Cimetière militaire français de Keelung

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Cimetière français de Keelung. Source : Photo Isabelle et Bruno Frebourg

Ce cimetière de Keelung à Taïwan regroupe les corps de sept cents officiers, sous-officiers et soldats morts en 1884-1885.

 

Le cimetière militaire français de Keelung à Taïwan regroupe les corps de plus de sept cents officiers, sous-officiers et soldats morts au champ d'honneur lors de l'expédition de l'Amiral Courbet en 1884-1885.

 

 

L'histoire du cimetière de Keelung est liée à l'aventure coloniale française en Extrême-Orient.

Dès 1858-1859, la France mène, aux côtés du Royaume-Uni, deux expéditions militaires en Chine. Rigault de Genouilly prend Saïgon en février 1859 et y installe une base navale. Cinq ans plus tard, le traité de Saïgon (5 juin 1862) contraint l'empereur d'Annam à céder les provinces du Sud Vietnam. Toujours plus intéressé par le commerce avec la Chine, Paris décide en 1881 de former un corps expéditionnaire afin de prendre possession du Tonkin.

Les 4 000 hommes, dirigés par le général Bouet, l'Amiral Courbet et le Commissaire de la République Harmand, prennent pied dans le Sud, y imposant le protectorat français. L'empereur d'Annam, réfugié dans le Nord, demande à Pékin, son suzerain, d'intervenir.


L'Amiral Courbet décide alors d'occuper les îles Pescadores (Peng-hu) et Formose (Taïwan) dans le but de dissuader toute intervention chinoise dans la péninsule. A la fin du mois d'août 1884, les navires français bombardent le port de Keelung, au nord de l'île de Formose, et débarquent sur le littoral. Desservis par un relief montagneux prononcé et un système de défense moderne (la place est équipée de canons Krupp), les troupes françaises doivent se résigner, après avoir bombardé le port de Tamsui (en octobre), à mettre l'île en état de blocus, en attendant des renforts qui arrivent au mois de janvier 1885. Le 7 février, l'Amiral Courbet donne l'ordre d'attaquer les forts de Keelung.

Huit cents soldats français de la Légion Etrangère sont engagés. Les Chinois sont déterminés cependant à se maintenir : 30 000 hommes stationnent dans le nord de Formose en mars, les fortifications sont constamment renforcées. La progression du corps expéditionnaire est lente et difficile. Une centaine d'hommes tombent pour la prise du "Fort Bambou". Les fièvres tropicales et le choléra en immobilisent d'autres. L'Amiral Courbet, dans la nécessité d'obtenir une victoire rapide, change ses plans.


Le 31 mars, la flotte française se rassemble devant les îles Pescadores et en bombardent les forts . le 1er avril, les Chinois se rendent - le blocus de Formose est levé quelques semaines plus tard.

 

Le traité de Tien-Tsin, le 9 juin 1885, confirme le protectorat français sur l'Annam et met fin à l'occupation française des Pescadores. Près de sept cents soldats sont morts lors de cette expédition, dont 60 % de maladie.

Entre juin et juillet 1885, le Génie français réunit les corps dans deux cimetières militaires à Keelung (Formose - Taïwan) et Makung (Pescadores - Peng-hu). En 1890, l'équipage de "L'Inconstant" érige un monument commémoratif à Keelung qui est placé sous la protection des autorités chinoises. En 1897, alors que Formose est sous domination chinoise, la France passe un accord d'entretien des sépultures avec le gouvernement général de l'île. Le cimetière, initialement situé en bord de mer, est déplacé par les Japonais en 1903, causant la destruction de 196 des 200 stèles élevées en ces lieux. En 1909, le cimetière de Keelung accueille les dépouilles des combattants enterrés au Nord de Taïwan. La parcelle choisie est d'une superficie de 0,1630 hectares et se situe à Tchong Pan Teou, dans le district Tchong Tcheng de Keelung. En 1929, l'ambassade de France à Tokyo accepte de prendre en charge et de s'occuper de l'entretien des cimetières de Keelung et de Makung.

 


La fin de l'occupation japonaise de Formose à la suite de la Seconde Guerre mondiale se traduit par un abandon des sépultures. Les corps des soldats, les stèles du cimetière de Makung, ainsi que les cendres du lieutenant d'infanterie de Marine, Louis Jehenne et de Marie Joseph Louis Dert, sous-commissaire de la Marine, sont transférés à bord du "Pimodan" dans le cimetière de Keelung en 1954.


Le monument à la mémoire de Courbet, édifié au Mont Shetou, en baie de Fengkuei face au port de Makung, est déplacé - les restes de l'Amiral sont ramenés en France. Un nouveau monument commémoratif, élevé par les autorités locales, est inauguré le 27 mars 1954. Le 5 août suivant, les autorités françaises et chinoises, s'accordent sur la location, pour une durée de 90 ans, du terrain occupé par les cimetières de Keelung et de la stèle commémorative de Makung.

 

La gestion des lieux est assurée jusqu'en 1993 par le représentant français de l'ambassade. Le secrétariat général de l'Institut français de Taïwan lui succède avec le concours financier du ministère de la défense. En 1997, sur décision ministérielle française, la gestion et l'entretien du cimetière reviennent, après accord, à la mairie de Keelung. Sur les îles Pescadores, la ville de Makung rénove le site du Mont Shetou en y implantant différents monuments commémoratifs néerlandais, japonais et français. Elle a classé le cimetière monument historique depuis 2001.

Une cérémonie commémorative est organisée chaque année pour le 11 novembre.

 


Institut français de Taipei

10F, 205 Tun Hwa N. Road Taipei 105

Tél : (886-2)3518-5151

Fax : (886-2)3518-5193

www.fi-taipei.org

Courriel (secrétariat général) : iftaipei@netscape.net

 

Horaires

Le cimetière est ouvert au public toute l'année

 

 

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Infos pratiques

Adresse

200
Keelung
Te. : (886-2)3518-5151Fax : (886-2)3518-5193

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Hôtel du Gouverneur militaire de Lyon

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Vue extérieure. Source : site defense-lyon.fr

Cet hôtel a été construit entre 1858 et 1861 par l'architecte Jean Marie Anselme de Lablatinière, pour le baron Jonas Vitta...

Installation du Gouvernement militaire à Lyon

En passant par Lyon au retour de sa campagne d'Egypte, Napoléon Bonaparte prend conscience de l'intérêt économique et stratégique que représente cette ville au confluent du Rhône et de la Saône et décide d'y installer une haute autorité militaire.

Le 6 nivôse de l'An XI (15 mai 1804), le Conseil municipal passe une convention avec l'Etat impérial aux termes de laquelle ce dernier cède gratuitement à la ville le Claustral des Dames de la Déserte, en échange de quoi la ville s'engage à loger à perpétuité la plus haute autorité militaire de la place. Peu confortable et surtout peu fonctionnel, le Claustral sera occupé par l'autorité militaire jusqu'en 1812.

Entre 1812 et 19l3, le commandant de région devenu gouverneur en 1875, fut logé successivement à l'Hôtel Varignan (Place Bellecour), à l'Hôtel-de la Valette (également appelé Hôtel de Malthe et situé à l'angle de la rue du Plat et du quai Tilsitt), puis à l'Hôtel Varissan (également appelé Hôtel de Boissac et situé à l'angle des rues Sala et de Boissac).

Fin 1913, jugeant l'Hôtel Varissan peu approprié aux charges de réception du gouverneur, Edouard Herriot, maire de Lyon, propose à son conseil un projet d'achat de l'Hôtel Vitta sur les bases suivantes : échange de l'Hôtel Varissan, estimé à 600 000 francs, contre l'Hôtel Vitta, estime à 800 000 francs, la ville payant une soulte de 200 000 francs au baron Vitta. Le baron Joseph Vitta, qui vivait déjà depuis plus de 10 ans entre Paris et Nice, souhaitait en effet vendre son hôtel. La ville ayant réduit de 100 000 francs l'estimation de l'Hôtel, la baron accepta la transaction mais retira tout le mobilier.

Début 1914, le général Pouradier-Duteil prenait possession des lieux et depuis cette date l'Hôtel Vitta sert de résidence au gouverneur militaire de Lyon.

Construction de l'Hôtel du Gouverneur

En 1857, le baron Jonas Vitta, banquier et marchand de soie piémontais, se porta acquéreur d'un terrain de 1 600 m2 correspondant aujourd'hui au 38 et 38 bis avenue Foch et au 29 rue Malesherbes. L'architecte lyonnais Jean Marie Anselme de Lablatinière construisit l'hôtel entre 1858 et 1861 dans le style du Second Empire (style bourgeois marqué par l'influence du baron Haussmann), tout en sacrifiant aux goûts florentins du baron, comme en témoignent la voûte d'entrée avec ses caissons Renaissance, ainsi que les deux fontaines ornées de coquilles situées au fond de la cour ou les galeries à arcades qui relient le bâtiment principal aux communs.

La description extérieure des lieux Le bâtiment principal

II est composé d'une vaste maison de 530 mètres carrés en façade sur l'avenue Foch, élevée de trois étages sur rez-de-chaussée. Les façades de l'avenue et sur cour sont en pierre de Villebois dans la hauteur du rez-de-chaussée et en pierre de Cruaz pour les étages. La couverture est en ardoise. Le côté cour est très élégant avec deux ailes en saillie largement percées de belles fenêtres. Les façades du bâtiment central méritent une attention toute particulière. Les murs du rez-de-chaussée, côté rue et côté cour, présentent un bossage et sont percés de hautes fenêtres en demi-cintre, à chambranle souligné, et avec une base ornée de tables et de motifs ronds. Chaque fenêtre est surmontée d'une clé en forme de console qui semble soutenir la corniche et isole nettement le 1er étage. Les hautes fenêtres du 1er étage sur la façade de l'avenue Foch présentent chacune un appui à balustres et des chambranles finement ornés de reliefs décoratifs avec, en clefs, une tête sculptée d'homme ou de femme surmontée soit d'une palmette soit d'un fleuron. Sur la façade donnant sur la cour, les fenêtres sont séparées par des pilastres saillants du nu du mur auxquels ils sont adossés. Les fûts, sobres, sont surmontés de chapiteaux de style corinthien. Au second étage, les fenêtres décorées sont séparées par des guirlandes de fruits.

Les communs

Au fond de la cour se trouvent les communs disposés en demi-cercle. Le rez-de-chaussée, en pierre de Villebois, est percé dans sa partie centrale d'un portail et d'un porche qui fait face à celui du bâtiment principal. Il ouvre sur la rue Malesherbes. Sur les ailes de ce demi-cercle, six hautes et larges portes en plein cintre rythment la construction. Ces communs abritaient de belles écuries dont les mangeoires sont en partie préservées. L'unique étage est en briques et pierres de taille. Les toits à la Mansart comptent dix œils de bœuf, un onzième abritant une horloge sur la partie centrale du pavillon.

La description intérieure du bâtiment principal

Le rez-de-chaussée

L'aile sud (à gauche en entrant par le porche), organisée pour le personnel et les services de la maison Vitta, est dotée d'un entresol ayant un accès direct à la chambre Vitta. Cette aile est desservie par un large escalier de pierre. L'aile nord s'ouvre par un vestibule dont le sol est pavé de mosaïques. A gauche, le salon du baron Vitta et de son épouse est désormais le bureau du gouverneur militaire de Lyon. A droite, trois pièces en enfilade donnant sur l'avenue Foch sont occupées par les bureaux du cabinet du gouverneur. L'escalier d'honneur conduit dans un premier temps à un palier où on peut admirer d'une part la verrière, et d'autre part de grands miroirs qui laissent entrevoir la grande galerie du 1er étage sans perdre de vue le vestibule d'entrée.

L'étage

La galerie des portraits témoigne de l'intérêt que le baron Jonas Vitta portait aux arts. Grand amateur de peintures et collectionneur, il voulut faire de cette pièce, éclairée par de hautes fenêtres donnant sur la cour, sa galerie des tableaux. Au temps des Vitta, les murs de cette galerie accueillaient des œuvres de nombreux artistes amis de la famille : Delacroix, Géricault, Chéret (dont l'actuel musée à Nice est l'ancienne maison de campagne des Vitta)... Les meubles de marqueterie Boulle sont mis en dépôt par le Musée des Beaux-Arts de Lyon. Le fumoir, situé à droite de l'escalier, dans l'aile nord de l'Hôtel, est garni sur ses murs de cuir de Cordoue repoussé. Cette décoration rappelle les origines marranes (juif de la péninsule ibérique converti de force au catholicisme) du baron. Éclairée par quatre hautes fenêtres, cette pièce possède une très belle cheminée en bois, joliment sculptée, avec son horloge encastrée. Dans l'aile sud de l'Hôtel, faisant pendant au fumoir, se trouve la magnifique chambre Vitta, de style empire, appelée également " chambre du Ministre ". La salle à manger, située à gauche de l'escalier, était autrefois la salle la plus richement ornée de l'Hôtel car murs et chaises étaient entièrement recouverts de tapisseries d'Aubusson. Malheureusement, cette décoration a aujourd'hui disparu, seul reste un pare-feu tendu de la toile d'origine. De style Napoléon III, richement décoré à la feuille d'or et éclairé par un somptueux lustre de bronze et de cristal, le grand salon est la pièce dont la décoration d'origine a été la mieux préservée en dépit de la disparition des fresques qui ornaient autrefois le plafond. La grande cheminée est parée de deux luminaires en onyx d'Algérie coiffés d'un bouquet à dix torches en bronze richement travaillé. Boudoir contigu au grand salon, le petit salon servait autrefois d'antichambre, mais fut aussi utilisé comme salon de musique.

Le Gouverneur Militaire de Lyon aujourd'hui

Aboli en 1791 par l'Assemblée Constituante puis rétabli sous la Restauration, le titre de Gouverneur Militaire est aujourd'hui principalement honorifique et protocolaire. Héritage du passé et plus particulièrement du décret du 4 octobre 1891 qui stipulait que l'officier à qui incombait la défense d'une place de guerre ("ville fortifiée pourvue d'une simple enceinte ou d'une enceinte à forts détachés" ce qui était le cas de Lyon) portait le titre de gouverneur, l'officier général de haut rang qui habite cet Hôtel est Commandant d'armes de la garnison de Lyon. A ce titre il est l'autorité militaire compétente pour les relations de service courant entre les armées et les autorités civiles locales ainsi que pour tout ce qui touche au respect de la discipline générale dans les armées à l'extérieur des enceintes militaires ainsi qu'à la participation militaire aux cérémonies publiques. Le Gouverneur Militaire de Lyon est aussi et avant tout Commandant de la région terre sud-est et officier général de la zone de défense sud-est. Il exerce son autorité dans plusieurs domaines sur 76 formations ou organismes répartis sur 5 régions économiques, 25 départements et représentant une population de 38 000 hommes et femmes, militaires et civils de la Défense. Officier général de la zone de défense sud-est, il est le conseiller militaire du préfet de région, préfet de zone. Il exerce cette responsabilité dans un double cadre : celui de la participation des armées aux missions de défense civile et celui de la préparation, et éventuellement de la mise en œuvre, des mesures de défense opérationnelle.

 

Hôtel du Gouverneur militaire de Lyon

38, avenue Foch - 69006 Lyon 

 

Musée d'histoire militaire de Lyon et de la région Rhône-Alpes

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Infos pratiques

Adresse

38 avenue Foch 69006
Lyon

Horaires d'ouverture hebdomadaires

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La Tour Bellanda

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La Tour Bellanda. Source : http://www.nicetourisme.com

La Tour Bellanda, sise sur la commune niçoise, garde la baie des Anges, au sud du parc du château.

La Tour Bellanda, sise sur la commune niçoise, dans les Alpes-Maritimes, garde la baie des Anges, au sud du parc du château.

Défense médiévale installée sur une ancienne acropole, elle est a été transformée à partir de 1825 en simple belvédère. Berlioz y aurait composé en 1831 l'ouverture du Roi Lear.

La tour a abrité le musée naval jusqu'en 2006, il est actuellement fermé.

 

Galerie de la tour Bellanda

Colline du Château

Tél: 33 (0) 497 13 23 95

Ouverture de 10h à 18h sauf dimanche et certains jours fériés, entrée gratuite.

 

Office du tourisme de Nice

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Place du 8 mai 1945 parc du château 06300
Nice
04 97 13 23 95

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 31 mai et du 1er au 30 septembre:de 8h à 19h. Du 1er juin au 31 aout: de 8h à 20h. Du 1er octobre au 31 mars: de 8h à 18h

Musée d'Art et d'Industrie

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Musée d'art et d'industrie. Vue extérieure. Source : http://www.musee-art-industrie.saint-etienne.fr/

Ce musée présente les différentes facettes de la passementerie, des expositions provisoires et des armes de toutes époques.

Le Musée d'Art et d'Industrie (MAI), inauguré le 8 décembre 2001 après avoir été rénové et agrandi, présente sur quatre niveaux, des cycles de toutes les époques, les différentes facettes de la passementerie, des expositions provisoires et des armes de toutes époques.

Par ses trois grandes collections, le Musée d'Art et d'Industrie propose une approche concrète de la création industrielle.

La municipalité, soucieuse de développer l'instruction de la jeunesse essentiellement ouvrière et artisanale, acquit en 1833 les collections du cabinet Eyssautier qui constituèrent le premier fonds du musée. Il se développa ensuite progressivement par la création, en 1851, de la première section technique (acquisition de collection d'armes et d'armures du Maréchal Oudinot), en 1870 de la section de Rubannerie, en 1929 de la section de la Mine, en 1948 de la section du cycle.

En 1861, les industriels de la région créent le Musée de la fabrique afin de soutenir la création dans ses aspects techniques et esthétiques. Dans un cadre rénové, le MAI conserve ses objectifs originaux par la prise en compte des transformations de la structure industrielle et culturelle régionale.

Le fonds documentaire du musée comprend des monographies, de la littérature grise, des témoignages, des périodiques, qui complètent les archives privées, la collection iconographique de cartes et plans, de 30 000 photographies, de cartes postales d'époque, les témoignages oraux et films, ainsi que les collections de cycles, d'armes et de rubans.

Le Musée d'Art et d'Industrie s'attache à l'inventaire et à la collecte du patrimoine industriel, architectural, artisanal, historique et ethnographique.

La constitution d'un fonds de collection et d'une documentation ordonnés, qui rassemblent les traces de l'histoire industrielle depuis plus d'un siècle, offre aux chercheurs une source inestimable d'analyse des techniques et des arts industriels.

Le musée conserve uniquement les archives qui ont une relation directe avec les fonds. La collection d'armes, du parcours des chevaliers au savoir-faire des armuriers, relate l'un des pans les plus riches du patrimoine local.

Le visiteur pourra ainsi s'attarder devant l'armure du roi François 1er, le fusil offert à Napoléon par Romain Peurrière, les pistolets des Mousquetaires ou les armes de chasse du roi Louis XV, les modèles réduits de canon destinés à l'enseignement militaire, ou les armes indiennes et orientales des XVII et XVIIIe siècles.

Parmi les personnalités stéphanoises incontournable, Etienne Mimard (1862-1944), compagnon armurier qui s'était fixé à St Etienne apporta un renouveau à l'arquebuserie régionale. Il lança la vente par correspondance, le Chasseur Français, modernisa par la mécanisation la fabrication des armes, brevetant de nombreux modèles dont le "Fusil sans chien idéal" en 1887.

 

Musée d'Art et d'Industrie

2 Place Louis Comte - 42000 Saint-Etienne

Tél : 04 77 49 73 00 - Fax : 04 77 49 73 05

E-mail: mai.musee@saint-etienne.fr

 

Service des Publics Tél : 04 77 49 73 06

Service réservation Tél : 04 77 49 73 20

www.musee-art-industrie.saint-etienne.fr/

 

Horaires

Le musée est ouvert tous les jours du mercredi au lundi de 10h à 18h . Il est fermé les mardis et les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 15 août, 1er novembre, 25 décembre.

L'accueil des groupes est possible de 9h à 18h.

 

Association des Amis du Musée

2 place Louis Comte - 42000 Saint-Étienne

Tél : 04 77 49 73 00

E-mail : aamai@wanadoo.fr

 

Ville de Saint-Etienne

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Infos pratiques

Adresse

2 Place Louis Comte 42000
Saint-Etienne
04 77 49 73 00

Tarifs

Visite libre: 4, 70€ / 3, 90€Visite guidée 6,00 / 4,50 €Pour les groupes à partir de 10 personnes : 5,20 € Gratuit pour les -12 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 10h à 18h

Fermetures annuelles

Les mardis et les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 15 août, 1er novembre et 25 décembre.

Fort de Bron

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Entrée principale du fort de Bron. Source : ©PHILDIC

Ce fort était chargé d'interdire à un ennemi éventuel débouchant des hauteurs de Chassieu ou de St-Priest, d'avancer vers Lyon.

Il était chargé, grâce à l'armement qu'il comportait (pièces de 155mm, ou 120 mm - mortiers de 220mm) d'interdire à un ennemi éventuel débouchant des hauteurs de Chassieu ou de St-Priest, de s'avancer vers Lyon, ou d'installer ses propres canons qui auraient pu, alors, bombarder la ville. De forme trapézoïdale, bien caractéristique de la fortification polygonale, il est protégé sur tout son périmètre par un fossé sec qui interdit tout investissement du massif central par un assaut d'infanterie. Ses locaux sont recouverts d'une masse de terre afin d'encaisser les effets des projectiles (couche d'éclatement).

En cas de guerre, sa garnison était portée à 841 hommes artilleurs et fantassins. Plus de 1500 m² de magasins divers abritaient les approvisionnements en munitions, vivres, combustibles, matériels, etc.

Historique

Assez rapidement les progrès de l'artillerie rendirent ce type de fortification obsolète, et inadapté. Néanmoins le rôle de dissuasion qui est celui de toute forteresse ne fut jamais totalement effacé.

Il reste partiellement armé jusqu'en 1914. Après 1920, il n'assure plus qu'un rôle logistique au profit de la base aérienne proche. Il sera occupé par les troupes allemandes en 1942, et finira par être cédé à la COURLY (communauté urbaine de Lyon) en 1975, pour servir de support à de gigantesques réservoirs d'eau. La ville de Bron l'utilise pour entreposer du matériel municipal et possède un bail emphytéotique (bail de longue durée moyennant paiement d'une redevance modique) accordé par la COURLY.

L'Association du fort de Bron, créée en 1982, réunit les personnes et les associations désireuses de contribuer à l'aménagement, la mise en valeur, et l'animation de ce lieu. Son conseil d'administration, où siègent en permanence deux élus de la commune de Bron, définit les tâches à entreprendre et participe aux travaux de recherche menés par la municipalité sur les projets d'avenir. Un parcours sportif et un circuit de promenade ont été réalisés. Un programme pluriannuel permet la restauration et la conservation du Fort : accès à la majeure partie des fossés, mise à disposition de certaines salles du Fort, ouverture temporaire et partielle de l'intérieur pour les manifestations culturelles, associatives, théâtrales.

L'association s'attache particulièrement à la mise en valeur du patrimoine historique que constitue ce témoin d'une architecture militaire de la fin du XIXème siècle. Elle organise tous les premiers dimanches de chaque mois en période d'hiver de 13h30 à 16h30 et en période d'été de 14h à 17h, des visites gratuites et commentées du Fort et de son musée. Elle organise aussi des visites ponctuelles pour les associations et les scolaires (la demande doit être faite à la mairie au service d'action culturel).

Elle participe aux journées du Patrimoine et organise une exposition artisanale le premier samedi et dimanche d'octobre. Le Fort de Bron fait partie du système de défense fortifié, mis en place aux alentours de Lyon, après le conflit de 1870, à l'instigation du général Séré de Rivières, responsable des fortifications au niveau national. Une salle du Fort porte son nom. Un musée est en train de prendre place avec l'apport de nouveaux documents et de photos d'époque ainsi qu'un visuel montrant les différentes parties du fort.

 

Fort de Bron

Avenue Maréchal de Tassigny 69500 Bron

 

Association du fort de Bron

Bt 74 Maison des sociétés square Grimma 69500 Bron

Tél. : 06 60 65 25 23

E-mail : chaandre@numericable.fr

 

Fort de Bron

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Avenue Maréchal de Tassigny 69500
Bron
Tél. : 06 60 65 25 23

Horaires d'ouverture hebdomadaires

tous les premiers dimanches de chaque mois en période d'hiver de 13h30 à 16h30 et en période d'été de 14h à 17h, en après midi.

La Tour Vauban de Camaret-sur-Mer

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Le Sillon - vue prise de la pointe du Grand Gouin, Camaret-sur-Mer. Source : ©Michael Rapp - License Creative Commons - Libre de droit

La Tour Vauban était destinée à défendre la rade de Brest contre les invasions ennemies et les corsaires.

Érigée près de la chapelle Notre Dame de Rocamadour, à l'extrémité du sillon qui protège le port de Camaret, à l'entrée de la presqu'île de Crozon, la Tour Vauban fait partie d'un complexe stratégique destiné à défendre la rade de Brest contre les invasions ennemies et les corsaires.

Construite entre 1693 et 1696, sous la direction de l'ingénieur Jean-Pierre Traverse, la tour, de 18 mètres de haut sous toiture, comporte quatre niveaux : un sous-sol, un rez-de-chaussée et deux étages.

Au sous-sol, accessible par une trappe, étaient entreposées vivres et poudre.

Les étages supérieurs, desservis par un escalier à vis, abritaient le corps de garde et des logements.

Hexagonale, la tour était percée pour sa défense de créneaux de mousqueterie de type archère. Ses angles d'attaques aigus permettaient de dévier les projectiles. Sa couleur ocre, due à l'enduit à base de brique pilée qui la recouvre, lui vaut également le nom de Tour Dorée.

La tour est flanquée d'une batterie basse semi-circulaire à larges embrasures de onze canons et d'un corps de garde défensif. Un deuxième corps de garde occupait l'emplacement du four à boulets construit ultérieurement. Un pont-levis à flèches donnait accès à l'emprise et une passerelle à la tour.

En juin 1694, la tour, qui n'est pas encore achevée, subit son premier assaut par les Anglo-Hollandais de la Ligue d'Augsbourg qui veulent prendre le contrôle de la rade de Brest. La tour n'est alors armée que de neuf canons et de trois mortiers mais démontre l'efficacité de son système défensif. Débarqués devant Camaret, sur la plage de Trez Rouz, les 1 500 hommes de la coalition sont en quelques heures mis en déroute, subissant de lourdes pertes.

 

Office de tourisme
15, quai Kléber BP 16 29570 Camaret-sur-Mer
Tél. : 02.98.27.87.22

 

Ouvert en saison du 01-07 au 31-08, de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 tous les jours
hors saison (avril-septembre) : du mardi au dimanche de 14h00 à 18h00

Tarifs
Adultes : 3 €
Tarif réduit (étudiants, chômeurs, RMistes...) : 2 €
Gratuit pour les moins de 12 ans (hors groupe)

 

Association Vauban

Réseau des Sites Majeurs de Vauban

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Quai Gustave Toudouze 29570
Camaret-sur-Mer
02 98 27 94 22

Tarifs

Plein tarif: 3 €Tarif réduit: 2 € Gratuit : Moins de 12 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Avril à octobre: 14h-17hJuillet et août : 10h-12h / 14h-18h

Fermetures annuelles

Fermé le lundi d'avril à octobre

Musée Postal du Forez

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Rez-de-chaussée du Musée Postal du Forez. Source : http://www.montrond-les-bains.fr/Musee-Postal-du-Forez

Le Musée est situé dans le donjon du Château de Montrond-les-Bains, au cœur du département de la Loire.

La communication a été, de tous temps, un besoin essentiel de notre société. La famille, le travail, les affaires, les loisirs, la défense, et mille autres raisons ont conduit les hommes à rechercher les solutions les plus efficaces pour communiquer.

Que ce soit pour transporter des personnes, du courrier, des objets ou de l'information, la Poste a été un lien irremplaçable dans notre société. Elle a utilisé pour cela les techniques que chaque époque lui offrait.

Le Musée Postal du Forez présente à ses visiteurs une collection riche d'objets, de reproductions et de documents qui retracent cette histoire. De la simple feuille de papier qui porte un message, au train et à l'avion qui vont la transporter, le Musée Postal du Forez présente un historique de la Poste au travers des âges. L'essentiel du travail du service de la Poste s'y trouve. 

Poste à cheval, triporteur, véhicules automobiles, trains, avions, mais également machines à oblitérer, boîtes aux lettres, téléphones, uniformes, timbres, tampons, outils divers, etc. pratiquement tout ce qui a permis à la Poste de fonctionner se retrouve dans le Musée Postal du forez. En période de guerre aussi, le pays a eu besoin de la Poste.

Au Musée Postal du Forez, on trouve ainsi, une reproduction d'une "Boule de Moulins." Du 18 Septembre 1870 au 28 Janvier 1871, Paris fut assiégé par les Prussiens. Il fallait pourtant acheminer le courrier vers la capitale. On tenta donc d'utiliser la Seine, au moyen de la "Boule de Moulins".

La Boule de Moulins était une boule de zinc, munie d'ailettes, dans laquelle on pouvait mettre des lettres de moins de 4 grammes.

Centralisées à Moulins sur Allier, les lettres étaient affranchies à 1 franc. Mais 80 centimes revenaient aux inventeurs de la boule.

L'expérience dura du 4 au 31 janvier 1871. 55 boules furent immergées en amont de Paris contenant 500 à 600 plis. Aucune boule n'arriva à Paris durant le siège. On repêcha la première le 6 mars 1871. La dernière retrouvée le fut en 1968, avec près de 500 plis à l'intérieur.

Au cours du même siège, le pigeon fut une autre façon de transporter le courrier. Cette méthode se révéla très efficace. La technique, ancienne, avait déjà été utilisée à de nombreuses reprises au cours de l'histoire.

Les aérostiers du siège qui transportaient les lettres vers les départements, emportaient une cage de pigeons qui rapportaient des nouvelles de la province à Paris.

Des milliers de dépêches micro-photographiées étaient placées dans un tube, fixé à la queue de l'oiseau. Le pigeon était lâché aux environs de Paris. Un facteur le recueillait dans la capitale.

Acheminer le courrier représentait le but quotidien de la Poste. Le siège des Prussiens ne devait pas interrompre le service. Ainsi, de Paris, 67 ballons montés par des aérostiers quittèrent la capitale en direction de la province du 23 septembre 1870 au 27 Janvier 1871. 56 de ces ballons transportaient officiellement du courrier. 

Le Musée Postal du Forez rappelle à ses visiteurs qu'en temps de guerre comme en temps de paix, la Poste a toujours recherché tous les moyens possibles afin de ne pas interrompre son service.

 

Musée postal du Forez

Château de Montrond - 42210 Montrond-les-Bains

Avenue des sources au Château de Montrond-les-Bains
Tél : 04 77 06 91 91 ou 04 77 94 64 74
Fax : 04 77 06 90 31
contact@lesforeziales.fr

 

www.montrond-les-bains.fr/Musee-Postal-du-Forez
 

Horaires

Avril, mai, juin, septembre, octobre : vendredi, samedi, dimanche et jours fériés, de 14h00 à 18h00. Juillet et août : mercredi, vendredi, samedi et jours férié.

 

Ville de Montrond-les-Bains

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Infos pratiques

Adresse

Château de Montrond 42210
Montrond-les-Bains
04 77 06 91 91

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Avril, mai, juin, septembre, octobre : vendredi, samedi, dimanche et jours fériés, de 14h à 18h.Juillet et août : mercredi, vendredi, samedi et jours férié

Fortifications de Salins-les-Bains

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Fort Saint André. Source : http://www.salins-les-bains.com

Bien que peu de traces des interventions du Maréchal Vauban ne subsiste au fort Belin et à la redoute de Bracon, le fort Saint-André conserve sa marque indélébile.

Comtois, rends-toi ! Nenni ma foi ! La devise des Francs-comtois le clame haut et fort. Ici, on ne cède pas devant l'ennemi. Longtemps, cet ennemi a été le roi de France.

Jouissant d'une certaine liberté en raison de son appartenance au Saint Empire Romain Germanique, la Franche-Comté flanquait à l'Est le royaume de France. De quoi susciter la convoitise de Louis XI, Henri IV, Louis XIII et, enfin, Louis XIV.

Épaulé par Sébastien Le Prestre de Vauban, le roi Soleil réussit enfin à la faire tomber dans son escarcelle. La Franche-Comté devient française. L'ennemi ne disparaît pas pour autant, il change de nationalité. Alors, Vauban se met au travail pour faire de cette province une terre inexpugnable.

Louis XIV, dès 1675, confie à son brillant ingénieur militaire, promu Maréchal de camps et Commissaire général des fortifications, la tâche de fortifier les principaux points stratégiques de Franche-Comté. Après Belfort, Besançon, Joux et Salins-les-Bains, on le retrouve oeuvrant sur les trois ouvrages qui défendent Salins, cité jurassienne nichée au fond d'une reculée (terme de géographie qui désigne une échancrure prononcée dans un plateau calcaire du Jura) et coeur économique de la Comté en raison de la présence de sel, ce précieux "or blanc", dans son sous-sol. S'il ne reste rien ou extrêmement peu d'éléments relatifs à ses interventions au fort Belin ou à la redoute de Bracon, en revanche le fort Saint-André conserve sa marque indélébile.

Toutes les constructions que Vauban a fait édifier, dès 1678, à l'emplacement d'une petite forteresse érigée dans la première moitié du XVIIe siècle, sont là :

  • l'ouvrage avancé qui a pour mission de défendre l'entrée du fort .
  • la porte monumentale gravée de la devise du roi Soleil : "Nec pluribus impar" (supérieur à tous) .
  • les bastions crénelés au sommet desquels court le chemin de ronde .
  • les deux casernes longues de 65 mètres où se nichent désormais quarante gîtes totalement équipés .
  • le magasin à poudre coiffé d'une élégante voûte ogivale et d'un toit en tuiles de laves, devenu un pub accueillant .
  • la maison du gouverneur en attente d'une réhabilitation .
  • la vaste chapelle sommée d'un lanternon, désaffectée depuis très longtemps .
  • la place d'armes, au centre, s'est agrémentée de carrés de pelouses pour rendre plus agréable .
  • l'environnement des vacanciers ou congressistes qui fréquentent dorénavant ce site.

De l'année 1682 au milieu du XIXème siècle, cette forteresse fait fonction de prison d'Etat. Aux hommes et aux femmes impliqués dans la célèbre "affaire des Poisons" qui entraîne la dis-grâce de Madame de Montespan, succédèrent, au fil des régimes et des conflits, des détenus internés par lettres de cachet à la demande de leur famille ou pour cause politique, militaire ou de droit commun, d'anciens nobles, des prêtres insermentés, des citoyens suspects, des sans-culottes, des Suisses, des Espagnols

 

Fortifications de Salins-les-Bains

Office de Tourisme

39110 Salins-les-Bains

Tél. 03 84 73 01 34

 

Fort Saint-André

Village Vauban 39110 Salins-les-Bains

Tél. 03 84 73 16 61

Fort Saint André

 

Quiz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

39110
Salins-les-Bains
03 84 73 16 61

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 31 octobre

Musée des Plans-Reliefs

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Escalade par temps de neige d'une ville fortifiée à l'antique. © musée des Plans-reliefs - Bruno Arrigoni

Ce Musée présente une collection inégalée de maquettes historiques de forts ou de villes fortifiées réparties sur les anciennes frontières françaises.

La collection de plans-reliefs témoigne de plus de deux siècles d'histoire militaire de siège, de sa création en 1668, sous Louis XIV, jusqu'au dernier quart du XIXe siècle quand les bastions fortifiés furent abandonnés.

Le Musée des Plans-Reliefs présente, aux Invalides à Paris et au musée des Beaux-Arts de Lille, une collection inégalée de cent maquettes historiques de forts ou de villes fortifiées qui étaient réparties sur les anciennes frontières françaises. La fabrication de plans-reliefs, maquettes de villes fortifiées à vocation stratégique, est née d'une initiative de Louvois.

Le ministre de Louis XIV donna naissance en 1668 à une collection qui ne cessa de s'enrichir durant plus de deux siècles. Les ingénieurs du roi réalisèrent ainsi des plans-reliefs des places françaises situées aux frontières du royaume, mais aussi des villes étrangères prises à l'ennemi.

Outre leur intérêt militaire, ils constituaient des objets de prestige, témoignages de la puissance de la monarchie et du royaume, ainsi que des oeuvres commémoratives, illustrant les grandes batailles et les grands sièges. Leur production ne cessa que vers 1870, avec la disparition des fortifications bastionnées.

Utilisé pour l'enseignement militaire, le fonds de plans-reliefs représente désormais une exceptionnelle source de renseignements pour l'histoire de l'architecture, l'urbanisme et les modifications du paysage.

Les maquettes furent réalisées avec une grande attention portée aux détails, sous la direction d'ingénieurs militaires et à l'aide d'une grande quantité de documentation écrite et graphique.

La collection, soit 111 modèles au 1/600ème pour la plupart (26 maquettes, 21 objets divers et 64 Plans- Reliefs), d'abord conservée aux Tuileries, fut transférée au Louvre en 1700, puis en 1770 à l'hôtel des Invalides.

En raison de son intérêt historique éminent, elle a été classée monument historique en 1927.

Elle est aujourd'hui conservée par le musée des plans-reliefs (dans l'hôtel des Invalides), créé en 1943, qui présente une centaine de maquettes de villes françaises et étrangères. Seize plans-reliefs ont été mis en dépôt au musée des Beaux-Arts de Lille.

 

Musée des Plans-Reliefs

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Infos pratiques

Adresse

6 boulevard Invalides 75007
Paris
01 45 51 92 45

Tarifs

11 euros tarif plein / 9,50 euros tarif réduit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

10h à 17h du 1er octobre au 31 mars10h à 18h du 1er avril au 30 septembre

Fermetures annuelles

Les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.Le 1er lundi de chaque mois sauf en juillet, août et septembre.

Hôtel de la Guerre - Caserne Carnot

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Portail d'entrée de l'ancien Hôtel de la Guerre. Source : ©Lionel Allorge - GNU Free Documentation License

Construit en 1759 par Jean-Baptiste Berthier, ingénieur-géographe du roi.

Depuis l'installation du roi à Versailles en 1682, la cour et les ministres ayant suivi, les archives des ministères demeuraient néanmoins à Paris, nécessitant des allées et venues incessantes et suscitant des pertes de temps considérables dans l'avancée des dossiers.

Le maréchal de Belle-Isle, ministre de la Guerre, adressa début 1759, une demande au roi dont l'argumentaire avait été fourni par Jean-Baptiste Berthier, chef du service des ingénieurs géographes. Il y exposait les inconvénients qui résultaient de l'extrême dispersion des bureaux ministériels (dans neuf endroits différents à Paris) et lui soumettait l'idée de construire à proximité du château un bâtiment assez vaste pour rassembler ses services.

Il obtint du roi la concession d'un terrain, destiné à l'origine au Commun de la Dauphine, aux angles des rues Saint-Julien et de la Surintendance (actuelle rue de l'Indépendance américaine). Berthier se faisait fort d'élever pour moins de 150 000 livres le bâtiment tout entier.

En effet, pour des raisons d'économie, mais davantage encore pour parer les risques d'incendie, il proposait l'emploi d'une technique de construction dite à voûtes plates, mise au point depuis longtemps dans le sud de la France, mais introduite dans le nord pour la première fois aux écuries du château du maréchal de Belle-Isle à Bizy, près de Vernon. On estime que Berthier avait été très sensibilisé aux problèmes de feu par l'incendie de la Grande Ecurie de Versailles provoqué par le feu d'artifice tiré le 13 septembre 1751 en l'honneur de la naissance du duc de Bourgogne. On sait en effet par un rapport tardif fait au roi pour récapituler les états de service de Berthier (en vue de l'obtention d'une pension), que ce dernier avait pris une part prépondérante à l'extinction de cet incendie : "... d'avoir sauvé d'un embrasement général la Grande Ecurie le 13 septembre 1751. Tous ceux qui étaient présents lui ont vu exposer sa vie pour arrêter le feu, et personne n'a pu lui refuser le témoignage authentique que c'est aux dispositions qu'il prit dans cet incendie que l'on doit en entier la conservation de ce superbe édifice."

La technique des voûtes plates (dites aujourd'hui voûtes sarrasines) avait fait l'objet de publications récentes et n'était donc pas absolument inconnue. Ainsi l'ouvrage du comte d'Espie, Manière de rendre toutes sortes d'édifices incombustibles, ou traité sur la construction des voûtes faites avec des briques et du plâtre, Paris, Duchesne, 1754. L'architecte Jean François Blondel en parle aussi et les appelle les voûtes à la Roussillon. Plus tard, Pierre Patte, architecte du Prince Palatin, publia un ouvrage sur le même thème, évoquant d'ailleurs l'œuvre de Berthier : Mémoires sur les objets les plus importants de l'architecture, 1769. Il le dédicaça au marquis de Marigny, directeur des Bâtiments du Roi et frère de Mme de Pompadour. On y lit dans l'article 7 :

"Depuis longtemps on a dit avec raison qu'il serait à désirer que l'on pût proscrire le bois de la construction des bâtiments pour mettre la vie et la fortune des citoyens à couvert des incendies. Que de ravages ne causent-ils pas ! En effet, sans remonter à des temps trop éloignés, il y a cent ans que presque toute la ville de Londres fut réduite en cendres (...) En vain a-t-on fait dans tous les pays les meilleurs règlements relativement au feu. Les incendies sont toujours à peu près également fréquents et l'on n'est parvenu qu'à rendre les secours un peu plus prompts. Aussi dans la construction d'une nouvelle ville ne peut-on espérer empêcher des tels accidents qu'en coupant le mal par sa racine, c'est-à-dire qu'en faisant en sorte de se passer absolument de bois de charpente pour la bâtisse des maisons. (...) Toutes sortes de raisons doivent donc engager à réformer l'aliment des incendies . et ce projet n'offre aucun obstacle qui puisse empêcher de l'effectuer. A la place des pans de bois, on peut substituer en toutes occasions des murs en briques . au lieu de planchers à solives, il n'est pas moins possible de construire des voûtes plates en briques, soit à la manière pratiquée aux bureaux de la Guerre et des Affaires étrangères à Versailles, soit suivant la méthode opérée aux basses-cours du château de Bisy, près de Vernon en Normandie, soit enfin en prenant pour modèle les procédés qu'on emploie pour leur exécution à Lyon et dans le Roussillon (...)"

Les travaux de l'hôtel de la Guerre furent commencés en juillet 1759 et achevés dès la fin 1760. Les plafonds en étaient donc faits de voûtes de briques liées par du plâtre, s'appuyant sur des murs épais, joints par des tirants de fer. Pour le sol, on employait des tommettes. Mais on ne supprima pas pour autant l'usage des murs lambrissés.

Le maréchal de Belle-Isle mourut le 26 janvier 1761, laissant son portefeuille à l'ambitieux duc de Choiseul qui fit immédiatement construire à côté, avec la même technique et le même architecte, un hôtel pour les services des Affaires étrangères et de la Marine (actuelle bibliothèque municipale, n°5 rue de l'Indépendance américaine).

La Gazette de France relate la visite que le roi fit à l'hôtel de la Guerre, le 30 juin 1762 : "Le 26, le roi accompagné de Mgr le Dauphin alla voir pour la première fois l'hôtel de la Guerre et sa Majesté en parut satisfaite."

On a plus de détails sur la visite que fit le roi au chantier de l'hôtel voisin des Affaires étrangères. L'Almanach de 1774 les décrit ainsi : "L'hôtel de la Guerre, celui des Affaires étrangères, mérite qu'on en fasse mention. Ces hôtels, dont la distribution est des mieux entendues, sont, par leur construction dénuée de matières combustibles, hors d'atteinte d'un incendie : le premier renferme tous les Bureaux des départements de la Guerre et de la Marine . on y voit plusieurs tableaux de batailles, marches, camps, sièges, etc. ... qui ont eu lieu sous le présent règne. Ils sont d'une composition bien entendue et ont été faits par Mr Lenfant, peintre habile en ce genre. Les trumeaux de la salle d'audience en sont décorés. Le second contient le Dépôt des Affaires étrangères."

Seule, dans l'hôtel de la Guerre (il en est bien autrement à l'hôtel des Affaires étrangères) cette salle d'audience (qu'on appelle aujourd'hui "salon de Diane") a gardé son décor initial, dont les tableaux viennent de faire l'objet d'une restauration (2006-2007).

  • Les stucs de la voûte rappellent le renversement des alliances en 1756.
  • Six toiles du peintre Lenfant commandées pour ce salon par Louis XV et exécutées entre 1757 et 1771(1), illustrent la Guerre de Succession d'Autriche. On y voit de plus un tableau de Charles Cozette représentant le roi à cheval pendant la campagne de Flandres, en 1763. Ce tableau ornait le dessus de la cheminée qui a disparue.

La guerre de Succession d'Autriche :

L'empereur Charles VI (2)mourut en 1740, laissant seulement une fille, Marie-Thérèse, tout juste mariée au duc de Lorraine. Il avait fait tout ce qu'il avait pu pour obtenir auprès des principales puissances européennes l'assurance de leurs intentions pacifiques, mais sa mort donna libre cours à toutes les ambitions : le premier à se précipiter fut le roi de Prusse, Frédéric II, qui envahit en décembre la Silésie, riche possession de la maison d'Autriche.
La France se mit elle aussi imprudemment sur les rangs en acceptant l'alliance de la Prusse (3). On cherche en vain les bonnes raisons de cette entrée en guerre, que le cardinal de Fleury désapprouvait :

  • Cette guerre n'était pas loyale ni motivée par aucune menace pesant sur la France.
  • Par ailleurs, l'Autriche n'était plus la puissance à abattre, selon la tradition des Bourbons qui avaient tous travaillé à "abaisser la maison d'Autriche" : les puissances montantes étaient la Prusse et l'Angleterre, comme la suite l'a prouvé.
  • Le maréchal de Belle-Isle poussa beaucoup à cette guerre, où le jeune roi se lança d'autant plus facilement que le principal opposant, le cardinal de Fleury, mourut sur ces entrefaites à l'âge de 90 ans(4).
  • Le roi voulait commencer son règne personnel par des gloires militaires, poussé en cela par sa maîtresse, Mme des Tournelles, future duchesse de Châteauroux.

La 1e partie du conflit, où la France n'était engagée qu'à titre d'alliée du nouvel empereur, avait été mauvaise pour nous, en partie à cause de l'insubordination de certains chefs. Le prestige de la France était atteint. L'Angleterre voulait aller plus loin et poussa Marie-Thérèse à former une ligue avec elle, le Hanovre (dont le roi d'Angleterre était l'Electeur) puis la Sardaigne. La France se rapprocha alors de l'Espagne(5), et entra officiellement en guerre(6) (15 mars 1744). Pour diriger les opérations avec plus d'unité, le roi, qui en rêvait, partit commander ce nouveau conflit. La France se battit en Belgique(7) contre les Anglo-autrichiens et en Italie, avec les Espagnols contre l'Autriche. Le roi parut donc sur les champs de bataille et remporta successivement les villes de Menin, Ypres et Furnes :

Menin : Le roi ordonnant l'attaque du chemin couvert, 4 juin 1744

Il partit ensuite pour l'Alsace, qui était menacée. Mme des Tournelles l'y suivit. Or c'est à ce moment-là, en août 1744, à Metz, qu'il fut frappé d'une maladie qu'on crut fatale. Il dut renvoyer sa maîtresse pour recevoir les derniers sacrements, mais eut la faiblesse de la rappeler une fois sa maladie achevée. Elle mourut dès le mois de décembre suivant ... Et dès le printemps 1745, le roi "prenait" la future Mme de Pompadour.

Fribourg in Brisgau - Louis XV dirigeant les travaux du siège (Bade-Wurtemberg, en face de Colmar)

Fontenoy - Le roi suivi du dauphin donnant des ordres au Maréchal de Saxe(8), 11 mai 1745.

C'est la victoire la plus fameuse des Français, à la suite de laquelle l'armée française occupa presque toute la Belgique.

C'est là qu'aurait été prononcé le fameux : "Messieurs les Anglais, tirez les premiers", ou plus exactement, si l'on en croit le récit de Voltaire : à l'invitation que les Anglais leur en avaient faite, les Français répondirent : "Messieurs, nous ne tirons jamais les premiers : tirez vous-mêmes" : est-ce une simple politesse ? Ou plutôt une stratégie : les Français ne pratiquaient pas encore la tactique du feu roulant (elle ne l'adopta qu'à partir de la Guerre de Sept Ans(9) et croyait probablement prendre l'avantage en laissant les Anglais décharger leurs fusils : le premier rang se rendait alors vulnérable, le temps de recharger. Les Anglais tirèrent donc les premiers, mais ils ne restèrent pas sans munition, le rang suivant s'avançant et continuant le tir, alors que le 1e rang français était décimé et que la ligne suivante était éloignée. La colonne anglaise avança ainsi de façon irrésistible jusqu'à ce que le maréchal de Saxe fît intervenir l'artillerie et réussît ainsi à renverser la situation.

Tournai - Le roi accompagné du dauphin et du comte d'Argenson donne ses ordres, 14 mai 1745 Mons - Le roi surveillant les travaux du siège, juillet 1746

Lawfeld - Le roi indiquant le village, 2 juillet 1747 (village de Belgique, près Maastricht).

La paix d'Aix la Chapelle en 1748 rétablit les frontières à peu de choses près comme elles étaient auparavant, la Prusse conservant la Silésie. On jugea cette guerre plus vaine que jamais (or elle avait coûté beaucoup d'hommes) et on s'étonna que le roi de France n'eût rien gardé. Mais son entourage répondit qu'il avait voulu faire la paix en roi, non en marchand... Bref, il s'était battu juste pour la gloire, et tout le profit avait été à Frédéric II : on avait "fait la guerre pour le roi de Prusse", qui sortait fortifié et menaçant pour nous.

En ayant pris conscience, on changea enfin de tactique et on fit secrètement alliance avec l'impératrice (après l'élection de l'Electeur de Bavière, ce fut François de Lorraine qui fut élu empereur) : c'est le renversement des Alliances, opéré en 1756, le cardinal de Bernis étant chargé des Affaires Etrangères. Le résultat ne se fit pas attendre : c'est la Guerre de Sept Ans, qui nous opposa pour notre perte à la Prusse et à l'Angleterre. Lorsque cet hôtel fut bâti, on était en plein dans ce conflit. D'où le décor de la voûte.

Pour ce qui est du décor extérieur :

Le portail est surmonté d'une monumentale couronne royale, étonnamment rescapée de la Révolution, encadrée de trophées guerriers et surmontant un soleil symbolique. Les pilastres sont sculptés de reliefs représentant armes, plans de forteresses, cornes d'abondance répandant des croix de Saint-Louis et des brevets d'officiers. Dans la cour, un buste de Lazare Carnot a remplacé celui de Louis XV.

La caserne Carnot

Les bureaux de la Guerre ayant été transférés à Paris lors de la Révolution, les lieux ont momentanément abrité les nouveaux services du département de Seine et Oise. Ceux-ci n'y restèrent que peu de temps, mais suffisamment pour y faire de gros dégâts comme en témoignent les rapports conservés aux archives départementales, qui possèdent également des inventaires de ce qui restait du mobilier mis sous séquestre.

Les bâtiments furent ensuite (1798) mis à la disposition de la manufacture d'armes installée dans le Grand Commun voisin (1 rue de l'Indépendance américaine). Puis ils abritèrent une caserne d'infanterie (date ?), regroupant 475 hommes. En 1884 y fut créée une Ecole de l'Artillerie, du Génie et du Train qui devint en 1912 l'Ecole militaire d'application du Génie, et le resta jusqu'en 1940.

Pendant l'Occupation y fut installée une école de Police, puis, à la Libération, un centre de préparation aux grandes écoles. Enfin en 1946, l'Ecole d'application du Génie ayant été transférée à Angers, l'Ecole supérieure technique du Génie prit possession des lieux.

Elle devint en 1976 l'Ecole supérieure du Génie militaire. En 1995, dans le cadre de la réorganisation de l'armée de terre, a été décidée la fusion des deux écoles : l'école d'application du génie et l'école supérieure du génie militaire pour donner naissance à l'école supérieure et d'application du génie qui est désormais basée à Angers.

La Direction centrale du Génie, devenue fin 2005 Direction centrale des Services des Infrastructures de la Défense, occupe désormais seule l'hôtel de la Guerre.

 

Renseignements pratiques :

Hôtel de la Guerre - Caserne Carnot

3, rue de l'Indépendance américaine - 78000 Versailles

 

Office de Tourisme de Versailles

01 39 24 88 85

Marie Laure Coppin, Conseiller culturel

Office de Tourisme de Versailles


Nota
(1) Déposés ici par le château en 1984
(2) Il n'était empereur que par élection, mais ses titres héréditaires (= les terres de la maison d'Autriche) étaient les suivants : roi de Hongrie, Bohême, Dalmatie, Croatie et Slavonie, archiduc d'Autriche, duc de Bourgogne ( ?), Styrie, Carinthie, Carniole, Haute et Basse Silésie, margrave de Moravie, comte de Tyrol et de Goertz. A ces territoires s'étaient récemment ajoutés (en 1713) les territoires enlevés au roi d'Espagne : le royaume de Naples, le duché de Milan et les Pays-Bas espagnols (Belgique)
(3) Plus précisément (cf. M. Antoine, Louis XV, p.305), le comte de Belle-Isle, ardent promoteur de la guerre et chef du camp belliciste, fut envoyé en ambassade à Francfort pour l'élection impériale. Il avait pour mission de favoriser la candidature de l'Electeur de Bavière aux dépens de François de Lorraine et de s'en tenir là. Mais il prit la liberté de signer avec Frédéric II (qui avait en vain cherché du soutien côté anglais) un traité stipulant que la France soutiendrait par les armes l'Electeur de Bavière, et qu'elle garantirait à Frédéric ses conquêtes silésiennes ... C'était le 5 juin 1741. La France fut donc contrainte d'entrer en guerre, mais dès juin 1742, la Prusse signait avec l'Autriche une paix qui lui reconnaissait ses conquêtes silésiennes et le retirait du conflit ...
(4) Le 29 janvier 1743
(5) Sur ces alliances, datant essentiellement de 1743, voir M. Antoine, Louis XV, p.362sq
(6) Contre l'Angleterre le 15 mars 1744, et contre Marie-Thérèse le 26 avril
(7) Sur le choix des théâtres d'opérations, voir M. Antoine, Louis XV, p.365
(8) Comte Maurice de Saxe, fait maréchal de France le 6 avril 1744
(9) La Guerre de Sept Ans fut l'occasion d'observer la tactique des Prussiens, particulièrement redoutable, et décida de nombreuses réformes dans l'armée française, adoptées sous la direction de Belle-Isle : adoption de la division de l'infanterie en régiments, plus rapides à manœuvrer que les grandes unités . de la tactique prussienne de "l'ordre mince" (ce dont il est question ici) . et du pas cadencé, qui permit de passer rapidement de l'ordre de marche à l'ordre de bataille.


 

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