Albanie, Macédoine du Nord, les commémorations du 11 novembre

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Portail d'entrée du cimetière militaire français de Bitola.

À l’occasion du 11 novembre, la mission de défense de Tirana a organisé les cérémonies de commémoration de Tijana et de Bitola.

La nécropole nationale de Souain-Perthes-Les-Hurlus - Le monument-ossuaire de la Ferme de Navarin

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Nécropole nationale de Navarin. © Guillaume Pichard

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici  vignette_Navarin

 

Située au lieu-dit de "La Ferme de Navarin" sur la commune de Souain-Perthes-Les-Hurlus, la nécropole nationale regroupe, dans un ossuaire, les dépouilles de plus de 10 000 soldats de toutes nationalités tombés lors des combats qui se déroulèrent en Champagne en 1914-1918.

Parmi les soldats, reposent notamment les dépouilles du général Gouraud, depuis 1947, selon son souhait, et de son fidèle collaborateur, le général Prételat, depuis 1969.

 

Les batailles de Champagne - 1914-1918

Après la contre-offensive franco-britannique de septembre 1914 sur la Marne et l’échec la "Course à la Mer", la guerre de mouvement disparait sur le front ouest. Pour se protéger du feu de l'artillerie, les belligérants s’enterrent. C’est le début de la guerre de position.

Au cours de l’hiver 1915, le général Joffre lance en Champagne différents assauts qui se brisent contre les tranchées allemandes. Ces opérations de "grignotage", localisées notamment dans les secteurs de Souain, de Perthes, de Beauséjour et Massiges, sont particulièrement meurtrières. Sans résultat, le front reste figé.

Au cours de l'été, pour rompre le front et soutenir les Russes en difficulté sur le front oriental, Joffre décide de mener une nouvelle offensive. L’effort principal, appuyé par une autre action en Artois, se déploie dans la grande plaine aride et crayeuse de la Champagne pouilleuse. Long de 25 kilomètres, le front s'étend entre Aubérive et Ville sur Tourbe. Cette action est conduite par la 2e et 4e armée. En face, les Allemands de la IIIe armée sont installés dans de solides tranchées. Plus en retrait, située à contre pente se trouve une seconde position dissimulée des observations aériennes et hors de portée de l’artillerie.

Après une préparation d'artillerie de trois jours, l'attaque est déclenchée le 25 septembre. Les Français enlèvent les premières lignes à l’exception de celles situées notamment sur la butte du Mesnil. A l'est du dispositif, la division coloniale s'empare de "La Main de Massiges", point clé du dispositif allemand.

Mais, cet élan se brise sur la deuxième position encore intacte. Les troupes s'épuisent et doivent faire face à de puissantes contre-attaques. Au cours de ces assauts, les deux armées ont perdu 138 000 hommes. En novembre, les conditions climatiques difficiles et l'importance des pertes obligent Joffre à renoncer à conduire de nouvelles attaques. Le front revient à un calme relatif.

L'offensive allemande de juillet 1918 replace ce front au cœur des opérations. Mais engageant la totalité de ses forces de la Meuse à la mer du Nord, le maréchal Foch, fort du soutien croissant des Américains, déploie à l'automne une large manœuvre. Pour la région de Reims, l’armée du général Gouraud s’empare successivement de Navarin, Tahure et de Sommepy. Dans le secteur de Minaucourt, le Mont-Têtu et Le Mesnil sont enlevés par les Français qui franchissent la Dormoise et marchent vers les Ardennes jusqu'en novembre 1918.

Aujourd'hui, la région de Suippes, au travers des vestiges de villages de Perthes, Hurlus, Mesnil, Tahure et Ripont mais aussi de dix-huit nécropoles, conserve le souvenir de ces combats acharnés. Pour la seule commune de Souain, on recense trois autres cimetières militaires et l'impressionnant monument-ossuaire de la Ferme de Navarin rassemblant 10 000 corps de soldats non identifiés et préservant le souvenir des combattants français, américains, polonais, russes et tchécoslovaques qui participèrent aux opérations sur le front de Champagne.

Le monument-ossuaire de la Ferme de Navarin

Au lendemain de la guerre, les anciens combattants décident d’élever un monument pour honorer les morts des divisions françaises et alliées qui combattirent sur le front de Champagne.

Au lendemain de la guerre, et face au besoin des familles endeuillées de disposer d’un lieu pour se recueillir, les anciens combattants décident de lancer un appel aux dons pour élever un monument en hommage aux morts des divisions françaises et alliées qui combattirent sur le front de Champagne. En 1923, un comité, devenu en 1933 la "Fondation du Monument aux Morts des Armées de Champagne et Ossuaire de Navarin", qui a pour mission de recueillir des souscriptions, est créé sous la présidence du général Gouraud et du Général Alexis Hély-d'Oissel.

C’est grâce aux milliers de souscriptions venues de toute la France qu’en 1923 fut posée la première pierre du monument en présence de l’ambassadeur des États-Unis, Myron Herrick.

Le monument, dédié aux morts des armées de Champagne, est de forme pyramidale, tronqué au sommet sur lequel repose un groupe sculpté représentant trois soldats en position d’attaque. L’artiste Maxime Real-del-Sarte, mutilé de guerre, réalisa cette œuvre avec un seul bras.

Le 28 septembre 1924, l’inauguration du monument de Navarin a lieu sous la présidence du maréchal Joffre et du général Gouraud.

Les trois soldats représentés sont (de droite à gauche) :

  • Quentin Roosevelt, lieutenant d’aviation, fils de l’ancien Président des États-Unis tombé à Chamery (Marne),
  • Le général Gouraud commandant la IVe armée,
  • Le frère du sculpteur, Serge Real-del-Sarte, tombé au Moulin de Laffaux, (Aisne).

Sur le piédestal de grès rose sont inscrits les numéros des divisions françaises et alliées ayant combattu en Champagne. A l’intérieur se trouve une chapelle dont les murs sont couverts de plaques apposées par les familles en mémoire de leurs soldats disparus.

Depuis la fin de la guerre, les corps et les restes mortels d’innombrables soldats sans sépulture, trouvés sur le champ de bataille de Champagne y furent recueillis. C’est ainsi que le monument se transforma progressivement en ossuaire. Les ossements étaient déposés au départ dans les emplacements latéraux de la chapelle, puis une crypte fut creusée sous le monument. Il abrite aujourd’hui plus de 10 000 corps de soldats non identifiés regroupés dans de vastes ossuaires situés aux niveaux inférieurs du monument.

Depuis 1947, le corps du général Gouraud repose selon son souhait parmi ses soldats. Il y fut rejoint quelques années plus tard, en 1969, par son chef d’état-major : le général Prételat.

Le monument et l’ossuaire sont inscrits au titre des monuments historiques depuis le 27 janvier 1994.

La conservation et la valorisation de la nécropole de Navarin

L’association du souvenir aux morts des armées de Champagne (ASMAC), fut créée le 10 mars 1929. Chargée du fonctionnement et de la valorisation du monument, elle a pour but de conserver, d’honorer et de rappeler aux générations futures le souvenir glorieux des morts français et alliés tombés au champ d’honneur sur les fronts de Champagne.

Jusqu’en 2019, le monument était propriété de la Fondation du "monument aux morts des armées de Champagne et ossuaire de Navarin".

La fondation qui assurait l’entretien et la conservation du monument et du champ de bataille, a décidé sa dissolution et le transfert de la gestion du monument et du terrain à l’État (ministère des armées). Le décret du 8 avril 2019 a ainsi approuvé la dissolution de la fondation reconnue d’utilité publique, en abrogeant le décret portant reconnaissance de cette fondation comme établissement d’utilité publique et en approuvant le transfert de ses biens. L’acte d’acquisition a été signé le 24 octobre 2022.

La nécropole nationale est désormais propriété de l’État, placée, comme les 290 nécropoles nationales, sous la responsabilité du ministère des armées/direction de la mémoire, de la culture et des archives (DMCA) et gérée par l’office national des combattants et des victimes de guerre (ONaCVG) qui en assurent sa conservation.

Le monument présentant des dégradations majeures à l’intérieur de l’édifice, dues à des problèmes d’infiltration et d’humidité, il a été prévu des travaux dans la programmation de restauration des nécropoles établie par le DMCA et l’ONaCVG, sur la période de 2020-2025 afin de restaurer le monument et aménager un chemin mémoriel sur la parcelle des vestiges de guerre.

En outre, dans le cadre de la convention de partenariat signée le 13 novembre 2020 entre le ministère des armées et l’Association Art & jardins | Hauts-de-France pour la création de jardins de la paix dans les nécropoles nationales emblématiques qui composeront le chemin de la Paix dédié à la Première Guerre mondiale, allant de Ypres à la frontière suisse, la nécropole de Navarin a été retenue pour y réaliser un jardin, entre le monument ossuaire et le champ de bataille. Compte tenu de son histoire et notamment du lien avec les divisions américaines qui ont participé aux combats de Champagne, il a été décidé de réaliser un jardin de la paix américain à l’horizon 2024.

Enfin, une convention-cadre relative à l’utilisation de la nécropole a été signée le 16 juin 2020, entre l’État-ministère des armées-Direction de la mémoire, de la culture et des archives (DMCA), l’Office national des combattants et victimes de guerre (ONaCVG) et l’Association du souvenir aux morts des armées de Champagne (ASMAC).

Aujourd’hui, ces trois entités travaillent étroitement afin d’assurer la conservation et de la valorisation du monument-ossuaire et du champ de bataille environnant.

L’inscription au patrimoine mondial des sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre mondiale

Le 20 septembre 2023, 139 sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre mondiale, répartis entre la France et la Belgique, ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette inscription répond à une volonté de valorisation de ce patrimoine, dans un esprit de mémoire apaisée entre anciens belligérants, et aura certainement un impact positif sur la fréquentation de ces lieux.

Parmi ces sites, on compte 45 nécropoles nationales en France, dont celle de Navarin.

 

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Infos pratiques

Adresse

Souain-Perthes-lès-Hurlus
45 kilomètres à l'est de Reims, à une trentaine de kilomètres au nord de Châlons-en-Champagne, sur le bord de la RD 77, entre les villages de Souain-Perthes-les-Hurlus et Sommepy-Tahure

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Deux objet pour le lancement de la coupe du monde de rugby

Le musée de la bataille de Fromelles

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©MEL MBF

Les 19 et 20 juillet 1916, la Bataille de Fromelles se déroule sur 4 kilomètres de front. Australiens et Britanniques déclenchent l’assaut contre les positions allemandes. Cette attaque provoque la mise hors de combat de près de 8 500 hommes toutes armées confondues (tués, blessés, prisonniers et portés disparus).

En 2009, une équipe d’archéologues met au jour les corps de 250 soldats australiens et britanniques disparus à Fromelles. Une campagne d’identification commence ; elle est toujours en cours. Avec chaque nouvelle identité, c’est l’histoire d’un soldat qui continue de s’écrire. Inauguré en 2014, le Musée métropolitain de la Bataille de Fromelles retrace ces évènements à travers une riche collection d’objets, notamment archéologiques et la mise en valeur des histoires de ces soldats qui font la grande Histoire.

Le Musée métropolitain de la Bataille de Fromelles propose des visites, des ateliers et des manifestations toute l’année, auprès de tous les publics (scolaires et grand public). Chaque année une à deux expositions temporaires sont présentées au public, auxquelles sont associées une programmation culturelle complète.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue de la basse ville 59249
Fromelles
03 59 61 15 14

Tarifs

Plein tarif : 5€ / Tarif réduit : 3€ (étudiants, demandeurs d’emploi, visiteurs de plus de 60 ans, famille nombreuses, anciens combattants, accompagnateur d’une personne présentant un handicap et détentrice d’une carte d’invalidité, tour opérateur, battefield tour) / Gratuité : moins de 18 ans, minima sociaux, invalides civils et militaires, détenteurs de la C’Art ou d’un City pass, détenteurs de la carte ICOM, guides, enseignants, journalistes, membres de l’association FWTM, chauffeur de bus

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture du 9h30 à 17h30 sans interruption / Fermeture de la billetterie à 17h / Fermé le mardi

Fermetures annuelles

Fermeture les dimanche et lundi de Pâques, le 1er mai, 1er novembre, 25 décembre et 1er janvier / Fermeture du Musée du 22 décembre 2023 au mardi 2 janvier 2024 inclus / Fermeture annuelle en février (de 4 à 5 semaines)

Cimetière américain de Saint-Mihiel

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© American Battle Monuments Commission

Le cimetière américain de Saint-Mihiel se trouve quasiment au centre du saillant du même nom. La plupart des personnes qui y reposent ont perdu la vie au cours de l’offensive de réduction du saillant, en septembre 1918. Les visiteurs peuvent également y voir une sculpture d’aigle, une chapelle non confessionnelle, ainsi qu’une salle présentant une carte en marbre du saillant et le nom de 284 soldats jamais retrouvés.

La nécropole se situe à la périphérie ouest de Thiaucourt (54470). Ce site est presque au milieu du Saillant de Saint-Mihiel, d’après lequel il a été nommé. Une équipe forte de 13 personnes a la charge d’entretenir à la fois le cimetière et le monument de Montsec. Dans ce cimetière reposent 4.153 hommes et femmes. De ce fait, le site est la troisième plus grande nécropole américaine pour la Première Guerre mondiale.

Chaque sépulture dans les cimetières américains de la Première et de la Seconde Guerre mondiale est marquée par une stèle en marbre blanc.

La zone des sépultures est divisée en quatre parcelles égales. Au centre, se trouve un grand cadran solaire surmonté d’un aigle américain. Côté ouest, une statue d’un soldat de la Première Guerre mondiale et du côté est, une avancée en demi-cercle dominée par une sculpture représentant une coupe de la victoire. Au-delà des tombes, au sud se trouve un mémorial en pierre blanche composé d’une petite chapelle non confessionnelle, d’une colonnade avec une grande urne funéraire en granit rose en son centre.  Sur deux murs sont inscrits les noms de 284 des disparus dont le corps ne fut jamais retrouvé ni identifié ; sur le mur face à la porte se trouve une grande carte en marqueterie de marbre décrivant l’offensive de Saint-Mihiel.

L’American Battle Monuments Commission (ABMC), gardienne des cimetières et monuments commémoratifs Américains à l’étranger, honore le service, les actions et le sacrifice des forces armées américaines. Créée par le Congrès américain le 4 mars 1923, les missions de l’ABMC sont multiples. Elle rend hommage à ceux qui ont combattu, sont morts ou sont disparus pendant la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale, la guerre de Corée et la guerre du Vietnam, ainsi que certains qui ont combattu pendant la guerre américano-mexicaine. Les 26 cimetières et 32 monuments d'ABMC à l'étranger, dont quatre aux États-Unis, honorent l'engagement, le courage et le sacrifice de ceux qui ont tout donné au service de notre nation. Chaque jour, les hommes et les femmes de l'ABMC travaillent pour tenir la promesse du Général Pershing selon laquelle "le temps ne ternira pas la gloire de leurs actes". Avec sa présence unique dans 17 pays à travers le monde, ABMC donne l'opportunité d'honorer les vétérans là où ils ont servi, où ils sont tombés et où ils reposent pour toujours en paix, dans certains des sanctuaires les plus méticuleusement entretenus au monde.

En plus de maintenir ses sites avec le plus grand des soins, la mission d'ABMC est d'offrir aux visiteurs une expérience émouvante et informative ; préserver et partager les histoires des morts afin que ceux-ci ne soient pas oubliés.
 

Le site est accessible en visite libre gratuite. Des visites guidées gratuites sur réservation sont également disponibles. Le personnel du cimetière reste à la disposition des visiteurs pour tout renseignement.

Visites guidées sur réservation pour les scolaires.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

Route de Verdun 54470
Thiaucourt
03 83 80 01 01

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert de 9h à 17h tous les jours

Fermetures annuelles

25 décembre et 1er janvier

Site Web : www.abmc.gov

Cité Souterraine de Naours – Centre d’interprétation sur les soldats voyageurs 1914-1918

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©Cité souterraine de Naours

La Cité Souterraine de Naours est à l’origine une carrière de craie, creusée dans le flanc de la colline du Guet entre au 15e siècle. Elle a servi de refuge pour la population locale lors d’attaques de brigands, mais aussi et surtout au 17e siècle, pendant la guerre de 30 ans.

Ouverte au public en 1906 par l’Abbé Danicourt, curé du village à l’époque, et passionné d’archéologie, la Cité Souterraine accueille des milliers de soldats en repos à l’arrière front entre 1914 et 1918.

Pendant leurs visites, les soldats ont laissé leurs signatures sur les parois de la cité, et ces 3 200 traces historiques ont été révélées par une recherche archéologique entre 2013 et 2018. Suite à cette recherche, un centre d’interprétation a pu être ouvert sur le site, afin de retracer le passage des soldats en repos à Naours, et de mettre en valeur leurs parcours héroïques.

Aujourd’hui, les recherches ont permis d’établir le contact avec les familles des soldats, et nous avons pour projet de développer un atelier pédagogique en rapport avec les signatures. Bien que la découverte de ce trésor historique soit récente, nous avons à cœur de mettre en place d’autres projets centrés sur le tourisme de mémoire, afin d’honorer comme il se doit les hommes et leurs destins liés à Naours.

Visite audio-guidées et guidées du site avec accès au centre d’interprétation, parc accrobranche, mini-golf, jardins, brasserie site (pour individuels et groupes),

Visites guidées du site spéciales signatures (en français et en anglais) pour des groupes, ou lors d’événements spéciaux (type ANZAC day par exemple) avec accès au centre d’interprétation.

Nota Bene : Le contenu du discours audioguidé ne mentionne pas la partie Grande Guerre dans un souci de préservation des signatures des soldats. La présentation des signatures se fait uniquement accompagnée d’un guide, par ailleurs le centre d’interprétation s’effectue en déambulation libre en fin de visite du souterrain.


 



 

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Infos pratiques

Adresse

5 rue des carrières 80260
Naours
03 22 93 71 78

Tarifs

Visite audio-guidée : 11€ adulte (8€ réduit), 8€ enfant, gratuit (-5 ans) / Visite guidée : 13€ adulte (10€ réduit), 10€ enfant, gratuit (-5 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert au public individuel du 1er février à la fin des vacances de la Toussaint + Ouvert toute l’année aux groupes (à partir de 15 pers) sur réservation (hors vacances de Noël) / De février à mars : mardi au dimanche : 10h-16h30 / Avril, Mai, Juin, Septembre : mardi au vendredi : 10h-17h30 – samedi et dimanche : 10h-18h30 / Juillet, Août : lundi au dimanche : 10h-18h30 / Octobre, Novembre : mardi au dimanche : 10h-17h30

Fermetures annuelles

De la fin des vacances de la Toussaint au 31 janvier

Une photographie signée par les plénipotentiaires de l’Armistice

Centre d'interprétation Vignacourt 14-18

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© collection Thuillier / Kerry Stokes Fondation

Le Centre d’interprétation Vignacourt 14-18 est un lieu de mémoire qui met en lumière une collection de photographies unique réalisée durant la Grande Guerre par le couple de fermiers Thuillier au cœur même de leur grange transformée à l’époque en studio photo.

Vignacourt était durant la Première Guerre mondiale une importante base arrière pour les soldats alliés.
Le couple Thuillier, Louis et Antoinette étaient des agriculteurs, passionnés de nouveautés, qui possédaient un appareil photo à plaques, rare au début du 20ème siècle. Louis a donc appris à Antoinette à se servir de cet appareil et ensemble ils créèrent un studio photo dans la cour et la grange de leur ferme. Les Thuillier ne signaient pas leurs photos mais un élément nous permet de les reconnaitre : la toile de fond qui a été peinte en guise de décor et que nous retrouvons sur une large partie de la collection. Civils et soldats du monde entier sont alors venus se faire tirer le portrait par le couple photographe.

À la fin de la guerre, après le départ des soldats, Louis décida de ranger tout le matériel au grenier et mit fin à sa passion. Les photos tombèrent alors dans l’oubli pendant près d’un siècle avant d’être redécouvertes en 2010 par le journaliste Ross Coulthart et l’historien Peter Burness, tous deux australiens, pour devenir une collection unique au monde. Lors de ce moment historique, ce sont 4000 plaques photographiques qui ont revu le jour pour nous dévoiler des clichés touchants, poignants et émouvants.

Aujourd’hui, grâce au trésor des Thuillier, vous pouvez découvrir la vie et le quotidien de nos soldats de 1914 à l’arrière front à travers une scénographie orchestrée pour vous raconter cette incroyable histoire. Vous pouvez même finir la visite en étant en immersion totale au cœur de la ferme grâce aux trois clips vidéos réalisés en 360°, vous promener dans la ferme restaurée et vous retrouver 100 ans en arrière dans la folle histoire des Thuillier et des soldats pour une expérience unique à vivre.

Nous proposons à chacun de nos visiteurs une visite guidée suivie d’une projection d’un documentaire relatant la découverte de la collection.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

196 Rue d’Amour 80650
Vignacourt
09 70 20 08 02 ou 06 73 69 55 49

Tarifs

Tarif plein : 5€ / Tarif réduit : 3€ (sur justificatif : demandeur d’emploi, étudiant, ancien combattant, habitant communauté de communes Nièvre et Somme, groupe à partir de 15 personnes) / Scolaire : 2€ (accompagnateur gratuit) / Enfant de -12 ans : 2€ / Pass annuel : 20€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Haute saison (avril à octobre) : du mardi au vendredi : 10h-18h, samedi et dimanche : 14h-18h / Basse saison (novembre à mars) : du mardi au samedi de 13h30 à 17h

Une dérive d’avion Sopwith 1 ½ Strutter, ou 1A2

Centenaire du soldat inconnu et en hommage à tous les morts pour la France

11 novembre 1920-11 novembre 2020

 

Voir le film