Musée Arthur Batut

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Le village de Labruguière (Tarn) pris en 1896 d'un cerf volant par Arthur Batut (visible au musée). Source : site espacebatut.fr

Ce musée rend hommage à l'œuvre d'un des pionniers de la photographie aérienne...

Le musée Athur Batut sis à Labruguière dans le Tarn rend hommage à l'oeuvre d'un des pionniers de la photographie aérienne, le premier photographe a avoir réalisé, à la suite de Nadar, des clichés de sa région.

La photographie aérienne ou aérophotographie par cerf-volant a plus d'un siècle d'existence. Nous devons la première prise de vue aérienne à Félix Tournachon dit Nadar (1820-1910).

Ce premier cliché est réalisé à 520 mètres d'altitude à partir d'un ballon à hydrogène en 1858.

Né en 1846 Arthur Batut passe la plus grande partie de sa vie à Labruguière dans sa propriété d'"En Laure". Ses goûts pour la recherche l'amènent à s'intéresser à l'histoire l'archéologie. C'est finalement la photographie qui mobilise son énergie. Il entreprend des recherches sur les autochromes, la stéréoscopie, et la photographie par cerf-volant.

Arthur Batut construit lui même son cerf-volant. C'est un losange plat de 2,50 m par 1,75 m. L'armature est en bois, recouverte de papier et renforcée aux angles par une toile résistante. Ce cerf-volant est muni d'une queue stabilisatrice en papier. Il sera équipé d'une chambre noire à base de carton et de liège.

C'est ainsi qu'au printemps 1888, dans le Tarn que la première photo aérienne automatique (au format 8x8cm) par cerf-volant est prise par Arthur Batut (1846-1918).

Cet outil d'observation et de renseignement sera lors de la première guerre mondiale un complément précieux au travail des aviateurs. De nos jours, alors que la photographie aérienne par avion ou par hélicoptère, la télédétection par satellite, la technique par cerf-volant ou par ballon est une réalité qui trouve sa place dans des applications spécifiques de prises de vues aériennes à basse altitude : environnement, architecture, archéologie, urbanisme...

Le musée Arthur Batut, installé à Labruguière, entre Castres et Mazamet, créé par Serge Nègre en 1988, met en relief les travaux de ce pionnier. Inauguré pour le centenaire de l'invention de l'aérophotographie par cerf-volant, le musée présente les collections confiées par la famille de l'inventeur pour y être exposées au public. Le fonds est constitué d'appareils photographiques, de plaques de verres ou tirages originaux. des cerfs-volants sont présentées dans la salle principale. Il y a aussi d'autres exemples de son ingéniosité comme la mèche d'amadou en guise de déclencheur.

La correspondance de Batut avec ses paires et ses détracteurs complète le portrait de l'inventeur. Pour faire vivre ce lieu une galerie d'exposition propose régulièrement les travaux de créateurs contemporains des images historiques ou encore de reportage.


Musée Arthur Batut
Espace Arthur BATUT

9 Bis Boulevard Gambetta - 81290 Labruguière

Tél : 05 63 70 34 01

e-mail : photo@espacebatut.fr

 

Office municipal du tourisme

Place de l'Hôtel de Ville - 81290 Labruguière

Tel/fax : 05.63.50.17.21

E-mail : ot-labruguiere@wanadoo.fr

 

Ville de Labruguière

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Infos pratiques

Adresse

9 Bis Boulevard Gambetta - 81290
Labruguière
Tel: 05 63 50 22 18/05 63 70 34 01 Office municipal du tourismePlace de l'Hôtel de Ville81290 LabruguièreTel/fax : 05.63.50.17.21E-mail : ot-labruguiere@wanadoo.fr

Tarifs

Entrée 3 €Visites guidées 5 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert de 15 heures à 17htous les jours sur rendez-vous - sauf le mardiAccueil des scolaires

Manège de Sénarmont à Fontainebleau

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Le manège de Senarmont. Source : atome77.com

Construit en 1807 dans le quartier du Carrousel, ancienne dépendance du château de Fontainebleau, sous le règne de Napoléon 1er.

Construit en 1807 dans le quartier du Carrousel, ancienne dépendance du château de Fontainebleau, sous le règne de Napoléon 1er, ce manège à la charpente remarquable est classé monument historique. Le quartier du Carrousel est une ancienne dépendance du château de Fontainebleau, mise à la disposition des armées en 1871.

Historique

En 1807, l'empereur Napoléon 1er y avait fait construire un manège remarquable par sa charpente en bois en une seule voûte. Classé, avec ses abords, monument historique en 1913 et 1930, ce manège a reçu le nom du général Sénarmont. A la même époque furent construites les écuries qui entourent la cour du "Carrousel", dite cour carrée. Cette dernière est bien plus ancienne puisqu'on retrouve, aux Archives Nationales, la trace de sa construction sous Louis XVI en 1784 et 1785. Elle servait pour la Petite Ecurie du Roi.

De 1815 à 1870

Jusqu'en 1870, ces bâtiments abritèrent les maisons militaires des rois de France, puis celle de l'empereur Napoléon III. De 1871 à 1940, le quartier du Carrousel fut mis à la disposition de l'école d'artillerie. C'est là que les jeunes officiers de cette arme, tel Foch, devenu Maréchal de France et d'Angleterre, se perfectionnèrent dans l'art équestre. Pendant cette période fut construit le manège Drouot, du nom de l'aide de camp de l'empereur, major général de la Garde impériale.

De la Seconde guerre mondiale à nos jours

Pendant la Seconde guerre mondiale, le quartier, d'abord abandonné, abrita l'école nationale d'équitation, formée autour de quelques anciens du Cadre noir dissout. C'est là qu'en 1945 fut recréé ce corps prestigieux d'instructeurs militaires d'équitation. En 1946, le Cadre noir rejoint le sein de l'École d'application de l'arme blindée et de la cavalerie, à Saumur, et les sports équestres militaires sont créés, regroupant les activités équestres dans les armées. Son centre s'installe au quartier du Carrousel. Rattaché passagèrement à l'École interarmées des sports de Fontainebleau, le centre retrouve son autonomie le 1er avril 1973 sous le nom de Centre sportif d'équitation militaire. Corps de l'arme blindée cavalerie, il est subordonné, depuis le 1er septembre 1976, au Commandement des écoles de l'armée de terre devenu Commandement des organismes de formation de l'armée de terre en 1993. En 1977, il se voit confier la garde de l'étendard du 8ème régiment de dragons, dissout, dont il hérite les traditions. Il abrite aujourd'hui le Centre sportif d'équitation militaire, maison mère des sports équestres militaires. Le manège fait l'objet d'un partenariat de mise en valeur entre les ministères de la Culture et de la Défense.

Architecture

Classé monument historique, ce bâtiment a une charpente remarquable à la Philibert Delorme (procédé inventé par cet architecte en 1551), en une seule voûte. Le manège a une longueur de 66 m, et une largeur de 20 m. Sa charpente en châtaigner repose sur une corniche portant une sablière recevant la base des cerces. Une seconde sablière reposant sur le sommet des murs porte les blochets et la partie inférieure des arbalétriers. Au sommet de la courbe, des espèces de clefs pendantes réunissent les arbalétriers et les cerces. Tous ces éléments ont la même section. Ils sont formés chacun de deux planches en sapin de 25 millimètres d'épaisseur et de 0.30 de large. Ces planches chevauchent les unes sur les autres et sont réunies par des clous en fer forgé. Des jambettes constituées par des pièces de 0.05*0.15 s'assemblent dans les sablières de la corniche et sont maintenues au mur par chacune deux colliers en fer scellés. Les éléments sont réunis entre eux par des liernes qui les traversent. Des clavettes en bois placées de chaque côté des cerces les fixent aux liernes. Elles sont assemblées alternativement sur une rive et sur l'autre . quand deux liernes sont en face l'une de l'autre, la même clavette les traverse toutes les deux. Quelques chiffres donnent une idée de l'importance de l'ouvrage : chaque ferme (il y en a une centaine) est traversée de 104 liernes, ce qui donne 312 mortaises pour une ferme. Nous arrivons pour 100 fermes au chiffre fantastique de 31 000 mortaises environ.


Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Château de Fontainebleau

77300 Fontainebleau

Tél. : 01 60 71 50 70

Fax : 01 60 71 50 71

Mail : resa.chateau-de-fontainebleau@culture.fr


 

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Infos pratiques

Adresse

boulevard magenta 77300
Fontainebleau
Tél. : 01 60 71 50 70Fax : 01 60 71 50 71

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Musée de la Batellerie

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Détail d'une des maquettes. Source : Office de Tourisme d'Auvillar

Ce musée retrace l'histoire de la batellerie sur la Garonne de l'Antiquité au XIXe siècle, à des époques où aucun pont n'enjambait le fleuve.

Situé dans la Tour de l'Horloge. Il se réparti sur deux niveaux. Sa visite, organisée thématiquement, bénéficie d'un système de haut-parleurs qui diffusent aux visiteurs les informations sur l'histoire des bateaux sur la Garonne.

Depuis l'Antiquité, le commerce par eau se pratique déjà dans le bassin de la Garonne. La voie navigable dans l'axe garonnais a dominé l'économie des transports des origines jusqu'au milieu de XIXe siècle, la route parallèle au fleuve étant impraticable de novembre à juillet en raison d'un sol humide et gras piétiné par les animaux et non entretenue.

L'inscription maritime enrôle ainsi les Auvillarais qui participent ainsi à la campagne d'Amérique entre 1790 et 1792. Au XVIIIe siècle, les besoins de la Royale étant réduits, les marins se tournent vers la marine marchande.

Le développement des colonies antillaises fait de Bordeaux le une plate forme maritime de première importance. Les ports, aussi appelés " passage " ou " cale ", sont de deux types : ceux où se fait le trafic et ceux où habitent les gens de la rivière.

Auvillar est de ces derniers, avec en 1789, quarante-neuf familles de matelots. Le port d'Auvillar s'est développé sur un ancien péage, la " taille foraine "ou " travers ", attesté dès 1204. Les vicomtes ont des droit de leudes sur les marchandises portées par les étrangers dans la ville ou seulement traversant le port d'Auvillar. Le transport de rive à rive est assuré par des "fermiers". Ils ne doivent transporter plus de 50 personnes. L'utilisation du bac ne peut avoir lieu entre le coucher et le lever du soleil. L'activité est d'autant plus florissante qu'il faut attendre 1841 pour voir la Garonne se couronner d'un pont suspendu à Auvillar en remplacement du bac.

Les moulins à nefs, dont l'origine remonte aux premiers siècles, colonisent au Moyen-Age la plupart des fleuves français et même européens. Ils sont constitués de deux nefs, bateaux de 12 mètres de long ) séparés par une roue à aube. Les moulins à nef se trouvent directement sur la voie de navigation et gène le passage des bateaux. A partir de 1792, l'emplacement et les réparations des moulins à nef sont soumis à de nombreux arrêtés. Le 5 mai 1835, les Ponts et Chaussées interdisent les réparations, et les moulins à nef finissent par disparaître.

Les mariniers, véritables professionnels de la batellerie, étaient des hommes pleins d'énergie, d'audace et de sang-froid. ils avaient une connaissance parfaite de la rivière et jouissaient d'une considération dont ils se prévalaient. Leur devise était : "Si vilain sur terre, Seigneur sur l'eau je suis !" Ils vivaient 12 à 16 heures par jour sur les embarcations et couchaient, le soir venu, dans des auberges de la rive.

Les bateliers avaient dans chaque port leur église particulière. La plupart sont dédiées à Sainte Catherine, patronne des gens de la rivière et des philosophes. Les marins effectuaient des offrandes à leur Sainte protectrice. Ils achetaient ou fabriquaient eux-mêmes des ex-voto. De nombreux ont ainsi été retrouvé dans la chapelle . la plupart représentent des navires de guerre.

Le Musée d'Auvillar en conserve. Il expose également un tableau de Sainte Catherine d'Alexandrie qui se trouvait dans la vieille chapelle de la ville.

 

Musée de la Batellerie
Ouvert les week-ends du 1er mai au 31 octobre.

 

La mairie
Place de la Halle - 82340 Auvillar
Tél.: 05.63.39.57.33

 

Office de Tourisme
Place de la Halle - 82340 Auvillar
Tél. 05.63.39.89.82
Télécopie : 05.63.39.89.82

Email : office.auvillar@wanadoo.fr

 

Office de tourisme du Tarn-et-Garonne

Ville d'Auvillar

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Infos pratiques

Adresse

Place de la Halle 82340
Auvillar
Tél.: 05.63.39.57.33Office de TourismePlace de la Halle82340 AuvillarTél. 05.63.39.89.82Télécopie : 05.63.39.89.82Email : office.auvillar@wanadoo.fr

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert les week-ends du 1er mai au 31 octobre.

Musée d'art et d'histoire de St-Antonin-Noble-Val

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Vue aérienne de la ville. Source : www.cdg82.fr

Saint-Antonin-Noble-Val, est l'une des plus vieilles cités médiévales qui aient survécu aux aléas de l'histoire ...

Située à la limite du Rouergue et aux confins de l'Albigeois et du Quercy, Saint-Antonin-Noble-Val, dans le Tarn-et-Garonne, est une des plus vieilles cités médiévales qui aient survécu aux aléas de l'histoire. Elle est entourée de bastides et borde la partie ouest de la forêt domaniale de la Grésigne. Au pied du Roc d'Anglars, bien blotti dans les gorges de l'Aveyron, Saint-Antonin-Noble-Val s'enorgueillit de posséder le plus ancien monument civil de France : l'ancien Hôtel de Ville. Il est situé en plein centre de la ville médiévale, place de la Halle, et a été construit en 1125. Il se trouve aujourd'hui aménagé en Musée. Fondé en 1936 par l'Association des Amis du vieux Saint-Antonin, ce musée s'est progressivement enrichi grâce aux dons de ses habitants et au travail des archéologues et des historiens. En plus de ses collections Arts et Traditions, il abrite de remarquables collections de géologie et paléontologie locales, de préhistoire et quelques fossiles et insectes. L'architecture militaire, omniprésente dans le plan de la ville (le bourg historique est constitué d'un ensemble de vieilles demeures enchevêtrées dans un réseau totalement préservé de ruelles étroites), tortueuses, et la vie d'une place forte protestante à l'époque de l'Ancien Régime sont les principaux atouts de cette bastide remarquablement bien conservée.

Musée municipal d'art et d'histoire Place de la Halle 82140 Saint-Antonin Noble Val Tél. : 05.63.68.23.52 Mairie 82140 Saint Antonin Noble Val Tél. : 05 63 30 60 23 Office du Tourisme Tél. : 05.63.30.63.47 Horaires En juillet et août : de 10h00 à 13h00 et de 15h00 à 18h00. Le reste de l'année : sur rendez-vous en téléphonant la veille

Ville de St-Antonin-Noble-Val

Office de tourisme du Tarn-et-Garonne

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Adresse

Place de la Halle 82140
Saint-Antonin-Noble-Val
Tél. : 05.63.68.23.52Mairie82140 Saint Antonin Noble ValTél. : 05 63 30 60 23Office du TourismeTél. : 05.63.30.63.47

Horaires d'ouverture hebdomadaires

En juillet et août : de 10h00 à 13h00 et de 15h00 à 18h00.Le reste de l'année : sur rendez-vous

Musée de la Légion étrangère

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150e commémoration du combat de Camerone. © J. Lieber – Légion étrangère

L'historique


1888 – 1930

Au cours du bref mais intense ministère du général Boulanger, les régiments sont autorisés à créer des salles d’honneur afin d’y rassembler les souvenirs les plus marquants de leurs campagnes. A la Légion, la première pierre de cette salle est posée en 1888. La section des pionniers du régiment en réalisa les murs, les portes, fenêtres et le mobilier . en 1892, ce sanctuaire est inauguré.

Le colonel Zéni, qui vient de payer, sur sa cassette personnelle, les dernières factures, estime qu’il a vocation à recueillir « toute la brocante glorieuse » gagnée par les légionnaires lors de leurs campagnes. Cette idée guide l’accroissement des collections pendant les quarante années suivantes.

1931 - 1961

En 1931, la salle d’honneur est rénovée pour les cérémonies du Centenaire. Elle comporte alors une salle de commandement et un mémorial appelé « Temple des héros ». Celui-ci est dédié à la mémoire des légionnaires tombés au combat. Les plaques visibles au fond de la salle sont, aujourd’hui au carré Légion de Puyloubier.

Instigateur de l’idée du musée de la Légion étrangère qui est inauguré en 1934, le général Rollet avait pour but de faire connaître la geste légionnaire et de créer un sentiment de légitime fierté chez chacun des légionnaires, notamment les plus jeunes en service tout en proposant une image positive de l’Institution dans la ligne des cérémonies du Centenaire.

1962 - 2004

En octobre 1962, la Maison mère de la Légion étrangère est transférée de Sidi Bel Abbès à Aubagne. Le musée est alors mis en caisses et va vivre temporairement à l’Institution des invalides de la Légion étrangère de Puyloubier. Après avoir posé la première pierre en 1963, Pierre Messmer, ministre de la Défense, inaugure le nouveau musée à Aubagne au cours des cérémonies de Camerone en 1966. Le bâtiment conçu pour s’intégrer dans la perspective du Garlaban, sommet dominant Aubagne, ferme la place d’armes, juste en arrière du monument aux morts de 1931, lui aussi rapporté d’Algérie. La salle d’honneur est conçue à partir des plans de 1958 et une nouvelle salle des campagnes est aménagée à l’étage.

En 1989, le Foyer d’entraide légionnaire acquiert la collection d’uniformes Guyader, ensemble unique au monde. Face à cette entrée d’importance, il est nécessaire d’ouvrir une annexe du musée à Puyloubier, dans les caves du château, puis au premier étage avec son extension progressive. Dès cette période, la nécessité d’une extension future du musée est évoquée par le commandement. Ce projet est étudié à la fin des années 1990, mais se trouve ralenti par la restriction du champ d’action du Foyer d’entraide de la Légion étrangère (FELE). L’idée d’une société d’amis du musée voit alors le jour et devient réalité en 2003 : elle va porter ce projet incroyable et notamment gérer quotidiennement le magnifique élan de générosité que représentera la souscription.

La labellisation du musée

Le musée a été labellisé « musée de France » en janvier 2011. Cette distinction est la reconnaissance officielle du ministère de la Culture de la qualité de la collection du musée de la Légion étrangère et de la rigueur scientifique avec laquelle elle est gérée. L’Etat reconnait ainsi l’intégrité de cette collection et sa pérennité ce qui rassure également les donateurs. Tel n’est pas le cas pour un musée associatif. Ce projet s’inscrit aussi dans le cadre des festivités Marseille Provence 2013 (projet labellisé MP2013).

Les expositions temporaires en 2013

- 30 avril au 1er septembre : « La Légion dans la peau » : tatouages de légionnaires. Des portraits photographiques de légionnaires, accompagnés de celles de certains de leurs tatouages permettront de rentrer dans l’intimité de ces hommes et de leur histoire.

-16 septembre au 22 décembre : « Camerone / la méditerranée, lorsque l’histoire se mêle au mythe » : accueillera les peintres aux Armées. Depuis un an, parcourant les régiments de la Légion, ils se documentent et observent la vie quotidienne pour créer des œuvres sur les thèmes « la Légion et la méditerranée » et le « 150e anniversaire du combat de Camerone ».

Le parcours muséographique

Le visiteur est accueilli dans le nouveau musée au sein d’un vaste espace d’accueil baigné par la lumière provençale grâce à la présence d’un patio où s’élève la colonne RANDON rappelant les travaux effectués par la Légion en Algérie. Ce monument se trouvant autrefois à Bône avait été rapporté en 1962 à Aubagne.

Le parcours permanent s’ouvre sur un espace de transition offrant aux visiteurs des éléments visuels et auditifs appartenant aux lieux communs sur la Légion, vecteur du mythe : le képi blanc, les affiches de cinéma, la voix de Piaf qui vous enveloppe, les livres...

Deux choix s’offrent alors au visiteur :

  1. L’exposition temporaire à droite.
  2. : Le parcours historique face à lui.

Il découvrira l’histoire de la Légion et de ses légionnaires depuis sa création en 1831 jusqu’à nos jours à travers une scénographie à l’esthétisme sobre et élégant (métal noir brut, verre). Cécile Degos, la scénographe du projet, a cherché à traduire à travers son travail l’esprit « Légion » alliant rigueur et excellence.

Les cimaises du parcours consacrées à la période 1831 à 1914 sont peintes d’un rouge profond, magnifiant les toiles du XIXème siècle et servant d’écrin intimiste à des objets d’exception.

Les étapes suivantes évoquant des périodes où la guerre devient une véritable industrie sont traitées en gris très clair et en blanc.

Des mannequins anthropologiques viennent dialoguer avec les visiteurs comme des visions surnaturelles surgies du temps jadis. Installés sur des podiums bas et sans vitrine, ils sont là pour incarner le légionnaire combattant. L’uniforme sort de sa vitrine souvent indispensable mais transformant trop souvent par le phénomène du « bel écrin » des objets de guerre et de sang en objets d’art. Cela éloigne trop souvent le visiteur d’une juste compréhension de leur vocation première.

Le parcours s’achève par des salles thématiques. La première aborde la dimension bâtisseur du légionnaire avec un développement sur le monument aux morts de la Légion visible depuis une grande fenêtre donnant sur la place d’armes.
La deuxième intitulée « Une vie de légionnaire » évoque la vie quotidienne des légionnaires et l’importance que revêtent le chant et la musique. La troisième présente le système de solidarité légionnaire totalement unique ainsi que l’histoire du musée et de ses collections.

Le visiteur termine son parcours par la salle d’Honneur et la crypte, espace mémoriel occupant une place particulière dans la vie de chaque légionnaire (début et fin de contrat...).

Enfin, il passera par la boutique du musée proposant des souvenirs, ouvrages et vin de Puyloubier produit par d’anciens légionnaires dont la vente participe au financement de l’entraide légionnaire.


Quelques chiffres

- Superficie totale : ancien musée (rénové) + nouvelle partie = 2 000m2.

- 10 000 objets traités (inventoriés, déménagés, dépoussiérés, photographiés,...).

- 10 mannequins anthropologiques. - 25 000 visiteurs par an. - 1000 élèves par an. - 30 œuvres restaurées.

- 10 000 ouvrages dans la bibliothèque du centre de documentation.

- Près de 300 m2 de surfaces vitrées pour 33 vitrines.

- Plus de 220 m linéaires de cimaises d’une hauteur de 3,5 m. soit 750 m2 de cimaises posées.

 

Visite groupée uniquement sur rendez-vous (guide toute langue).

 

Musée de la Légion étrangère

Quartier Viénot - Route de la Légion  - BP 21 355 - 13784 AUBAGNE CEDEX

Contacts

www.legion-etrangere.com

 

Modalités pratiques

L’accès au musée se fera par le chemin de la Thuillière, 13 400 Aubagne

Adresse à rentrer dans votre GPS pour atteindre le parking : Chemin de la Thuillière 13400 Aubagne

 

 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Route de la Légion - Quartier Viénot - Accès : Chemin de la Thuillière 13400
Aubagne

Tarifs

Entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sauf les lundis et mardi, de 10h à 12h et de 14h à 18h.

Fermetures annuelles

Du 23 décembre au 31 janvier.

Les sites du Musée national de la Marine,

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Collection - Palais de Chaillot. © MnM/A.Fux

Établissement public national placé sous la tutelle du ministre des Armées. Site officiel : www.musee-marine.fr

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Réouverture du musée national de la Marine | Paris

OBJECTIF MER : L’OCÉAN FILMÉ
Exposition du 13 décembre 2023 au 5 mai 2024

- Article -
Le musée de la Marine reprend la haute mer

Consulter l'offre pédagogique des musées (Première Guerre mondiale) >>>  musée marine

Consulter l'offre pédagogique des musées (Première Guerre mondiale) >>> musée marine


Histoire et vocation

Héritier des salles historiques des arsenaux, des grandes collections de Paris, de Versailles et de la salle des travaux pratiques de l’école des ingénieurs constructeurs, le musée national de la Marine est à la fois musée d’art et d’histoire, de sciences et de techniques, d’aventures humaines et de traditions populaires, un centre de culture maritime ouvert au plus large public. Il a vocation d’être la vitrine et le conservatoire patrimonial de toutes les marines.

Avec le musée de la Flotte de Saint-Pétersbourg, il partage le privilège d’être l’un des deux plus anciens musées maritimes du monde par l’importance et la diversité de ses collections.

Conscient du rôle pédagogique essentiel qu’il doit jouer pour accueillir les générations futures, il envisage une présentation totalement renouvelée de ses galeries permanentes d’ici quelques années.

Diffusion et partage des connaissances maritimes

Autour de ses collections permanentes, grands modèles d’arsenaux, tableaux dont la série des ports de Vernet, d’objets témoins des activités maritimes, et par ses expositions temporaires, le musée national de la Marine sensibilise le public au fait maritime.

Fort de deux bibliothèques à Paris et à Rochefort (50 000 ouvrages), d’un fonds documentaire et d’une photothèque, il est aussi un lieu de recherche. Le musée est en liaison étroite avec des universités, avec des centres de recherche dont le CNRS avec lequel un département d’Archéologie navale a été créé en 1983. Il est membre de l’ICOM et aussi de l’International Congress of Maritime Museums ICMM.

Une collection, cinq sites

Constitué en réseau, le musée national de la Marine est présent à Paris mais aussi sur le littoral atlantique : à Brest, Port-Louis et Rochefort ainsi que sur le littoral méditerranéen, à Toulon. Cela lui permet d’entretenir des liens forts avec les cultures maritimes locales et de promouvoir une politique active d’expositions.

Paris, palais de Chaillot, Trocadéro

Dominant l’un des plus vastes panoramas de Paris, le musée national de la Marine est installé sur l’emplacement du Palais du Trocadéro (1878) dans le nouveau Palais de Chaillot construit pour l’Exposition Universelle de 1937, au cœur d’un quartier touristique de première importance.

Brest, château

À l’extrême ouest de la France, le château de Brest témoigne de son importance stratégique dans l’histoire maritime du pays. Les collections du musée retracent l’histoire de la marine et atteste des liens étroits avec la ville de Brest. La visite du château-musée permet de traverser tours et courtines, et de découvrir les magnifiques vues sur la rade, les ports de commerce et de guerre et la Penfeld.

Port-Louis, citadelle

Située sur l’Atlantique à l’entrée du goulet qui commande le port de Lorient, la citadelle de Port-Louis est un site fascinant. Le musée national de la Marine y présente une belle collection d'embarcations, d'armes et de modèles historiques. Le parcours et ses deux espaces thématiques : sauvetage en mer et trésors d’océans en font un pôle muséal de premier ordre.

Rochefort, hôtel de Cheusses et ancienne école de médecine navale

Situé dans l’hôtel de Cheusses, le musée national de la Marine est un élément clé de la compréhension de la vie maritime, témoin de l’aventure historique de l’arsenal de Rochefort.

L’École de médecine navale de Rochefort fut la première au monde et reste l’un des rares cabinets de sciences et de curiosités en Europe.

Toulon, place Monsenergue

Créé à la fin du Premier Empire, le musée national de la Marine de Toulon est installé à côté de la Tour de l’Horloge de l’arsenal. Véritable mémoire de l'arsenal de Toulon dont il conserve la majestueuse porte monumentale (1738), le musée illustre la tradition maritime en Méditerranée par une exceptionnelle collection de modèles de vaisseaux et galères.

 


Musée national de la Marine, Paris
Palais de Chaillot
17 place du Trocadéro
75016 Paris
01 53 65 69 48
contact@musee-marine.fr

 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Palais de Chaillot - 75116
Paris

Tarifs

Réserver un billet : https://billetterie.musee-marine.fr/content#

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 11h à 19h - Nocturne le jeudi jusqu'à 22h

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 25 décembre - Fermeture à 17h les 24 et 31 décembre - Fermé le mardi

Musée Larrey

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Montage iconographique. Source : Musée Larrey- Beaudean

Ce musée retrace la vie et l'œuvre de Dominique Larrey, initiateur de la médecine d'urgence.

Le musée Larrey, à Beaudéan dans les Hautes-Pyrénées, retrace la vie et l'oeuvre de Dominique Larrey, initiateur de la médecine d'urgence, notamment sur les champs de bataille des campagnes de Napoléon Ier.

Chirurgien des armées de Napoléon, Dominique Larrey est né à Beaudéan en 1766. Sa carrière de chirurgien chef de la Garde Impériale commence dès les premières campagnes révolutionnaires.

Il sera présent sur tous les champs de batailles napoléoniens. Larrey est le créateur des "ambulances volantes" en 1793 et est le précurseur de la médecine d'urgence. Il est aussi célèbre pour avoir opéré huit cents fois en trois jours à Eylau.

En 1996, l'association des "amis du Baron Larrey" a fait de sa maison natale un lieu de mémoire faisant revivre les périodes historiques importantes de sa vie. C'est un espace vivant grâce aux techniques modernes et aux moyens audio visuels.

 

Musée Larrey

11 rue Larrey Beaudéan - 65710 Beaudéan

Tél : 05 62 91 68 96

 

Horaires

Du 14 juillet au 15 août : toutes les après-midi de 14h à 18h

Le reste de l'année : jeudi, vendredi, samedi, de 13h à 18h

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Infos pratiques

Adresse

11 rue Dominique Larrey - 65710
Beaubean
Tél : 05 62 91 68 96

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 14 juillet au 15 août : ouvert tous les après-midi de 14h à 18 h.Le reste de l'année :jeudi, vendredi, samedi, de 13h à 18h

Musée Massey

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Les nouvelles salles. © Mairie de Tarbes

Ce musée des Hautes-Pyrénées, propose de découvrir l'histoire d'un des plus prestigieux et redouté corps de cavalerie, de ses origines à nos jours.

> Actualités Exposition " Les Petits Soldats", une grande Histoire en miniature jusqu'au 2 avril 2023

PetitssoldatsVisuel

Au cœur de la ville, le musée Massey situé dans un magnifique cadre verdoyant est né du désir et du rêve d'un Tarbais, Placide Massey. Directeur des pépinières du Trianon et du potager de la Reine à Versailles, Placide Massey décida, pour sa retraite, de se faire construire une villa sur des terrains achetés à Tarbes où il avait déjà aménagé un parc planté d'essences rares. A sa mort en 1853, il lègue à la ville de Tarbes une partie de ses propriétés : un jardin exceptionnel et le chantier inachevé d'un muséum, bâtiment de style oriental, dominé par une tour d'observation sur les Pyrénées, œuvre de l'architecte Jean- Jacques Latour. Depuis, la ville a poursuivi le rêve du jardinier : le jardin aux essences rares possède aujourd'hui le label "jardin remarquable" ouvert au plaisir de chacun et le Muséum un Musée label "Musée de France".

Le musée Massey est fermé au public car il connaît actuellement une grande phase de restructuration et de rénovation du bâtiment et des collections.

Les travaux ont été confiés en 2005 au cabinet d'architecture parisien Dubois et Associés aux références prestigieuses qui attestent d'une solide expérience en matière de restructurations de musées : Musée des Beaux- Arts de Caen, Musée des Beaux- Arts de Lyon, Musée Toulouse Lautrec à Albi. Les collections du musée Massey ont été transférées, en 2009, dans des réserves modernes et fonctionnelles installées sur le site de l'ancien arsenal, le 103. Cette ancienne manufacture des tabacs entièrement rénovée abrite désormais un "centre de conservation et d'études patrimoniales" où se trouvent également les archives municipales. Vidé de ses œuvres, le musée peut enfin faire peau neuve. Les travaux qui ont débutés en juin 2009 s'achèveront fin 2011. La façade offre déjà un aperçu de la qualité des restaurations qui laisse augurer des rénovations intérieures. Le public découvrira un établissement moderne conçu pour répondre aux exigences de la conservation des collections publiques, mémoire de la société, et pour répondre aux attentes d'un public le plus large possible. Petits ou grands, spécialistes ou non, chacun devra dans un cadre exceptionnel, trouver des moments de plaisir, de convivialité, de culture et de connaissance.

Le parcours se déroulera sur les deux premiers niveaux où se déploieront deux des grandes collections du Musée : la collection historique des Hussards et la collection beaux-arts. Le rez-de-chaussée et une partie du premier étage seront consacrés au parcours historique des hussards. Les deux grandes salles du premier étage sont, quant à elles réservées, à la présentation des collections beaux arts.

1 - la collection internationale des Hussards : La collection Hussards a été constituée à partir de 1955 par Marcel Boulin alors conservateur du musée. Ce fonds, aujourd'hui de dimension internationale, lie l'élevage du cheval anglo-arabe à la présence des régiments de Hussards en garnison à Tarbes. La présentation au public, dans le futur musée, suivra un déroulement chronologique de l'épopée des hussards de 1545 à 1945.

Les grandes étapes du parcours muséographique mettront l'accent sur l'originalité tactique qui donna naissance au " phénomène hussard ", à son expansion à travers le monde du XVIème au XXème siècle, à la permanence de l'origine hongroise dans l'identité et dans le rôle de Tarbes comme conservatoire pour la France. Deux cents mannequins en pied ou en buste, six cents armes et une centaine de peintures d'artistes tels que Horace Vernet, Ernest Meissonnier ou Edouard Detaille raconteront l'histoire mouvementée des hussards de trente pays différents. Les aspects les plus épiques comme les plus personnels y seront évoqués à travers un discours précis, des pièces originales, une iconographie choisie et le recours aux nouvelles technologies du multimédia.

2 - La collection Beaux Arts Amateur d'art, député des Hautes- Pyrénées, Achille Jubinal est à l'origine, au XIXe, de la collection Beaux- Art du musée Massey. Il rassembla par l'intermédiaire d'un réseau d'amis et de relations politiques des œuvres majeures de l'école italienne des XVIe et XVIIe siècles, des écoles hollandaises et flamandes, du XVIe et du XVIIe siècles, et des écoles françaises des XVIIIe et XIXe siècles. Son action suscita d'autres dons, comme ceux de la famille Fould et de la Société Académique des Hautes-Pyrénées. D'importants dépôts consentis par l'Etat vinrent enrichir ce fonds. Le musée Massey présentera dans de nouvelles salles du premier étage une sélection des œuvres les plus caractéristiques. La mise en place d'expositions temporaires permettra d'offrir un plus large regard sur les œuvres conservées dans les réserves. Le public sera ainsi invité à découvrir et à se délecter devant des chefs-œuvres présentés dans un parcours thématique où la mythologie et les arts religieux tiennent une place importante.

 

Musée Massey Mairie de Tarbes Musée Massey - BP 1329 65013 TARBES cedex 09 - Tél. : 05.62.44.36.95

E-mail : musee@mairie-tarbes.fr

Mairie de Tarbes

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Infos pratiques

Adresse

Jardin Massey 65000
Tarbes
Tél. : 05.62.44.36.95

Horaires d'ouverture hebdomadaires

10h à 12h et de 14h à 17h 30

Fermetures annuelles

Fermé le 1er mai

Site Web : Site officiel

Chapelle Mémorial de l'Aviation

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Chapelle Mémorial de l'Aviation . Source : tourisme64.com

Cette chapelle, construite en 1927, rend hommage aux pionniers de l'aéronautique disparus de 1912 à nos jours.

Cette chapelle, entièrement restaurée, a été construite en 1927. Elle est unique dans les archives de l'aviation. Sa collection rend hommage aux pionniers de l'aéronautique disparus de 1912 à nos jours.

Le territoire de la commune de Lescar a accueilli en 1908 la première école d'aviation des frères Wright. C'est là que le 9 janvier 1909, ils réussissent les premiers vols de 7 mn, puis de 4 mn. C'est dans cette école que les trois premiers pilotes français ont été formés : Paul Tissandier, le Comte de Lambert et le capitaine Lucas Girardville.

Ces quarante hectares de terrain du Pont-Long préfigurent l'actuelle école des troupes aéro-portées (E.T.A.P.). La promotion du site est assurée par l'Amicale culturelle de la Chapelle Mémorial de l'Aviation et du Hangar Guynemer.

 

Chapelle Mémorial de l'Aviation

Route d'Uzein 64230 Lescar

Tél : 05.59.77.83.32

 

Ouverture Jeudi 10h00 à 12h00 et 14h00 à 18h00

Visites sur rendez-vous

Tarifs : Gratuit

 

Mobile : 00 33 (0)6 13 69 21 67

Web : www.aviation-memorial.com

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Route d'Uzein 64230
Lescar
Tél : 05.59.77.83.32

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Permanence le jeudi de 10 h à 16 h

Le Fort du Portalet

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Le fort du Portalet. ©Mariano64 – Source : http://www.topopyrenees.com

Ce fort des Pyrénées-Atlantique, conçu pour défendre la route du Somport est connu pour avoir servi de prison.

Le fort du Portalet, dans les Pyrénées-Atlantique, conçu pour défendre la route du Somport (vallée d'Aspe) est connu pour avoir servi de prison à Léon Blum, Edouard Daladier, Georges Mandel et Paul Reynaud en 1941 et 1942 puis au maréchal Pétain. Il est mis en oeuvre à la suite de l'ordonnance prise par Louis-Philippe du 22 juillet 1842 afin de protéger la frontière des Pyrénées d'une possible invasion espagnole.

La place est installée, à 765 mètres d'altitude, sur une falaise de la rive droite du Gave d'Aspe en aval d'Urdos. Elle prit le nom de l'ancien péage commercial médiéval, le "Portalet", de La Porte d'Aspe, situé 100 mètres plus bas. Le logement est composé d'une caserne, pour la troupe, et d'un pavillon des officiers tous deux construits sur deux niveaux. Un fortin supérieur à 3 bastions armés de batteries, protège les chemins du plateau du Rouglan et de la Mâture. La route et l'Urdos sont couverts par l'aménagement de galeries crénelées creusées dans la roche. Pourvu d'une dizaine de canons, la place forte peut accueillir plus de 400 hommes et bloquer le passage pendant au moins une semaine de siège.

Le 18e Régiment d'infanterie de Pau y est affecté à partir de 1871 . il y reste jusqu'en 1925. De là, il intervient en 1875-1876 contre les soldats Carlistes espagnols. A la veille de la Première Guerre mondiale, le fort est laissé à la disposition des civils, et ce jusqu'en 1940, lorsque le régime de Vichy y interne les citoyens jugés "responsables de la défaite" à l'issu du procès de Riom. Parmi eux figurent Léon Blum, Edouard Daladier, Georges Mandel, Paul Reynaud, Maurice Gamelin. Lorsqu'en novembre 1942, la Zone Libre est envahie, le secteur sert de position aux troupes allemandes.

Le fort sera libéré le 24 août 1944 par les Résistants aspois et les Guerilleros espagnols. A la Libération, le Portalet sert de lieu d'internement, d'août à novembre 1945, pour le Maréchal Pétain avant son transfert à l'île d'Yeu.

 

Office de Tourisme de la Vallée d'Aspe

Place Sarraillé 64490 Bedous

Tél. : 05 59 34 57 57

Courriel : aspe.tourisme@wanadoo.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

64490
Urdos
Tél. : 05 59 34 57 57

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Pendant les vacances scolaires et les mercredis après midi juillet et août