Le monument américain de Montfaucon-Argonne

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Vue générale. ©Mairie de Montfaucon

La butte de Montfaucon dominait tout le pays avoisinant et offrait un excellent observatoire que les Allemands occupaient depuis les premiers jours de Septembre 1914...

Montfaucon d'après E. Pognon, historien de Montfaucon 1885

L'antique collégiale domine tout le bourg en forme de magnifique couronnement... Sur un plan parallèle s'élève la masse imposante de l'Hospice... Les maisons s'étagent tout alentour de ces deux monuments sur le penchant de la colline. Cet ensemble de constructions est noyé dans un océan de verdure et d'arbres fruitiers.

 

Contexte historique

Ce monument commémore le succès de l'offensive américaine dite "Meuse-Argonne", qui fut la dernière opération d'envergure menée lors de la Première Guerre mondiale entre le 26 septembre et le 11 novembre 1918 au nord et au nord-ouest de Verdun.

Ce fut l'engagement le plus important jamais entrepris par le corps expéditionnaire américain, l'American Expeditionary Force (AEF). Les forces américaines étaient composées de dix divisions de la 1re Armée, commandées initialement par le général John Pershing. En face d'elles se trouvaient des troupes allemandes dont la plus significative était la Ve armée commandée par le général Georg Von der Marwitz.

L'attaque démarre en Argonne le 26 septembre 1918. Après des débuts prometteurs, elle s'interrompt jusqu'au 14 octobre, pour permettre une réorganisation des forces américaines engagées, qui sont désormais scindées en deux armées.

À la reprise de l'offensive, les Américains progressent entre la Meuse et la Moselle tout en se heurtant à des renforts allemands de plus en plus importants.

Début novembre, la troisième phase est enfin couronnée de succès avec le percement des défenses allemandes, qui permet à la 4e armée française de traverser l'Aisne. Les Allemands lâchant prise, la vallée de la Meuse est libérée et Sedan tombe le 6 novembre. La signature de l'Armistice met fin aux opérations.

Les Américains connurent des pertes sensibles durant cette série d'engagement : plus de 26 000 soldats furent tués, près de 100 000 blessés.

Le monument

Soucieux de conserver le souvenir de cette bataille, les Américains s'engagèrent dans la Meuse en participant à la reconstruction des infrastructures civiles (écoles, mairies…).

Ils érigèrent aussi des stèles dont certaines sont impressionnantes. Celle de Montfaucon appartient à cette catégorie.

Ce monument a été érigé par la Commission des monuments de guerre américains, une agence gouvernementale des Etats-Unis d'Amérique qui en assure également l'entretien.  C'est le site de l'ancien village de Montfaucon qui, détruit pendant la Première Guerre mondiale, fut ultérieurement reconstruit à quelques centaines de mètres à l'ouest. Juste derrière le monument subsistent les ruines de l'église de Montfaucon. Il reste très peu de l'ancien village. Point culminant entre la Meuse à l'est et la forêt d'Argonne» à l'ouest, cette colline fut la scène de nombreuses batailles sanglantes au cours de l'histoire.

L'architecte du mémorial est le new-yorkais John Russel Pope. Financé par des capitaux américains, le monument fut achevé en 1933. Il fut inauguré le 1er août 1937  par le Président de la République française, Albert Lebrun. Le président américain, Franck D. Roosevelt prononça aussi à cette occasion, depuis Washington, un discours qui fut retransmis en direct.

Le monument, d'une hauteur totale de 60 mètres, est surmonté d'une statue symbolisant la liberté. elle fait face à la ligne de front de la Première Armée américaine au matin du 26 septembre 1918 lorsque l'attaque débuta. Les visiteurs peuvent accéder à la plate-forme d'observation (les heures d'ouverture sont affichées à l'extérieur) d'où l'on jouit d'une vue magnifique sur la quasi-totalité du terrain conquis lors de cette offensive qui fut la plus grande bataille de l'histoire américaine de l'époque. La construction et l'entretien de ce monument sont sous la responsabilité de la Commission des monuments de guerre américains, une agence, gouvernementale des Etats-Unis. La libre disposition du terrain fut concédée, à perpétuité, par le peuple français. Vous pouvez obtenir de plus amples renseignements au bureau d'accueil des visiteurs près du parking, ou auprès du Surintendant du cimetière américain de Meuse-Argonne, situé à Romagne-sous-Montfaucon, à environ 9 km au nord de ce monument.

Le monument est situé à 11 km du cimetière américain de Romagne-sous-Montfaucon.

Le cimetière

Le cimetière américain (World War I Meuse-Argonne Americain Cemetery and Memorial) est situé à l'est de la commune de Romagne-sous-Montfaucon. C'est le plus grand cimetière américain d'Europe puisque les restes de 14 246 soldats  y reposent, la plupart décédés lors de l'offensive "Argonne-Meuse".

Derrière les immenses rangées de pierres tombales, une chapelle couronnée apparait, dont l'intérieur est décoré de vitraux figurant les insignes des unités américaines. Les drapeaux des nations alliées sont disposés derrière l'autel.

La carte des opérations ainsi que les noms des 954 disparus américains figurent sur des loggias commémoratives logées sur les côtés de la chapelle.

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Infos pratiques

Adresse

55270
Montfaucon-d'Argonne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Musée de la Reddition 7 mai 1945 - Reims

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Entrée du musée. © Gérald Garitan

Lundi 7 mai 1945 à 2 h 41, les Alliés mettent fin à la Seconde Guerre mondiale...


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  musée Reims


Le lundi 7 mai 1945 à 2 h 41, dans une salle du Collège Moderne et Technique de Reims, les Alliés mettent fin à la Seconde Guerre mondiale en obtenant la capitulation des armées du IIIème Reich.

La salle de la signature est depuis classée au titre des Monuments Historiques.

En février 1945, général D. Wight Eisenhower, commandant suprême du Corps expéditionnaire allié en Europe (Supreme Headquarter Allied Expeitionary Force,S.H.A.E.F.), installe son quartier général à Reims, dans une partie des locaux du collège moderne et technique de la rue Jolicoeur, que les Alliés appellent "petite école de brique rouge". Il laisse la moitié arrière des bâtiments aux collégiens et à leurs professeurs.

Après la prise Berlin par l'Armée Rouge et le suicide d'Adolphe Hitler, les émissaires allemands, mandatés par l'Amiral Doenitz, chef du gouvernement provisoire allemand désigné par Hitler pour lui succéder, y viennent négocier la fin des hostilités. Dans la salle de professeurs, reconvertie en salle des cartes, ou War Room, avec au centre, la grande table entourée de quatorze chaises, est signée, le 7 mai 1945, à 2h41, par le général Jodl, chef d'état-major, la capitulation sans conditions du Troisième Reich.

La nouvelle est annoncée simultanément dans toutes les capitales alliées le lendemain à quinze heures, alors que les termes de l'acte de reddition stipulent que les hostilités prennent fin le 8 mai 1945 à 23h01, pendant que, selon les exigences de Staline, une seconde capitulation est signée dans la zone soviétique de Berlin.

L'aménagement du Musée de la Reddition

La Salle de Reddition est restée en l'état jusqu'en 1985. A l'occasion du quarantième anniversaire de la victoire alliée en Europe, la Ville de Reims entreprend de faire les lieux et d'y aménager un musée comprenant :

- Une salle de projection d'une capacité d'accueil d'une trentaine de visiteurs.

- La War Room ou Salle des Cartes, au premier étage où un espace vitré est aménagé afin de préserver les documents.

- La Salle des expositions temporaires, au premier étage du musée, à côté de la Salle de la Reddition présente chaque année depuis 2000 une exposition consacrée à un thème ayant trait à la Seconde Guerre mondiale.
Voir aussi, sur le site www.crdp-reims.fr, les dossiers réalisés par Jean-Pierre HUSSON Le 7 mai 1945 à Reims, une date et un lieu oubliés "Le musée de la reddition de Reims"


Musée de la Reddition

12, rue Franklin Roosevelt 51100 Reims

Tél. : 03.26.47.84.19

 

Informations au Musée Saint-Remi : 03.26.85.23.36

 

Horaires Tous les jours sauf le mardi De 10h00 à 12h 00 et de 14h00 à 18h00

Fermé le 1er janvier, le 1er mai, le 14 juillet, le 1er et le 11 novembre et le 25 décembre

 

Tarifs

Billet : 1,52 €

Billet commun aux musées municipaux : 2,29 €

Demi-tarif pour les groupes à partir de 15 personnes

Gratuité pour les enfants jusque 16 ans, scolaires et étudiants

 

Office du tourisme de Reims

 

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Infos pratiques

Adresse

12 rue Franklin Roosevelt 51100
Reims
03.26.47.84.19I

Tarifs

Plein tarif: 3 € Groupes: 1,50 € Gratuit pour les enfants jusque 16 ans, scolaires et étudiants

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours sauf le mardi: de 10h à 12h et de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé le 1er janvier, le 1er mai, le 14 juillet, le 1er et le 11 novembre et le 25 décembre

Musée Mémorial d'Omaha Beach

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Crédits photos : ©Musée Mémorial d'Omaha Beach

Installé à proximité de la plage d'Omaha, le Musée conserve la mémoire du jour qui a marqué un tournant de la Seconde Guerre mondiale : le "Jour-J" ou "D-Day".

Installé à proximité de la plage d'Omaha, le Musée Mémorial d'Omaha Beach (Calvados), conserve la mémoire du jour qui a marqué un tournant de la Seconde Guerre mondiale : le "Jour-J" ou "D-Day".

Choisie lors de la Conférence de Téhéran en 1943, l'ouverture d'un second front à l'ouest, en complément de l'offensive de l'Armée Rouge, prend corps par le débarquement Allié sur les plages normandes entre le lieu dit La Madelaine (Manche) et Ouistreham (Calvados).

L'assaut se déroule le mardi 6 juin 1944, à l'aube, sur cinq plages aux noms de codes Utah Beach et Omaha Beach (où débarquent les Américains), Gold Beach, Juno Beach et Sword Beach (où débarquent les anglo-canadiens).

Après un bombardement sur le Mur de l'Atlantique, les troupes alliées débarquent vers huit heure du matin. Toutes les plages sont prises dans la matinée, exceptée Omaha, enlevée dans l'après-midi où l'on dénombre 2 500 pertes sur les 3 000 relevées pour l'ensemble des opérations.

Le musée se situe à 200 mètres de la plage d' Omaha, cœur des plus âpres combats du "Jour J", dans le secteur du débarquement des troupes américaines, près du cimetière américain de Saint-Laurent / Colleville. Sur 1200 m2, le musée présente une collection de véhicules militaires, d'armes, de costumes et d'insignes utilisés par les soldats américains et allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Il retrace les évènements et la vie économique sous l'occupation allemande.

Un panorama grandeur nature accompagné de mannequins en situation de combat retrace le débarquement sur Omaha.

A l'extérieur, il a été donné au musée par l'armée américaine, un canon "Long Tom" de 155mm unique en Normandie. Un char américain de type Sherman est également exposé sur ce parking. Des documents sur la résistance et la déportation y sont exposés sur des panneaux thématiques.


Musée Mémorial d'Omaha Beach "Les Moulins"

Avenue de la Libération - 14710 Saint-Laurent-sur-Mer

Tél. : (33) 02 31 21 97 44 – Fax : (33) 02 31 92 72 80

Email : contact@musee-memorial-omaha.com

Musée Mémorial d'Omaha Beach

Normandie Mémoire

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Infos pratiques

Adresse

Avenue de la Libération 14710
Saint-Laurent-sur-Mer
Tél. : (33) 02 31 21 97 44 – Fax : (33) 02 31 92 72 80

Tarifs

Tarifs individuels 2019 : ADULTE : 7.00 € ENFANT (de 7 à 15 ans inclus): 4.00€ ETUDIANT avec carte valide ( 16 à 25 ans inclus): 5.60€ Moyens de paiements acceptés: Espèces, Cartes Bancaires, chèques Tarifs groupes 2019 à partir de 10 personnes : ADULTE : 4.60 € ENFANT (de 7 à 15 ans inclus): 2.90€ ETUDIANT avec carte ( 16 à 25 ans inclus): 3.80€ Le musée est accessible aux personnes en fauteuil roulant et aux poussettes. Le musée est adapté aux enfants. Seul les chiens guides sont admis dans le musée. Nous acceptons également les petits chiens s’ils sont transportés dans un sac ou dans les bras.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert 7 jours sur 7 y compris les jours fériés FEVRIER (à partir du 9) 10H00 à 17H00 MARS 10H00 à 18H00 AVRIL ET MAI 9H30 à 18H30 JUIN 9H30 à 19H00 JUILLET ET AOÛT 9H30 à 19H30 SEPTEMBRE 9H30 à 18H30 OCTOBRE 9H30 à 18H00 NOVEMBRE (jusqu’au 20 inclus) 9H30 à 18H00 Dernière entrée 1 heure avant fermeture.

Fermetures annuelles

mi-novembre à mi-février.

Musée du Débarquement d’Arromanches

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A l'initiative de Raymond TRIBOULET, premier sous-préfet de la France libérée » l'exposition permanente du débarquement à Arromanches a été inaugurée officiellement le 5 juin 1954 par Monsieur René COTY, Président de la République.

Il s'agit du premier musée construit pour commémorer le 6 juin 1944 et la bataille de Normandie.

Ce musée a été édifié à l'endroit même où fut implanté le port artificiel dont on peut encore voir les vestiges à quelques centaines de mètres du rivage.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Arromanches


Avec l'invasion de la Pologne le 1 septembre 1939, commence la seconde guerre mondiale. Rapidement les forces du Reich submergent toute l'Europe et en l'espace de 2 ans les drapeaux de l'Axe1 flottent sur tout le continent.Seul bastion de défense, la Grande Bretagne, est la première à stopper les forces du Reich dans une terrible bataille qui se joue dans les airs.

 

7 décembre 1941 : les États-Unis basculent dans la guerre.

1942 sonne le glas des victoires allemandes avec la défaite infligée au renard du désert2 à El Alamein.

Dès 1943, les allemands font retraite sur tous les fronts.

Au début de l'année 1944 la situation semble bloquée : les Russes attendent le printemps pour reprendre leur offensive et les Anglo-américains ne progressent que très lentement et avec d'énormes difficultés en Italie. Le seul moyen de changer le cours de la guerre afin de remporter une victoire rapide et décisive, passe par un débarquement sur les côtes nord de l'Europe où l'ennemi possède la meilleure défense.
Hitler a fait ériger de gigantesques ouvrages de défense tout au long de cette côte : le mur de l'Atlantique.

La tentative désastreuse de débarquement à Dieppe en août 1942 en a montré toute la puissance. Les forces alliées apprennent au prix de lourdes pertes que les fortifications rendent impossible la capture d'un port existant, condition pourtant sine qua non au ravitaillement d'un débarquement de plus grande ampleur.

Les stratèges ébauchent un plan ambitieux sous le nom de code Overlord qui est accepté lors de la conférence Quadrant en août 1943 par Winston CHURCHILL3 et Franklin ROOSEVELT4 à Québec. Il s'agit de débarquer en Normandie avec 30 divisions. Pierre angulaire de ce plan, la construction de ports artificiels sous le nom de code Mulberry garantira le ravitaillement des troupes débarquées.

Le 6 juin 1944, les alliés débarquent en Normandie : le jour le plus long commence.

 

Ce que vous verrez lors de votre visite

Les visites se décomposent en cinq parties :

Elles peuvent être guidées en trois langues :

  • français,
  • anglais (sur réservation),
  • allemand (sur réservation).

Nous recommandons aux organisateurs de voyages de réserver quelques semaines à l'avance.
Coordonnées complètes, horaires d'ouvertures, tarifs, accès au musée... disponibles ici

 

Dossiers pédagogiques

Un dossier pédagogique est disponible en téléchargement sur notre site internet en FR et en GB (niveau 1 et niveau 2)

https://www.musee-arromanches.fr/docs/carnet_pedagogique_niv1_fr.pdf

https://www.musee-arromanches.fr/docs/carnet_pedagogique_niv2_fr.pdf

 

 

 

Sources : ©Musée du Débarquement d’Arromanches
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Infos pratiques

Adresse

Place du 6 juin 1944 14117
Arromanches
02 31 22 34 31

Tarifs

Plein tarif : 7,90 eurosEnfant : 5,80 eurosGroupes adultes : 6, 20 eurosGroupes scolaires : 4,00 eurosGratuité : Handicapés, pupilles de la nation, enfant de moins de 6 ans, vétérans seconde guerre mondiale

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Février –novembre – décembre : 10h00 à 12h30 / 13h30 à 17h00Mars – octobre : 9h30 à 12h30 / 13h30 à 17h30Avril : 9h00 à 12h30 / 13h30 à 18h00Mai – juin – juillet – août : 9h00 à 19h00Septembre : 9h00 à 18h00

Fermetures annuelles

Le musée est ouvert tous les jours, toute l’année sauf janvier.2 boutiques sont à disposition du public en haute saison.Office de tourisme de référence - Arromanches - 2 Rue Maréchal JOFFRE - 02 31 22 36 45

Musée mémorial de la bataille de l'Atlantique

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Musée mémorial de la bataille de l'Atlantique. Source : http://photos-bretagne.blogspot.fr

Situé sur la commune de Camaret, le Musée Mémorial de la bataille de l'Atlantique est contenu tout entier dans une casemate.

Ce musée, situé à Camaret près de Brest, est installé dans les bunkers de la batterie de Kerbonn à la pointe de Penhir. Ces anciens blockhaus du Mur de l'Atlantique sont installés sur les ruines d'un fort modèle IIIème République, lui-même construit sur des fortifications édifiées par Vauban. La géographie commande l'implantation des forteresses !

Le site est grandiose, face à la mer qu'il domine par un à-pic vertigineux.

A quelques encablures au large, un gros enrochement granitique, le Lion du Toulinguet, fait face à la Pointe Saint-Mathieu qui marque l'entrée nord du goulet de Brest. A l'extrême ouest de la pointe de Penhir a été érigé, à la demande du général De Gaulle, le monument en forme de croix de Lorraine qui commémore les marins bretons, premiers compagnons ralliés à la France Libre.

Le musée est le seul à traiter en Europe continentale de la bataille de l'Atlantique. Si elle avait été gagnée par la marine allemande, l'Angleterre n'aurait pu servir de base pour la libération de l'Europe de l'Ouest. Par delà cet enjeu, il rend hommage à tous les marins, dont la moyenne d'âge était de 20 ans, disparus en mer.

Des cartes permettent de suivre géographiquement et chronologiquement les pertes de la marine marchande et des sous-marins allemands.

Dans un espace réduit, le musée offre une vision complète, par des photos, des cartes et des maquettes, de ce que fut cette bataille de l'Atlantique. Bien que ce musée soit l'oeuvre de passionnés, l'équilibre historique entre les deux camps est bien observé. Le musée célèbre, entre autres, le souvenir des Forces Navales Françaises Libres, dont on voit le drapeau. Il faut dire que les hommes des F.N.F.L. venaient pour la plupart de Bretagne. Le souvenir des marins pêcheurs de l'île de Sein ralliant en bloc la France Libre est dans toutes les mémoires.

Une attention particulière est portée aux équipages des navires marchands. Ces hommes sont les grands oubliés de la victoire. En cas de torpillage de leur navire, ils avaient une chance sur deux de survivre. Cette probabilité étant à peu près nulle pour l'équipage d'un pétrolier, d'un transport de munitions, ou pour l'équipage des navires des convois arctiques.

 

Musée Mémorial de la bataille de l'Atlantique de Camaret

Fort de Kerbornn B.P. 44 29570 Camaret

Tel : 02 98 27 92 58

 

Périodes et horaires d'ouverture :

Vacances scolaires tous les jours de 10h à 19h.

Sur demande pour les groupes.

Parking pour environ 50 voitures

 

Accès :

Après Crozon prendre direction Camaret, puis pointe de Penhir.

 

Tarifs :

Adulte : 3 €

Enfants : 2 €

Prix famille à partir de 2 enfants

Gratuité pour les anciens combattants, militaires, scolaires, colonies de vacances, étudiants

 

Office de tourisme

15, Quai Kleber B.P. 16 29570 Camaret-sur-Mer

Tél. 02.98.27.93.60

Fax : 02.98.27.87.22

Courriel : ot.camaret@wanadoo.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Fort de Kerbornn 29570
Camaret
02 98 27 92 58

Tarifs

Adulte : 3 €Enfants : 2 € Gratuit : Anciens combattants, militaires, scolaires, colonies de vacances, étudiants

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Vacances scolaires: tous les jours de 10h à 19h.Sur demande pour les groupes.

Arc de Triomphe

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Arc de Triomphe. Photos © Frédéric Prochasson - Fotolia.com

Il y a autant de perspectives différentes de l'Arc de Triomphe qu'il y a d'avenues partant de la Place de l'Étoile...

 

Bref historique de la construction :

En février 1806, Napoléon 1er ordonne la construction d'un Arc de triomphe pour commémorer les victoires de ses armées.

Le site de la place de l'Étoile est finalement choisi par l'empereur. La première pierre du monument est posée le 15 août 1806. Les plans retenus sont ceux de l'architecte CHALGRIN. Celui-ci, en 1810, à l'occasion du mariage de Napoléon 1er et de l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche, fait construire un trompe-l'oeil en bois et toile peinte. Le décor terminé à temps pour les cérémonies, donne une idée de ce que sera le monument une fois achevé. CHALGRIN meurt en 1810. Il est remplacé par Louis-Robert GOUST.

À la fin de 1813, l'arc atteint 19 mètres de haut. Les évènements de 1814 remettent tout en question. Sous la Restauration, les travaux sommeillent. Louis Philippe, devenu roi des français en 1830, décide de redonner vie au projet. Les travaux reprennent et l'arc de triomphe, dédié aux Armées de la Révolution et de l'Empire, est rapidement terminé par l'architecte Guillaume - Abel BLOUET. Il est inauguré le 29 juillet 1836.

Le Monument

Les proportions sont énormes : l'Arc de Triomphe mesure 49 mètres de haut et dépasse 45 mètres en largeur. L'Arc des deux grandes façades atteint 20,50 mètres de hauteur pour une largeur de 14,50 mètres. Les façades transversales sont percées d'un arc haut de 19 mètres sur une largeur de 8,50 mètres. La grande frise qui tourne sur les quatre faces représente les grands personnages de la Révolution et de l'Empire, ou encore, le retour des armées d'Italie ou d'Egypte.

L'ornement sans doute le plus grandiose est formé par les quatre groupes colossaux élevés sur chaque pied-droit des deux grandes façades :

  • Avenue des Champs Elysées : à droite, le Départ des volontaires encore appelé La Marseillaise, de François RUDE et à gauche, le Triomphe de l'empereur, sculpté par Jean-Pierre CORTOT
  • Avenue de la Grande Armée, les deux hauts reliefs sculptés représentent La Résistance (à droite) et La Paix (à gauche).

Sur les surfaces intérieures des grands et petits arcs se trouvent gravés les noms des généraux et des grandes batailles de la Révolution et de l'Empire.

Sur le sol, près du tombeau du soldat inconnu, plusieurs plaques de bronze commémorent des événements importants de l'Histoire contemporaine : la proclamation de la République, Le 4 septembre 1870, le retour de l'Alsace-Lorraine, le 11 novembre 1918 et l'Appel du 18 juin 1940. Elles évoquent également le souvenir des combattants et des résistants de la Seconde Guerre Mondiale, ainsi que celui des "Morts pour la France" en Algérie, Tunisie et Maroc.

Monter dans l'Arc de Triomphe

Monter dans l'Arc de Triomphe, c'est gravir 284 marches (un ascenseur permet l'accès des personnes à mobilité réduite), mais c'est aussi avoir accès aux différentes salles du musée et à la terrasse. La grande salle du musée, située sous la terrasse, présente un grand nombre de documents : gravures, dessins, photos, maquettes et différentes pièces originales sur les projets (tel que l'éléphant), la construction et le décor de l'Arc ainsi que sur de grands évènements comme le retour des cendres de Napoléon 1er (le 15 décembre 1840), la veillée funèbre de Victor HUGO (le 29 mai 1885), le défilé de la Victoire (le 14 juillet 1919), l'arrivée du Soldat Inconnu (le 28 janvier 1921), l'hommage du général de Gaulle sur la tombe du Soldat inconnu dans Paris libéré (le 26 août 1944).

La terrasse permet de découvrir une vue magnifique sur Paris, les Champs-Élysées, le Louvre, la tour Eiffel, le Dôme des Invalides et, vers l'ouest, l'Arche de La Défense.

Le Soldat Inconnu

L' Armistice, qui met fin aux combats de La Première Guerre Mondiale, est signé le 11 novembre 1918 à Rethondes (près de Compiègne dans l'Oise). La joie de la Victoire est endeuillée par la mort de 1 500 000 hommes, jeunes pour la plupart. Bientôt partout, dans les petits villages comme dans les grandes villes, on élève des Monuments aux Morts et dans les entreprises, comme dans les collèges et les lycées, on appose des plaques commémoratives.

En novembre 1916, alors que la terrible bataille de Verdun est dans tous les esprits, François Simon, président du "Souvenir Français" de Rennes et de l'Escorte d'honneur, émet l'idée que la France honorerait, au Panthéon, un soldat mort bravement pour la patrie. "Pourquoi la France n'ouvrirait-elle pas les portes du Panthéon à l'un de ses combattants ignorés mort bravement pour la Patrie, avec, pour inscription sur la pierre, deux mots: UN SOLDAT - deux dates : 1914 - 1917 ?

Cette inhumation d'un simple soldat sous ce dôme, où reposent tant de gloires et de génies, serait comme un symbole. et, de plus, ce serait un hommage rendu à l'armée française tout entière." Discours au cimetière de l'Est de Rennes, le 26 novembre 1916. Le projet est finalement adopté par Les députés Le 12 novembre 1919. Un an plus tard, au début de novembre, le Parlement décide que les restes d'un des soldats non identifiés morts au Champ d'Honneur au cours de la guerre seront inhumés sous l'Arc de Triomphe. Huit corps de soldats français non identifiés, choisis sur Les différents secteurs du front, sont alors transportés dans la citadelle de Verdun.

Le 10 novembre 1920, à 15 heures, le soldat Auguste THIN, fils d'un combattant lui-même disparu au cours de la guerre, désigne, par le dépôt d'un bouquet de fleurs, le cercueil qui doit être amené à Paris. Le 11 novembre 1920, au matin, après une cérémonie au Panthéon, le cercueil est déposé dans une des salles de l'Arc de Triomphe aménagée en chapelle ardente. Le 28 janvier 1921, le cercueil du Soldat Inconnu est inhumé au centre de l'arche principale, face aux Champs Elysées.

Le Symbole de la Flamme

Suite à l'idée émise début 1921 par le sculpteur Grégoire CALVET, puis en octobre 1923 par l'écrivain Gabriel BOISSY, la flamme sacrée sous l'Arc de Triomphe fut ainsi allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 à 18 heures par André Maginot, ministre de la guerre, tandis que les troupes du 5e RI présentaient les armes et que la musique jouait la Marche funèbre de CHOPIN."

Depuis cette date, la Flamme ne s'est jamais éteinte.

Chaque soir, à 18h30, la Flamme est ravivée par des représentants d'associations d'Anciens Combattants ou d'associations dont le civisme est reconnu (telle que la Croix Rouge). Le cérémonial n'a jamais cessé, y compris pendant l'occupation, entre 1940 et 1944. C'est naturellement vers elle et vers la Tombe du Soldat Inconnu que le 11 novembre 1940, les lycéens et les étudiants parisiens se tournent. Leurs cortèges défient l'occupant.

La Flamme sous l'Arc de Triomphe ne manque d'évoquer pour certains la Flamme de la Résistance dont parlait un certain Charles de Gaulle. De nos jours, le Tombeau du Soldat Inconnu et la Flamme du Souvenir symbolisent pour tous les français mais aussi pour tous les touristes du monde entier le sacrifice de tous ceux qui sont morts sur les champs de batailles.
La Flamme du Souvenir symbolise également l'hommage rendu à ceux qui ont donné leur vie, pour qu'aujourd'hui nous puissions vivre dans un pays libre. Enfin, depuis les jours tragiques de l'occupation, le symbole de la Flamme s'est enrichi d'une charge nouvelle, celle de l'espérance dans l'avenir et de foi dans le destin de notre Pays.

La cérémonie du Ravivage

Depuis le 11 novembre 1923, tous les soirs, à 18h30, la Flamme est ravivée par des représentants d'Associations selon un planning établi par le Comité de la Flamme.

Un cérémonial précis est observé. Chaque jour, au moins deux membres du Comité, des Commissaires, sont désignés pour accueillir les Associations et ordonnancer la cérémonie. Les Associations se réunissent soit au carrefour Champs Elysées/Balzac, soit en haut des Champs Elysées ou encore directement sur le terre-plein de l'Arc lorsqu'elles sont peu nombreuses.

Elles sont alors conduites, en défilant jusque sous l'Arc de Triomphe, porteurs de gerbes en tête, suivis des porte-drapeaux et des membres de l'association, empruntant l'allée centrale dans l'axe des Champs Elysées. Les participants prennent place de part et d'autre de la Dalle Sacrée et les porte-drapeaux sont disposés en cercle sur la face ouest de la Dalle. Auparavant, le Commissaire et le Gardien de service ont fait mettre en place le drapeau de "La Flamme", le clairon et le tambour de la Garde Républicaine. Enfin, le Commissaire de la Flamme et les Présidents d'Associations rejoignent la Dalle, leur remontée est accompagnée par la sonnerie "LA FLAMME". Les délégations sont alors invitées à déposer leur gerbe, puis en se plaçant à hauteur de la Flamme, le Commissaire transmet au président le glaive en l'invitant à faire le geste de ravivage.

La sonnerie "Aux Morts" retentit, les drapeaux s'inclinent, une minute de silence est observée. Lorsqu'une musique militaire (ou autre) est présente, la sonnerie "Aux Morts" est suivie du refrain de la Marseillaise. Le président accompagné des autorités présentes vont ensemble signer le Livre d'Or, puis dans un geste fraternel, saluer les porte-drapeaux, les Commissaires de la Flamme présents, les membres des Associations et les invités alignés le long de la Dalle. Tous se retrouvent au "pied" de la Tombe et les musiciens jouent l'hymne "Honneur au Soldat Inconnu". Ils sont ensuite raccompagnés aux chaînes par le Commissaire de service alors que la musique sonne "La Flamme". Ce rituel est le même lorsque le Général, Président de "La Flamme sous l'Arc de Triomphe" est présent. Les délégations sont alors invitées à signer le Livre d'Or.


Arc de Triomphe
Place de l'étoile 75008 Paris
Accès Métro Charles de Gaulle-Etoile (1, 2, 6)
RER A Charles de Gaulle-Etoile

 

Calendrier du ravivage de la Flamme

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Infos pratiques

Adresse

1 place de l'étoile 75008
Paris
01 55 37 73 77

Tarifs

Plein tarif : 9,50 €Tarif réduit : 6 €Groupe adultes : 7,50 € (à partir de 20 personnes)Groupes scolaires : 30 € (20 € pour les ZEP) . 35 élèves maximum. Gratuit : Moins de 18 ans (en famille et hors groupes scolaires) 18-25 ans (ressortissants des 27 pays de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le territoire français)Personne handicapée et son accompagnateur Demandeur d’emploi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre, 10h à 23h Du 1er octobre au 31 mars, 10h à 22h30

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, 8 mai (matin), 14 juillet (matin), 11 novembre (matin), 25 décembre

Le cimetière américain de Normandie

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©Licence Creative Commons. Libre de droit

 

D'une superficie de soixante-dix hectares, le cimetière américain de Colleville-sur-Mer est l'un des quatorze cimetières américains du second conflit mondial.

Le cimetière américain de Colleville-sur-Mer est l'un des quatorze cimetières américains du second conflit mondial accueilli en terre étrangère, et est géré par la commission américaine des monuments de guerre (ABMC, american battle monuments commission).

Sur ce vaste espace de forme rectangulaire sont alignées 9 386 tombes, surmontées d'une stèle de marbre blanc d'Italie en forme de croix latine, ou d'une étoile de David. A droite de l'entrée se trouve une capsule qui ne sera ouverte que le 6 juin 2044, un siècle après le D-day : elle contient des articles de presse parus à l'époque, et un message d'Eisenhower adressé aux générations futures.

Le mémorial du cimetière est constitué d'une colonnade au centre de laquelle s'élève une statue de bronze haute de sept mètres, symbole de la jeunesse américaine. Face aux carrés des tombes, on peut lire sur le socle de l'oeuvre crée par Donald De Lue l'inscription suivante : "Mine eyes have seen the glory of the coming of the Lord" ("de mes yeux j'ai vu venir la gloire divine").

Chacune des deux extrémités de la colonnade semi-circulaire donne sur des loggias gardées par deux grandes urnes ornées de statues. Les murs exposent des cartes gravées dans la pierre représentant les phases successives de la bataille : l'action des commandos aéroportés, le plan naval du débarquement, et les combats sur les quatre plages.

À l'est du mémorial, l'arc de cercle formé par le jardin des disparus recueille les dépouilles mortelles de 1 557 soldats américains noyés ou non identifiables. Une chapelle se dresse au milieu des tombes, et accueille une mosaïque colorée symbolisant l'Amérique bénissant ses enfants lors de leur départ vers le combat pour la Liberté. Une volée de marches conduit à la mer, d'où le visiteur bénéficie d'un large panorama sur Omaha Beach, illustré par des tables d'orientation.

À douze kilomètres se dresse le monument de la Pointe du Hoc élevé par les Français, qu'on aperçoit "par erreur" dans une des scènes du film de 1962 le Jour le plus long.

Les corps des héros de la campagne de Normandie reposent en paix depuis l'inauguration officielle du cimetière le 18 juillet 1956. Le lieu de leur dernière demeure a été concédé à perpétuité par la République française aux Etats-Unis d'Amérique.

 

Visites

Face au mémorial, le drapeau américain flotte tous les jours au-dessus du grand bassin du site, fermé les 25 décembre et 1er janvier.

 

Accès

A dix-sept kilomètres au nord-ouest de Bayeux via Surrain.

 

Cimetière américain de Normandie "Omaha Beach" 14170 Colleville-sur-Mer

tél. 02.31.51.62.00

fax. 02.31.51.62.09

 

Commission américaine des monuments de guerre (American battle monuments commission)

Courthouse Plaza II, Suite 500 2300 Clarendon Boulevard Arlington, VA 22201 United States Of America

tél. (00 1) (703) 696-6897

 

Site du comité régional du tourisme de Normandie

Site de l'american battle monuments commission


 

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Infos pratiques

Adresse

Omaha beach 14170
Colleville-sur-Mer
02 31 51 62 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours de 9h à 17h

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et le 1er janvier

Courriel : info@abmc.gov

Pegasus Bridge

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Pegasus Bridge. Photo : ©Yannick LE NEVE

Sur le circuit touristique consacré au Jour "J", ne pas manquer la visite du site du pont de Bénouville, baptisé depuis 1944 "Pegasus Bridge".

Parce que la richesse des lieux de mémoire du débarquement de Normandie vaut bien tous les détours, un circuit touristique consacré au Jour J ne peut faire l'économie d'un passage par le site du pont de Bénouville, baptisé depuis 1944 "Pegasus Bridge". Installé en 1934, ce pont levant d'un peu plus de trente mètres pour presque sept mètres de large est à la pointe de la modernité de l'époque, car mû par un moteur électrique dont la tâche est facilitée par un imposant contrepoids en béton.

Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, trois planeurs Horsa de la 6ème division aéroportée britannique, placés sous les ordres du major Howard, atterrissent dans le plus grand silence à quelques mètres du pont de Bénouville. Leur insigne, un Pégase, donne depuis son nom à l'ouvrage.

La mission des hommes de la British 6th Airbone glider infantry consiste à s'emparer du pont, dont la prise, avec celle de l'ouvrage voisin de Ranville, doit empêcher les renforts allemands de frapper le flanc oriental du débarquement imminent.

Couper l'artère entre Caen et la mer doit en outre permettre de préserver un passage pour l'expansion ultérieure de la tête de pont alliée. Forte d'environ une cinquantaine d'hommes appuyés par un canon de 50 mm et un petit bunker abritant une mitrailleuse, la garnison allemande défendant l'ouvrage stratégique est rapidement maîtrisée par les premiers libérateurs du sol normand.

"Ham & jam, ham & jam" ("jambon et confiture") " Ham & jam, ham & jam" : quelques heures après l'arrivée des planeurs, le signal radio par lequel l'opérateur annonce à son commandement le succès de la mission du major Howard est émis. Le commando doit toutefois repousser les contre-attaques ennemies, notamment menées par des éléments de la XXIème Panzer. Il parvient à maintenir sa position, et conserve le pont intact jusqu'à l'arrivée des renforts débarquant à Sword Beach.

La jonction est enfin réalisée aux alentours de treize heures, avec en fond sonore la célèbre cornemuse de Bill Millin, piper (sonneur) personnel de Lord Lovat. S'étant rendus maîtres des seuls points de franchissement des deux cours d'eau entre Caen et la Manche, les parachutistes du Major Howard ont réalisé le premier coup d'éclat du Jour J, qui a garanti aux troupes alliées le contrôle des communications entre l'est et l'ouest de l'Orne et de son canal.

Un site à haute valeur symbolique

Immortalisé à l'écran en 1962 lors du tournage du film Le jour le plus long, le premier site normand sous contrôle allié conserve encore aujourd'hui de nombreuses traces du fait d'armes héroïque qui a précédé le débarquement du 6 juin 1944.

En 1960, le Pegasus Bridge est allongé de cinq mètres suite à l'élargissement du canal, puis est remplacé en 1993 par un nouvel ouvrage plus large et plus moderne. Le nouveau pont est élevé à l'image de son glorieux prédécesseur, et reproduit les anciennes rambardes et les trottoirs en bois de l'époque. Sur le terre-plein du site, on découvre encore dans son encuvement le canon antichar allemand chargé de défendre l'accès au pont. Près des berges du canal qu'enjambe l'ouvrage, un parcours jalonné d'un buste en bronze du Major Howard et de trois plots de pierre marque l'emplacement exact où s'immobilisèrent les trois planeurs. Sur la rive opposée se tient la première maison normande libérée par les troupes alliées qui se révèle être un débit de boissons, le célèbre Café Gondrée. Lors de la saison estivale, le site accueille un spectacle son et lumière qui permet de revivre les destins croisés du pont de Bénouville et des hommes du Major Howard.

Installé entre l'Orne et le canal, le mémorial Pegasus a été inauguré le 4 juin 2000 par le Prince de Galles et le ministre de la défense français. Outre le véritable pont de Bénouville, remonté après son démantèlement en 1993, le mémorial présente un pont "Bailey" datant de 1944 : baptisés du nom d'un ingénieur britannique, ces ouvrages pouvaient être assemblés par une quarantaine de sapeurs en moins de trois heures, et permettaient d'assurer le passage de véhicules militaires lourds.

Récemment, le ministère de la défense (secrétariat général pour l'administration. direction de la mémoire, du patrimoine et des archives) a contribué financièrement à l'installation au coeur du parc entourant le mémorial d'une réplique grandeur nature d'un planeur Horsa.

Au sein de ces espaces d'exposition permanente, le mémorial offre au visiteur de découvrir des films d'archives et des vitrines thématiques rassemblant une impressionnante collection d'objets et de documents à la gloire des hommes de la 6ème division aéroportée britannique : fragments des planeurs de 1944, matériels des soldats, objets personnels du Major Howard, et cornemuse de Bill Millin !

Le mémorial Pegasus propose gracieusement aux jeunes visiteurs et à leurs enseignants un dossier pédagogique qui retrace un parcours riche en émotions, soulignant ainsi la nécessaire orientation des actions de mémoire vers les jeunes générations.

 

Mémorial de Pegasus Bridge

Avenue du Major Howard 14860 Ranville

Tél. 02.31.78.19.44.

fax. 02.31.78.19.42.

e-mail : memorial.pegasus@wanadoo.fr

 

Visites

Le mémorial Pegasus est ouvert tous les jours sauf en décembre et en janvier. Les visites guidées (en français ou en anglais) sont organisées sur réservation.

 

Accès

A cinq kilomètres d'Ouistreham, par la bretelle Ranville/Cabourg. 

 

Site du mémorial de Pegasus Bridge

Site du comité régional du tourisme de Normandie

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Infos pratiques

Adresse

Place du commandant Kieffer 14860
ranville
02 31 78 19 44 01 43 25 29 67

Tarifs

Adultes: 6.00 € Enfants et étudiants: 4.50 € Groupes (à partir de 20 personnes) : 4,50 € Gratuit : Chauffeurs et guides accompagnant les groupes

Horaires d'ouverture hebdomadaires

tous les jours de février à novembre, de 10h à 17h

Musée du Radar - Douvres-la-Délivrande - Cimetière britannique

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La commune abrite également un cimetière britannique de plus de 2 000 tombes.

À la fin de la dernière guerre, le radar n'est qu'à ses balbutiements, cependant certains modèles sont à même de détecter de jour comme de nuit les mouvements sur la mer à une distance supérieure à l'œil humain.

Photo du plan d'accès au musée radar de Douvres-la-Délivrande

 

Les occupants comme les alliés vont intensifier le perfectionnement et l'installation de ces "oreilles de sorciers".

 

Musée du Radar - Douvres-la-Délivrande. ©505pir-ardennes.forumactif.org

 

Du fait de son altitude, la ville se dote, dès la fin de 1942 d'un radar "long range" afin d'informer les états majors de toute tentative de débarquement dans la région.

Cependant, comme à chaque fois qu'un engin de guerre est inventé... On invente le moyen de le neutraliser : la contremesure faite de brouillard du radar ou de faux échos fera merveille cette nuit du 5 au 6 juin 44 !

 

Le Musée du Radar

Le musée Radar de Douvres-la-Délivrande est la seule station radar allemande ouverte au public et le radar Würzburg l'un des cinq derniers au monde encore visible.Le musée présente dans deux bunkers réaménagés à la fois la vie des soldats et des Douvrais mais aussi l'histoire et le fonctionnement du radar.

À 3 km des plages du débarquement JUNO, cette station radar restera un camp retranché jusqu'au 17 juin (10 jours après la libération de Douvres elle-même).

 

Le cimetière britannique

 

L'entrée du cimetière. Photo Ville de Douvres la Délivrande

 

À l'entrée du bourg, sur la route de Caen, l'entrée du cimetière est immédiatement identifiable. Un pavillon carré au toit pointu couvert en pierre est entouré de pergolas.

Dans l'axe de son porche, la croix du sacrifice se situe à l'extrémité de l'allée centrale. Elle est implantée sur un petit tertre engazonné et entouré de murets bas.

Les stèles se répartissent symétriquement de part et d'autre de l'allée centrale bordée d'ifs taillés.

Le carré allemand aux stèles de pierres différentes et au sommet à deux pentes se trouve sur la partie droite.

Curieusement, la tombe de l'unique soldat polonais est isolée. Des gros tilleuls et des magnolias surtout plantés en périphérie isolent le cimetière des habitations voisines.

Le cimetière est clos de haies taillées de charmilles ou de hêtres.

 

Vue aérienne du cimetière. Photo Ville de Douvres la Délivrande

 

Musée Franco-Allemand « Station Radar 44 » Route de Bény – CD83 – 14440 Douvres-la-Délivrande

Tél. : 07.57.48.77.32

Site internet : www.musee-radar.fr - Courriel : contact@musee-radar.fr

 


 

Choisissez votre mode de visite :

en autonomie : en suivant les panneaux

Avec Audiospot : en téléchargeant une application gratuite qui transforme son propre smartphone en Audioguide

Visites Commentées (par un guide bénévole) réservation sur le site internet obligatoire

mode-visite-musee-radar

 


 

hdp_radardouvres
 Musée du Radar - Douvres-la-Délivrande. Michel.dehaye@avuedoiseau.com
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Infos pratiques

Adresse

« Station Radar 44 » Route de Bény – CD83 – 14440
Douvres-la-Délivrande
07.57.48.77.32

Tarifs

Indiv. : 6.50€ ; réduit : 5.00€ ; Gratuit - 10 ans Groupes à partir de 9 pers : 4.50€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

https://www.musee-radar.fr/web/infos-pratiques.php

Fermetures annuelles

Fermé sauf pour les groupes sur RDV (à partir de 9 personnes) 10h à 18h Fermé le lundi / Closed on Monday du 4 Avril au 30 juin et du 1er Sept. au 15 Nov. 10h à 19h Ouvert tous les jours / daily open du 1er Juillet au 31 Août

Site Web : www.musee-radar.fr

Gros ouvrage Maginot du Hackenberg

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VENEZ VISITER LA LIGNE MAGINOT EN METRO.


La visite de ce gros ouvrage de la Ligne Maginot apporte un nouveau regard sur une formidable fortification de ce XXème siècle et sur la Seconde Guerre mondiale.

Avec ses 19 blocs de combat et ses 10 km de galeries, l’ouvrage du Hackenberg est le géant de la Ligne Maginot.

Sa construction débuta dès 1930 parmi les tout premiers. Il fut en fait le prototype des ouvrages d'artillerie de la ligne Maginot. 1800 ouvriers environ travaillèrent avec des moyens relativement rudimentaires pendant six années pour construire les 19 blocs de combat et percer environ 10 kilomètres de galeries. Après 1933 et l'achèvement du gros oeuvre, on installa l'équipement intérieur et l'armée française prit livraison de l'ensemble en 1936.

Après la déclaration de guerre en 1939 et la période de vigilance maximale de la 'Drôle de guerre', le Hackenberg remplit son rôle lors de l'offensive allemande de 1940 et sa reddition ne fut effective que quelques jours après l'armistice. En novembre 1944, il fut investi par la 3e armée américaine du général PATTON lors de la terrible bataille pour la libération de la Moselle.

Sous la conduite d’un guide de l’association AMIFORT, le public y découvre des installations d’origine en parfait état de fonctionnement, une usine électrique et des groupes électrogènes en état de marche, des salles reconstituées à l’identique et un musée militaire.

La visite se poursuit à bord du petit train d’époque qui transporte les visiteurs vers les blocs de combat, dont l’imposant bloc 9 où l’on peut assister à la démonstration du fonctionnement de sa tourelle d’artillerie de 163 tonnes.

Après une sortie en surface, les visiteurs découvrent le bloc 8 qui porte encore les stigmates des combats de 1944 entre les troupes allemandes et américaines.

C'est un voyage dans le temps et dans l'Histoire d’une formidable fortification du XXème siècle que les bénévoles et salariés de l'association AMIFORT vous proposent.

L’ouvrage du Hackenberg est l’un des très rares ouvrages militaires possédant un circuit pédestre balisé par le Club Vosgien qui vous permet d'admirer les dessus de ces 19 blocs de combat en transitant par le Mur Antichar de 800 mètres de long et 8 mètres de haut, une curiosité unique en Lorraine.

La visite du fort dure environ deux heures et se déroule dans un environnement souterrain où la température est stabilisée à 12° toute l'année. Pour votre confort prévoir des vêtements en conséquence.

Compte tenu des contraintes liées à la visite d'un ouvrage souterrain ancien à plusieurs niveaux, seule la découverte de quatre-vingt pourcents du parcours est assurée pour les personnes à mobilité réduite. Les poussettes sont acceptées.

Une boutique souvenir vous est proposée à la fin de la visite.

 

Sources : ©GROS OUVRAGE MAGINOT DU HACKENBERG - PHOTOS libre de droit Crédit photo association AMIFORT
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Infos pratiques

Adresse

Association AMIFORT - 61 BIS GRANDE RUE 57920
Veckring
03 82 82 30 08

Tarifs

- Plein tarif 10 €- Jeunes de moins de 16 ans 5 €- Groupes 7 €- Gratuité pour les enfants de moins de 4 ans et les responsables de groupe- Pass/tarifs groupés éventuels 7 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvrage ouvert au public 7 jours sur 7 Pour les groupes : matin et après midiPour les visiteurs individuels : du lundi au vendredi départ à 14h30 précises etLes samedis, dimanches et jours fériés départ dès 14h puis toutes les quinze minutes jusqu’à 15h30 (15h30 dernier départ pour 2h30 de visite guidée)

Fermetures annuelles

Du 22 au 25 août 2016 et le 1er novembreOffice de tourisme de référence : 16 rue du vieux collège - 57100 Thionville

Courriel : amifort@orange.fr