Fort du Mont-Alban

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Le fort du Mont-Alban. Source : ECPAD

Edifié en 1557, le fort du Mont-Alban flanque la citadelle St-Elme et la darse de Villefranche-sur-mer construites à la même époque.

Au milieu du XVIe siècle, Nice est l'un des points essentiels du dispositif de défense des États de Savoie face aux envahisseurs turcs, alliés aux Français depuis 1543. La rade de Villefranche-sur-mer, en raison de sa profondeur et de sa situation abritée, est le principal port commercial de la région jusqu'à l'ouverture du port de Nice au XVIIIe siècle. Ce fut aussi le port de guerre de la Savoie pendant quatre siècles.

En 1557, le fort du Mont-Alban est édifié sur ordre d'Emmanuel Philibert, Duc de Savoie, par André Provana de Leyni, à partir de plans dus à l'architecte et ingénieur militaire Domenico Ponsello.
Cet ouvrage massif est conçu comme complément des forteresses de Nice et de Villefranche-sur-Mer, et pour contrôler leur liaison : au nord du Mont Boron, le fort du Mont-Alban flanque la citadelle Saint-Elme et la darse de Villefranche-sur-mer construites à la même époque, et protège l'ouest de la cité.

Bâti au sommet d'une colline de 220 mètres d'altitude, il offre une superbe vue panoramique sur les alentours : la rade de Villefranche-sur-Mer et les confins italiens d'un côté, la baie de Nice et l'Estérel de l'autre. De forme polygonale, le fort du Mont-Alban mesure une quarantaine de mètres de côté, et s'adapte à la forte dénivellation du terrain.

Le 21 mars 1661, il se rend aux troupes du Duc de la Ferté, sans avoir combattu. Par la suite, il est pris à plusieurs reprises par les troupes françaises, dont une fois par le Prince de Conti en 1744. En 1792, il est à nouveau occupé par les Français. Le fort sert de prison à partir de la fin du XVIIIe siècle, avant le rattachement de Nice à la France en 1860. En 1944, il est bombardé à l'occasion des combats de la Libération. Les murs d'enceinte et les fossés subsistants aux fronts Nord, Ouest, et Sud ont été classés monuments historiques en 1913. Malgré les nombreux assauts subis, et du fait de l'absence de modification majeure depuis son édification, il reste un exemple précieux d'un ouvrage du XVIe siècle parfaitement conservé.

Seul l'extérieur du fort est accessible, l'intérieur de l'ouvrage ne se visitant pas.

 

Office du tourisme et des congrès de Nice 5, Promenade des anglais 06000 Nice Tél. : 0 892 707 407 Fax : 04 92 14 46 49 e-mail : info@nicetourism.com

 

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06000
Nice
08 92 70 74 07

Fort de Tournoux

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Partie visible du Fort de Tournoux. Source : GNU Free Documentation License

Surnommé le "Versailles militaire du XIXe siècle", comparé à une muraille de Chine miniature ou à une lamaserie tibétaine, ce fort constitue le noyau du dispositif stratégique de la vallée de l'Ubaye.

Accroché à un éperon rocheux au-dessus de Condamine-Chatelard, dominant la rive droite de l'Ubaye, l'ouvrage le plus impressionnant de la vallée de l'Ubaye s'étend sur plus de 700 mètres de dénivelé.

Dès 1709, les Français installent sur les rochers de Tournoux un camp retranché destiné à combattre les Savoyards et les Piémontais.

La construction de l'ouvrage est décidée en 1837 par le général Haxo, directeur des fortifications sous la monarchie de Juillet. Les travaux débutent en 1843 pour s'achever en 1866, et nécessitent le concours de 1 500 ouvriers.

A la fin du XIXe siècle, le général Séré de Rivières prescrit le renforcement du dispositif par des ouvrages supérieurs culminant à plus de 1 800 mètres d'altitude : sont notamment édifiées les batteries de Vyraisse, de Mallemort, du Cuguret, et la redoute de Roche-la-Croix. Des tunnels de liaison sont percés dans la roche entre les parties hautes de la forteresse, et un téléphérique - disparu depuis - relie la batterie haute et le fort moyen à la vallée en contrebas. Lors du premier conflit mondial, le fort accueille des volontaires serbes, formés militairement avant d'aller combattre, puis sert de lieu d'emprisonnement pour des soldats allemands. En juin 1940, le fort abrite les postes de commandement des unités défendant la vallée de l'Ubaye. Il connaît le baptême du feu, et ses tirs d'artillerie se joignent à ceux des ouvrages plus modernes pour arrêter les troupes italiennes.

En avril 1945, le fort constitue la base française des troupes qui reprennent les ouvrages de Saint-Ours et de Roche-la-Croix aux Allemands. Le fort sert de dépôt de munitions jusqu'en 1987. Disposé en escalier sur une arête, le fort de Tournoux est composé d'un fort supérieur et d'un fort moyen, reliés par une route sinueuse. Le fort supérieur est doté d'un bâtiment de forme carrée, et dispose d'un tunnel conduisant à une double caponnière. L'escarpe est dotée de casemates voûtées.

L'accès au fort moyen se fait par une porte d'entrée fortifiée dotée d'un pont en bois. Il est composé d'un pavillon d'officiers et d'une caserne assis sur le terre-plein des bastions, et se distingue par ses chambrées desservies par de longues coursives métalliques fixées à la roche. Des locaux troglodytes à vocation logistique sont aménagés à l'intérieur de cavernes creusées. Le fort moyen est complété par une batterie casematée en 1934. Surnommé le "Versailles militaire du XIXe siècle", souvent comparé à une muraille de Chine miniature ou à une lamaserie tibétaine, cet ensemble majestueux accroché à la pente abrupte constitue dès le milieu du XIXe siècle le noyau du dispositif stratégique de la vallée de l'Ubaye.

Le fort de Tournoux et les principaux ouvrages de la vallée de l'Ubaye sont ouverts au public. Des visites commentées sont régulièrement organisées en saison.
Accès à Barcelonnette, coeur de l'Ubaye À 85 km de Digne-les-Bains, par la D 900. À 100 km de Briançon, par la N 94, puis la D 954 (via Savines-le-Lac), et la D 900.

 

Office du tourisme de la communauté de communes de l'Ubaye :
4, avenue des trois frères Arnaud 04400 Barcelonnette
Tél. 04 92 81 03 68
Fax 04 92 81 51 67
e-mail : info@ubaye.com

 

Office du tourisme de la communauté de communes de l'Ubaye

 

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04530
Saint-Paul-sur-Ubaye
04 92 81 03 68

Courriel : info@ubaye.com

Avallon, statue du Maréchal de Vauban par Bartholdi

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Statue de Vauban à Avallon. © Christophe Finot

Le 14 juillet 1866, le comité du monument à Vauban reçut Bartholdi à Avallon et adopta d'emblée le projet initial du mémorial conçu par le sculpteur...

 

"Rien n'a manqué à la solennité des fêtes d'Avallon, pour l'inauguration de la statue de Vauban. Les pluies de la veille avaient cessé, les nuages du matin se dissipaient, et c'est sous les doux rayons d'un soleil d'automne, illuminant la scène, empourprant les paysages enchanteurs qui lui servaient de cadre, que sont apparus les traits du grand homme dont on honorait la mémoire.

Dès le samedi, la ville était encombrée de visiteurs qui avaient bravé l'incertitude du temps. Dimanche, vers midi, arrivait d'Auxerre un convoi qui aurait suffi à lui seul à faire une foule. Il amenait, avec les personnages officiels, les députés de I'Yonne, maires, conseillers généraux, et tous ceux qui s'étaient fait un devoir de prendre part à cette sorte de fédération départementale.

La population avallonnaise s'était de son côté, portée à leur rencontre, et la bienvenue était donnée par le chef de la municipalité, M. Mathé, dont l'attitude digne, simple et modeste répond si bien au magistrat type républicain. Vers deux heures, un cortège partant de l'hôtel de ville allait chercher à la sous-préfecture les représentants du gouvernement. La cérémonie de l'inauguration a commencé par un discours de M.Raudot, président de la commission pour l'érection de la statue (...) Mais il appartenait surtout au maire plébéien de la ville d'Avallon de mettre en relief le côté le plus grand peut-être de la gloire de Vauban, et c'est ce qu'a fait M.Mathé avec une logique pleine d'élévation. C'est au nom du peuple et comme homme du peuple qu'il a restitué à Vauban sa gloire la plus pure et la meilleure, celle d'avoir étudié le mal social, d'en avoir gémi dans sa propre grandeur et d'y avoir cherché remède. Le discours de M. Mathé a été accueilli aux cris chaleureux et fréquemment répétés de: "Vive la République !".

Les fêtes d'Avallon, texte signé EM. G, extrait du journal L'Yonne du 28 octobre 1873. In. Almanach Historique et Statistique de l'Yonne - édition de l'année 1874.

 

Le 14 juillet 1866, le comité du monument à Vauban reçut Bartholdi à Avallon et adopta d'emblée le projet initial du mémorial conçu par le sculpteur et présenté en ces termes au maire de la commune : « l'architecture est harmonie avec le caractère du personnage. Les lignes de fortification que l'on appelle le front de Vauban y sont employées. L'agencement général s'accorde avec la décoration de votre promenade, avec les pentes de la place, sans troubler l'aspect symétrique du monument ». Mais cette belle unanimité se heurta aux critiques du Conseil des bâtiments civils dont Félix Duban était l'un des représentants : « les détails par lesquels l'auteur a voulu exprimer le génie de Vauban, offrent, qu'on nous permette de le dire, quelque chose de puéril, de recherché. Cela doit être banni d'un monument élevé à la mémoire d'un homme tel que Vauban. La force, la simplicité paraissent ici nécessaires pour caractériser les mérites et les qualités du personnage qu'il supporte. ». En janvier 1867, celui-ci conseilla donc aux élus municipaux d'Avallon « de ne pas donner leur approbation au projet qui leur est soumis, à inviter son auteur à chercher pour la disposition générale et l'emplacement une combinaison plus simple, et, pour le piédestal de la statue, des formes plus sobres et plus fermes ».

Bartholdi céda aux demandes de ce représentant de l'administration et présenta finalement une statue empreinte d'une louable austérité qui fut agréée. Celle-ci fut fondue par Barbedienne en 1872 et le monument inauguré, conjointement avec un tronçon de chemin de fer, le 26 octobre 1873.

La statue, en bronze, fut placée à l'extrémité de la place d'armes, devenue promenade des terreaux en 1723. Encore visible aujourd'hui, Le maréchal y est représenté la main gauche appuyée sur la hanche, la droite tenant le bâton de commandement dont l'extrémité repose sur des attributs de fortification. D'une hauteur de trois mètres, l'oeuvre repose sur un socle de même hauteur en granit gris provenant de Saint-Léger-Vauban et sur lequel est simplement inscrit le nom du célèbre Ingénieur du roi Louis XIV.

Entre le premier projet présenté en 1866 et l'inauguration officielle en 1873, sept années s'écoulèrent. Le différent avec Félix Duban n'explique pas totalement ce long délai . en 1870, le conflit franco-allemand est venu bouleverser la vie de Bartholdi. A l'adresse du maire de la ville d'Avallon s'étonnant de son retard, il s'expliqua d'ailleurs en ces termes : "Après la guerre, lassé de tout et retrouvant mon pays natal prussifié, j'ai résolu de faire un voyage aux Etats-Unis, où on m'avait proposé depuis longtemps de venir pour des travaux d'arts ...".

Bartholdi répondit néanmoins à la commande de la ville bourguignonne. Il enchaîna avec un autre projet, qui sera l'un des plus personnel et les plus passionnant de sa vie : le lion de Belfort. Le 5 décembre 1871 en effet, la ville de Belfort lança un concours pour l'érection d'un monument "en témoignage de reconnaissance pour les victimes du siège de 1870-71" durant lequel Denfert-Rochereau, du haut de la citadelle dessinée par Vauban, s'illustra vaillamment.

Denfert-Rochereau qui, pour l'anecdote, était présent à Avallon, lors de l'inauguration de la statue du Maréchal, comme le rapporta le journal l'Yonne du 28 octobre 1873 : " L'hôte fêté entre tous et par tous a été le colonel Denfert, l'héroïque défenseur de Belfort, dont l'ombre de Vauban a dû saluer la présence à cette solennité. On avait célébré le héros mort, Denfert l'a fait revivre en buvant à l'instruction du peuple, qui fera les Vauban de l'avenir (...). Le banquet s'est terminé par un discours de M. Lepère, auquel il appartenait, comme président du conseil général de résumer toutes les bonnes paroles qui avaient été prononcées. il a rattaché l'oeuvre de Vauban à la révolution de 1789 . c'était la synthèse et la morale de cette belle journée.

 

Statue du Maréchal de Vauban

Place Vauban Rue Mathe 89200 Avallon

 

Site du musée Bartholdi de Colmar

Bartholdi 2004

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Adresse

Rue Mathe 89200
Avallon

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Ecomusée du Morvan - Maison Vauban

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Salle d'exposition. Source : Maison du Tourisme du Parc du Morvan

Maison à thème du Parc naturel Régional du Morvan, l'écomusée Vauban présente la vie et l'œuvre du Maréchal.

Créée en septembre 1980 par quelques habitants de Saint-Léger-Vauban, village où Sébastien le Prestre a été baptisé et où l'on suppose qu'il est né, « l'association des amis de la maison Vauban » a pour objectif de faire connaître l'oeuvre multiforme du Maréchal en agissant comme centre de renseignements, par la publication d'ouvrages de Vauban ou sur Vauban.

En 1983, à l'occasion des cérémonies commémoratives du 350ème anniversaire de la naissance de Vauban, l'association publia ainsi son premier ouvrage intitulé « Vauban, sa vie, son oeuvre ».

Elle en a édité à ce jour 14 autres parmi lesquels « Vauban et le Morvan » de D.AUGER ou bien encore « Vauban artisan du bien public » de G.HACHON.

Surtout, « les amis de la maison Vauban » ont décidé de publier en partie certains écrits oubliés du Maréchal, tels le « Projet d'une dîme royale » ou la « description géographique de l'élection de Vézelay ».

L'autre mission de l'association consiste à gérer l'écomusée Vauban appelée également maison Vauban. Etablie en 1980 dans une ancienne salle de classes désaffectée, l'exposition Maison Vauban, réalisée avec l'aide du Conseil Municipal, du Conseil Général de l'Yonne et du Parc Naturel Régional du Morvan, présente la vie et l'oeuvre du célèbre ingénieur.

En mars 1996, elle a rejoint les maisons à thème du Parc Naturel et s'est installée sur la place du village, dans une ancienne maison morvandelle, demeure et atelier du peintre et sculpteur bourguignon Marc HENARD (1919-1992) dont les oeuvres sont encore visibles à l'église Saint-Léger-Vauban et à l'abbaye de la Pierre-qui-vire.

L'écomusée se compose de trois salles d'exposition richement illustrées et documentées où sont présentées : Vauban le morvandiau, l'ingénieur militaire et l'honnête homme dans son siècle.

Un audiovisuel de 20 minutes et un DVD de 15 minutes créés en 2003 viennent compléter la visite (traduction ou version en anglais et allemand). La maison Vauban est donc à découvrir car elle met en valeur les aspects les moins connus du Maréchal : le géographe, le philosophe et le réformateur de la pensée économique et sociale.

 

Association des Amis de la maison Vauban

4 Place Vauban - 89630 Saint-Léger-Vauban

Tel : 03 86 32 26 30 - Fax : 03 86 32 28 80

Email : maison.vauban@wanadoo.fr

 

Site de l'écomusée du Morvan - Maison Vauban

Association Vauban

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Infos pratiques

Adresse

4 Place Vauban - 89630
Saint-Léger-Vauban
03 86 32 26 30

Tarifs

Plein tarif : 5 €Tarif réduit(dont groupes + de 10) : 4 €Enfants de 8 à 15 ans : 1 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 4 avril au 11 novembre de 10H à 13H et de 14H30 à 18H30, et toute l'année sur rendez-vous pour les groupes de 10 personnes et plus.Avril, mai, octobre et novembre :week-ends, jours fériés et vacances scolaires toutes zones confondues (sauf mardi).Juin et septembre : du mercredi au dimanche inclus.Juillet et août : 7J/7.

Château de Bazoches

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Vues du château.

A 10 kilomètres de Vézelay, dans le Morvan, découvrez le magnifique château de Bazoches, demeure familiale du Maréchal de Vauban.

"A l'égard de ma destination pendant cet hiver, le roi ne me saurait faire un plus grand plaisir que de me permettre d'aller passer deux mois de temps chez moi dans ma pauvre famille, et ce, d'autant plus que depuis trois ans, je n'y ai été que deux fois . encore a-t-il fallu partir quinze jours après, sans jamais avoir eu le temps de faire pour cinq sols d'affaires. Je vous supplie donc d'avoir la bonté de m'obtenir congé pour cela, la saison est peu propre pour séjourner dans un aussi mauvais pays que le mien, mais j'aime beaucoup mieux y être dans le coeur des plus cruels hivers que de n'y point aller du tout". Lettre de Vauban à Louvois, de Mannheim, 6 novembre 1688. In. Anne BLANCHARD, Vauban, chap. XVIII : "Chez moi", p. 458, Paris, Fayard, 1996.

 

A 10 kilomètres de Vézelay, sur l'emplacement de l'ancienne voie romaine allant de Sens à Autun, se dresse le château de Bazoches, ancienne demeure familiale du Maréchal de Vauban, aujourd'hui propriété privée classée monument historique en 1994 et ouverte au public depuis 1997.

Construit au XIIème siècle (vers 1180) par Jean de Bazoches, le château féodal, de forme trapézoïdale, est constitué de trois tours rondes et d'un donjon rectangulaire auxquels s'est jointe au XIVème siècle, une tour plus importante avec chemin de ronde et mâchicoulis.

Successivement propriété des seigneurs de Bazoches, Chastellux, Montmorillon et la Perrière, Bazoches fut acquis en 1675 par Vauban grâce à une gratification de 80.000 livres que lui accorda le roi Louis XIV à la suite du siège victorieux de Maastricht (1673). Le château avait été jadis propriété de Jacques Ier Le Prestre, grand-père du Maréchal, à la suite de son mariage en seconde noce avec Françoise de la Perrière, fille reconnue mais non légitime du comte de Bazoches. C'est à la suite d'une succession douteuse que le père de Vauban, Albin ou Urbain Le Prestre, né du second lit, fut ruiné et contraint d'abandonner le château pour se fixer à Saint-Léger-Foucheret.

Dès son installation au château, Vauban y fit de nombreux aménagements et le transforma en garnison militaire. C'est dans la grande galerie récemment reconstituée, que Vauban, fondateur du Génie, réalisa les études et les plans de plus de trois cents ouvrages et places fortes et qu'il élabora les méthodes d'attaque et de défense des fortifications qui firent de lui un maître incontesté de la stratégie des sièges et de l'architecture militaire.

Avec un peu d'imagination, on peut donc facilement se représenter l'activité débordante qui devait régner dans cette partie du château d'où partaient, après étude, les instructions de Vauban. Des estafettes à cheval étaient constamment prêtes à gagner les quatre coins du pays emportant dans des fourreaux cylindriques en métal, les plans et les ordres du Maréchal. Ce qui nécessita d'ailleurs l'aménagement de vastes écuries capables d'accueillir une cinquantaine de chevaux. C'est également en ce lieu que furent médités et rédigés les douze volumes illustrés de ce qu'il appela avec humour ses "oisivetés", ensemble de réflexions portant sur une multitude de sujets tels que l'agriculture, les forêts, les monnaies, les sciences...

Il faut mentionner aussi les nombreuses études se rapportant aux problèmes fiscaux, économiques et politiques de son époque. Son écrit sur la région et "la description géographique de l'Election de Vézelay" (1696) rassemble ainsi de nombreux renseignements sur la population et les ressources de 55 paroisses de ce territoire.

Riche de 14 propositions visant à résorber le problème de la pauvreté de cette région du royaume, la description est un important témoignage sur la population française et la mentalité des nobles à l'aube du XVIIIème siècle. Elle annonce "le projet d'une dixme Royale" où Vauban, constatant l'extrême misère du royaume et l'inefficacité du système fiscal de l'époque, se propose de lever un impôt unique et d'unifier la perception de la gabelle. Novateur, ce texte qu'il publia sans autorisation légale en 1707 lui valut la semi-disgrâce du roi.

Le maréchal ne passa finalement que très peu de temps à Bazoches. Il n'y venait que lorsqu'il disposait d'un exceptionnel congé, notamment en 1687, 1690, 1696, 1701 et 1704. Il y retrouvait sa femme, et ses filles, Jeanne la cadette, née le 28 octobre 1678, et Charlotte son aînée.

C'est dans cette demeure familiale que Vauban mourut le 30 mars 1707. IL fut inhumé le 16 avril suivant dans l'église de Bazoches, en la chapelle Saint Sébastien qu'il avait fait construire.

Aujourd'hui les actuels propriétaires, descendants de Charlotte de Vauban, conservent avec soin, parmi un riche mobilier, de nombreux souvenirs de leur illustre ancêtre tels l'armure de siège du Maréchal, considérée par les officiers du Génie comme une relique. Outre la galerie de 150 m2 qui peut désormais être réservée pour l'organisation de déjeuners ou de dîners, le visiteur pourra notamment découvrir l'antichambre et la chambre de Vauban ainsi que son bureau, le salon jaune et la cour intérieure dont les décors du XVIIème siècle ont été récemment restaurés.

 

Château de Bazoches

58190 BAZOCHES

Tél : 03.86.22.10.22

Fax : 03.86.22.12.37

E-mail : chateau.bazoches@wanadoo.fr

 

La visite est libre (guidée, sur demande par écrit, pour les groupes). La durée de la visite est d'environ 1 heure 30. Texte de la visite en français, anglais, allemand, espagnol, italien, hollandais, japonais. Le château est entièrement meublé et chauffé

Horaires et tarifs : A consulter sur le site du Château de Bazoche

 

Site officiel du Chateau de Bazoches

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Infos pratiques

Adresse

Bourg Bassot 58190
Bazoches
Tél : 03.86.22.10.22Fax : 03.86.22.12.37

Tarifs

Adultes 8,00 €Adultes (avec carte famille nombreuse) 6,00 €Etudiants (avec carte) 6,00 €Enfants de 7 à 14 ans 4,00 €Groupe (+ 20 personnes) : Adultes 6,00€, Enfants de 7 à 14 ans 4,00 € Gratuit : Enfants de - 7 ans,handicapés.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours du 25 mars au 5 novembre de :de 09h30 à 12h et de 14h15 à 18h (17h à compter du 01/10) Visite guidée en hiver (du 6 novembre au 24 mars) sur rdv

Citadelle de Bitche

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Vue générale de la Citadelle de Bitche. Source : freizeit-saarmoselle.eu

En Lorraine, à l'extrême nord-est du département de la Moselle, la citadelle de Bitche se dresse sur son rocher de grès rose, au coeur de la ville.

Malgré de nombreuses restaurations, l'ancien château des comtes Deux-Ponts est en ruine lorsque Louis XIV s'empare de Bitche en 1680. Conscient de l'importance stratégique du piton rocheux qui domine la ville et ses alentours, Louis XIV décide de faire construire la première citadelle, en confiant la réalisation des travaux à Vauban, qui achève son oeuvre en 1683.

La citadelle est rasée par les troupes françaises dès 1697, lorsque le traité de Ryswick cède la Lorraine à Léopold 1er, duc de Lorraine. Louis XV prend possession de la Lorraine le 21 mars 1737, et ordonne la reconstruction de la citadelle, d'après les plans de l'ingénieur Cormontaigne, sur les bases de l'ouvrage de Vauban. La fin des travaux est marquée par l'apposition au-dessus de la porte d'entrée principale d'une plaque de marbre qu'on peut encore observer aujourd'hui : " Louis XV, Roy de France, auguste, victorieux et pacifique, en réédifiant cette forteresse de fond en comble, a voulu qu'elle fermât les Vosges et la Lorraine à ses ennemis, qu'elle défendit la frontière de l'Alsace et qu'au pied de ses murs les camps des armées françaises trouvassent une puissante protection. Année 1754". De 1846 à 1852, la citadelle est renforcée par la construction d'un mur d'enceinte fortifié, défendu au nord par le fort St Sébastien.

Lors de la guerre de 1870, les troupes allemandes assiègent Bitche, et effectuent des bombardements meurtriers qui visent la citadelle, puis la ville. La garnison de Bitche résiste glorieusement pendant six longs mois, avant d'ouvrir les portes de la forteresse le 27 mars 1871, non sans avoir obtenu les honneurs de la guerre. Désormais allemande, la citadelle est à nouveau réaménagée pour accueillir une garnison : les murs d'enceinte sont détruits, la chapelle est vouée au logement des troupes, et deux casernes sont construites. Au retour de l'Alsace-Lorraine à la France, la ville reçoit la légion d'honneur des mains du Président Poincaré, témoignage des souffrances endurées pendant le siège de la guerre de 1870-1871.

Lors du second conflit mondial, Bitche est le théâtre des combats qui se déroulent à partir de l'hiver 1944, pendant lesquels la population se réfugie dans les souterrains de la citadelle. Libérée par les troupes américaines, la ville reçoit la croix de guerre en 1949, et est citée à l'ordre de l'armée.

La citadelle conserve toujours aujourd'hui les stigmates de ses liens étroits avec l'histoire de France. Certains bâtiments du plateau central bastionné ont échappé par miracle aux nombreux bombardements qui ont tenté de vaincre la légendaire invulnérabilité de la forteresse. Ainsi, il est encore possible d'admirer la chapelle, seul vestige du château construit sous Vauban, l'ancienne boulangerie, et l'arsenal. La visite du site permet notamment d'apprécier les deux bastions placés aux extrémités de la citadelle protégeant la longue courtine sud, les murs de la Grosse Tête et de la Petite Tête qui défendent les courtines courtes, et la richesse du réseau souterrain de la forteresse construit par les ingénieurs de Louis XV. Un premier musée est installé sur deux niveaux au sein de la chapelle, et présente une collection d'armes, ainsi qu'un plan relief de la citadelle au XVIIIème siècle. Installé dans l'ancienne boulangerie, une seconde exposition permanente abrite un espace muséographique consacré à Bitche pendant le Second Empire.

La visite de la citadelle bénéficie d'une animation unique en son genre : des émetteurs à infrarouge placés le long du parcours délivrent des commentaires en plusieurs langues dans un casque audio, tandis que des effets olfactifs permettent au visiteur de revivre sous une forme réaliste la vie de la citadelle à travers les siècles.

 

Citadelle de Bitche

Tél. : 03 87 96 18 82

Fax : 03 87 06 11 78

 

Ouverture Le dernier samedi du mois de mars et fermeture le premier dimanche de novembre Tous les jours de 10H à 17H Tous les dimanches, jours fériés et les mois de Juillet et Août : 10h-18h.

Durée : 2H Visites de groupes sur rendez-vous

 

Accès Depuis Strasbourg (65 km) Prendre l'autoroute A4, dans le sens Strasbourg-Paris, sortie Haguenau Nord. Avant Haguenau, prendre la sortie Sarreguemines et suivre la direction Bitche. Depuis Metz (110 km ) Prendre l'autoroute A4, dans le sens Paris-Strasbourg, prendre la sortie Sarreguemines et suivre la direction Bitche.


http://www.siegebitche.com

Site de l'office de tourisme du pays de Bitche

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Rue Bombelle 57230
Bitche
Tél. : 03 87 96 18 82Fax : 03 87 06 11 78

Horaires d'ouverture hebdomadaires

D'avril à octobreTous les jours de 10H à 17HTous les dimanches, jours fériés et les mois de Juillet et Août : 10h-18h.Visites de groupes sur rendez-vous

Château d'If

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Le chateau d'If. Source : ECPAD

A vingt minutes de navigation au large de Marseille, sur la plus petite île de l'archipel du Frioul, l'île d'If dévoile ses trois hectares de rocher calcaire, non loin des îles de Pomègues et de Ratonneau.

Jusqu'au XVIème siècle, If est un îlot sauvage, refuge occasionnel pour les pirates et contrebandiers ou les pêcheurs surpris par les tempêtes.

En 1516, François Ier prend conscience de l'importance stratégique de l'endroit et décide d'y construire une forteresse, avant-poste de la ville, vouée à commander l'entrée dans le port phocéen. Débutés en 1524, les travaux sont achevés en 1531. Les fortifications comprennent une enceinte assise sur les rochers blancs, et un donjon flanqué de trois tours cylindriques, reliées entre elles par de hautes murailles, et aménagées pour accueillir une défense composée d'artillerie lourde.

L'ensemble possède encore le lourd aspect d'un château féodal, de facture prébastionnée, mais il s'agit bien d'une forteresse, notamment du fait de ses tours d'angle, plus trapues que les tours médiévales. Abritant des canons dont la portée ne dépasse pas les 150 mètres, le château d'If ne remplit pas sa vocation défensive lors du siège de Marseille en 1536 par les troupes de Charles Quint.

N'ayant jamais connu les combats, la forteresse est convertie en prison d'Etat à la fin du XVIIe siècle. À partir de 1689, de nombreux protestants périssent entre les murs humides de ses terribles cachots, tandis que des conditions de détention plus favorables sont offertes aux prisonniers de marque, femmes volages ou fils de famille indisciplinés comme le jeune Mirabeau.

Insurgés de 1848, communards : le château d'If accueille des prisonniers politiques, avant de perdre sa vocation carcérale en 1890, à la date de son ouverture au public.

À l'intérieur du mur d'enceinte, des plaques commémoratives rappellent encore aujourd'hui le souvenir de milliers de protestants, et celui des internés politiques de 1848. Contrairement à la légende, le Masque de Fer et le marquis de Sade n'ont jamais été incarcérés dans le château d'If. Entre mythe et réalité, le château d'If évoque également au visiteur les personnages du "comte de Monte-Cristo" d'Alexandre Dumas, même si José Custodio Faria et Edmond Dantès n'y ont vraisemblablement jamais séjourné.

Pendant la Première Guerre mondiale, des Allemands, puis des Français qui avaient tenté d'échapper à la mobilisation, y sont détenus. Classé monument historique en 1926, le château est investi par les troupes d'occupation allemandes pendant la Deuxième Guerre mondiale.

 

Château d'If

Ports Iles du Frioul

13000 Marseille

 

Traversée Embarquement : 1, quai de la Fraternité - Vieux Port - Marseille Vente de billets le jour même au guichet. Réservations pour les groupes par fax au 04.42.82.33.48.

Ouverture 1er mai au 31 août, tous les jours, 9h à 18h30 1er septembre au 31 mars, tous les jours sauf le lundi, 9h à 17h30 1er au 30 avril, tous les jours, 9h à 17h30 dernière visite en fonction des horaires de bateau

Fermeture : 25 décembre - 1er janvier

Plein tarif (adulte) : 5 € Tarif réduit (18 à 25 ans) : 3,50 € Tarif groupes (à partir de 20 adultes) : 4,20 € Gratuité jusqu'à 17 ans inclus

 

Office de tourisme de Marseille Tél. (33) 04 91 13 89 00 - fax (33) 04 91 13 89 20

 

E-mail : info@marseille-tourisme.com

Site Office du tourisme de Marseille

 

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Infos pratiques

Adresse

13001
Marseille
04 91 13 89 00

Tarifs

Plein tarif : 5,50 € Tarif réduit : 4 €Groupes adultes (+ de 20 personnes): 4,50 € Groupes scolaires (35 élèves maximum) : 20 € Gratuit : moins de 18 ans (hors groupes scolaires) 18-25 (ressortissants des 27 pays de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le territoire français)Personne handicapée et son accompagnateur Demandeur d’emploi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

15 mai au 20 septembre, tous les jours, 9h40 à 17h40. 21 septembre au 14 mai, tous les jours sauf le lundi, 9h30 à 17h30.

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et le 1° janvier

Citadelle de Besançon

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Vue générale de la citadelle. Source : http://www.besancon.fr

Chef d'oeuvre de Vauban, construite entre 1668 et 1711, la Citadelle de Besançon s'étend sur 11 hectares...

Elle surplombe de plus de 100 mètres la vieille ville enserrée dans une magnifique boucle formée par un méandre du Doubs. Forteresse remarquablement restaurée, la Citadelle est aujourd'hui un haut lieu culturel et touristique unique en son genre, qui vous convie à la rencontre de l'histoire et du vivant.

Le musée de la Résistance et de la Déportation, hébergé dans l'enceinte de la citadelle, propose un parcours historique organisé autour de 20 salles dont la moitié sont consacrées au nazisme, à la répression nazie, aux camps de concentration.

Il comporte également un centre de documentation et service éducatif. On peut enfin y découvrir une exposition des peintures réalisées sur des lambeaux de papier et conservées par des camarades survivants, de Jean DALIGAULT, déporté exécuté à Dachau en mars 1944, ainsi qu'une exposition des croquis pris sur le vif par Léon DELARBRE, résistant arrêté en 1944 et déporté à Auschwitz, Buchenwald, Dora et Bergen-Belsen.
 

Citadelle de Besançon

Infos tourisme : 03 81 87 83 33

email :sem.lacitadelle@besancon.com

 

Horaires d'ouverture : La citadelle est ouverte 7j/7 sauf les 25 décembre et 1er janvier : de 9 h à 19 h du 5 juillet au 30 août de 9 h à 18 h du 29 mars au 4 juillet et du 31 août 24 octobre de 10 h à 17 h en basse saison Horaires susceptibles d'être légèrement modifiés.

Durée de visite conseillée : Au moins une demi-journée sur place.

Musées fermés le mardi de la Toussaint à Pâques.

Les chiens ne sont pas admis.

Tarifs Adulte : 8.20 € Tarif réduit : 6.80 € Enfant (4 à 14 ans) : 4.60 € Enfant (- de 4 ans) Gratuit Des tarifs groupes et abonnement sont également disponibles.

 

Musée de la Résistance et de la Déportation

La Citadelle 25000 BESANÇON

Tél. : 03 81 83 37 14

Le site de la citadelle de Besançon

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

rue des fusillés de la résistance 25000
Besançon
03 81 87 83 33

Tarifs

Adulte: 8,20 €Tarif réduit: 6,80 €Enfant (4 à 14 ans): 4,60 € Gratuit : Enfant (- de 4 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 5 juillet au 30 août: de 9h à 19h Du 29 mars au 4 juillet et du 31 août 24 octobre: de 9h à 18h Basse saison: de 10h à 17h

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et le 1er janvier

Le fort du Réduit, Lille

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Fort et chapelle du Réduit, Lille vue depuis le beffroi de Lille. Source : ©VIGNERON - License Creative Commons - Libre de droit

Le Fort du Réduit anciennement Fort Saint-Sauveur fut construit par Vauban en 1671-1674 .

Il avait pour but de renforcer les fortifications au sud de la ville et de faire impression sur la population du quartier populaire et un peu agitée de Saint-Sauveur. Il servait à stocker des armes et contenait une petite garnison avec un commandant comme à la Citadelle.

Le Fort Saint-Sauveur fut déclassé en 1859 : il ne présente donc plus que quelques bâtiments et une chapelle de style classique datant de 1707, construite en pierres blanches de Lezennes. Seules quelques constructions annexes furent ajoutées depuis 1947.

Le Fort loge encore aujourd'hui les services du génie militaire.

 

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Infos pratiques

Adresse

42 rue du magasin 59800
Lille

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert uniquement lors des journées du patrimoine

Fort de Bourlémont

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L'entrée du fort. Source : http://fortdebourlemont.fr

Situé dans l'Ouest vosgien, à quelques km de la commune de Neufchâteau, le fort de Bourlémont est un fort d'arrêt isolé du modèle Séré de Rivières.

Situé sur la commune de Mont-lès-Neufchâteau, dans l'ouest vosgien, l'ouvrage de Bourlémont est un fort d'arrêt isolé du modèle Séré de Rivières qui prolongeait la place fortifiée de Toul.

Construit en maçonnerie de 1878 à 1881, il avait pour objectif de défendre et surveiller le noeud ferroviaire et routier de Neufchâteau et de ralentir la progression de l'ennemi contraint de s'engouffrer dans la trouée de Charmes. Considéré comme une position de deuxième ligne à la suite de la crise de l'obus-torpille, le fort de Bourlémont fut déclassé dés 1885.

L'ouvrage, dénommé fort Choiseul à partir de 1887, est donc resté dans son état architectural d'origine, à l'exception de quelques modifications allemandes survenues au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il présente ainsi une organisation militaire du XIXème siècle, avec son vaste casernement, ses poudrières et sa caponnière double remarquable.

Son plan parfaitement symétrique représente à lui seul l'harmonie et la rigueur de la construction à cette époque. Son style est aussi esthétique que stratégique . ses voûtes, orillons et abris-pièces sont aujourd'hui des chefs d'oeuvre architecturaux.

En 1996, la commune de Mont-lès-Neufchâteau acheta le fort puis en confia la sauvegarde et la gestion à l'association des Amis du Fort de Bourlémont (AAFB) créée l'année suivante. Cette structure organise aujourd'hui des visites guidées afin de faire découvrir aux visiteurs la vie d'un casernement de 1881 à 1914 (la garnison comptait 700 hommes et 19 officiers) et leur rappeler les tensions qui régnaient alors avec l'Allemagne.

On y apprend par exemple que l'ouvrage fut, lors de la Grande Guerre, terrain d'accueil pour les blessés de la bataille de Verdun . Bourlémont étant le seul ouvrage à avoir reçu, lors de sa construction, un ensemble de casemates destinées à servir d'infirmerie.

Pour les plus jeunes, des jeux de piste sont mis en place au cours desquels les enfants découvrent l'architecture de l'ouvrage et quelques éléments militaires parmi lesquels le télégraphe optique qui, utilisant l'alphabet morse, permettait aux forts de communiquer entre eux. Régulièrement, l'association organise des manifestations évènementielles.

 

Le fort de Bourlémont

Contacts : Asssociation des Amis du fort de Bourlémont (AAFB)

9 place de l'Eglise 88300 MONT LES NEUFCHATEAU 03 29 94 35 69

email :aafb@ifrance.fr

 

A votre disposition sur le site : Aire de pique-nique Arboretum Parking VL et autocars Sanitaires et WC pour personnes à mobilité réduite Buvette avec terrasse Magasin de souvenirs

 

Horaires d'ouverture : Ouverture de 14h30 à 17h00 (dernier départ des visites) Du 1er mai au 30 juin et du 1er au 30 septembre : les dimanches et jours fériés Du 1er juillet au 31 août : tous les jours, sauf le lundi Toute l'année, sur réservation uniquement Visites nocturnes, sur réservation uniquement du 1er au 22 août, les mardis et vendredis à partir de 21h30.

 

Tarifs : Individuel : 4 € Adolescents (10 à 18 ans) : 1 € Enfants de moins de 10 ans : gratuit Groupes : 3 €

 

Site du fort de Bourlemont (88)

 

 

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Infos pratiques

Adresse

88300
Mont-lès-Neufchâteau
03 29 94 35 69

Tarifs

Tarif Adulte : 7 €Tarif enfant de 5 à 18 ans :4€Enfants de – de 5 ans : gratuitTarif Passeport Ambassadeur de lorraine Adulte : 6 €Tarif Passeport Ambassadeur de lorraine Enfants de 5 à 18 ans : 3 €Tarif Groupe (à partir de 10 personnes) : les contacter

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert au public tous les jours de la semaine :du lundi au dimanche inclus de 10 heures à 18 heures.A partir du 1er mai jusqu'au 30 Septembre.

Courriel : aafb@ifrance.fr