La nécropole nationale de Florent-en-Argonne

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Nécropole nationale de Florent-en-Argonne. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Florent_en_Argonne

 

Située au nord-est de Sainte-Menehould, la nécropole nationale de Florent-en-Argonne regroupe les corps de soldats relevés de cimetières provisoires ou de tombes isolées de la région du Claon et des Hauts Bâtis. Créée dès 1914, cette nécropole nationale rassemble 2 061 corps de soldats tués lors des combats en Argonne. Un monument érigé en 1916 rappelle l’engagement et le sacrifice de ces hommes.

 

Les combats d’Argonne, 1915

Situé entre la Champagne et Verdun, le massif forestier d’Argonne constitue un verrou entre ces deux zones majeures des combats de la Grande Guerre. Dans ce secteur coupé de multiples ravins et recouvert de profondes forêts, la guerre se fait dans de difficiles conditions et prend un caractère singulier. De septembre 1914 à l’automne 1918, les assauts français et allemands se transforment rapidement en de sanglantes et d'inutiles mêlées.

Au lendemain de la bataille de la Marne (6-12 septembre 1914), la Ve armée allemande se retranche dans la partie nord de la forêt d'Argonne pour stopper la 3e armée française. Le front se stabilise. Progressivement de profondes tranchées sont creusées. Dès octobre 1914, l'ennemi, pour déborder le camp retranché de Verdun, multiplie les assauts.

Au début de l'année 1915, l'armée française applique la dramatique stratégie de "grignotage" où la lutte pour un mur la conquête d’une ruine devient une victoire retentissante dans les communiqués officiels. Resté dans la mémoire des Poilus comme le "bois de la tuerie", le bois de la Gruerie est, depuis l'automne 1914, le théâtre d’une lutte terrible. Sergent au 272e régiment d’infanterie, Marc Bloch (historien et résistant fusillé en 1944) évoque dans ces notes de guerre le souvenir de ces combats entre ces tranchées séparées parfois que de quelques mètres. Les assauts se multiplient au bois de la Gruerie comme en d'autres secteurs de l'Argonne et permettent de gagner quelques centaines de mètres, bien vite perdus. Les pertes humaines sont importantes. En 1916, le front perd en intensité même si des opérations aux effets limités y sont conduites notamment sur la colline de Vauquois.

En septembre 1918, les troupes américaines du général Pershing et la 2e armée française doivent enlever ce massif forestier puis poursuivre les Allemands vers la Meuse. En octobre, cette opération s’intensifie et l’armée allemande se retire sur la rive droite de la Meuse. Les buttes de Vauquois et de Montfaucon sont ainsi libérées. Quelques jours plus tard l’armistice du 11 novembre est signé.

La mémoire des fusillés pour l’exemple

En août 1914, après avoir perdu contact avec son unité, le soldat Victor Schmitt est recueilli par le 147e régiment d’infanterie (RI). Jugé et condamné pour abandon de poste en présence de l’ennemi, il est fusillé pour l’exemple à Florent-en-Argonne à l’âge de 34 ans.

Au sein de la nécropole nationale, repose le corps de Louis-François Lepenant. Originaire de la Manche, il est affecté au sein du 25e RI au sein duquel il combat sur la Marne, puis en Artois. En juillet 1915, au cours d’un violent bombardement, il perd ses esprits et quitte les premières lignes. Considéré comme déserteur, il rejoint son régiment où il doit être jugé. A l’issue d’un conseil de guerre spécial, il est fusillé à Moiremont. Son corps repose sous la tombe 1758.

Dans le cimetière communal de Florent-en-Argonne sont inhumés trois fusillés pour l’exemple, les soldats Séverin Maurice mort le 24 octobre 1914, Benoît Louis mort le 4 octobre 1915 et dont le nom a été inscrit sur le monument aux morts de Salviac (46) en 2012, et Marcel Painsant mort le 21 décembre 1915.

 

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Infos pratiques

Adresse

51800 Florent-en-Argonne
À la sortie du village en direction de Le Claon, sur le bord de la D 84

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

La nécropole nationale de Souain-Perthes-Lès-Hurlus - Cimetière de la Légion Etrangère

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Nécropole nationale de Souain-Perthes-Lès-Hurlus - Cimetière de la Légion Étrangère. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette necropole_Souain Americain

 

La nécropole nationale de Souain - Cimetière de la Légion Etrangère regroupe, dans un ossuaire, les dépouilles de 128 corps de soldats morts pour la France lors de l'offensive du 25 septembre 1915. Créé en 1920, ce monument-ossuaire est édifié à l'initiative de M. Fanstworth, citoyen américain, pour y inhumer son fils Henri. Engagé volontaire au 1er Etranger, il décède, à l'âge de 24 ans, le 28 septembre 1915. Son corps est inhumé dans deux fosses communes (Fosses 234 – 235 au bois U). En ce lieu dévasté par la guerre, M Fanstworth y érige, non sans difficultés, un monument dédié aux Légionnaires des 1er et 2e Etrangers.

 

Les batailles de Champagne - 1914-1918

Après la contre-offensive franco-britannique de septembre 1914 sur la Marne et l’échec la "Course à la Mer", la guerre de mouvement disparait sur le front ouest. Pour se protéger du feu de l'artillerie, les belligérants s’enterrent.

Au cours de l’hiver 1915, le général Joffre lance en Champagne différents assauts qui se brisent contre les tranchées allemandes. Ces opérations de "grignotage", localisées notamment dans les secteurs de Souain, de Perthes, de Beauséjour et Massiges, sont particulièrement meurtrières. Sans résultat, le front resta figé.

Au cours de l'été, pour rompre le front et soutenir les Russes en difficulté sur le front oriental, Joffre décide de mener une nouvelle offensive. Cet effort principal, appuyé par une autre action en Artois, se déploie dans la grande plaine aride et crayeuse de la Champagne pouilleuse. Long de 25 kilomètres, le front s'étend entre Aubérive et Ville sur Tourbe. Cette action est conduite par la 2e et 4e armée. En face, les Allemands de la IIIe armée sont installés dans de solides tranchées. Plus en retrait, située à contre pente se trouve une seconde position dissimulée des observations aériennes et hors de portée des canons français.

Après une préparation d'artillerie de trois jours, l'attaque est déclenchée le 25 septembre. Les Français enlèvent les premières lignes à l’exception de celles situées notamment sur la butte du Mesnil.

Avec pour objectif d'atteindre la Ferme de Navarin, le 2e de Marche du 1er Etranger n'est engagé qu'à partir du 28 septembre. Au prix de pertes importantes, les légionnaires multiplient les assauts et parviennent à percer les positions ennemies à l'ouest de la Ferme de Navarin, encerclant les positions allemandes et s'emparant de la Butte de Souain. C'est au cours de l'un de ces assauts contre des blockhaus allemands du Bois Sabot que disparait Henry Farnsworth, atteint à la gorge et à la colonne vertébrale. D'autres soldats subissent le même sort comme le fils de l'écrivain portugais Raphael de Carvalho, ou bien encore le poète Blaise Cendrars, blessé grièvement à la main droite.

Plus largement et malgré les efforts consentis, l'élan de cette offensive se brise sur la deuxième position encore intacte. Les troupes françaises s'épuisent et doivent faire face à de puissantes contre-attaques. Au cours de ces assauts, les deux armées perdent 138 000 hommes. En novembre, les conditions climatiques difficiles et l'importance des pertes obligent Joffre à renoncer à conduire de nouvelles attaques. Le front revient à un calme relatif.

L'offensive allemande de juillet 1918 replace ce front au cœur des opérations. Mais engageant la totalité de ses forces de la Meuse à la mer du Nord, le maréchal Foch, fort du soutien croissant des Américains, déploie à l'automne une large manœuvre. Pour la région de Reims, l’armée du général Gouraud s’empare successivement de Navarin, Tahure et de Sommepy. Dans le secteur de Minaucourt, le Mont-Têtu et Le Mesnil sont enlevés par les Français qui franchissent la Dormoise et marchent vers les Ardennes jusqu'en novembre 1918.

Aujourd'hui, la région de Suippes, au travers des vestiges de villages de Perthes, Hurlus, Mesnil, Tahure et Ripont mais aussi de dix-huit nécropoles, conserve le souvenir de ces combats acharnés. Pour la seule commune de Souain, on recense trois autres cimetières militaires et l'impressionnant monument-ossuaire de la Ferme de Navarin rassemblant 10 000 corps de soldats non identifiés et préservant le souvenir des combattants français, américains, polonais, russes et tchécoslovaques qui ont pris part aux opérations sur le front de Champagne.

Le monument Fanstsworth

Grâce à la mobilisation et le dévouement de nombreuses personnes, ce monument, dont la pierre provient de la même carrière que celle utilisée pour la construction de l'Arc de Triomphe, est construit en seulement six mois et est acheminé par voie fluviale, avant d'être transporté sur des axes routiers dévastés. Le 3 novembre 1920, en présence de M. et Mme Farnsworth, ce monument-ossuaire, conçu l'architecte Alexandre Marcel, est consacré par l'évêque de Chalons, Monseigneur Tissier. Deux plaques en marbre noir rappellent le sacrifice des Légionnaires qui s'engagèrent pour la défense des valeurs de la République.

 

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Infos pratiques

Adresse

51600
Souain-Perthes-lès-Hurlus

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Centre Sir John Monash - Mémorial National australien

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© Sir John Monash Centre

Inauguré en avril 2018, le Centre Sir John Monash raconte l'expérience des Australiens sur le front occidental pendant la Première Guerre mondiale. Près de 416.000 Australiens se sont engagés volontairement et plus de 295.000 hommes se sont battus sur le front occidental entre 1916 et 1918. Parmi eux, 132 000 ont été blessés et 46 000 ont perdu la vie.

Le Centre Sir John Monash, nommé en hommage au général australien de la Première Guerre mondiale, a été érigé sur le site d’une importante action australienne en 1918 : la bataille de Villers-Bretonneux. Le Centre est situé à l’arrière du Mémorial National australien et attenant au cimetière militaire de Villers-Bretonneux où reposent plus de 2 000 soldats du Commonwealth. Le Mémorial, inauguré en 1918, commémore près de 11 000 soldats australiens tués sur le front occidental en France et qui n’ont pas de sépulture connue.

Dès leur arrivée sur le site, les visiteurs sont invités à se connecter au réseau WiFi, à télécharger l’application SJMC sur leurs smartphones et à brancher leurs écouteurs. L’application SJMC, disponible en français, anglais, et allemand, agit comme un guide virtuel et personnel dans le cimetière militaire de Villers-Bretonneux, au Mémorial National australien, et dans le Centre Sir John Monash.

La technologie permet aux visiteurs de découvrir la vie et le sacrifice des soldats inhumés dans le cimetière ou commémorés sur le Mémorial. Un panorama à 360° est disponible depuis la tour du Mémorial pour explorer la vallée de la Somme et en apprendre plus sur son histoire.

Le Centre Sir John Monash raconte l’expérience des Australiens sur le front occidental pendant la Première Guerre mondiale de façon engageante et informative grâce aux toutes dernières technologies.

À l’intérieur du Centre, vous suivrez le parcours des Australiens qui ont servi pendant la guerre – de l’Australie d’avant-guerre, en passant par la bataille de la Somme en 1916, jusqu’à leurs plus grandes victoires en 1918. Le parcours se conclut par leur retour dans une Australie qui, malgré son éloignement du conflit, a été irrévocablement changée par la guerre. Les expériences des Australiens sont racontées à travers des lettres, journaux et images grandeur nature mais aussi grâce aux images d’archives et de reconstitution, aux animations, aux cartes et à l’environnement sonore.

Au cœur du Centre se trouve une expérience immersive. Intense, émotionnelle et éducative, elle vous plongera dans les batailles de Villers-Bretonneux et du Hamel.

La visite du Centre Sir John Monash est une expérience émouvante qui offre une meilleure compréhension de l’expérience australienne sur le front occidental, et de l’impact de la guerre sur cette jeune nation.

Cérémonies : Une cérémonie de l’Anzac Day est organisée dans la nuit du 24 au 25 avril au Mémorial National australien de Villers-Bretonneux, près de la ville d’Amiens.
Aux côtés des troupes britanniques et françaises, le Corps d’armée australien et néo-zélandais (ANZAC) a débarqué sur la péninsule de Gallipoli le 25 avril. Ce jour fatidique a marqué le début d’une campagne qui a duré huit mois et qui a fait des dizaines de milliers de victimes, dont plus de 8 000Australiens.
Un an plus tard, l’anniversaire du débarquement a été célébré en Australie, en Nouvelle-Zélande et par les troupes en Égypte, et le jour a été officiellement nommé « Anzac Day ».
En souvenir de ceux qui ont servi pendant la Grande Guerre, et dans les opérations de maintien de la paix, guerres et conflits plus récents, des cérémonies de l’Anzac Day sont organisées chaque année dans le monde entier.

Café et boutique : Vous pouvez déguster snacks, plats chauds et boissons au café du Centre. Une boutique vous propose livres et souvenirs du Centre Sir John Monash.

Accueil des cyclistes : parking à vélo en libre accès, cartes de balades à vélo et kit de réparation de crevaison disponibles sur demande.

 


 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Route de Villers-Bretonneux 80800
Fouilloy
03 60 62 01 40

Tarifs

Visite gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours de 10h à 17h

Fermetures annuelles

Consultez le site web

Site Web : www.sjmc.gov.au
Courriel : info@sjmc.gov.au

The CWGC Experience

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>> Venez découvrir les coulisses du travail de la Commonwealth War Graves Commission (CWGC), qui honore la mémoire des soldats tombés au cours des deux guerres mondiales partout dans le monde.

La Commonwealth War Graves Commission a plus de 100 ans. Aujourd’hui, les visiteurs peuvent découvrir les coulisses du travail nécessaire à la commémoration des 1.7 millions de victimes issues du Commonwealth tombées lors des deux conflits mondiaux.

The CWGC Experience est un nouveau centre de visiteurs unique qui met en lumière le travail d’une organisation remarquable au cœur du souvenir des victimes de guerre.

Notre audioguide gratuit vous accompagnera à travers chaque aspect du travail que nous faisons : de comment nous exhumons et réinhumons toujours des dépouilles de soldats aujourd’hui, au travail des artisans qualifiés qui entretiennent les monuments et mémoriaux parmi les plus impressionnants dans le monde. La visite de The CWGC Experience est indispensable pour compléter toute visite des champs de bataille du front ouest.

Sources : ©The CWGC Experience
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Infos pratiques

Adresse

5-7 rue Angèle Richard - 62217
Beaurains
03 21 21 52 75

Tarifs

- Gratuité - Tarif réservation parking pour véhicules de plus de 12 places : 20€ / plus de 20 places : 50€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

9H – 16H

Fermetures annuelles

Décembre et Janvier

Site Web : www.cwgc.org

Loos en Gohelle

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Mémorial de Loos et cimetière du Dud Corner. Source :Office du tourisme et du patrimoine de Lens-Liévin

Envahie en octobre 1914, Loos en Gohelle ne fut libérée qu'en août 1917 au prix de milliers de pertes.

La ville de Loos en Gohelle a beaucoup souffert de la guerre 14-18. Envahie dès le 10 octobre 1914, elle ne fut libérée qu'en août 1917 au prix de milliers de pertes. Français, Anglais, Ecossais, Gallois et Canadiens ont péri sur le sol loossois d'où la présence de nombreuses empreintes et traces sur le territoire.

L'association "Sur les Traces de la grande Guerre", dont le rôle est de conserver, sauvegarder et raconter ce patrimoine, accueille des personnes pour visiter le musée Alexandre Villedieu où tous les objets exposés proviennent des champs de bataille loossois. Il y a eu trois grandes batailles à Loos en Gohelle, dans le triangle territorial des collines de l'Artois (Vimy et Lorette) et de la plaine de Douai.

La ville de Loos en Gohelle a beaucoup souffert de la guerre 14-18. Envahie dès le 10 octobre 1914, elle ne fut libérée qu'en août 1917 au prix de milliers de pertes. Français, Anglais, Ecossais, Gallois et Canadiens ont péri sur le sol loossois d'où la présence de nombreuses empreintes et traces sur le territoire.

L'association "Sur les Traces de la grande Guerre", dont le rôle est de conserver, sauvegarder et raconter ce patrimoine, accueille des personnes pour visiter le musée Alexandre Villedieu où tous les objets exposés proviennent des champs de bataille loossois. Il y a eu trois grandes batailles à Loos en Gohelle, dans le triangle territorial des collines de l'Artois (Vimy et Lorette) et de la plaine de Douai.

La première bataille se déroula le 9 mai 1915. Diversion pour la bataille de la colline de Lorette, elle fut un vrai massacre pour les deux régiments français.

La deuxième bataille commença le 25 septembre 1915, plus connue comme "La Bataille de Loos" chez les Britanniques. Cette bataille fit de nombreuses victimes (15 800 morts et 34 580 blessés du côté britannique et 20 000 tués ou blessés du côté allemand.) Cette bataille est très importante dans le coeur des Britanniques qui viennent très nombreux se recueillir dans les 3 cimetières britanniques de Loos en Gohelle. Cette bataille libéra les 2/3 de Loos jusqu'à la cote 70 qui resta allemande pendant 2 ans.

La troisième bataille eu lieu le 15 août 1917. Après la libération de la cote 145 à Vimy, les soldats Canadiens arrivent à Loos mi-juillet pour s'emparer de la dernière partie de Loos occupée par les Allemands. Jusqu'au 15 août 1917, 12 000 canadiens circuleront sous terre dans un réseau de souterrains, préparant la libération de la cote 70.

Les sentiers loossois sont des sentiers pédestres qui permettront à l'avenir de faire découvrir à d'autres personnes que les passionnés de la Grande Guerre le passé de Loos à travers les anciens champs de bataille 14-18. - le sentier des "Sépultures" - le sentier du "Lone Tree".

 


Musée 14/18 Alexandre Villedieu

Association "Sur les Traces de la Grande Foyer Omer Caron"

1er étage Place de la République 62750 Loos en Gohelle

Tél. 03 21 70 59 75 ou 03 21 28 99 82

E-mail : a.villedieu@wanadoo.fr

 

Mairie de Loos en Gohelle

Place de la République 62750 Loos en Gohelle

Tél. 03 21 69 88 77

Fax : 03 21 69 88 79

E-mail : contact@loos-en-gohelle.fr

 

Horaires d'ouverture : de 9h00 à 11h00 et de 14h00 à 17h00

A noter : l'aprés-midi sur réservation

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Infos pratiques

Adresse

Place de la République 62750
Loos en Gohelle
Tél. 03 21 69 88 77 Fax : 03 21 69 88 79 Musée 14/18 Alexandre Villedieu Association Tél. 03 21 70 59 75 ou 03 21 28 99 82

Horaires d'ouverture hebdomadaires

d'ouverture : de 9h00 à 11h00 et de 14h00 à 17h00 ('après-midi sur réservation)

Lens’ 14-18

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Ouvert gratuitement, Lens' 14 - 18 est un centre d’interprétation présentant les batailles et les événements de la Grande Guerre sur les 90 kilomètres de front 1914 - 1918 du Nord — Pas-de-Calais.

Il a pour ambition d'aider à la compréhension de tous les publics ce que fut le quotidien des soldats de toutes les nationalités durant la Première Guerre mondiale.

Situé au pied de la colline de Notre-Dame-de-Lorette, Lens’ 14-18 – Centre d’Histoire Guerre et Paix présente la Grande Guerre sur le sol du Nord-Pas-de-Calais.

Le bâtiment contemporain, dessiné par l’architecte Pierre-Louis Faloci, se structure autour de cubes de béton noir appelés « chapelles ».

A l’aide de techniques muséographiques innovantes, le centre d’interprétation international met en scène une collection exceptionnelle de documents iconographiques (cartes, photographies d’archives, films d’époque) et d’objets emblématiques. En provenance du monde entier, ces documents reflètent le point de vue de tous les protagonistes (Français, Allemands, Britanniques…). Près de 400 photos sont exposées en grand format. Des cartographies dynamiques illustrent les différentes offensives et une vingtaine de films d’archives immergent le visiteur dans le premier conflit mondial.

L'exposition permanente, conçue par un comité scientifique international et dirigé par l'historien français Yves Le Maner, donne les clés de lecture et d'appropriation des thèmes et de la chronologie du premier conflit mondial. Elle établit un récit cohérent des événements qui ont frappé la région Nord - Pas-de-Calais entre 1914 et 1918. Les grandes étapes du conflit présentées sont : la guerre de mouvement et le système des tranchées, les offensives meurtrières et l’occupation du Nord, les offensives de 1918 et la mort au front, les ruines et la grande reconstruction.

L'exposition du Lens 14-18 rend accessible au grand public l'histoire de la Première Guerre mondiale dans le Nord et le Pas de Calais. Les événements sont présentés de manière synthétique, la visite dure environ deux heures. Les photos de haute qualité, les objets de collection et les cartes dynamiques sont disponibles uniquement sur place et ils aident à cette compréhension rapide

La ligne de front d’une centaine de kilomètres sur les Flandres françaises et l’Artois a vu tomber près de 580 000 soldats d’une quarantaine de nationalités. Leurs noms sont commémorés sur l’Anneau de la Mémoire : Mémorial International de Notre-Dame-de-Lorette localisé à 1500 mètres et leurs fiches militaires sont consultables gratuitement sur des tablettes numériques dans l’espace mémoriel du musée Lens’ 14 - 18.

Situé au pied de la colline de Notre-Dame-de-Lorette, Lens’ 14-18 – Centre d’Histoire Guerre et Paix présente la Grande Guerre sur le sol du Nord-Pas-de-Calais.

Le bâtiment contemporain, dessiné par l’architecte Pierre-Louis Faloci, se structure autour de cubes de béton noir appelés « chapelles ».

A l’aide de techniques muséographiques innovantes, le centre d’interprétation international met en scène une collection exceptionnelle de documents iconographiques (cartes, photographies d’archives, films d’époque) et d’objets emblématiques. En provenance du monde entier, ces documents reflètent le point de vue de tous les protagonistes (Français, Allemands, Britanniques…). Près de 400 photos sont exposées en grand format. Des cartographies dynamiques illustrent les différentes offensives et une vingtaine de films d’archives immergent le visiteur dans le premier conflit mondial.

L'exposition permanente, conçue par un comité scientifique international et dirigé par l'historien français Yves Le Maner, donne les clés de lecture et d'appropriation des thèmes et de la chronologie du premier conflit mondial. Elle établit un récit cohérent des événements qui ont frappé la région Nord - Pas-de-Calais entre 1914 et 1918. Les grandes étapes du conflit présentées sont : la guerre de mouvement et le système des tranchées, les offensives meurtrières et l’occupation du Nord, les offensives de 1918 et la mort au front, les ruines et la grande reconstruction.

L'exposition du Lens 14-18 rend accessible au grand public l'histoire de la Première Guerre mondiale dans le Nord et le Pas de Calais. Les événements sont présentés de manière synthétique, la visite dure environ deux heures. Les photos de haute qualité, les objets de collection et les cartes dynamiques sont disponibles uniquement sur place et ils aident à cette compréhension rapide

La ligne de front d’une centaine de kilomètres sur les Flandres françaises et l’Artois a vu tomber près de 580 000 soldats d’une quarantaine de nationalités. Leurs noms sont commémorés sur l’Anneau de la Mémoire : Mémorial International de Notre-Dame-de-Lorette localisé à 1500 mètres et leurs fiches militaires sont consultables gratuitement sur des tablettes numériques dans l’espace mémoriel du musée Lens’ 14 - 18.

 

Sources : ©Lens’ 14-18 - Centre d’Histoire Guerre et Paix
 
Office de Tourisme et du Patrimoine de Lens-Liévin - 58 rue de la gare - 62300 LENS
Tél : 03 21 67 66 66
 info@tourisme-lenslievin.fr
www.tourisme-lenslievin.fr
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Infos pratiques

Adresse

102 rue Pasteur 62153
SOUCHEZ
03 21 74 83 15

Tarifs

Site en accès libre - Prestations de visites guidées à consulter sur le site www.lens14-18.com Visite gratuite : Oui Audioguide 3€ visite guidée tous les dimanches à 15h00 au prix de 6€ TP et de 0 à 3€ TR

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du Mardi au Dimanche de 10h à 18h d’Avril à mi-Novembre Ouvert du Mardi au Dimanche de 10h à 17h de mi-Novembre à Mars

Fermetures annuelles

Fermé en Janvier

Site Web : www.lens14-18.com

Le fort Wagner

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© ADFM Le Fort WAGNER

Metz est rattachée à l'empire allemand après la défaite française de 1870. Les Allemands renforcent les fortifications déjà existantes entre 1871 et 1885. Pour répondre aux progrès de l’armement, une deuxième ceinture fortifiée est construite à partir de 1899. Metz devient la plus grande place forte d’Europe.

Le fort le plus au sud sera bâti à 13 km au sud de Metz, sur une colline dominant la rive droite de la Seille. Commencé en 1904, il sera baptisé Feste Wagner lors de son achèvement en 1910.

La position qui abritait environ1250 hommes, se compose des éléments suivants, dispersés sur une superficie de 47 hectares et reliés par deux kilomètres de galeries souterraines :

- une batterie sur affût protégé pour deux canons de 15 cm à longue portée,

- deux batteries cuirassées, l’une pour 4 obusiers de 15 cm, l’autre pour 4 canons de 10 cm,

- quatre ouvrages d'infanterie nommés Verny, Avigy, Seille et Lamencé,

- une station centrale électrique avec 7 groupes électrogènes,

- quatre observatoires cuirassés fixes d'artillerie et onze d'infanterie.

L’ensemble représente plus de 28.000 mètres carrés de surface bâtie et s’étend sur plus de 47 hectares.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Fort Wagner 57420
Verny
06 85 25 47 68

Tarifs

Adulte : 8€ / Enfant de 6 à 12 ans : 4€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er mai au 30 octobre - Tous les dimanche à 14h30 / En juillet et aout - Tous les dimanches et jeudis

Fermetures annuelles

Du 1er novembre au 30 avril

Musée Jean & Denise Letaille - Bullecourt 1917

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Le musée Jean et Denise LETAILLE à Bullecourt, situé sur la ligne de front pendant la Grande Guerre, abrite l’histoire de milliers de soldats venus défendre le secteur d’Arras en 1917.

Tout au long de leur vie, Jean et Denise Letaille, un couple d’agriculteurs de Bullecourt, ont rassemblé une impressionnante collection d’objets trouvés dans leurs champs et dans la campagne alentour. Des armes, mais aussi des rasoirs, des peignes, des étuis de cigarettes et d’autres effets personnels venus d’Australie, d’Allemagne et du Royaume-Uni, ont été retrouvés sur l’ancienne ligne de front au côté des hommes à qui ils appartenaient, tombés au cours des deux batailles de Bullecourt, lors de l’offensive d’Arras en avril et en mai 1917. 10 771 soldats australiens et 7 000 soldats britanniques furent tués ou blessés lors de ces combats destinés à percer la ligne de front allemande. Rassemblés dans le musée Letaille, ces vestiges de tranchées mettent en lumière un épisode souvent méconnu de la Grande Guerre, pourtant des plus meurtriers. Ils racontent surtout l’histoire des « Diggers », ces valeureux soldats du bout du monde.

Cet espace de 210 m² flambant neuf est prêt à accueillir les milliers d'Australiens qui viennent chaque année, les passionnés d'histoire ou encore de simples curieux qui, sans nul doute, se laisseront surprendre par ce musée.

La construction de ce musée s'inscrit dans un programme conduit par le Ministère australien pour la revalorisation de 7 sites le long de l'ancien Front occidental témoignant de l'intervention des forces australiennes au cours de la Grande Guerre. Sont ainsi concernés les sites d'Ypres et Passchendaele en Belgique, Fromelles, Bullecourt, Mont-Saint-Quentin, Pozières et Villers-Bretonneux.

Bullecourt est désormais reconnu comme "Village Patrimoine".

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

1 bis rue d’Arras 62128
Bullecourt
+33 (0)3 21 55 33 20

Tarifs

Tarifs individuel incluant l’audio-guide Plein tarif : 5 € Tarif réduit (12-17 ans, étudiant, demandeur d’emploi) : 3 € Moins de 12 ans, personne en situation de handicap : gratuit Tarifs groupe incluant l’audioguide ou visite guidée Groupe adultes (plus de 10 personnes, max 50) : 4 €/pers Groupe scolaires (primaire, collège, lycée)- accueil de loisirs (maximum 35) : 2 €/enfant La réservation est obligatoire, au plus tard trois semaines avant la visite Moyen de paiement : espèce et chèques.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Horaires d’avril à septembre : Individuel : Mardi - mercredi, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h Vendredi, samedi, dimanche de 13h30 à 18h Groupe : Du mardi au dimanche, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h sur réservation Horaires de mi-février à mars et d’octobre à mi-décembre : Individuel : Mercredi, vendredi et samedi de 13h30 à 17h30 1er et 3ème dimanche du mois Groupe : Du mardi au dimanche (1er et 3ème dimanche) du mois, de 13h30 à 18h sur réservation

Fermetures annuelles

Fermé tous les lundis / Fermeture annuelle de mi-décembre à mi-février et jours fériés sauf le 8 mai et 11 novembre

Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l’Homme

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Au sein du Palais Épiscopal de Verdun, le Centre Mondial de la Paix est un trait d’union entre les sites du Champ de Bataille de Verdun et l’époque contemporaine. Centenaire de la Grande Guerre, Relations Franco-Allemandes, conflits contemporains rythment ses expositions dont la visite permet de mieux comprendre notre histoire et notre monde.

Exposition événement Trésors de Diplomatie
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Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  centre mondial paix


Après la visite du Champ de Bataille de Verdun, dont les stigmates toujours visibles 100 ans après nous rappellent les horreurs de la guerre, une visite au Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l’Homme s’impose. Verdun, symbole de la Grande Guerre, Verdun Capitale de la Paix pour mieux comprendre comment une crise régionale peut dégénérer en conflit majeur, comment les relations franco-allemandes ont su dépasser l’horreur et la haine née des conflits, comment jour après jour la préservation des libertés et des droits de l’Homme reste le meilleur rempart contre un monde fou capable des pires destructions et folies.

Le visiteur appréciera le charme exceptionnel du Palais Episcopal de Verdun, édifice classé du 18e siècle, qui depuis 30 ans abrite le Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l’Homme. La visite (gratuite) des jardins 18e offre un parcours citoyen libre avec un pan du Mur de Berlin et son histoire à découvrir, mais aussi l’une des plus belles vues sur la ville de Verdun.

En permanence, plusieurs expositions accueillent le visiteur : Grande Guerre, Relations Franco-allemandes, Conflits Contemporains, Droits de l’Homme . le menu est varié.

Les scolaires apprécieront les dossiers pédagogiques et les ateliers préparés par l’équipe pédagogique et le réseau CANOPE Meuse . les scientifiques pourront découvrir le pôle d’excellence mémorielle « 14-18 et franco-allemand » nourri par la synergie des différentes structures abritées dans les locaux du Centre Mondial de la Paix. 

Le touriste se régalera dans la boutique riche de plus de 500 références littéraires adaptées à tous les âges.

Souhaité comme lieu de rencontre dès sa création en présence du Secrétaire Général de l’ONU, le Centre Mondial de la Paix accueille de très nombreux événements dans ses salles de réception (de 20 à 300 places dont une salle cinéma). Conférences, ciné-club, salon du livre, … pas une semaine sans un événement, le plus souvent ouvert gratuitement au public.

Dès mi-avril 2016, une capacité d’hébergement collectif de 56 lits permettra aux groupes en visite à Verdun de disposer d’un hébergement en complément.

 

Sources : ©Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l’Homme
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Infos pratiques

Adresse

Place Monseigneur GINISTY – BP10183 55105
Verdun
03 29 86 55 00

Tarifs

- Plein tarif (selon parcours) : de 5 € à 12 €- Jeunes (selon parcours) : de 2.5 € à 7 €- Groupes (selon parcours) : de 3.8 € à 20 €- Gratuité (- de 6 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Saison touristique (avril à novembre) 10h-18hHors Saison : 10h-12h30 – 14h-18h

Fermetures annuelles

20 décembre – 5 janvierOffice de tourisme de référence - Place de la Nation – 55100 Verdun - Tel 03 29 86 14 18

Courriel : contact@cmpaix.eu

Le Mémorial de l'Escadrille La Fayette

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► Exclusivité cheminsdememoire.gouv.f vidéo commémorative
Dossier de presse spécial centenaire

©Ministère de la défense - DMPA/SDMAE/BAPI - Cliquez sur les visuels pour les consulter en ligne

      
 

Monument érigé en mémoire des aviateurs américains volontaires de l'Escadrille La Fayette engagés durant la Première Guerre mondiale.Inauguré le 4 juillet 1928 (fête nationale américaine) en présence du maréchal Foch.

Symbole de l'amitié franco-américaine.

Situé à Marnes-la-Coquette pour honorer la mémoire des pilotes américains qui donnèrent leur vie sous uniforme français, avant l'entrée en guerre des Etats-Unis qui n’interviendra qu’en 1917.

L'histoire de l'Escadrille La Fayette constitue l'une des plus méconnues et des plus glorieuses aventures de la Première Guerre mondiale.

L'idée de sa création revient à un ancien pilote, Edgard Guerard Hamilton qui avait aidé les Alliés à localiser le corps de leurs morts après la guerre. Il pensa qu'il serait bien que les pilotes américains reposent tous ensemble dans un mémorial qui permettrait de perpétuer l'esprit de leur engagement aux côtés de la France.

Ce projet rencontra un accueil favorable auprès de personnalités américaines et françaises qui formèrent, en 1923, une association "Mémorial de l'Escadrille La Fayette" pour transformer son rêve en réalité.

Des dons conséquents furent faits par de riches familles américaines auxquels vinrent s'en ajouter beaucoup d'autres plus modestes en provenance de toute la France et de l'Amérique.

Le monument se compose d'une arche centrale, dont la taille est égale à la moitié de celle de l'Arc de Triomphe à Paris. Dans la pierre sont gravés les noms des pilotes de l'escadrille La Fayette et du La Fayette Flying Corps morts au combat. Sont aussi gravés les noms des villes et des régions où tous ces pilotes eurent à servir.

Sous le monument, la crypte contient 68 sarcophages, éclairée par 13 vitraux signés Mauméjean dont 11 font référence à des batailles auxquelles l'escadrille La Fayette participa.

Deux Francais, le lieutenant-colonel Thenault, premier chef de l'escadrille, et le général Brocard ont choisi d'être enterrés aux cotés de leurs camarades americains dans la crypte du memorial, marquant ainsi le lien très fort unissant la France et les Etats-Unis.

 

Site officiel

 

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Infos pratiques

Adresse

5 Bvd R. Poincaré - 92430
Marnes-la-Coquette
01 47 95 34 76