Fort du Libéria

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Le fort Libéria. Source : http://regionfrance.com/villefranche-de-conflent/

Le fort Libéria est construit en 1681 et offre une superbe vue sur la vallée de la Têt.

Une ville fortifiée implantée en fond de vallée

Sur la route conduisant aux sommets pyrénéens, la petite cité fortifiée de Villefranche-de-Conflent est créée à la fin du XIème siècle au confluent des rivières de la Têt et de Corneilla par Guillem-Ramon, Comte de Cerdagne.

Dès le XIIème siècle, huit tours d'angle renforcent les premières fortifications de la ville qui reçoit un nouveau système défensif au XIVème siècle, lors du conflit opposant le royaume de Majorque et l'Aragon.

Villefranche-de-Conflent est définitivement rattachée avec le Roussillon au Royaume de France par le traité des Pyrénées en 1659. La cité implantée en fond de vallée a conservé de son prestigieux passé de capitale du Conflent un ensemble monumental exceptionnel, bâti dans le marbre rose.

Villefranche-de-Conflent cache derrière ses remparts une superbe cité médiévale, offrant au visiteur un chemin de ronde voûté, une église romane du XIème siècle, et pas moins d'une vingtaine de façades d'hôtels particuliers inscrites à l'inventaire des monuments historiques. L'enceinte de la ville est restée intacte : aux courtines et aux tours médiévales sont associés des bastions érigés par Vauban vers 1680, et des portes néoclassiques. La ville perd de son importance à la fin du XVIIIème siècle, notamment du fait du transfert de la viguerie à Prades en 1773.

Un fort édifié à flanc de montagne

Dans le cadre de sa mission de renforcement des défenses du Roussillon, désormais frontière sud du Royaume de France, Vauban séjourne à Villefranche-de-Conflent afin de faire ériger un fort voué à protéger le territoire des assauts provenant du Vallespir ou de la Cerdagne. Pour empêcher le bombardement de la ville depuis la montagne de Belloch, le commissaire général des fortifications de Louis XIV fait construire en 1681 le fort Libéria sur un contrefort dominant la ville de 160 mètres, offrant ainsi une superbe vue sur la vallée de la Têt.

De forme oblongue, érigée à flanc de montagne, la fortification se compose de trois enceintes successives nivelées sur trois étages afin d'épouser la forte pente du terrain. Un donjon forme la partie supérieure de l'ouvrage, précédée d'un fossé défendu par une galerie de contrescarpe à feux de revers communiquant avec le corps de la place par deux caponnières. Le fort possède un chemin de ronde, de nombreuses meurtrières, des échauguettes ( postes de guet muni d'ouvertures ), un pont-levis, et une cour d'honneur sur laquelle donne une chapelle. Sous Louis XIV, deux complices de La Voisin, empoisonneuse de la cour de Versailles, ont été emprisonnées au sein d'un cachot de la forteresse, baptisé " la prison des Dames ". Le fort Libéria connaît l'épreuve de la guerre à la fin du XVIIIème siècle, et se rend le 3 août 1793 aux troupes espagnoles, après la reddition de Villefranche-de-Conflent. Entre 1850 et 1856, Napoléon III décide de renforcer l'ouvrage, et fait aménager le souterrain dit des "mille marches ", qui relie le fort à Villefranche-de-Conflent : ce passage voûté en pierre aux escaliers de marbre rose peut encore être emprunté aujourd'hui, mais ne comporte en réalité que 754 marches !

Aux alentours

Trois grottes préhistoriques sont ouvertes à la visite à proximité du village de Villefranche-de-Conflent : les grandes Canalettes, les anciennes grottes de Canalettes, et la Cova Bastera ( Préhisto-Grotte ). Cette dernière a été aménagée par Vauban en 1707. D'autre part, la gare de Villefranche-de-Conflent est le point de départ du célèbre petit train jaune serpentant en altitude à travers les Pyrénées jusqu'à la ville frontalière de La-Tour-de-Carol.

 

Office du tourisme de Villefranche-de-Conflent

Place de l'Église 66500 Villefranche-de-Conflent

Tél. 04.68.96.22.96

Fax 04.68.96.23.23 & 04.68.96.23.93

E-mail : villefranchedeconflent@voila.fr

 

Accès À cinquante km de Perpignan, par la N 116.

 

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Infos pratiques

Adresse

66500
Villefranche-de-Conflent
Tél. 04.68.96.22.96Fax 04.68.96.23.23 & 04.68.96.23.93

Tarifs

Plein tarif adultes : 6.00 €, enfants (5 à 11 ans) : 3.50 € Tarifs réduits adultes : 5.00 €, enfants (5 à 11 ans) : 3.00 € Tarifs groupes à partir de 10 personnes : adultes 5.00 €, enfants classe primaire : 3.00 €, enfants classe secondaire : 3.50 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De juillet à août : 9h à 20h De mai à juin : 10h à 19h Autres périodes : 10h à 18h non-stop

Place forte de Villefranche-de-Conflent

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Vue panoramique du village fortifié de Villefranche-de-Conflent. Source : GNU Free Documentation License

Cité médiévale du XIème siècle, fortifiée par Vauban au XVIIème, la place de Villefranche-de-Conflent est située au pied du Canicou, au coeur des Pyrénées Orientales.

Villefranche-de-Conflent est une ville fondée en 1090 par le comte Guillaume-Raymond de Cerdagne. Elle est la capitale de la vicomté du Conflent et est située sur une voie de communication vers le haut pays. En 1117, le Conflent et la Cerdagne deviennent, par héritage, possession des rois d'Aragon.

L'agglomération occupe tout l'espace disponible entre la rive droite de la Têt et le pied des escarpements qui dévalent du Canigou et présente donc un plan allongé, structuré autour de deux voies parallèles. Le périmètre défensif a été élaboré dès le début du XIIIe siècle. Les tours de surveillance semi-circulaires datent du XIVème siècle ; elles témoignent de la lutte entre les souverains de Majorque et d'Aragon pour contrôler le Roussillon.

La ville passe sous le contrôle français, en 1654, lors de la guerre franco-espagnole. La population, hostile aux Français, se révolte : mouvement des Miquelets et Conspiration de Villefranche, en 1674, qui relance la guerre et conduit Vauban à établir un plan de fortification dans la région, à partir de 1679. Il fait renforcer l'ancienne enceinte sur le front de la montagne. Ailleurs, elle est remplacée par une courtine de quatre bastions aux angles. Deux bastions aplatis les complètent : l'un vers le Tech protège le pont, l'autre vers la montagne. Ne pouvant garnir la place d'un glacis, Vauban renforcent les bastions. Ils sont casematés et flanqués sur leurs faces d'embrasures pour les pièces de gros calibre. Afin de dérober la vue du chemin de ronde, il le fait couvrir par un toit d'ardoises. Sur la rive droite, des grottes naturelles sont transformées en casemates.

La cité est reconquise momentanément en 1793 lors des guerres contre-révolutionnaires.

 

Office du tourisme

Place de l'Eglise 66500 Villefranche-de-Conflent

Tél. 04.68.96.22.96

Fax : 04.68.96.07.66

E-mail : otsi-villefranchedeconflent@voila.fr

 

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Adresse

N116 66500
Villefranche-de-Conflent
Tél. 04.68.96.22.96Fax : 04.68.96.07.66

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Place forte de Collioure

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Château royal de Collioure. Source : http://www.chateaux-francais.fr

Ce château est construit sur d'anciennes constructions romaines, transformées à l'époque wisigothique ...

En 1808, lors d'une inspection du chantier de fort Boyard, Napoléon décide de compléter le dispositif de protection de la rade de Rochefort en faisant ériger un fort sur le point culminant d'Aix, à l'extrémité est de l'île. De forme carrée, cet ouvrage bastionné de plus de 90 mètres de côté est construit en maçonnerie, et entièrement casematé. Quatre galeries partent des angles de la cour intérieure pour desservir les casemates placées sous les bastions, chaque courtine abritant quatre casemates vouées au logement des troupes. Protégé par un épais remblais de terre et recouvert d'un glacis d'herbe, l'ouvrage est surmonté d'un impressionnant chemin de ronde.

L'action de restauration s'est concentrée, en raison de l'immensité du site, sur la partie la mieux conservée mais aussi et surtout sur l'emprise du "troisième" fort qui sera précisément construit à la manière éclatée et constitue par-là le lieu d'invention de la nouvelle organisation des ouvrages fortifiés. Cette emprise représente une aire de près de 20 ha. Les ouvrages en cours de restauration abritent de nombreux objets et équipements techniques d'origine qui progressivement sont restaurés, remis dans leur contexte et expliqués.

Le château de Collioure est construit sur d'anciennes constructions romaines, transformées à l'époque wisigothique.

Collioure, située sur l'étroite plaine littorale, occupe une position stratégique dans la maîtrise sur Roussillon et des voies de communication frontalières et de son port ouvert sur la Méditerranée. Les rois de Majorque lui confèrent son plan actuel entre 1242 et 1280. Le fort leur sert de résidence d'été.

A la fin du Moyen-Age, le château forme ainsi un quadrilatère irrégulier constitué de 4 fronts.

 

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Infos pratiques

Adresse

Place du 8 mai 1945 66190
Collioure
Tel: 04 68 82 15 47Fax: 04 68 82 46 29

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er juin au 30 septembre : 10h00 à 17h15 Du 1er octobre au 31 mai : 09h00 à 16h15

Place forte de Port-Vendres

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Vue panoramique du Port-Vendres. Source : http://nicolasgiraudphoto.eklablog.com/l

Port important en raison de sa position et de la profondeur de sa rade...

Le site de Port-Vendres est occupé depuis le VIIIème siècle avant JC. Son nom est hérité de Portus Veneris, en relation avec un temple dédié à Vénus, dominant jadis la crique. Les premiers aménagements urbanistiques sont entrepris par le premier souverain de Majorque, Jacques Ier, au XIIIème siècle. Les luttes avec les rois aragonais mettent à bas les édifices, si bien que lorsque le Roussillon passe sous souveraineté espagnole au XVème siècle, la cité est à rebâtir.

Après le Traité des Pyrénées, la province rejoint le royaume de France. Son port et eaux profondes proche de l'Espagne, unique sur le littoral du Roussillon intéresse Louis XIV et Vauban : Port-Vendres est classé port militaire.

Les limites budgétaires contraignent Louvois à demander à Vauban de réaliser un projet de moindre envergure : on effectue quelques aménagements pour permettre à une partie de la flotte du Levant de séjourner sur les côtes catalanes sans trop de danger. Le gouverneur de province, Maréchal de Mailly, fait creuser la vieille darse et aménager la route de Collioure. Monsieur de Wailly, architecte du roi, dresse le plan d'aménagement. Les redoutes de Mailly (située au-dessus de la plage de l'Oasis ; elle est modifiée lors de la Seconde Guerre mondiale pour accueillir des canons Lahitolle 1888 de 9 mm, endommagée en 1944, elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1991), de Béar (achevé en 1880) et du Fanal (construction initiale de Vauban de 1673-1700) défendent l'accès du nouveau site de Port-Vendres, dont les travaux entrepris par le maréchal de Mailly, gouverneur de la province de Louis XIV, durent jusqu'en 1780 - ces monuments seront inscrits à l'inventaire des monuments historique en 1933.

A partir de 1838, la France s'intéresse à l'Afrique du Nord. Des travaux d'extension et d'amélioration sont entrepris à Port-Vendres afin d'en faire un important port de commerce maritime méditerranéen : construction de la jetée, de la Place Castellane, du fort Béar, liaison ferrée en 1867, mise en place d'une ligne maritime de paquebots avec l'Afrique dès 1885.

La marine allemande utilise les installations françaises en novembre 1942, puis en développe de nouvelles dès le début de l'année 1943. L'armée d'occupation en fait un camp retranché pouvant aussi bien faire face à une opération amphibie qu'à une attaque terrestre venant de l'intérieur.

Le Stützpunktgruppe Port-Vendres est donc une pièce maîtresse du dispositif allemand de contrôle du front côtier des Pyrénées-Orientales à côté de Sète et Agde. La ville de Port-Vendres est placée sous l'autorité d'un commandant portuaire dirigé par le Korvettenkapitän Kurt Stratmann, puis le Fregattenkapitän Walter Denys. La batterie de l'Ullastrel est un des vestiges de cette période. Le 19 août 1944 l'armée allemande bat en retraite. Les entrepôts de munitions et d'armes sont détruits, les quais sont dynamités afin de gêner les Alliés dans leur progression.

Le Fort Béar, site militaire, installé sur une colline entre Collioure et Port-Vendres, domine la ville. Conçu initialement par Vauban, il est remanié par Séré-de-Rivières au XIXème siècle. Transformé en station radiogoniométrique en1949, il devient un radôme en 1960.

 

Renseignements pratiques :

Mairie 8 rue Jules Pams 66660 Port-Vendres

Tél : 04 68 82 01 03

Fax : 04 68 82 19 62

 

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Adresse

66660
Port-Vendres
Tél : 04 68 82 01 03Fax : 04 68 82 19 62

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Fort-les-Bains

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Fort-les-Bains. Source : http://lesdanjean.blogspot.fr

Ce fort est construit en 1670 afin de protéger la ville d'Amélie-les-Bains...

Situé au confluent du Tech et du Montdony, sur la route de Prats-de-Mollo. Il a été construit en 1670 sur l'ordre de comte de Chamilly afin de protéger la ville d'Amélie les bains (anciennement Les bains d'Arles). Les plans ont été dressés par l'ingénieur Saint Hilaire (ou Saint Hillaire). Vauban, lors de sa seconde inspection en Roussillon, y apporte quelques améliorations, mais ne fait pas de la place un élément stratégique de premier plan dans son dispositif de défense de la frontière espagnole.

Les principes de la fortification bastionnées sur un plan approximativement carré (un bastion à chaque angle) sont adaptés au terrain et à l'existant.

Lors de la guerre révolutionnaire franco-espagnoles, la garnison du fort composée de 440 hommes du maréchal de camp Michel-Jean-Paul Daudiès (1763-1839) résiste aux troupes catalanes jusqu'à épuisement de leurs vivres.
En 1888 le fort fera l'objet d'une proposition à la défense des Pyrénées, mais le projet restera sans suite.

L'édifice est classé monument historique depuis le 18 décembre 1909.

 

Mairie

5, Rue des Thermes 66110 Amélie-les-Bains

Tél : 04 68 39 00 24

Fax : 04 68 39 06 46

Courriel : mairie.amelie.les.bains@wanadoo.fr

 

Office du tourisme

22 Avenue du Vallespir - BP13 66110 Amélie-les-Bains

Tél : 04 68 39 01 98

 

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Infos pratiques

Adresse

Route de Montalba 66110
Amélie-les-Bains
Tél : 04 68 39 00 24Fax : 04 68 39 06 46 Office du tourisme22 Avenue du Vallespir - BP1366110 Amélie les bainsTél : 04 68 39 01 98

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Fort de Bellegarde

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Le Fort de Bellegarde. Source : ©Doronenko - License Creative Commons - Libre de droit

Ce fort contrôle le passage du col du Pertus, voie de communication facile entre la France et l'Espagne.

Installé dans les Pyrénées-orientales, le Fort de Bellegarde contrôle le passage du col du Pertus - ancien Portus Pompei (passage de Pompée) -, voie de communication facile entre la France et l'Espagne. Possession des rois de Majorque, le site est fortifié en 1285 afin de faire face à la menace du voisin aragonais. Il s'agit, au départ, d'une tour de surveillance, de 20 mètres de haut, au dessus du Pertus, équipée pour se défendre de façon autonome. Les rois d'Aragon reprennent la région au XIVe siècle. La tour est alors utilisée comme péage par les seigneurs locaux.

Le Traité des Pyrénées, en 1659, incorpore au royaume de France le col de Pertus et ses environs, plaçant la frontière franco-espagnole à proximité du site. La tour acquiert une valeur stratégique.

Dès 1667 les troupes françaises repoussent avec difficultés une attaque espagnole. Le pouvoir commande alors de consolider le dispositif frontalier ; une décision renforcée en 1674 lorsque, les travaux commencés, les troupes espagnoles s'emparent du fort, les français ne les en délogeront qu'en 1675. Vauban, au cour de son second voyage d'inspection en avril-mai 1679, décide alors de la construction d'une véritable citadelle à la place de la tour, approuvant en cela les plan de son ingénieur des fortifications en Roussillon, Rousselot.

Le vieux fort est agrandi au maximum, l'ancien donjon est rasé, l'espace intérieur est aplani, les bastions sont doublés de petites tours qui leur servent de réduits, le plan en étoile est adopté pour le chemin couvert. Achevé, le fort suit un plan pentagonal.
L'enceinte principale est protégée par un glacis d'un kilomètre et cinq bastions relis les uns aux autres. Elle enserre une deuxième ligne de remparts et le murs de protection de la forteresse. Cette dernière, prévue pour être autonome, comprend notamment des logis pouvant abriter 600 hommes, une chapelle, un hôpital, une boulangerie et son moulin, et un puits large de 6 mètres, profond de 62 mètres, creusé en 1698. Le seul accès à la forteresse est la "Porte de France", protégée par un fortin en demi-lune. Pour sa construction, Vauban aura fait raser l'ancien château et rabaisser la colline de 30 m. La forteresse, édifiée en 30 ans, s'étale ainsi sur 14 hectares dont 8000 m de bâtiments.

Sous la Révolution la région sera le lieu d'âpres combats lors de la campagne des Pyrénées. En 1793 les Espagnols lancent une offensive sur le Roussillon, le général Ricardos passe par le Vallespir et occupe Prats-de-Mollo, le fort Lagarde est occupé - le fort ne sera repris qu'en septembre 1794 par les troupes du général Dugommier, après un siège de quatre jours.

Laissé en "sommeil" pendant plus de cent ans, le site est à nouveau utilisé par la puissance publique après 1939, lors de la Retirada : la fuite des Républicains Espagnols face à l'avancée des troupes de Franco. Mal perçus en raison de leurs opinions politiques, les réfugiés sont internés par le gouvernement Daladier. Les premiers camps sont établis à Prats-de-Mollo et sur les plages d'Argelès, puis au camps militaire Joffre, et enfin au Fort de Bellegarde entre janvier et février 1939.

 

Mairie

15 avenue de France 66480 Le Perthus

Tel : 04 68 83 60 15

 

Le fort est ouvert du 3 juin au 30 septembre de 10 h 30 à 18h30

 

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Infos pratiques

Adresse

66480
Le Perthus
Tel : 04 68 83 60 15

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De mai à septembre, ouvert de 10h30 à 18h30 Visites guidées tous les jours à 11h30 , 14h30, et 16h. Hors saison sur rendez-vous.

Château de Salses

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Le château de Salses. Source : http://www.leguide66.com/

Le château de Salses est cerné entre deux obstacles naturels, les derniers monts des Corbières et les étangs contigus à la mer.

Dans le département des Pyrénées-Orientales, aux portes du pays catalan, le château de Salses est cerné entre deux obstacles naturels : les derniers monts des Corbières et les étangs contigus à la mer.

 

Sur ordre de Ferdinand le catholique, roi d'Aragon, la forteresse est construite de 1497 à 1504 par le commandeur Ramiro Lopez, grand artilleur du Roi, dans le but d'interdire l'accès du Roussillon à la France. Du fait de sa position stratégique sur une frontière naturelle, elle est vouée à l'épreuve du combat, et est assiégée en 1503, avant même son achèvement. Pris et repris au fil des campagnes franco-espagnoles, le château de Salses est définitivement rattaché avec le Roussillon au Royaume de France par le traité des Pyrénées en 1659.

 

Dès lors, à l'écart de la frontière, son intérêt stratégique est moindre, et il n'échappe à la destruction qu'en raison du coût d'une telle opération. Par la suite, la forteresse est utilisée comme une caserne pour accueillir des troupes de passage, puis sert d'entrepôt de vivres et de munitions. Classée monument historique en 1886, elle est cédée en 1930 au ministère de la culture qui la restaure, et l'ouvre au public.

 


Le château de Salses possède de nombreux attributs propres au château médiéval. Il conserve l'usage de tours cylindriques en pierre encadrant de longues courtines continues, et abrite un donjon accueillant les réserves vitales de la place : l'arsenal, et les réserves alimentaires. Cependant, et surtout après les réaménagements effectués à la suite du premier siège de 1503, il doit être considéré comme un ouvrage de transition, qui conduira au bastion.

À la fin du XVème siècle, le développement de l'artillerie à boulet métallique commande l'évolution de la fortification militaire. En effet, le château médiéval, capable de résister au fragile boulet de pierre, devient vulnérable avec l'apparition du canon à boulet de fonte.

 

Le château de Salses illustre les solutions architecturales développées pour contrer les redoutables effets du boulet métallique. Pour se dérober le plus possible aux tirs adverses, les défenses de la fortification sont enfoncées dans le sol, à l'abri de la profondeur du fossé. Au sud-ouest et au nord-ouest de la forteresse, deux éperons, placés à l'avant de constructions circulaires, visent à éloigner l'assaillant en supprimant les angles morts : ils préfigurent les formes géométriques des bastions modernes. L'assaut de la forteresse elle-même est retardé par des ouvrages extérieurs ; les courtines ne sont plus crénelées, et présentent désormais des embrasures à canon. Caractérisé par l'épaisseur de ses murs, l'élargissement des douves, l'importance des ouvrages extérieurs, l'installation de l'artillerie sur de larges plate-formes, le château de Salses illustre la nécessaire adaptation de l'architecture militaire aux avatars de l'art de la guerre.

 


Forteresse de Salses

66600 SALSES-LE-CHÂTEAU.

tél. 04 68 38 60 13.

fax. 04 68 38 69 85.

 

Ouverture : Du 1er juin au 30 septembre de 9h à 19 h. Du 1er octobre au 31 mai de 10h à 12h15 et de 14h à 17h.

 

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 11 novembre et 25 décembre.

 

Exposition permanente. Visites libres des extérieurs. Visites commentées de la forteresse.

 

Accès De Béziers : A 9 vers Perpignan, sortie n° 40, puis D 627 et N 9 vers Perpignan. De Perpignan : N 9 vers Narbonne.

 

Accessibilité partielle aux handicapés.

 

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Infos pratiques

Adresse

66600
Salses-le-Château
tél. 04 68 38 60 13.Fax. 04 68 38 69 85.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er juin au 30 septembre de 9h à 19 h. Du 1er octobre au 31 mai de 10h à 12h15 et de 14h à 17h. Visites libres des extérieurs. Visites commentées de la forteresse.

Fermetures annuelles

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 11 novembre et 25 décembre.

La cité fortifiée de Binche

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La cité fortifiée de Binche. Photo Ville de Binche

La cité fortifiée de Binche appelée "la Carcassonne" de Wallonie...

Avec sa muraille en pierre assise dans un monumental talus en terre (une « terrée ») longue de deux kilomètres et demi et ses vingt-cinq tours, Binche peut prétendre montrer un ensemble monumental unique en Belgique. C'est en effet la seule enceinte médiévale presque intégralement conservée du pays. Il n'est pas exagéré de l'appeler « la Carcassonne » de Wallonie ! Seules les portes, cinq tours et quelque trois cents mètres de tronçons ont disparu. Et plus de trois siècles d'architecture militaire y sont représentés.

 

A l'origine, Binche est une simple dépendance de la paroisse de Waudrez, le Vodgoriacum romain. Née au XIIème siècle, l'agglomération reçoit le statut de ville neuve vers 1120. Plutôt qu'un donjon, le comte de Hainaut laisse entourer les quartiers d'habitat implantés à l'extrémité méridionale d'un éperon cerné par la petite rivière Samme (appelée aussi la Princesse) d'une enceinte en pierre. La ville de Binche participe dès le XIIème siècle à la défense du comté. Celle-ci s'appuie aussi bien sur des places fortes possédées en propre par le comte et gérées par un châtelain (à Binche, il est cité en 1138) que sur des châteaux appartenant à des vassaux. C'est un maillage de forteresses formant un échiquier stratégique. Centre agricole, l'agglomération devient assez vite un important lieu de production de drap. En outre, un doyenné y est établi.

 

 

 

Une première enceinte en pierre est édifiée dès le XIIème siècle, pour barrer au nord l'accès assez large à l'éperon. L'exemple semble précoce dans les principautés lotharingiennes où la terre et le bois sont encore le matériau de prédilection pour les enceintes urbaines. Il ne subsiste à Binche que de rares traces près du château et au rempart du Posty. Le front nord a entièrement disparu. Les historiens le situent à la hauteur de la rue de la Gaieté.

 

Selon les premières conclusions des fouilles menées depuis 1996 dans le parc du château par le Service de l'Archéologie de la Région wallonne, le comte ferait construire vers le XIIème siècle un vaste palais fortifié dont les vestiges de la grande salle, l'aula et de la chapelle ont été dégagés à l'extrémité méridionale de l'éperon. Les fortifications se construisent dans la longue durée, en s'adaptant systématiquement aux progrès de l'architecture défensive et à la modernisation des armements : dès la fin du XIVème siècle, de nouvelles formes architecturales prennent en compte l'artillerie à poudre, née vers 1320 en Occident.

A Binche, la grande enceinte édifiée à partir du XIVème siècle ne présente pas, dans un premier temps, d'adaptations à cette nouvelle arme. Les nouvelles tours sont très saillantes et pourvues d'un niveau défensif intermédiaire. L'intérêt des murailles neuves réside dans leur technique de construction, à fondations sur arcades, permettant ici stabilité et économie de matériaux vu que le sous-sol, hormis dans le secteur sud, est instable, parfois marécageux. Ce système est en usage dans bien d'autres villes des anciens Pays-Bas (Lille, Valenciennes, Bruxelles, Bruges, Namur,...).

 


A la fin du XIVème siècle, les maîtres maçons du comte de Hainaut, Thomas Ladart, originaire d'Ath, et Noël Camp d'Avaine dirigent une campagne de modernisation de l'enceinte. De nouvelles tours, habitables et pourvues d'ouvertures (fenêtres et meurtrières) sont ajoutées à l'enceinte. Au début du XVème siècle en effet, dans le Hainaut, neutre mais pris entre Bourguignons, Français et Liégeois, il faut s'armer et renforcer la garnison et les remparts. Binche fait office de plaque tournante, comme par exemple au cours des opérations contre la principauté de Liège, en 1406 -1408.

Plus tard, intégrée aux possessions bourguignonnes, Binche est une forteresse parmi d'autres. Des canonnières sont notamment aménagées dans les courtines du «Vieux cimetière». La petite tour y est construite et pourvue de canonnières pour le tir à l'arme à feu. Jusqu'au milieu du XVIème siècle, malgré les progrès de l'artillerie et de la fortification, Binche est présente dans la stratégie défensive du Hainaut et des Pays-Bas, au moins comme centre de rassemblement des troupes impériales : deux sièges en témoigneront, en 1543 et 1554. Mais celui de 1578 rend définitivement obsolète les défenses urbaines, commandées de partout depuis les hauteurs proches.

De la vieille chaussée Brunehaut menant à Maubeuge, on aperçoit le sommet du clocher de la collégiale, le reste de la ville étant caché dans le repli du terrain. De nombreux impacts de boulets de canon ont été pansés à la hâte dans la partie sud : les zones parementées en brique et l'inclusion d'éléments de décor architectural (« rose » des remparts et claveaux de voûtes gothiques) y sont bien visibles.

Le somptueux palais Renaissance édifié par l'architecte montois Jacques Du Broeucq pour la régente Marie de Hongrie, sur les bases du château médiéval, est une cible magnifique pour les canons français. Incendié en 1554, il est définitivement ruiné en 1578. Sous les archiducs Albert et Isabelle (1599 -1621), une tentative de restauration n'aboutira pas. Nombre d'éléments sculptés partent à Mons (portail d'entrée) ou sont réutilisés à Binche même.

Au XVIIème siècle, Binche sert occasionnellement de point d'appui logistique et de zone de manoeuvre à des armées en marche. Auparavant, la ville est prise à deux reprises par les Français : en deux jours au cours de l'année 1643, puis par Turenne en 1654. En 1668, elle est cédée à la France pour dix ans. Ainsi pendant la campagne de 1672-1674 menée par Louis XIV, elle sert de pivot à l'armée de campagne. Si des projets de bastionnement ont pu voir le jour dans ce contexte, au début du XVIIIème siècle, l'enceinte est inutilisable : des brèches trouent les courtines, des tours sont rasées. C'en est fini du rôle militaire de Binche. La frontière a reculé vers le nord, mais la défense du territoire s'effectue sur la ligne Toumai-Mons-Charleroi.

 

Au XIXème siècle, la ville perdra ses portes fortifiées et l'enceinte sera peu à peu enclavée par les particuliers. En 1995 débuta à Binche une vaste campagne de restauration et de fouilles de l'enceinte avec le concours de la Communauté Européenne et de la Région Wallonne, dans le cadre du programme OBJECTIF 1. Ces travaux d'envergure, menés par le service de l'Archéologie de la Région Wallonne de 1995 à 1999 permirent de connaître de manière précise l'évolution des remparts et aussi de mettre au jour les châteaux de la Cité.

 

 

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Batterie de Porh Punz Gavres

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Le fort de Porh-Puns (le port du puits, en breton). Source : Ouest-france

Située à l'embouchure de la rade de Lorient, la presqu'ile de Gâvres a abrité plusieurs batteries cotières destinées à protéger la citadelle de Port-Louis et pendant la Seconde Guerre mondiale la rade de Lorient et sa base sous-marine.

Le Port-Puce

Le premier fort construit à Gâvres, en 1695, est le Port-Puce (ou Porh Punz en breton), par décision du marquis de Lavardin, pour protéger Port-Louis. Il compte rapidement 10 canons et 2 mortiers. A la fin du XVIIIe siècle, il est doté d'un corps de garde intégré au rempart pouvant accueillir 60 hommes. Il subit quelques années plus tard des profondes modifications par l'ajout de terre et la contruction d'un magasin à munitions.

La Seconde Guerre mondiale

A l'aube de la Seconde Guerre mondiale, la presqu'ile de Gavres abrite deux batteries en plus du fort. Les Allemands, en particulier l'organisation Todt, ajouteront 4 casemates, un poste de tir, et quelques abris personnels, faisant de la presqu'ile une arme redoutable contre les avions et les navires alliés, aussi bien de jour que de nuit.

Les 4 casemates, situées sur le camping municipal, sont encore accessibles aujourd'hui. Le fort est quant à lui interdit au public, mais offre un spectacle impressionnant par mer agitée. 

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Porh-Puns 56680
Gavres
02.97.82.46.55

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ouvert au public tous les week-end