Neuf-Brisach

Partager :

Vue aérienne de Neuf-Brisach. Source : ©Denis DONTENVILLE. http://www.fotocommunity.de

Créée en 1697, Neuf-Brisach est la seule et magnifique illustration du troisième système de Vauban

En application des traités de Ryswick, la France doit rendre, en 1697, les places situées sur la rive droite du Rhin dont Brisach. Elle perd ainsi sa tête de pont en Allemagne et laisse le centre de l'Alsace sans défense. Dépêché sur place, Vauban élabore, dès 1698, trois projets dont le troisième, le plus abouti, est retenu par Louis XIV le 6 septembre 1698. Vauban, fort de son expérience et s'appuyant fortement sur le tracé réalisé à Landau, imagine une place à corps d'enceinte double devant permettre de prolonger la résistance de la place et la rendre moins vulnérable au tir par ricochets qu'il a lui-même inventé.

La place, parfaitement octogonale, est composée d'une enceinte intérieure, l'enceinte dite "de sûreté", dont les courtines bastionnées sont flanquées de tours bastionnées et d'une enceinte extérieure dite "de combat". Cette dernière est formée de deux niveaux défensifs. Le premier est constitué par les contre-gardes servant de plate-forme d'artillerie qui masquent les tours bastionnées et par les tenailles protégeant les courtines. Le second niveau est formé par des demi-lunes placées en avant des tenailles dont seules celles en regard des portes disposent d'un réduit et par le chemin couvert qui entoure l'ensemble de la place.

Intra-muros, Neuf-Brisach s'organise en 48 quartiers disposés autour d'une place d'armes. C'est ainsi que Neuf-Brisach sera construite ex-nihilo sur la rive gauche du Rhin t à peu de distance d l'ancienne ville de Brisach. Les travaux, commencés dès 1700, furent menés avec célérité puisqu'en mars 1702, la place pût être mise en état de défense.

Cependant le retour à la France de Brisach, en 1703, faillit sonner le glas pour Neuf-Brisach. C'est ainsi que, faute de crédits, l'ouvrage à couronne qui figurait dans le projet de Vauban fut abandonné et la première pierre de l'église Saint-Louis ne fut posée qu'en 1731 alors que la construction de l'hôtel du gouverneur ne sera entreprise qu'en 1772.

Seuls quelques travaux de modernisation seront réalisés au milieu du XIXème afin de palier à quelques défauts, tout particulièrement l'absence de casemates. Il s'agira aussi d'adapter sa défense, après la construction du canal du Rhône au Rhin qui longe le glacis à l'est, par l'adjonction d'une lunette couvrant une écluse. Après quelques alertes en 1814 et 1815, ce n'est qu'en 1870 que Neuf-Brisach connaîtra son premier siège : investie dès le 6 octobre 1870, elle subira de violents tirs d'artillerie du 2 au 10 novembre avant de capituler le 11 novembre.

Le destin militaire de Neuf-Brisach ne s'achèvera pas pour autant. Les Allemands transformeront profondément les remparts comme la structure urbaine de l'antique place forte pour en faire l'élément central de la tête de pont de Neuf-Brisach destiné à protéger par de nombreux ouvrages, très modernes, un important point de passage sur le Rhin. Au mois de juin 1940, le franchissement du Rhin par les Allemands dans le secteur de Neuf-Brisach sera marqué par d'intenses combats avant que la ville ne devienne, transitoirement, le plus grand camp de prisonnier de France. Neuf-Brisach sera une nouvelle fois très sévèrement bombardée, cette fois par les troupes américaines, à la fin du second conflit mondial.


Office du tourisme

Point I Neuf-Brisach 6, place d'Armes 68600 Neuf-Brisach

Tél. 03 89 72 56 66

Fax : 03 89 72 91 73

E-mail : info@tourisme-rhin.com

 

Tourisme 68

Fortifications Neuf-Brisach

Office de tourisme des bords du Rhin

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

68600
Neuf-Brisach
Tél. 03 89 72 56 66Fax : 03 89 72 91 73

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Le Bastion Saint-Jean

Partager :

Avesnes-sur-Helpe, fortification et collégiale.© Havang(nl)

Cette cité accrochée au flanc d'une falaise rocheuse est fondée par Wédric Le Barbu au XIème siècle

Le Bastion n° 6 dit "bastion Saint-Jean" est situé sur la commune d'Avesnes-sur-Helpe, dans le département du Nord, région du Nord-Pas-de-Calais. Cette cité accrochée au flanc d'une falaise rocheuse est fondée par Wédric Le Barbu au XIème siècle. La Maison d'Avesnes donnera naissance à Philippa de Hainaut, future reine d'Angleterre, qui obtiendra la grâce des Bourgeois de Calais.

L'édifice a été implanté à la limite Sud Est de la ville contre un éperon rocheux, faisant face aux hauteurs de la Malassise et de Guersignies au sud . il domine la vallée de l'Helpe. Les premiers éléments castraux sont bâtis dès le XIème siècle . deux remparts ceintureront la ville aux XIIIème et XIVème siècles. Dans la seconde moitié du XVIème siècle, lieu de rivalité franco-espagnole pour le contrôle des Pays-Bas, la ville d'Avesnes est pourvue de six bastions construits d'après les plans de Devanter et de Guichardin.

Un "Bastion en avant de la tour Saint-Jean" est connu dans les sources écrites en 1559. Il présente la forme d'un "as de pique" et a la particularité de posséder un saillant tronqué. Devenu exigu pour faire face aux progrès de l'artillerie, le Bastion Saint-Jean est englobé dès 1650 dans un nouvel ouvrage de plan polygonal comprenant deux faces et deux flancs, du double en superficie, configuration actuellement visible. Les chambres de tir et les galeries de contre-mines deviennent ainsi rapidement obsolètes car trop éloignées des nouveaux parements.

La partie supérieure du bastion, au Sud, occupe deux-tiers de la surface, et culmine à plus de vingt mètres au-dessus du fossé. La partie inférieure, plus réduite, contrôle l'ouvrage hydraulique qui commande l'inondation des abords Est de la ville, le Pont des Dames et flanque la courtine. Les deux niveaux sont séparés par une traverse de terre dont la fonction est d'empêcher le tir par ricochet et la prise en enfilade de toute la banquette de tir de la face gauche à partir des hauteurs du Sud. Une rampe, à sa gauche, permet la communication entre les deux niveaux. Neuf années plus tard, Avesnes intègre le royaume de France. Vauban modifie les lieux, de 1690 à 1723, en ajoutant un cavalier à la gorge du bastion destiné à dominer l'ensemble de l'ouvrage tout en permettant la surveillance de ses abords Sud et Est. Les deux niveaux du bastions seront ornés de jardins à la française au cours du XVIIIème siècle.

En 1831-1832, le bâtiment, exigu et vétuste, fait l'objet d'un campagne de rénovation et de modernisation, avant d'être finalement déclassé en 1867. Le bastion et son emprise sont alors vendus.

Inscrit sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historique en 1995, le Bastion Saint-Jean a été restauré entre juin 1999 et septembre 2001.

 

Le bastion Saint-Jean

Office du tourisme d'Avesnes-sur-Helpe

41, place du Général Leclerc BP 208 - 59363 Avesnes-sur-Helpe

Tél./Fax : 03.27.56.57.20

E-mail : ot.avesnes@wanadoo.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

59440
Avesnes-sur-Helpe
Tél./Fax : 03.27.56.57.20

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Tour Royale de Toulon

Partager :

Tour Royale à Toulon. Auteurs : © Jodelet / Lépinay. Source : License Creative Commons - Libre de droit

Construite en 1513 sur ordre du roi Louis XII, la tour Royale fut édifiée afin de défendre l'entrée du port de Toulon.

Historique du monument

Dès le début du XVIème siècle, les habitants de Toulon se préoccupèrent vivement de mettre leur ville à l'abri d'une attaque par mer. Et si avec son enceinte fortifiée datant du XIVe siècle, Toulon pouvait se considérer comme à l'abri d'une soudaine attaque venant de la terre, sa rade restait entièrement ouverte aux flottes ennemies. Sur les instances de la province, alarmée par le conseil de ville, le roi Louis XII ordonna, en 1513, la construction à l'entrée du port, d'une fortification en forme de tour pour en défendre l'accès.

Appelée primitivement tour Royale, cette fortification fut immédiatement dénommée Grande tour ou Grosse tour par la population, étonnée de ses dimensions.

Par délibération municipale du 16 juillet 1513, le conseil de ville décida que cette tour serait élevée au cap dit de la Manègue, à l'entrée du port, comme le désirait le roi.

L'exécution des travaux fut mise sous la direction d'un ingénieur italien de grand mérite, Jean-Antoine de la Porta, qui arriva au port dans les premiers jours de mai 1514. Les travaux furent inaugurés le 14 mai, date des premiers terrassements, par des réjouissances publiques, et se poursuivirent, souvent arrêtés par des difficultés financières, durant dix ans. La Grosse tour fut complètement achevée et armée en mai 1524. Le commandement en était alors confié au triste sire que fut le capitaine Jehan du Mottet, connu pour la lâcheté avec laquelle il la livra aux Impériaux, sans combat, contre 500 écus d'or, lorsque ceux-ci envahirent la Provence en 1524.

Les ennemis y trouvèrent 3 canons et 9 autres pièces d'artillerie, qu'ils conduisirent à leur camp devant Marseille, en faisant ouvrir la première route des gorges d'Ollioules, afin d'éviter l'âpre montée du col du Corps de Garde. Parmi les canons enlevés se trouvait cette fameuse coulevrine, nommée la Lézarde, qui fit, plus tard, tant de mal aux Français à la journée de Pavie (24 février 1525) et qui décida en partie de la victoire.

En 1529, la Grosse tour fut réarmée, c'est ainsi qu'elle put résister en juillet et août 1536, lorsque la flotte d'Andréa Doria entra à Toulon. Elle ne put cependant l'empêcher de séjourner en rade durant la nouvelle invasion de la Provence par Charles Quint. À l'occasion des persécutions dont souffrirent en province les protestants à la suite de la Saint-Barthélémy, une vingtaine de familles de Réformés trouvèrent un asile sûr à la Grosse tour.

Elle ne joua aucun rôle actif durant le siège de 1707 . mais comme elle était puissamment armée, les bâtiments de la flotte anglaise de l'amiral Showel n'osèrent forcer la rade. Cette forteresse, qui avait été longtemps la seule défense de Toulon du côté de la mer, n'était déjà plus, vers la fin du XVIIème siècle, susceptible de rendre d'utiles services. Pourtant, en 1746, elle était encore armée de quinze canons de 24, dix de 18, quatre de 12 et deux de 6, soit au total trente et un canons.

À partir de 1770, date à laquelle le fort Lamalgue fut terminé, la Grosse tour ne joua plus un grand rôle dans la défense de la rade. La Révolution la transforma en geôle . de nombreuses victimes furent enfermées et y périrent. Il en fut de même durant la contre-révolution de 1793. Le 19 mai 1798, Joséphine, se rendit à la Tour pour saluer Bonaparte à son départ pour l'expédition d'Égypte.

Si elle fut une agréable prison en 1809 pour l'équipage de la frégate anglaise la Proserpine, capturée sous Sicié le 27 février, c'est plus rudement qu'elle hébergea, pendant la durée du Premier Empire, de nombreux réfractaires qui attendaient leur jugement ou leur départ pour les compagnies de pionniers. En 1825, la chapelle fut supprimée et le petit cimetière désaffecté. Vingt et un canons armaient la Tour en 1844.

Durant la guerre franco-allemande de 1870-1871, elle abrita dans ses souterrains l'or de la Banque de France. On abandonna en 1900 le projet d'y installer une batterie de deux canons de 370 mm. Dès lors, la Grosse tour servit de magasin aux constructions navales, au service des torpilles, etc.

Vint la guerre de 1914-1918 . des prisonniers de guerre allemands y furent internés. Durant la guerre de 1939-1945, elle était occupée par les Allemands et armée de pièces diverses et notamment de canons anti-aériens. Elle a été plusieurs fois touchée et très abîmée au cours des bombardements alliés de 1943-1944. Il a été procédé en 1947-1948 à un déblaiement des décombres ainsi qu'à quelques menues réparations. Elle est classée monument historique depuis le 11 avril 1947.

Descriptif du monument

Tour à canon de forme quasi-circulaire de 60 mètres de diamètre dont l'épaisseur de mur varie de 5 m à 3 m, elle comprend un noyau central, une batterie basse casematée avec huit embrasures, une plate-forme au niveau de l'accès par un pont-levis, une terrasse supérieure protégée par une muraille massive formant parados. Elle est ceinturée par un large fossé. Plusieurs modifications de l'ouvrage ont été effectuées au cours du temps : ajout de deux batteries basses à la fin du XVIIe siècle dont les embrasures sont aujourd'hui bouchées . implantation d'une caserne sur la plate-forme puis d'un logement de gardien . aménagement des terrasses supérieures pour recevoir l'artillerie DCA.

Le noyau central renferme un ensemble de locaux disposés sur trois niveaux superposés, reliés par des escaliers à vis. Outre deux citernes, on y trouve des salles voûtées servant de magasins et de cachots. L'ensemble était à l'origine éclairé par la lumière naturelle. Les neuf alvéoles casematées sont desservies par une galerie annulaire. Une rampe à canons reliant le magasin aux terrasses supérieures permettait l'acheminement de l'artillerie et des munitions.

 

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Renseignements pratiques :

Office du tourisme de Toulon

Place Raimu 83000 Toulon

Tél. : 04 94 18 53 00

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Avenue de la Tour Royale 83000
Toulon
Tél. : 04 94 18 53 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Système défensif et fortifications autour de Langres

Partager :

Vue panoramique de la citadelle. Source : Office de Tourisme du Pays de Langres

Le système fortifié de Langres est l'un des rares à ne pas avoir subi le feu de l'ennemi.

Cette caractéristique des fortifications du Pays de Langres et des quatre lacs en font l'un des systèmes les mieux préservés par rapport à leur état d'origine.

Contexte

A la suite de la guerre de 1870, l'annexion par l'Empire allemand de l'Alsace et de la Moselle prive la France des défenses naturelles constituées par le Rhin et l'essentiel du massif des Vosges. L'ensemble du dispositif défensif français est à réadapter. Cette tâche sera menée à bien par le général du Génie Raymond Séré de Rivières.

Constatant le désavantage des nouvelles frontières et donc l'impossibilité d'arrêter l'ennemi sur celles-ci, il décide la mise en oeuvre de "rideaux défensifs" destinés à favoriser la concentration et le mouvement des troupes. Appuyés à chaque extrémité par des places puissamment fortifiées (Verdun, Toul, Epinal et Belfort), ces rideaux sont constitués d'un chapelet de forts détachés interdisant le passage. Ils laissent libre deux grandes trouées (Charmes et Stenay) destinées à la manoeuvre des troupes.

Offrant appuis et débouchés à une offensive française ou canalisant une percée allemande, ce système est complété en profondeur par la réalisation d'immenses camps retranchés de seconde ligne (Besançon, Dijon et Langres). Ils interviennent en appui des rideaux en coordonnant une offensive ou un repli stratégique.

Entrepris à partir de 1874, cet effort colossal sera pratiquement achevé en une dizaine d'années.

Dispositif

Hérité directement du milieu du XVIIème siècle, sa modernisation a débuté dès le milieu du XIXème siècle : construction de la citadelle (1842-1860), restauration de l'enceinte urbaine (1844-1856), commencement des forts de la Bonnelle et de Peigney (1869). La guerre de 1870 vient interrompre brusquement ces travaux. Les leçons tirées du conflit crédibilisent définitivement la fortification détachée tout en éloignant celle-ci du corps de place en raison des progrès rapides de l'artillerie. A partir de 1874, le dispositif langrois est destiné à : soutenir une armée de réserve réunie autour de Langres constituer un appui à une armée forcée d'abandonner les Vosges ou la Franche-Comté mettre à l'abri du bombardement la ville et les approvisionnements de la citadelle maîtriser les voies de chemin de fer et en interdire l'usage à l'ennemi.

Jusqu'en 1893, le camp retranché va se transformer. à l'issue d'un demi-siècle de travaux acharnés, il sera constitué de plus d'une quarantaine d'ouvrages (citadelle, 8 forts détachés, 20 batteries et ouvrages d'infanterie, 9 magasins souterrains, 4 puits stratégiques) reliés par 60 km de routes stratégiques.

Le fort de Montlandon ou Mortier fut construit entre 1883 et 1885 à 10 km à l'Est de Langres. D'une surface de 8,50 hectares, il pouvait accueillir 7 officiers et 350 hommes. Aujourd'hui, le fort est reconverti en ferme auberge. Goûter, repas, vente de produits du terroir et visite du fort et de la ferme y sont proposés. Visite possible Statut : Propriété privée.

Le fort du Cognelot ou Vercingétorix, construit entre 1874 et 1877 devait pouvoir contrôler le noeud ferroviaire de Culmont-Chalindrey, assurer la protection d'une armée battant en retraite vers le plateau, servir de pivot à une armée pour garnir les crêtes Est et Sud-Est du plateau en interdisant l'investissement de ce dernier par l'ennemi.

Situé à 8 kilomètres au Sud-Est de Langres, le fort du Cognelot, a une surface de 29 hectare. Il pouvait accueillir 13 officiers et 623 hommes(allant jusqu'à 1 083 en temps de guerre). Se devant d'être autonome, les réserves étaient prévues pour 3 mois : outre les 100 000 rations individuelles, ce sont 585 mètres-cubes d'eau (6 litres par homme et par jour) dont il fallait disposer. Visite guidée, individuelle tous les dimanches des mois de juillet et août sauf en cas de manifestations . groupes : toute l'année sur réservation.

Le fort de Peigney ou Constance Chlore, construit entre 1869 et 1875, ce fort se situe à 2,5 km à l'Est de Langres. C'est un fort de place, de forme trapézoïdale, couvrant 18 hectares. Il pouvait ainsi accueillir 8 officiers, 18 sous-officiers et plus de 336 hommes. Son armement était composé de 49 pièces d'artillerie (plus 22 en réserve) Statut : propriété de la Sécurité Civile.

Le fort de la Pointe de Diamant ou Defrance est le plus petit fort du dispositif. Avec le fort de la Bonnelle, il était chargé de contrôler le plateau à l'Ouest de la place. Situé à 3,2 kilomètres de Langres il fut construit entre 1874 et 1877. D'une superficie de près de 12 hectares 76, il pouvait accueillir 8 officiers, 18 sous-officiers, 334 hommes de troupe et 29 pièces d'artillerie. Statut : propriété d'une entreprise privée, le fort est à l'abandon et n'est donc pas ouvert aux visites.

Le fort de Saint-Menge ou Ligniville Partie intégrante du dispositif défensif langrois du XIXe siècle, le fort de Saint-Menge (ou de Ligniville, nom du premier préfet de Haute-Marne) se situe à 8 km au nord de Langres. C'est un fort d'arrêt, de forme trapézoïdale, couvrant une surface de 22 ha. Il est équipé de deux batteries et d'un camp retranché. Sa construction, sur un éperon barré au débouché de la vallée de la Marne, commença en 1874. Une fois terminé, en 1881, il pouvait accueillir 19 officiers, 37 sous-officiers, 754 hommes de troupe et 68 pièces d'artillerie. Statut : propriété privée. Ne se visite pas.

Le fort de la Bonnelle ou Décres A peine commencé lors de la guerre de 1870, c'est le seul ouvrage du dispositif langrois à avoir essuyé le feu de l'ennemi à l'occasion du contournement de la place par les Prussiens en janvier 1871. Son édification commencée en 1869 s'achève finalement en 1885, avec deux phases de travaux (1869-1875 / 1881-1885). C'est un fort de place, de forme trapézoïdale, avec une superficie de 18 hectares. Il pouvait accueillir 13 officiers, 50 sous-officiers, 610 hommes de troupe, 4 chevaux et 45 pièces d'artillerie. Statut : propriété de la commune de Saint-Geosmes, le fort ne se visite que sur demande pour des groupes constitués. Contact : OTSI Pays de Langres.

Le fort de Dampierre ou Magalotti est le plus éloigné des 8 forts de la ceinture de Langres mais aussi le plus grand. Construit entre 1874 et 1879 entre la vallée de la Coudre et celle de la Traire, c'est le premier fort de France par sa superficie (52 hectares). Il est entouré de quatre kilomètres de fossés et fut conçu pour accueillir 43 officiers, 146 sous-officiers et 1 350 hommes de troupe. Son immensité n'a d'égale que sa capacité en armes puisqu'il pouvait contenir 142 pièces d'artillerie. Statut : propriété du Ministère de la défense. Ne se visite pas.

Le fort de Plesnoy ou Médavy fut construit entre 1877 et 1881 à 11,8 km au Nord-Est de la Ville de Langres. C'est un fort d'arrêt de 38 hectares conçut pour accueillir 25 officiers, 48 sous-officiers, 768 hommes (plus 300 artilleurs) et 47 pièces d'artillerie. Il est entouré de 4 batteries dans une accolée au fort, et d'une poudrière détachée au Bois Salicault. Statut : propriété privée. Fermé au public.

 

Renseignements

Office de Tourisme du Pays de Langres

BP16 - 52201 Langres cedex

Tél : 03 25 87 67 67

Fax : 03 25 87 73 33

 

La Citadelle de Langres

52200 LANGRES

Tél. : 03 25 87 67 67

Fax : 03 25 87 73 33

E-mail : info@tourisme-langres.com

 

Pays de Langres

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

52200
Langres
03 25 87 67 67

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite du Fort de Bonnelle uniquement sur RDV

Fort de La Garde

Partager :

Le Fort de La Garde. Source : http://pratsdemollolapresta.blogspot.fr/

Ce fort, construit en partie par Vauban, domine la ville fortifiée de Prats-de-Mollo dans les Pyrénées-orientales

 

Les principes de la fortification bastionnée sont parfaitement adaptés à son site. Il abrite le musée vivant de la forteresse. Le Fort Lagarde, installé dans la ville de Prats-de-Mollo-la-Preste, est situé à 60 km de Perpignan, et 13 km de la frontière espagnole.

 

Le Fort de La Garde

 

La cité devient place frontière à la suite du Traité des Pyrénées (1659) où, le Vallespir, le Roussillon, le Conflent-Capcir et d'une partie de la Cerdagne sont annexés au Royaume de France. La place peut alors abriter un centaines de soldats. Lors de la guerre de Hollande ( 1672-1678 ), la menace espagnole conduit le roi de France à renforcer la position. Le Donjon est alors édifié en 1677 autour d'une ancienne tour à signaux médiévale afin de surveiller les habitants après la Révolte des Angelets de la Terra (entre 1663 et 1672, une partie de la population du Vallespir et du Conflent se révolte contre l'établissement de la gabelle, impôt sur le sel).

 

Après la guerre de Hollande, Louis XIV décide de renforcer militairement la frontière orientale avec l'Espagne. Sept places sont concernées dont Prats-de-Mollo. Il confie la tâche à Vauban, qui en 1686, après un voyage en Roussilon en 1679, agrandit le Donjon et crée Le Pâté à Comète (ancien château et son enceinte étoilée) et la place d'armes. Le projet initial prévoit également la reconstruction des remparts de la ville détruits après la révolte des Angelets. En 1691, l'ingénieur Rousselot, responsable des places fortes du Roussillon, élabore un projet d'agrandissement soutenu par Vauban. La guerre interrompt momentanément les travaux qui, bien que repris dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, ne seront jamais menés à terme.


Le monument est caractéristique de la fortification bastionnée, et adapté au relief. Sur le front Sud, deux lignes de défense se succèdent en avant du Donjon : la contregarde et l'ensemble formé par la fausse braie, le redan Sainte-Marguerite et la corniche de droite. Les fronts Nord et Est sont bordés par des ravins. Le front Ouest, plus vulnérable, est protégé par un système de défense complexe et renforcé par une place d'armes et une traverse dite "tombeau de Mahomet", construction dont la forme rappelle celle d'un tombeau musulman.


Le matériaux utilisés pour la réalisation des travaux sont : le granit du Massif du Costabonne, le schiste et la brique. Une voie de repli militaire a été aménagée. Elle quitte la place par un souterrain de 142 marches datant du XVIIIème siècle et aboutit à une Redoute à mâchicoulis sur arc, la " Tour Carrée ". Un Chemin couvert, entre ville et redoute, complète cette voie qui permet aux soldats, en poste dans la ville, de rejoindre le fort en cas d'attaque. Il recevra ses derniers aménagements militaires au XIXe siècle.

 

Classé à l'inventaire des monuments historiques en 1925, le site est acquis par la municipalité en 1976.

 


Le musée vivant de la forteresse, musée Vauban

 

Le fort abrite un musée dédié à la fortification et à l'histoire militaire : les différents corps d' armée, l'armement et la vie quotidienne au XVIIIème siècle y sont évoqués. Depuis 1996, le site propose des visites spectacles. La visite guidée du monument est ponctuée d'animations qui évoquent l'entraînement militaire au XVIIIème siècle. Cascades, démonstrations et combats se succèdent pendant 1h30.

 


Fort Lagarde de Prats-de-Mollo

 

Office de tourisme

Place le Foiral 66230 Prats de Mollo la Preste

Tel : +33 4 68 39 70 83

Fax : +33 4 68 39 74 51

E-mail : contact@pratsdemollolapreste.com

 

 

Office de tourisme de Prats de Mollo la Preste

 

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

66230
Prats de Mollo la Preste
Tel : +33 4 68 39 70 83Fax : +33 4 68 39 74 51

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au dimanche : de 14h à 18h.

Fort du Salbert

Partager :

Le fort du Salbert ou fort Lefebvre. Source : http://dimanchedivers.canalblog.com

Ce fort construit entre 1874 et 1877, avait pour mission d'assurer la couverture de feu avec le fort de Giromagny et avec celui du Mont Vaudois.

Le massif du Salbert constituait une importante position contrôlant la zone des étangs autour du Malsaucy, les environs de la route de Lure, la route de Giromagny et le chemin de fer de Paris.

Au sommet de la colline, le fort était aidé dans sa mission par quatre batteries. Celle qui jouxte le fort (et qui date de 1875) montre encore ses abris et plates-formes pour l'artillerie à ciel ouvert qui entourent les ruines d'un poste de télégraphie optique (transmission de messages par signaux lumineux).

Le fort du Salbert, de son vrai nom fort Lefebvre, construit entre 1874 et 1877 pour près de 500 hommes et 44 pièces d'artillerie, possédait des plates-formes pour l'artillerie sur le rempart couronnant le fossé ainsi qu'au-dessus de sa caserne centrale (fort "à cavalier"). Après 1885, si l'essentiel de son artillerie d'action lointaine est dispersé dans des batteries extérieures, victime de l'insuffisance des crédits, il ne sera jamais modernisé bien que dépassé. Seuls quelques renforcements de circonstance seront réalisés en 1914.

Entre 1953 et 1957, une importante station radar est construite au Salbert, réemployant largement les anciennes fortifications : le fort est utilisé comme casernement tandis que d'immenses locaux souterrains abritant les installations techniques et une salle d'opérations de la défense aérienne sont aménagés à l'emplacement d'un ancien abri-caverne (on en voit les deux portes d'entrée le long de la route d'accès au fort).

Du fait de cette nouvelle destination, le fort a perdu une grande partie de son aspect d'origine . en particulier, le cavalier établi sur la caserne centrale a été arasé et remplacé par une terrasse. Ces installations de défense aérienne ont fonctionné peu de temps. Les antennes métalliques qui hérissaient le sommet de la colline ont été découpées depuis, mais leurs socles bétonnés se voient encore en plusieurs endroits sur le fort et aux alentours.

 

Fort du Salbert

Route du Fort Salbert

90300 Cravanche

 

Maison du Tourisme

2 rue Clemenceau

90000 Belfort

Tel.: 03 84 55 90 90

Fax : 03 84 55 90 70

E-mail : tourisme90@ot-belfort.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Route du Fort Salbert 90300
Cravanche
Tel.: 03 84 55 90 90Fax : 03 84 55 90 70

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Ouvrage de Meroux

Partager :

Ouvrage de Meroux. © Monuments historiques. Source : Ministère de la culture - base Mérimée

Cet ouvrage intermédiaire a été construit entre 1908 et 1913 pour renforcer la ligne de défense entre le fort de Vézelois et l'ouvrage des Fougerais.

L'ouvrage intermédiaire de Meroux a été construit entre 1908 et 1913 pour renforcer la ligne de défense entre le fort de Vézelois et l'ouvrage des Fougerais.

Petit et de conception très simple, il représente l'ultime étape de l'évolution de la fortification française avant la guerre de 1914-1918.

Entièrement construit en béton, il se présente sous la forme d'un trapèze entouré d'un fossé défendu par deux coffres de contrescarpe.

L'entrée se fait par le fossé et tous les organes de l'ouvrage sont reliés entre eux par des communications souterraines à l'épreuve.

L'ouvrage de Meroux abritait deux tourelles de mitrailleuses et une tourelle de 75. Un parapet pour l'infanterie est aménagé sur les dessus.

Sa caserne pouvait abriter plus de 400 hommes.

 

Ouvrage de Méroux

Rue de l'Ouvrage

90400 Meroux

 

Maison du Tourisme

2 rue Clemenceau

90000 Belfort

Tel.: 03 84 55 90 90

Fax : 03 84 55 90 70

E-mail : tourisme90@ot-belfort.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Rue de l'Ouvrage 90400
Méroux
Tel.: 03 84 55 90 90Fax : 03 84 55 90 70

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Ouvrage de la Côte-d'Essert

Partager :

Ouvrage de la Côte-d'Essert. Source : ©Thomas Bresson - License Creative Commons - Libre de droit

Cet ouvrage, construit de 1890 à 1891, baptisé "Batterie Édouard Thiers" en 1895, couvrait le fort du Salbert et celui du mont Vaudois.

Cet ouvrage intermédiaire, creusé dans le roc, diffère notablement des autres ouvrages intermédiaires construits en même temps que lui.

Bien que destiné principalement à la lutte contre les infiltrations d'infanterie, il accueillait, en plus des quatre canons de petit calibre (90 mm) destinés à cet usage, quatre pièces d'action lointaine (calibre 120 mm), agissant notamment sur la route de Lure.

Sorte d'hybride entre un ouvrage intermédiaire et une batterie, son architecture originale représente une transition entre le fort de 1874 et l'ouvrage intermédiaire de 1914 tel que l'ouvrage de Meroux.

C'est un trapèze dont les fossés sont défendus par des coffres de contrescarpe. L'entrée se fait par le fossé. Les locaux, entièrement souterrains, sont conçus pour plus de 250 hommes.

Le béton y est rare à cause de la présence du roc qui le remplace avantageusement. Seuls sont bétonnés les coffres de contrescarpe, les casemates défendant l'entrée et les abris sur les dessus (en particulier les abris pour les canons de 90 disposés sur les flancs).

 

Maison du Tourisme

2 rue Clemenceau

90000 Belfort

Tel.: 03 84 55 90 90

Fax : 03 84 55 90 70

E-mail : tourisme90@ot-belfort.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

90850
Essert
Tel.: 03 84 55 90 90Fax : 03 84 55 90 70

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Fort de Vézelois

Partager :

Fort de Vézelois. Source : ©Thomas Bresson- License Creative Commons - Libre de droit

Le fort de Vézelois est un fort du système Séré de Rivières, conçu et construit après la guerre de 1870-1871.

Construit en même temps et avec le même plan général que celui de Bessoncourt, le fort de Vézelois a été conçu pour couvrir les forts de Bessoncourt et du Bois-d'Oye et agir principalement sur les routes venant de Suisse et sur la voie ferrée de Mulhouse.

Un peu moins de 600 hommes et une trentaine de canons étaient prévus pour cela.

Comme à Bessoncourt, il a reçu en 1888-1889 une carapace de béton sur un tiers de sa caserne centrale.

L'essentiel de son artillerie est également dispersé dans des batteries extérieures après 1887, mais il lui faut attendre 1909 pour connaître une importante modernisation : remplacement des caponnières par des coffres de contrescarpe, aménagement d'abris et de parapets pour l'infanterie, construction d'une casemate de Bourges, d'une tourelle de 75 et de deux tourelles de mitrailleuses.

Pendant la Première Guerre mondiale, quelques travaux souterrains y sont entrepris.

 

Maison du Tourisme

2 rue Clemenceau

90000 Belfort

Tel.: 03 84 55 90 90

Fax : 03 84 55 90 70

E-mail : tourisme90@ot-belfort.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

90400
Vézelois
Tel.: 03 84 55 90 90Fax : 03 84 55 90 70

Tarifs

4€ / personne . pour un autocar 35 personnes maxi : 90€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Fort de Bessoncourt

Partager :

Le fort de Bessoncourt ou fort Sénarmont. Source : ©chuchu90

Ce fort a été érigé entre 1883 et 1886 pour interdire les routes de Colmar et de Bâle et la voie ferrée de Mulhouse, et pour couvrir les forts de Roppe et de Vézelois.

C'est un grand fort de maçonnerie de calcaire, de plan pentagonal, conçu pour environ 650 hommes et une trentaine de pièces d'artillerie. Il est représentatif des forts "à massif central et à batterie basse", dans lesquels l'artillerie d'action lointaine et celle de défense rapprochée sont rassemblées sur le rempart bordant le fossé, tandis que l'infanterie prend place au-dessus des caponnières et sur le toit de la caserne centrale. Mais peu de temps après sa construction, il est déjà dépassé et doit faire l'objet de modernisations.

C'est l'un des rares forts de la place à avoir été constamment maintenu à la hauteur des progrès techniques : dès 1888, une carapace de béton est coulée sur un tiers de sa caserne centrale . en 1894-1895, la majeure partie de son artillerie d'action lointaine étant dispersée dans des batteries aux alentours, il devient point d'appui d'infanterie et subit un remaniement complet (remplacement des caponnières par des coffres de contrescarpe, construction d'abris à canons sur les flancs et d'abris de rempart bétonnés, renforcements divers). En 1908-1909, ce sont deux tourelles pour canons de 75 et deux tourelles de mitrailleuses qui sont installées.

Pendant la Première Guerre mondiale, le fort sert d'hôpital, mais à partir de 1917, les travaux de fortification reprennent avec le creusement de locaux souterrains profondément enterrés et de galeries mettant le fort en communication avec l'extérieur (entrées à l'arrière et positions de mitrailleuses à l'avant).

Les modernisations successives dont il a bénéficié donnent à ce fort une physionomie particulière et en font un véritable musée de l'évolution de la fortification française entre 1885 et 1918.

 

Association du fort Sénarmont de Bessoncourt

19, rue des Magnolias

90160 Bessoncourt

assoc.fort.bessoncourt@gmail.com

Tél : 06 13 61 85 04

http://www.fort-bessoncourt.fr

https://www.facebook.com/fortbessoncourt


Maison du Tourisme

2 rue Clemenceau 90000 Belfort

Tel.: 03 84 55 90 90

Fax : 03 84 55 90 70

E-mail : tourisme90@ot-belfort.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Rue du fort 90160
Bessoncourt
Tél : 06 13 61 85 04 - Tel.: 03 84 55 90 90 - Fax : 03 84 55 90 70

Tarifs

4€ / personne . pour un autocar 35 personnes maxi : 90€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site