Lutetia 1945 - Le centre d’accueil et de contrôle des Déportés

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Marie-Jo Bonnet, docteure en Histoire, historienne d’art, conférencière. Elle a publié plusieurs livres sur la Résistance et la déportation dont : Lutetia 1945, Le Centre d’accueil et de contrôle des déportés, Chryséis éditions, 2025.

 

Valérie André

Femme, générale, pilote d’hélicoptère et directrice du Service de Santé des Armées

Certaines vies sont vouées à l’exceptionnel. Tel fut le cas de celle de Valérie André, marquée par le rêve d’une enfant : « J’étais dans l’espace, tout était noir, sombre et j’étais comme un bolide au milieu d’autres bolides […] Toute petite fille, quand je voyais voler les avions, je disais je serai aviatrice ». Cependant sa vocation était aussi d’être médecin. Grâce à sa détermination, elle conjuguera ces deux appels.

Odile de Vasselot de Régné (1922-2025)

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Odile, Jeanne, Marie, Reine de Vasselot de Régné, née le 6 janvier 1922 à Saumur (49-Maine-et-Loire), est décédée le 21 avril 2025 (75-Paris).  Elle était l'une des dernières figures de la Résistance.

Son nom de code dans la Résistance : Danièle. 

Timbre commémoratif en souvenir du 80e anniversaire de la libération des camps

Entretien avec Denis Peschanski

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Les étrangers dans les collections du musée de la Résistance nationale

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L’entrée du musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne.

Missak Manouchian, un résistant étranger au Panthéon

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Vue de l’exposition « Vivre à en mourir. Missak Manouchian et ses camarades de Résistance au Panthéon ».

Musée de la Déportation et de la Résistance de Tarbes et des Hautes-Pyrénées

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©Ville de Tarbes

Agenda du musée   Offre pédagogique  Expositions empruntables   Ressources pour le CNRD 
 

Grâce à ses objets, affiches, photographies et maquettes, le musée de la Déportation et de la Résistance des Hautes-Pyrénées aborde le plus largement possible le second conflit mondial. C’est aussi toute l’Histoire locale des années 1930 et 1940 que le musée expose : celle des prisonniers de guerre, évadés, déportés, internés, mais également celle des diverses organisations résistantes à l'image des réseaux de passage, du Régiment de Bigorre ou du Corps Franc Pommiès, très actif dans le Sud-Ouest. 

Au sein d’une ancienne école du 19e siècle, le musée de la Déportation et de la Résistance des Hautes-Pyrénées est un lieu-clé pour la compréhension des événements du second conflit mondial, tant sur le plan international que local. 

Plusieurs décennies après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les survivants haut-pyrénéens et leurs proches se lancent dans la création d’une exposition temporaire destinée à circuler dans les établissements scolaires du département. 

En 1985, plusieurs associations haut-pyrénéennes veulent pérenniser ce travail de mémoire en créant un musée : leur exposition itinérante pose ses valises dans une partie du bâtiment de l’école Victor-Hugo (construite un siècle plus tôt par Gustave-Joseph Labat). En plus de l’apport des objets provenant d’ancien(e)s déporté(e)s et résistant(e)s, les fondateurs conçoivent tout le mobilier de cette nouvelle exposition et réunissent un nombre considérable de textes et de reproductions photographiques. 

Le musée de la Déportation et de la Résistance de Tarbes et des Hautes-Pyrénées finit par ouvrir ses portes en 1989. En 1992, les associations fondatrices cèdent le musée à la Ville de Tarbes. Depuis, le suivi et l’enrichissement des collections, la conception d’actions de médiation culturelle et la mise en œuvre de la programmation relèvent du service des Musées de la Ville

Sur 100 m², l’exposition permanente du musée présente une multitude de photographies, de coupures de presse, d’affiches, de timbres, etc. ayant trait à la Seconde Guerre mondiale. Les objets exposés sous vitrine (tenues de déportés, objets fabriqués dans les camps, armes, objets de la Résistance) sont tous des originaux, rapportés par les anciens déportés et résistants.

C’est en s’appuyant sur quatre grands axes que les fondateurs du musée ont pu proposer une exposition la plus complète possible : 

•            L’embrasement de l’Europe (1919-1939) & mainmise sur la France (1940-1942) ;

•            Résistances et répressions (1943-1944)

•            La Déportation (1933-1945)

•            L’écrasement de l’Axe (1943-1945).

 

Afin de compléter les thèmes développés dans son exposition permanente, le musée propose également chaque année une programmation de plusieurs expositions temporaires (des créations du musée ou bien des emprunts auprès d’autres structures), conférences et autres rendez-vous, plus insolites.

Des visites commentées gratuites sont proposées aux scolaires et aux groupes, sur réservation.

Pour les communes du département et les établissements scolaires, le musée peut également prêter trois expositions et des valises à lire.

Pour les étudiants, les chercheurs ou les élèves préparant le Concours National de la Résistance et de la Déportation, le musée ouvre sa bibliothèque et dévoile ses archives, sur réservation uniquement.


 

 

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Infos pratiques

Adresse

63 rue Georges-Lassalle 65000
Tarbes
05 62 51 11 60

Tarifs

Entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au vendredi : 9H – 12H ; 14H – 17H

Site Web : Site officiel