Musée national de la Marine, Rochefort

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Hôtel de Cheusses. © musée national de la Marine/Bécot

Installé dans le plus ancien édifice civil de la ville de Rochefort, l'Hôtel de Cheusses. C'est le seul lieu à posséder des collections patrimoniales uniques, ce qui lui permet de restituer une vision large de l'histoire de l'arsenal.

Agenda culturel des musées Défense

Le musée reste un élément clé de la compréhension du patrimoine maritime du pays rochefortais, au sein du réseau des acteurs locaux (SHM, Ville de Rochefort, CIM, Hermione, etc.), centré sur l'objet témoin, chargé d'histoire, espace stratégique et usine d'État.

Historique

L'Hôtel de Cheusses est présent à toutes les grandes étapes de Rochefort. Historiquement, c'est le seul bâtiment, avec l'église de la Vieille Paroisse, capable d'évoquer Rochefort avant 1666 date de création de l'arsenal.

Siège de pouvoirs locaux, militaire puis administratif, il est au cœur du dispositif industriel, économique et militaire que représente l'arsenal, jusqu'à son déclassement en 1927.

Héritiers des collections témoignant de l'activité de cet arsenal, il inaugure un lent mouvement d'appropriation et de mise en valeur du patrimoine maritime, qui s'épanouit dans les années 1980 et qui constitue l'image centrale de Rochefort aujourd'hui.

En 1594, Henri IV donne la seigneurie de Rochefort à son premier valet de chambre, Adrien de Lauzeré dont la petite fille épouse Henri de Cheusses, dernier Seigneur de Rochefort qui laisse son nom au "château".

C'est le plus ancien édifice civil de la ville. La fondation de l'Arsenal en 1666 chasse Henri de Cheusses. Le bâtiment est repris et complété d'une aile au sud pour former un hôtel classique à plan en U. De 1690 à 1927, l'Hôtel de Cheusses devient successivement la résidence du Commandant de la Marine, de l'Intendant puis du Commissaire de la Marine. Logement en même temps qu'Institution, il est conçu comme un lieu de réception et de prestige.

Un musée de la Marine Classé Monument Historique en 1932, l'Hôtel est au cœur des premières réflexions patrimoniales rochefortaises. L'Hôtel de Cheusses est choisi pour abriter les collections de la salle des modèles conservées dans l'Arsenal, grâce à l'action de Dick Lemoine, Conservateur des archives du Port.

Ce premier musée naval ouvre ses portes en 1936. Fermé dès 1940, les collections sont mises en caisses et dispersées sans grand contrôle. Un premier essai de réinstallation échoue en 1948 en raison du mauvais état du bâtiment.

Jusqu'en 1959, il est utilisé par divers services administratifs. En 1960, une nouvelle tentative de réouverture met en avant la fragilité d'un édifice rongé par les termites. Un plan d'ensemble est nécessaire à sa réhabilitation.

Il est finalement ouvert au public en 1974.

Propriété du musée national de la Marine depuis 1978, il fait l'objet d'une importante restructuration en 1993.

Collections et scénographie

Le monument historique qui abrite le musée, donne ses couleurs particulières au parcours permanent.

Sur 600 m2, la muséographie fait parler les objets, comprendre leurs sens, leur importance, et révèle leur beauté dans l'atmosphère propre au lieu.

Le parcours est consacré à l'histoire de l'arsenal et de la construction navale. Le visiteur, transporté sur l'imaginaire des voyages, découvre comment construire (techniques, ornements des navires), pour quoi construire (politique, militaire, scientifique) par qui construire (vie de l'arsenal), où construire (développement de l'arsenal), avec quoi construire (économie, approvisionnements).

Passé l'espace d'accueil, la salle des chefs d'escadre, encore revêtue de ses boiseries du XVIIIe siècle, évoque l'histoire du musée et du bâtiment qui l'abrite. La salle suivante illustre la nature du navire de guerre, plate-forme d'artillerie puissante, aux exigences complexes et dont la construction est une prouesse collective : le modèle du Comte d'Artois, puissant vaisseau de 110 canons, en est un exemple magistral.

Le bagne, système concentrationnaire mis en place pour les besoins de mains-d'oeuvre de l'arsenal, y est évoqué. La construction navale est ensuite évoquée par des modèles d'arsenaux, chefs-d'œuvre du modélisme des XVIIIe et XIXe siècles. Les infrastructures indispensables sont présentées, dressant de l'arsenal une image d'espace technique en perpétuelle recherche d'innovation.

La grande salle qui s'ouvre ensuite met en valeur des témoins exceptionnels de la vie de l'arsenal de Rochefort et en présente trois aspects : la formation des futurs officiers avec le modèle du Royal, la préservation du patrimoine maritime avec le cabestan de l'Implacable ex-Duguay-Trouin, et l'innovation technique avec les deux moulins à draguer et à scier.

Á l'étage, une première salle offre la présentation du modèle de la Dédaigneuse, frégate de 12 construite à Bordeaux en 1766 et semblable à l'Hermione. Des tableaux de la série des vues des guerres d'Amérique, commandées par Louis XVI à Rossel de Cercy, avec en particulier le seul portrait connu de l'Hermione, complète l'évocation.

En suivant, la chambre du Commandant de la Marine qui s'ouvre sur l'arsenal et les formes de radoub permet d'admirer des modèles de navire du début du XIXe siècle. Au deuxième étage la salle consacrée à l'art de la sculpture navale est une évocation de l'atelier des modèles et de la salle des sculptures de l'arsenal.

L'ère industrielle est ensuite évoquée par les grandes mutations voile-vapeur et bois-fer qui constituent un moment d'expérimentations, d'essais, d'audaces et de perpétuelles remises en question, auquel l'arsenal de Rochefort participe pleinement. Les formes des navires oscillent entre rationalité et imaginaire scientifique, comme en témoigne une sélection de pièces maîtresses de modèles d'arsenaux.

Enfin, la salle d'armes présente canons, caronades, obusiers, affûts et boulets mais également armes de poing, sabres et haches d'abordage, qui rappellent la violence des combats. Des objets rares, parfois uniques, évoquent la technicité et la beauté des instruments de navigation et la dureté de la vie à bord.

 

Musée national de la Marine

1, place de La Gallissonnière

17300 Rochefort

Tél. : 05 46 99 86 57

Fax : 05 46 87 53 27

e.mail : rochefort@musée-marine.fr

 

http://www.musee-marine.fr/rochefort

 

 

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Infos pratiques

Adresse

1 place de La Gallissonnière - 17300
Rochefort

Tarifs

Plein tarif : 6 € (audio-guide inclus), Tarif réduit : 4,50 € (audio-guide inclus)Gratuité jusqu’à 26 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 14 avril : 13h30-18h30Du 15 avril au 12 mai : 10h00-19h00Du 13 mai au 16 juin : 13h30-18h30Du 17 juin au 15 septembre : 10h00-19h00Du 16 septembre au 20 octobre : 13h30-18h30Du 21 octobre au 3 novembre : 10h00-19h00Du 4 novembre au 5 janvier : 13h30-18h30

Fermetures annuelles

En janvier, le 1er mai et le 25 décembre

Musée municipal de l’imprimerie de Nantes

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Caractères mobiles en bois. ©Musée de l’imprimerie de Nantes

Conservatoire des techniques, le musée municipal de l'imprimerie de Nantes permet de découvrir l'incontournable auxiliaire de l'Histoire et de la Mémoire : l'imprimerie.

Le Traité des fortifications de Blaise Pagan, Le traité de la défense des places de Vauban, l'Exposé sur le système défensif de la France de Séré de Rivière, la Marseillaise, les récits de Poilus, les ordres de mobilisation, l'Appel du 18 juin 1940, les listes nominatives des mémoriaux, etc.

Autant de lieux de mémoire immatériels dont la transmission n'a été possible que par l'imprimerie.

Le musée municipal de l'imprimerie de Nantes propose un voyage dans la galaxie Gutemberg.

 

Historique

On a certainement lieu de s'étonner que Nantes, capitale de la Bretagne au XVe siècle, résidence favorite de François II, prince lettré, ami des arts, n'ait pas eu d'imprimerie pendant le règne de ce duc, d'autant que, sauf les deux dernières années, ce règne fut pour la Bretagne, pour Nantes en particulier, une époque de grande prospérité.

Il y a donc tout lieu de considérer Étienne Larcher comme le premier imprimeur de Nantes et, Les Lunettes des Princes, comme sa première impression en 1493.

Cinq siècles plus tard, on imprime toujours à l'aide de caractères mobiles, mais la typographie manuelle est sur son déclin dans le monde de l'industrie.

La photocomposition, la publication assistée par ordinateur (P.A.O.) et l'évolution constante des autres procédés d'impression ont eu raison du « plomb ».

L'après Gutenberg est en marche...

Tout naturellement, l'idée de préserver ce qui fut cinq cents ans de communication de la pensée, germa dans l'esprit de deux hommes, Sylvain Chiffoleau, maître-imprimeur et Robert Colombeau, compositeur-typographe, relayés en cela par trois municipalités successives, celles d'Alain Chenard, Michel Chauty et Jean-Marc Ayrault.

Une solide équipe de professionnels de l'imprimerie, toutes spécialités confondues, œuvra des semaines durant pour que le projet prenne corps.

C'est ainsi que le 6 décembre 1986 le Musée municipal de l'imprimerie ouvrit ses portes. À juste titre, la ville de Nantes peut s'enorgueillir de posséder à ce jour, un lieu unique en Europe, véritable conservatoire des techniques anciennes et de leurs traditions, transmises avec amour par un personnel passionné et hautement qualifié.

 

Matériel

L'idée qui a prévalu lors de la constitution des collections fut la suivante : capacité à fabriquer un livre (texte, illustrations, reliure) à l'aide des procédés anciens.

C'est ainsi que furent réunis : Poinçons, matrices et machines à fondre pour la fabrication des caractères. Caractères et rangs pour la composition manuelle typographique.

Composeuses-fondeuses Linotype et Typograph pour la composition des lignes-blocs, fondeuses Monotype pour l'obtention de textes justifiés en caractères séparés, Ludlow pour la composition des titres et Elrod pour la fonte des blancs.

Presses à bras, presses à platine, presses à cylindre pour l'impression des textes et gravures sur bois et linoléum. Presses à bras et presses à cylindre pour l'impression des illustrations sur pierre (lithographie), technique de la fin du XVIIIe siècle. Presses à bras pour l'impression des illustrations gravées sur cuivre, en creux (taille-douce), technique du XVe siècle.

Atelier complet de reliure-dorure avec presses à percussion, étaux à endosser, cisailles, massicots, fers à dorer, presses à dorer.

Par ailleurs, de nombreux objets afférents aux matériels et procédés ci-avant énumérés sont exposés sous vitrines dans une salle attenante où figurent aussi des bancs de reproduction (appareils photos employés pour la prise de vue dans le procédé de photogravure) et un atelier de fabrication de papier à la main.

 

Activités Animations extérieures

Des expositions temporaires peuvent être organisées dans le cadre de bibliothèques, librairies, écoles ainsi que des animations sous forme de démonstrations en typographie, sérigraphie, lithographie, fabrication de papier lors de manifestations liées à l'écriture, au livre, à la communication, aux vieux métiers, etc.

 

Stages

Outre les stages de calligraphie, enluminure et reliure bien connus par leur antériorité et leur qualité, le Musée municipal de l'imprimerie organise des stages d'initiation et de perfectionnement en typographie, lithographie, taille-douce et gravure sur linoléum.

 

Ateliers d'artistes

Les moyens techniques du Musée sont mis à la disposition des artistes afin qu'ils aient la possibilité de diversifier et d'étendre l'exercice de leur art par l'intermédiaire de la typographie, de la lithographie ou de la taille-douce.

Chaque artiste intervenant au Musée laisse une œuvre en dépôt. Le Musée municipal de l'imprimerie s'enorgueillit aujourd'hui de posséder un fonds de plus de mille œuvres d'artistes d'audience nationale et internationale.

 

Moulin à papier

En 1997, Pro arte graphica a provoqué la naissance d'une association sœur «Pour les arts graphiques en vallée de Clisson» dont le but est de faire revivre un moulin à papier, à Gorges, baigné par la Sèvre Nantaise dont les rives ont accueilli les premiers moulins au XVe siècle.

Le site retenu est celui du moulin du Liveau qui fabriqua du papier de 1826 à 1860, avant de redevenir ce qu'il était précédemment, moulin à farine. La complémentarité des deux activités offrira un grand intérêt sur le plan du tourisme local et régional.

 

Musée municipal de l'imprimerie de Nantes

24 quai de la Fosse - 44000 Nantes

Tél. 02 40 73 26 55 - Télécopieur : 02 40 73 26 85

 

Musée municipal de l'imprimerie de Nantes


 

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Infos pratiques

Adresse

24 Quai de la Fosse - 44000
Nantes
02 40 73 26 55

Tarifs

Adultes 6 €, scolaires et étudiants 3,50 €.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du lundi au samedi inclus (juillet et août, du lundi au vendredi) de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30.Visite guidée avec démonstrationstous les jours à 14 h 30.

Fermetures annuelles

En cours d’année, certains dimanches à thèmes sont animés par des professionnels chevronnés de 14 h à 17 h 30.

Musée de la Résistance et du combattant de Montauban

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Affiche des F.F.I. 1944. Source : Le Musée de la Résistance et de la Déportation

Ce lieu présente l'histoire de la Seconde Guerre mondiale sous l'angle local et régional.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Montauban


Installé dans des locaux de la ville de Montauban, ce lieu offre au public la possibilité de découvrir l'histoire de la cité et du Tarn et Garonne pendant la Seconde Guerre mondiale.

Ouvert en 1989, les collections du musée se sont constituées à partir de dons de particuliers. 

Des panneaux muraux présentent une approche événementielle de la période : la guerre de 1940, la vie sous l'occupation (Mur de l'Atlantique, résistance, déportation), etc.

En regard, des photographies, des plans, des affiches, des manuels d'instruction, et autres objets (TSF, téléphone, massicot, mannequin en uniforme allemand, équipement) permettent un contact avec la vie quotidienne pendant la guerre. Lieu de la diaspora, la région de Montauban a eu à faire face aux lois racistes du régime de Vichy puis à la collaboration d'État en matière de déportation.

Une partie de la salle rappelle les faits : arrestation, transfert vers les camps d'internement (Septfonds, Noe, Recebedou...), déportation vers les camps d'extermination.

La lutte contre l'occupant allemand, à partir de 1942, et le rôle décisif des résistants lors de la Libération, sont rappelés par la présentation du très actif maquis d'Ornano, et le panorama photographique des stèles commémoratives des hauts lieux de la résistance régionale.


Musée de la Résistance et du combattant de Montauban

2 Boulevard Edouard Herriot - 82000 Montauban

Tél./fax : 05 63 66 03 11

e-mail : musee-resistance@ville-montauban.fr

 

Office du tourisme de Montauban

e-mail : officetourisme@montauban.com

 

Ville de Montauban

Office de tourisme du Tarn-et-Garonne

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Infos pratiques

Adresse

2 Boulevard Edouard Herriot - 82000
Montauban
05 63 66 03 11

Fermetures annuelles

*** Réouverture le 1er trimestre 2014 dans l'ancienne bibliothèque Perbosc ***

Musée de la Poste en Roussillon

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Vue extérieure du musée. Source : Fédération Nationale des Associations de personnel de La Poste et de France Télécom pour la Recherche Historique

La maîtrise et la qualité des voies et systèmes de communication sont déterminants dans la décision militaire. Les collections du musée en sont représentatives.

Le musée de la Poste en Roussillon du bourg médiéval de Palalda, situé à 4 km de la cité thermale d'Amélie-les-Bains, propose de découvrir l'histoire de la Poste et l'importance des communications dans une région de passage par excellence.

L'association "Soutien aux Amis du Musée de la Poste en Roussillon" (SAMPORO) est responsable des collections, de leur mise en valeur, et assure la gestion et la promotion du musée depuis sa création en 1987.

Des mannequins en costume d'époque, des panneaux et des vitrines présentant 300 objets et documents authentiques retracent, l'aventure des modes de transmission de l'information de la tour à signaux au téléphone.

En parcourant la salle des collections permanentes, le visiteur découvre les origines de la Poste avec le Cursus Publicus, l'instauration du timbre-poste par Etienne Arago, un enfant du pays.

Cette présentation est complétée par la reconstitution d'un bureau de poste à la fin du XIXe siècle et par un documentaire photographique sur la fabrication d'un timbre-poste en taille douce.

Une seconde salle accueille régulièrement des expositions philatéliques, marcophilies ou cartophiles proposées par des collectionneurs privés. Ces événements ont trait à l'actualité municipale, régionale, nationale. Les correspondances déposées au musée sont oblitérées avec le cachet spécial du musée de la Poste en Roussillon représentant le "messager l'Ille".

La boutique permet d'acquérir des documents philatéliques ainsi que les publications de l'association.

 

Musée de la Poste en Roussillon

Centre Médiéval - 66110 Palalda

Tél./Fax : 04.68.39.34.90

e-mail : musee.poste.amelie.66@wanadoo.fr

 

Horaires

Du 15 février au 30 avril et du 1er octobre au 15 décembre :

Mardi à vendredi, de 10h à 12h et de 14h à 17h30

Lundi, samedi et jours fériés, de 14h à 17h30

Du 1er mai au 30 septembre :

Mardi à vendredi, de 10h à 12h et de 14h à 18h30

Lundi, samedi et jours fériés, de 14h à 18h30

Fermeture annuelle : du 15 décembre au 15 février

 

Tarifs

Visite libre : 2,50 €

Visite guidée : 3,50 €

Groupe : 1,50 € par personne

Enfant de moins de 12 ans : gratuit

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Infos pratiques

Adresse

Centre Médiéval 66110
Palalda
Tél./Fax : 04.68.39.34.90

Tarifs

Visite libre : 2,50 €Visite guidée : 3,50 €Groupe : 1,50 € par personneEnfant de moins de 12 ans : gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 15 / 02 au 30 / 04 et du 01 / 09 au 15 / 12 : du lundi au vendredi de 10 h. à 12 h. et de 14 h. à 18 h. les samedi et jours fériés de 14 h. à 18 h.Du 01 /05 au 31 / 08 : du lundi au vendredi de 10 h. à 12 h et de 14 h. à 19 h. les samedi et jours fériés de 14 h. à 19 h. Fermeture hebdomadaire le dimanche

Fermetures annuelles

du 15 / 12 au 15 / 02

Musée Clemenceau

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Georges Clemenceau a vécu dans cet appartement de trois pièces sur jardin avec vue sur la tour Eiffel, durant 35 ans, jusqu’à sa mort le 24 novembre 1929. Devenu musée, ce lieu est resté tel qu’il était le jour de la mort du « Père la Victoire ». Au premier étage, une galerie documentaire expose de nombreux objets retraçant la vie et l’œuvre de Georges Clemenceau : portraits, photos, livres, journaux et manuscrits, mais aussi le célèbre manteau et les guêtres qu’il portait lors de ses visites au front pendant la Première Guerre mondiale.

Georges Clemenceau s’installa rue Franklin, dans le 16ème arrondissement, en 1895, peu de temps après le scandale de Panama à la suite duquel, calomnié, il perdit son siège de député. Il vivra dans ce modeste appartement de trois pièces sur jardin avec vue sur la tour Eiffel, durant trente-cinq ans jusqu'à sa mort le 24 novembre 1929. 

Clemenceau ne quittera jamais cet appartement, même quand il exercera, par deux fois, les fonctions de Président du Conseil – d’abord comme ministre de l’Intérieur, entre octobre 1906 et juillet 1909, puis comme ministre de la Guerre, entre novembre 1917 et janvier 1920 - refusant à chaque fois d'habiter dans les palais officiels, ne souhaitant pas « vivre en meublé », selon ses propres termes.

C’est dans cet appartement que le général Mordacq vint lui annoncer la fin de la guerre.

« A 5h45, je recevai la nouvelle que l’Armistice était signé. Je me précipitai aussitôt chez Clemenceau . j’y arrivai vers 6 heures. Je trouvai le Président dans sa chambre, éveillé et levé. Il n’avait pas dû dormir beaucoup car, lui aussi, comme tous les bons Français, se demandait si décidemment, cette fois, c’était bien la fin du long cauchemar. Dès que je lui eu annoncé la bonne nouvelle, il me prit dans ses bras et m’y serra longuement. Très émus tous les deux, nous restâmes ainsi plusieurs minutes sans pouvoir parler » …. 

Général H. Mordacq, « L’Armistice du 11 novembre 1918, récit d’un témoin », Paris, Librairie Plon, 1937, p.78-84

A la mort de Clemenceau, l’appartement fut transformé en musée et conservé dans l’état. Le visiteur peut toujours y admirer les nombreux témoignages reflétant le goût de son célèbre occupant non seulement pour la Grèce antique, mais aussi pour l’Extrême-Orient, de même que la trace de ses amitiés nouées avec les artistes les plus novateurs de son temps (Monet, Manet, Rodin, etc….).

Une galerie documentaire au premier étage est adjointe au musée, quelques années après, retraçant la vie incroyablement riche de cette personnalité aux multiples facettes : médecin, maire de Montmartre, député et journaliste, ministre, Président du Conseil, anticlérical farouche, écrivain, collectionneur, ….

Quatre-vingt-six ans après la mort de Clemenceau, la Fondation a entrepris un premier chantier de restauration dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre. Cette première tranche, regroupant la restauration du cabinet de travail et le vestibule de l’appartement du Tigre, répond à une exigence scrupuleuse dans la restitution fidèle des pièces telles que Clemenceau les avait connues jusqu’à sa mort, exigence répondant à l’objet même de la Fondation du musée. Les travaux de restauration du cabinet de travail et du vestibule auront duré cinq mois pour redonner tout son lustre au décor cher à Clemenceau.

Aujourd’hui, le musée a rouvert ses portes avec le plaisir d’y retrouver ses visiteurs de plus en plus nombreux.

 

Sources : ©Musée Clemenceau
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Infos pratiques

Adresse

8 rue Benjamin Franklin 75116
Paris
Tel. : 01 45 20 53 41

Tarifs

- Plein tarif 6€ (audioguide inclus)- Jeunes de 12 à 25 ans : 3€ (audioguide inclus)- Gratuité pour les - de 12 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au samedi de 14h à 17h30

Fermetures annuelles

Jours fériés et le mois d’août

Château de Brest

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Panorama du château de Brest. Source : Photo S. Déniel, Licence Creative Commons.

Au cours des siècles, il fut l'objet d'importants travaux qui en firent une forteresse quasi imprenable. Il abrite aujourd'hui le site Brestois du Musée national de la Marine.

Le Château du bout du monde.

Dès le IIIe siècle, les Romains installent sur un éperon rocheux dominant l'embouchure de la Penfeld une forteresse capable de résister aux assauts des pirates.

 

Château de brest. © Musée national de la Marine/A.monot

 

Historique

Le site suscite la convoitise du Duc de Bretagne Jean 1er qui l'achète au Vicomte de Léon en 1235.

Au cours de la guerre de Cent Ans, le château devient un enjeu pour les belligérants.

Livré aux Anglais par Jean de Monfort, le château est assiégé à plusieurs reprises, notamment par Du Faustin en 1373, avant d'être racheté par le Duc Jean IV en 1397.

Occupé tour à tour par les Bretons, les Anglais et les Français, il est l'objet d'importants travaux qui en font une forteresse quasi imprenable.

Les ducs Jean V, puis François II en 1464 le dotèrent d'une puissance d'artillerie et y firent construire la porte d'entrée flanquée de deux grosses tours, d'un pont-levis et d'une herse qui en défendaient l'entrée.

L'édification des autres tours est achevée au début du XVIe siècle et Vauban met la dernière touche aux fortifications en 1689.

Au XVIIIe siècle, le château sert de casernement et de lieu de détention, d'abord pour des prisonniers anglais, puis pour des prisonniers français dont les chefs chouans.

À partir de 1859, le château n'est plus qu'une place militaire relevant de l'armée de terre.

En juin 1940, les Allemands s'installent au château. Ils y rassemblent les prisonniers français avant de les acheminer vers les camps en Allemagne.

Par la suite, les Allemands utiliseront pour leur compte les installations et creuseront des souterrains.

Après la guerre, une nouvelle préfecture maritime est édifiée dans la cour et achevée en 1953.

Un exceptionnel patrimoine architectural

Le château s'est constamment adapté à l'évolution des techniques de siège et d'armement. Il lui fallait résister à deux types d'attaques : maritime et surtout terrestre. Son architecture est donc complexe et faite de multiples rajouts. Quelques éléments des murailles romaines sont toujours visibles, et les tours Paradis ont conservé leur aspect médiéval (toitures en poivrière et mâchicoulis). Mais dans son état actuel, le château reste caractéristique de l'architecture bastionnée, développée par Vauban notamment pour répondre à l'emploi de l'artillerie de siège.

Pendant dix sept siècles, du préfet romain au préfet maritime, le château a donc mêlé son destin à la mer, à l'histoire d'une ville, d'une province et d'un pays tout entier.

Le musée 

Dès le début du XIXe siècle, un petit musée existe dans l'arsenal : une salle des modèles rassemble des sculptures et des maquettes historiques de navires. Mises à l'abri pendant la Seconde Guerre mondiale, les collections sont heureusement épargnées. Elles sont alors intégrées au réseau du musée national de la Marine (Brest, Port-Louis, Rochefort, Toulon et Paris). En 1958, un nouveau musée est installé dans le château, qui s'ouvre ainsi au public.

A découvrir : des chefs d'oeuvre du patrimoine et de la culture maritime, l'histoire navale de Brest, les salles historiques du château et un exceptionnel point de vue sur la rade et la Penfeld.

Les collections

Le donjon abrite les collections permanentes, consacrées à la grande époque de la construction navale, au bagne, aux armes et instruments scientifiques. Les expositions temporaires (photos, peintures, dossiers) sont présentées dans les tours Paradis. La marine moderne est abordée tour Madeleine. Le sous-marin S622, exemplaire des sous-marins de poche Seehund, ainsi qu'un boat-people sont également visibles.

Muséographie

Des parcours thématiques sont offerts aux enfants, à l'entrée du musée.

Dans le cadre des expositions temporaires, le musée propose un parcours-découverte pour les enfants. Pour les visites autonomes, sont distribués des dossiers thématiques ainsi que des questionnaires de visites, conçus pour les enfants à partir de 8 ans ("Tonnerre de Brest !" : questionnaire de visite autour des collections du château de Brest . "Au vent de Suroît" : questionnaire de visite autour de l'histoire du château-musée de Brest).

 

Pour les jeunes et les adultes :

- Visites guidées toute l'année pour les groupes sur rendez-vous. Plus, durant l'été, des visites commentées à heure fixe pour les individuels

- Accueil et formation des enseignants

Les enseignants souhaitant préparer une visite de classe sont accueillis gratuitement au musée.

 

Musée national de la Marine, Brest


Château de Brest - Rue du château - 29200 Brest

Tél. : 02 98 22 12 39
e. mail : brest@musee-marine.fr

 

Quizz : Forts et citadelles


 

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Infos pratiques

Adresse

Château de Brest - Rue du château - 29200
Brest
02 98 22 12 39

Tarifs

Plein tarif : 6€ audio-guide inclus.Tarif réduit : 4,50€ (passeport Finistère, famille nombreuse) audio-guide inclus.Entrée gratuite : (- de 26 ans, personnel militaire et civil de la Défense, chômeurs, handicapés)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les joursDu 01/04 au 30/09 : 10h - 18h30Du 01/10 au 31/03 : 13h30 - 18h30Attention, l'accès du site est difficile pour les personnes à mobilité réduite

Fermetures annuelles

25/12, du 01 au 31/01, 01/05

Centre Régional « Résistance & Liberté »

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© Centre Régional Résistance & Liberté

L'exposition permanente propose un parcours original et interactif (supports audio, vidéo, fac-similés...) permettant à chacun de s'approprier l'histoire de la Résistance et les valeurs défendues en s'appuyant sur les événements régionaux. Un espace contemporain ouvre la réflexion autour des Droits de l'Homme et des événements majeurs survenus au XXe siècle.


Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  Thouars


  • Réagir

Face à la fulgurance de l'attaque allemande, la France signe l'armistice le 22 juin 1940. L'ordre allemand s'impose désormais en zone nord tandis que l'État français, gouvernement autoritaire, choisit comme capitale Vichy en zone non-occupée. La République et la démocratie sont mises en sommeil et les libertés supprimées. Devant l'effondrement militaire et politique du pays, un choix difficile s'impose : Accepter ? Attendre ? Désobéir ?

  • S'engager

Nourris d'une révolte individuelle et bravant les dangers, des hommes et des femmes choisissent la lutte clandestine. Ils s'engagent dans des réseaux de renseignements structurés par les alliés tel le réseau Confrérie Notre-Dame qui agit à Thouars dès le printemps 1941 ou des mouvements de résistance pour qui l'action paramilitaire prédomine à partir de 1943. Dans l'ombre, l'espoir d'une libération renaît.

  • Construire

Dans la clandestinité – outre la libération du territoire – s'affirme la volonté de créer une société nouvelle. S'appuyant sur les valeurs défendues, les résistants bâtissent un ambitieux programme de réformes. Le retour à la République permet sa mise en œuvre et des avancées sociales majeures. À la barbarie succède le souhait d'une paix mondiale. Cet idéal s'incarne en 1945 dans la création de l'ONU et l'instauration d'une justice internationale.

Le Centre Régional « Résistance & Liberté », en qualité de partenaire pédagogique, culturel et scientifique de la Ville de Montreuil-Bellay, organise des visites du principal camp d’internement de nomades situé dans cette commune. Entre 1940 et 1946, 6000 à 6500 nomades - pour la plupart Tsiganes - sont internés par familles entières en France. À travers l'histoire du camp d'internement de Montreuil-Bellay, où près de 2 000 personnes furent internées, il s'agit de découvrir leur sort et de rompre les préjugés qui les entourent encore aujourd’hui.


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Écurie du château – Rond-point du 19 mars 1962 79100
Thouars
05 49 66 42 99

Tarifs

Tarif plein : 5€ / Tarif réduit (13-18 ans, étudiants, demandeurs d'emploi...) : 3€ / Gratuit : moins de 12 ans / Tarif groupe touristique : sur devis / Formules scolaires : demi-journée (2 activités) : 80€ par groupe / Journée (3 à 4 activités) : 150€ par groupe

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 7 février au 31 mars : du mardi au vendredi de 14h30 à 18h / Du 1er avril au 29 septembre : du mardi au vendredi et dimanche de 14h30 à 18h / Pour les groupes (plus de 10 personnes) : accueil tous les jours de 9h à 18h

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle pendant les vacances de Noël / Fermé les jours fériés

Site Web : www.crrl.fr
Courriel : info@crrl.fr

Musée de la Mémoire

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© Musée de la Mémoire / Portet-sur-Garonne

Le Musée de la Mémoire de Portet-sur-Garonne est situé dans le dernier baraquement du camp du Récébédou. Il a été inauguré le 6 février 2003 par Elie Wiesel.

Le quartier du Récébédou est construit en 1939 afin d'accueillir les familles ouvrières des Poudreries nationales de Toulouse. A partir de juin 1940, il devient un centre d'accueil et d'hébergement pour les réfugiés républicains espagnols de la guerre civile. Ils sont rejoints par les populations civiles belges et françaises poussées à l'exil par l'avancée des troupes allemandes lors de la Drôle de Guerre.

Les juifs et étrangers concernés par les lois vichystes viennent grossir les rangs à partir d'octobre 1940. La politique de spécialisation des lieux d'internement français transforme le Récébédou, à partir de février 1941, en camp-hôpital pour les Espagnols mutilés lors de la guerre civile, pour les juifs Allemands âgés et malades, expulsés par les Nazis. Pendant deux ans, le Rébécédou est la vitrine du gouvernement français. Il est un site de détention et mouroir.

A l'été 1942, le camp est inclus dans le programme de la solution finale. Trois convois de 749 internés partent donc de la gare de Portet-Saint-Simon, via Drancy, vers Auschwitz et les autres camps d'extermination. L'activité du camp cesse à la fin de septembre 1942 suite à l'intervention de Mgr Saliège, Archevêque de Toulouse. 

A la Libération, des républicains espagnols rescapés de Mauthausen s'installent dans une douzaine de baraquements. Cette enclave est baptisée "Villa Don Quichotte", symbole de l'exil et de l'impossible retour dans l'Espagne de Franco.

Installé dans un ancien bâtiment du camp, le musée de la Mémoire accueille une exposition permanente, des reconstitutions, une salle de conférence et organise des expositions temporaires.

Le musée a été réalisé avec le soutien financier du Conseil Général de Haute-Garonne et grâce au travail de l'association "Mémoire Active du Récébédou". De nombreux dons et prêts de particuliers enrichissent les fonds.

Deux salles occupent le corps de bâtiment : La première est le cœur de l'exposition permanente et retrace l'histoire du camp de la cité ouvrière à la "Villa Don Quichotte". Une attention particulière est accordée à la période vichyste.

Les collections (dessins, photographies, lettres, etc.) intégrées dans une présentation chronologique permettent ainsi de suivre l'histoire du camp et son évolution en fonction de l'actualité. Au fond de cette même salle se trouve la reconstitution d'un dortoir avec quelques objets de la vie quotidienne. La seconde, à vocation pédagogique, peut servir de salle de conférence et, parallèlement, accueillir une exposition temporaire.

À l’occasion des 80 ans de l’exil des Républicains espagnols, un Mémorial de la Retirada a été inauguré sur le parvis du Musée de la Mémoire, le 2 février 2019.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

Allée du Grand Chêne 31120
Portet-sur-Garonne
05 62 20 18 74

Tarifs

Entrée libre

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le mercredi et le samedi de 14h à 18h. Visite sur rendez-vous les autres jours, pour les groupes et les scolaires.

Musée du Fort de la Pompelle

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Vue extérieure du Fort de la Pompelle. Source : http://patrimoine51.forum-actif.net/ ©Guy PEINTURIER

Clef de voûte de la défense de la ville de Reims et lieu de combats acharnés entre 1914 et 1918, le Fort de la Pompelle abrite un musée.

Le Fort de la Pompelle se trouve à 5 km de Reims. Classé monument historique, ce haut lieu de la guerre 1914-1918 est le seul fort resté aux mains des Alliés durant les combats et qui a permis la défense de Reims.

Le Fort de la Pompelle s'étend sur 2,31 hectares. Il a été édifié de 1880 à 1883 pour soutenir les forts principaux de Witry-les-Reims, Nogent-l'Abbesse, Berru, Brémont, Saint-Thierry, Fresne et Montbré, qui constituent la ceinture défensive de Reims.

Les travaux sont effectués, sous la direction d'officiers du Génie, par une compagnie disciplinaire. Les casemates, prévues pour loger normalement 11 officiers, 16 sous-officiers et 250 hommes, ainsi que les murailles, en granit de l'Est, sont recouvertes d'une couche de terre crayeuse de quatre mètres d'épaisseur.

L'approvisionnement en eau est assuré par un puits profond de quarante-huit mètres. L'armement, démonté en 1913, correspond aux préconisations de l'état-major. Il se compose de dix pièces d'artillerie (six canons de 155 mm modèle 1881 du système Bange et quatre canons de 138 mm) de rempart et de huit pièces de flanquement.

Durant les quatre années de guerre, 180 régiments, dont deux brigades spéciales russes en 1916 et des bâtiments fluviaux de la Marine nationale postés embossés (amarrés) sur le canal entre Sept-Saulx et Courmelois, se succèdent pour défendre le Fort de la Pompelle et Reims. Les bombardements allemands, incapables de venir à bout des défenseurs, bouleversent complètement le site.

Le Fort de la Pompelle en effet, désarmé lors du commencement de la guerre, est pris sans combat par les troupes allemandes le 4 septembre 1914 mais reconquis, le 24 septembre 1914, par le 138e régiment d'infanterie, dans le sillage des victoires de la Marne. Le 1er corps d'armée du général Mazillier ne libère la zone de l'emprise allemande qu'en 1918.

Abandonné pendant quarante ans, les ruines du fort sont mises en vente en 1955. La Fédération Nationale André Maginot se porte acquéreur et le cède ensuite à la ville de Reims en 1968.

Les collections du musée évoquent, au moyen de documents originaux, la vie quotidienne dans les tranchées de même que les âpres combats pour la défense de la cité des sacres : armes, équipements, pièces d'uniformes et d'artillerie, mannequins, etc.

La salle consacrée à l'artillerie de tranchée présente notamment des canons de 75 français et de 77 allemands ainsi que les souvenirs du corps expéditionnaire russe en Champagne et ceux de l'aviation de chasse française. Une série unique au monde de 560 coiffes de l'armée impériale allemande renforce le caractère exceptionnel du site.

Le dispositif de défense de la ville de Reims se compose de plusieurs forts : Réduit de Chenay Fort de St Thierry Batterie de Loivre Fort de Brimont Batterie du Cran Fort de Fresnes Fort de Witry-les-Reims Ouvrages de la Vigie de Berru Fort de Nogent l'Abbesse Fort de La Pompelle Fort de Montbre

 

Musée du Fort de la Pompelle

N44 51500 Puisieulx

Bureaux de la conservation

Tél. : 03.26.85.23.36 - Fax : 03.26.82.07.99

 

Siège de l'Association de Gestion du Musée de la Pompelle

1, place Museux 51100 Reims

Tél. : 03.26.49.11.85

 

Accès

A 5 km de Reims sur la RN 44 en direction de Châlons-en-Champagne

 

 

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Infos pratiques

Adresse

N44 51500
Puisieulx
Bureaux de la conservation Tél. : 03.26.85.23.36 - Fax : 03.26.82.07.99

Tarifs

Entrée : 4 €Tarif réduit : 3 €pour les - de 25 anset + de 65 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er novembre au 31 mars: 10h à 17h. Du 1er avril au 31 octobre: 11h à 18h en semaine, 11h à 19h le week-end.

Fermetures annuelles

Fermé le lundi et du 24 décembre au 6 janvier

Musée Clément Ader

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Visite virtuelle. ©Mairie muret

Le musée Clément Ader, propose une promenade dans l'histoire de la cité, à la rencontre des enfants du pays : Nicolas Dalayrac, Adolphe Niel, Clément Ader, etc.

Situé dans le coeur historique de Muret, le musée Clément Ader, établissement contrôlé par l'Etat, invite à découvrir le riche patrimoine local. La cité, à 25 km au sud de Toulouse, ancienne capitale du Comminges, rend hommage au "Père de l'Aviation" ainsi qu'à ses enfants les plus célèbres tels Nicolas Dalayrac, Adolphe Niel, Vincent Auriol. Le lieu, associé au services d'archives municipales et à la bibliothèque, se veut être un espace de découvertes, de recherches et d'échanges.

A la fin du XIXe siècle, quelques érudits locaux font don à la ville de Muret de diverses pièces, formant ainsi la base des premières collections. Vincent Auriol, maire de Muret de 1925 à 1940, met en place un programme muséographique visant à mettre en valeur le patrimoine culturel et historique de la ville et de ses environs. Il décide ainsi dans un premier temps de réaliser une campagne systématique d'acquisition afin de compléter le fonds initial. Il impulse une politique en faveur des donations et du dépôt de l'Etat. C'est par ce biais qu'entrent au musée les collections Ader et Niel et que le jeune musée s'enrichit en 1928 de deux oeuvre du peintre François Louis Dejuine (1786-1844) : Simon de Montfort et Guy de Lévis Mirepoix.

Le château Saint-Germier, après réaménagement, sert de cadre au premier musée de Muret : le "Musée du Bas-Comminges", inauguré le 21 septembre 1930. Les collections sont présentées dans quatre espaces : les salles du Bas-Comminges, Dalayrac-Fons, Niel, Ader. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, l'effondrement d'un des plafonds détériore une partie des collections, entraînant la fermeture de l'établissement. Sa réhabilitation est entreprise dans les années 50 par Robert Mesuret, conservateur du musée de Toulouse. L'institution est alors installée dans les locaux de la mairie. Le deuxième musée est inauguré le 9 décembre 1954, sous le nom de "Musée Clément Ader".

Le premier inventaire est rédigé par Marthe Moisserand, conservatrice bénévole entre 1956 et 1973. Entre 1971 et 1983, faute de locaux convenables, le musée est fermé au public, en attendant l'achèvement des travaux de construction du nouvel Hôtel de Ville de Muret, au 27 rue Castelvieh, où des salles sont aménagées pour abriter temporairement les collections. En 1992, la galerie archéologique présente la richesse du patrimoine muretain.

Le 29 juin 2002 enfin , le Musée Clément Ader, 58 rue Clément Ader, ouvre ses portes.

L'exposition permanente se développe sur un niveau de 200 m2. Le visiteur fait connaissance en premier lieu avec les célébrités de la région avant de s'initier à l'archéologie locale. La collection Clément Ader (1841-1925), le "Père de l'aviation", regroupe, entre autres, les meubles du cabinet de travail de l'inventeur, les brevets et plans de quelques unes de ses inventions, des objets personnels, sa bibliothèque. Ce fonds, dans son ensemble provient de la donation effectuée par Mme Clémence de Manthé, fille unique d'Ader, à la ville de Muret.

La collection Adolphe Niel (1802-1869), Maréchal de France et ministre de la guerre de Napoléon III, rassemble des photographies, des dessins et des gravures, un atlas militaire, un buste de Gustave Crauck, du mobilier et des effets personnels. Elle a été constituée à partir des dons des descendants du maréchal. 

La collection Vincent Auriol (1884-1966) a été donnée au musée de Muret par son fils, Paul Auriol, en 1966. Elle présente notamment des effets personnels, des portraits, des médailles, etc. La famille Dalayrac a enrichi le fonds muséographique en donnant divers objets de leur ancêtre Nicolas Dalayrac (1753-1809), connu pour ses nombreux opéras comiques. Il s'agit essentiellement de bustes, de gravures, instruments, livrets et partitions. Le musée s'enorgueillit de pouvoir présenter, grâce à un dépôt de l'Etat en 1928, deux toiles de François Dejuine (1786-1844), deuxième prix du Concours de Rome, exposé au Salon, décoré de la Légion d'Honneur : Simon de Montfort et Guy de Levis, seigneur de Mirepoix. L'espace archéologique est dédié aux découvertes archéologiques de la région muretaine : Bourdaya, St-Marcet, Cabouillet, La Peyrère. Il expose, chronologiquement et thématiquement, des artefacts allant du Paléolithique inférieur au XIXe siècle.

La réserve du musée propose de découvrir, sur rendez-vous, d'autres pièces archéologiques et fonds historiques locaux. Il en est ainsi de la collection Guillaume Jbos (1860-1952), artiste lyrique international. Cet ensemble, acheté à un particulier en 1995, contient des photographies, des costumes des scène, des partitions et des documents personnels. La réserve conserve les témoignages d'autres muretains remarquables tels Gaston et Myriam de Béarn, Jean Decap ou l'Abbé Lestrade.

Les archives municipales, installées dans l'enceinte du musée, conservent un fonds très complet de documents ayant trait à l'histoire de Muret depuis l'époque médiévale jusqu'à la fin des années Trente : plans cadastres, délibérations, pièces d'état civil, etc. Ces fonds, ainsi que l'importante collection de photographies et celui de la bibliothèque d'histoire locale, sont ouverts à tous en salle de lecture. L'établissement accueille régulièrement des groupes scolaires, des clubs ou des associations. En ce domaine, le musée Clément Ader a la volonté d'améliorer sa politique d'accueil des jeunes. Il a mis en place un service éducatif chargé de concevoir et de mettre en oeuvre des actions avec les différents acteurs éducatifs et culturels locaux et nationaux.
 

Musée Clément Ader

6 Bd Aristide Briand - 31600 Muret

- Tél. : 05.61.51.91.40 - Fax : 05.61.51.91.41

e-mail : musee@mairie-muret.fr

 

Adresse postale Hôtel de Ville
27, rue Castelvielh
BP 60207 31605 Muret

 

Mairie de Muret

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Infos pratiques

Adresse

6 Bd Aristide Briand - 31600
Muret Tél : 05.61.51.91.40
Tél. : 05.61.51.91.40 Fax : 05.61.51.91.41

Tarifs

2,50 € et GRATUIT pour les enfants

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au samedi, de 14h à 17h30.Horaires d'été : (1er juillet au 31 août inclus)Mardi, de 14h30 à 19h.Du mercredi au samedi, de 14h30 à 18h.Dimanche, de 15h à 18h.Visites de groupes(+ de 10 personnes) :le jeudi, sur réservation

Fermetures annuelles

Du 25 décembre au 1er janvier.