La nécropole nationale de La Ferme de Suippes

Nécropole nationale de "La Ferme de Suippes". © ECPAD
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Bordant la route nationale Chalons-Vouziers-Rethel, la nécropole nationale de "
Parmi les soldats français, repose notamment la dépouille de Marcel Nenot (Tombe 2721). Homme de lettres, il meurt le 3 octobre 1915 à
Les batailles de Champagne - 1914-1918
Après la contre-offensive franco-britannique de septembre 1914 sur
Au cours de l’hiver 1915, le général Joffre lance en Champagne différents assauts qui se brisèrent contre les tranchées allemandes. Ces opérations de "grignotage", localisées notamment dans les secteurs de Soudain, de Perthes, de Beauséjour et Massiges, sont particulièrement meurtrières. Le front reste figé.
Au cours de l'été, pour rompre le front et soutenir les Russes en difficulté sur le front oriental, Joffre, fidèle à sa doctrine, décide de mener une nouvelle offensive. L’effort principal, appuyé par une autre action en Artois, se déploie dans la grande plaine aride et crayeuse de
Après une préparation d'artillerie de trois jours, l'attaque est déclenchée le 25 septembre. Les Français enlèvent facilement les premières lignes, à l’exception de celles de la butte du Mesnil. A l'est du dispositif, la division coloniale s'empare de "
Mais cet élan se brise sur la deuxième position encore intacte. Les troupes françaises s'épuisent et doivent faire face à de puissantes contre-attaques. Au cours de ces assauts, les deux armées avaient perdu 138 000 hommes. En novembre, les conditions climatiques difficiles et l'importance des pertes obligent Joffre à renoncer à conduire de nouvelles attaques. Le front revient à un calme relatif.
L'offensive allemande de juillet 1918 replace ce front au cœur des opérations. Reims, restée sous le feu continuel de l'artillerie allemande, est à nouveau menacée. Mais engageant la totalité de ses forces de

Nécropole nationale de "La Ferme de Suippes". © ECPAD

Nécropole nationale de "La Ferme de Suippes". © ECPAD

Nécropole nationale de "La Ferme de Suippes". © ECPAD

Nécropole nationale de "La Ferme de Suippes". © ECPAD

Nécropole nationale de "La Ferme de Suippes". © ECPAD

Nécropole nationale de "La Ferme de Suippes". © ECPAD

Nécropole nationale de "La Ferme de Suippes". © ECPAD

Vestiges de l'église de Perthes-lès-Hurlus. Le souvenir des cinq villages détruits au cours de la Grande Guerre a été rattaché, par décret du 14 juin 1950, à cinq localités limitrophes. Le nom de Perthes-lès-Hurlus qui comptait 156 habitants en 1914 a été ainsi rattaché à celui de Souain. Situés dans le camp militaire de Suippes, ces vestiges portent encore les stigmates de cette "guerre de siège en pleine campagne". © ECPAD

Vestiges de tranchées allemandes conquises en septembre 1915. © ECPAD

Soldats français circulant dans les ruines de Suippes, 1915. © ECPAD

La cuisine de la ferme de Suippes. © ECPAD

Panneaux indicateurs Suippes-Tahure, 1940. Comme en 14-18, la région de Suippes est, en 1940, le théâtre de violents combats. Le 10 mai 1940, la ville de Suippes est ainsi bombardée. La population civile prend les chemins de l'exode pour se réfugier en Auvergne. Le 11 juin 1940, l’armée française est partout enfoncée. Pour la 2e armée dont le 3e RIC et la 6° DIC sont à la limite du camp de Suippes, c’est la retraite. Les Allemands sont à Reims et dirigent leur mouvement vers Chalons. Le 12, la 6e DIC accroche les panzers au camp de Suippes. Au prix de pertes importantes, les Français ne parviennent pas inverser le sort des armes. La 2e Pz s’empare de Chalons. C’est la confusion. Cette photo allemande a été prise lors de la progression de la 6e compagnie de propagande de la Lufftwaffe et révèle la progression rapide des armées ennemies. © ECPAD

Tirailleur du 3e régiment mixte de tirailleurs avec un prisonnier allemand. Les journaux de l'arrrière célèbrent la victoire des armées françaises qui ont progresser de trois kilomètres, capturés 25 000 prisonniers et 150 canons. Pourtant ce "succès" dissimule en réalité l'échec de cette action. Les pertes humaines sont importantes : 138 500 Français sont mis hors de combats. Certains régiments perdent 90 % de leurs effectifs comme ceux de la 28e brigade ou comme la division Marchand. Les brèches n'ont pu, faute de renforts et de communication, être exploitées. Désormais, la guerre de position augmente en intensité et se fait des plus violentes. Sans pour autant subir nombre de privations, les prisonniers de guerre échappent à ce quotidien de misères. Une fois rassemblés, ces hommes sont ensuite envoyés dans la zone de l’arrière où ils sont employés pour des travaux agricoles, forestiers ou encore pour l’entretien des voiries. © ECPAD
Infos pratiques
Suippes
À 1 km au sud-ouest de Suippes, sur la RD 77
Visites libres toute l’année
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17, boulevard de la Paix
51063 Reims
Tél : 03 26 49 58 58
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13 bis, rue Carnot
51006 Chalons-en-Champagne
Tél : 03 26 68 37 52
Personnalités
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