Fortifications de Salins-les-Bains

Partager :

Fort Saint André. Source : http://www.salins-les-bains.com

Bien que peu de traces des interventions du Maréchal Vauban ne subsiste au fort Belin et à la redoute de Bracon, le fort Saint-André conserve sa marque indélébile.

Comtois, rends-toi ! Nenni ma foi ! La devise des Francs-comtois le clame haut et fort. Ici, on ne cède pas devant l'ennemi. Longtemps, cet ennemi a été le roi de France.

Jouissant d'une certaine liberté en raison de son appartenance au Saint Empire Romain Germanique, la Franche-Comté flanquait à l'Est le royaume de France. De quoi susciter la convoitise de Louis XI, Henri IV, Louis XIII et, enfin, Louis XIV.

Épaulé par Sébastien Le Prestre de Vauban, le roi Soleil réussit enfin à la faire tomber dans son escarcelle. La Franche-Comté devient française. L'ennemi ne disparaît pas pour autant, il change de nationalité. Alors, Vauban se met au travail pour faire de cette province une terre inexpugnable.

Louis XIV, dès 1675, confie à son brillant ingénieur militaire, promu Maréchal de camps et Commissaire général des fortifications, la tâche de fortifier les principaux points stratégiques de Franche-Comté. Après Belfort, Besançon, Joux et Salins-les-Bains, on le retrouve oeuvrant sur les trois ouvrages qui défendent Salins, cité jurassienne nichée au fond d'une reculée (terme de géographie qui désigne une échancrure prononcée dans un plateau calcaire du Jura) et coeur économique de la Comté en raison de la présence de sel, ce précieux "or blanc", dans son sous-sol. S'il ne reste rien ou extrêmement peu d'éléments relatifs à ses interventions au fort Belin ou à la redoute de Bracon, en revanche le fort Saint-André conserve sa marque indélébile.

Toutes les constructions que Vauban a fait édifier, dès 1678, à l'emplacement d'une petite forteresse érigée dans la première moitié du XVIIe siècle, sont là :

  • l'ouvrage avancé qui a pour mission de défendre l'entrée du fort .
  • la porte monumentale gravée de la devise du roi Soleil : "Nec pluribus impar" (supérieur à tous) .
  • les bastions crénelés au sommet desquels court le chemin de ronde .
  • les deux casernes longues de 65 mètres où se nichent désormais quarante gîtes totalement équipés .
  • le magasin à poudre coiffé d'une élégante voûte ogivale et d'un toit en tuiles de laves, devenu un pub accueillant .
  • la maison du gouverneur en attente d'une réhabilitation .
  • la vaste chapelle sommée d'un lanternon, désaffectée depuis très longtemps .
  • la place d'armes, au centre, s'est agrémentée de carrés de pelouses pour rendre plus agréable .
  • l'environnement des vacanciers ou congressistes qui fréquentent dorénavant ce site.

De l'année 1682 au milieu du XIXème siècle, cette forteresse fait fonction de prison d'Etat. Aux hommes et aux femmes impliqués dans la célèbre "affaire des Poisons" qui entraîne la dis-grâce de Madame de Montespan, succédèrent, au fil des régimes et des conflits, des détenus internés par lettres de cachet à la demande de leur famille ou pour cause politique, militaire ou de droit commun, d'anciens nobles, des prêtres insermentés, des citoyens suspects, des sans-culottes, des Suisses, des Espagnols

 

Fortifications de Salins-les-Bains

Office de Tourisme

39110 Salins-les-Bains

Tél. 03 84 73 01 34

 

Fort Saint-André

Village Vauban 39110 Salins-les-Bains

Tél. 03 84 73 16 61

Fort Saint André

 

Quiz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

39110
Salins-les-Bains
03 84 73 16 61

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 31 octobre

Musée des Plans-Reliefs

Partager :

Escalade par temps de neige d'une ville fortifiée à l'antique. © musée des Plans-reliefs - Bruno Arrigoni

Ce Musée présente une collection inégalée de maquettes historiques de forts ou de villes fortifiées réparties sur les anciennes frontières françaises.

La collection de plans-reliefs témoigne de plus de deux siècles d'histoire militaire de siège, de sa création en 1668, sous Louis XIV, jusqu'au dernier quart du XIXe siècle quand les bastions fortifiés furent abandonnés.

Le Musée des Plans-Reliefs présente, aux Invalides à Paris et au musée des Beaux-Arts de Lille, une collection inégalée de cent maquettes historiques de forts ou de villes fortifiées qui étaient réparties sur les anciennes frontières françaises. La fabrication de plans-reliefs, maquettes de villes fortifiées à vocation stratégique, est née d'une initiative de Louvois.

Le ministre de Louis XIV donna naissance en 1668 à une collection qui ne cessa de s'enrichir durant plus de deux siècles. Les ingénieurs du roi réalisèrent ainsi des plans-reliefs des places françaises situées aux frontières du royaume, mais aussi des villes étrangères prises à l'ennemi.

Outre leur intérêt militaire, ils constituaient des objets de prestige, témoignages de la puissance de la monarchie et du royaume, ainsi que des oeuvres commémoratives, illustrant les grandes batailles et les grands sièges. Leur production ne cessa que vers 1870, avec la disparition des fortifications bastionnées.

Utilisé pour l'enseignement militaire, le fonds de plans-reliefs représente désormais une exceptionnelle source de renseignements pour l'histoire de l'architecture, l'urbanisme et les modifications du paysage.

Les maquettes furent réalisées avec une grande attention portée aux détails, sous la direction d'ingénieurs militaires et à l'aide d'une grande quantité de documentation écrite et graphique.

La collection, soit 111 modèles au 1/600ème pour la plupart (26 maquettes, 21 objets divers et 64 Plans- Reliefs), d'abord conservée aux Tuileries, fut transférée au Louvre en 1700, puis en 1770 à l'hôtel des Invalides.

En raison de son intérêt historique éminent, elle a été classée monument historique en 1927.

Elle est aujourd'hui conservée par le musée des plans-reliefs (dans l'hôtel des Invalides), créé en 1943, qui présente une centaine de maquettes de villes françaises et étrangères. Seize plans-reliefs ont été mis en dépôt au musée des Beaux-Arts de Lille.

 

Musée des Plans-Reliefs

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

6 boulevard Invalides 75007
Paris
01 45 51 92 45

Tarifs

11 euros tarif plein / 9,50 euros tarif réduit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

10h à 17h du 1er octobre au 31 mars10h à 18h du 1er avril au 30 septembre

Fermetures annuelles

Les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.Le 1er lundi de chaque mois sauf en juillet, août et septembre.

Fort Rapp-Moltke

Partager :

Le Fort Rapp-Moltke. Source : http://julienviel.hautetfort.com/culture/

Le fort Rapp-Moltke inauguré le 26 septembre 1874, fait partie de la ceinture fortifiée de Strasbourg.

La rapidité de la chute de Strasbourg, le 28 septembre 1870, après un siège de 46 jours, incita le Grand Etat-Major allemand, sous la direction des généraux von Moltke et von Kameke, à élaborer un plan de défense des frontières ouest de l'Empire qui devait transformer les villes de Cologne, Metz, Thionville et Strasbourg en camp retranché, protégeant leur périphérie par une ceinture de forts avancés.

La ceinture fortifiée de Strasbourg

Strasbourg est ainsi dotée d'une ceinture d'ouvrages détachés, semi-enterrés, puissamment fortifiés et armés, ceci même avant la construction de la nouvelle ligne de fortification urbaine qui débutera en 1876 après la mise en service des premiers forts. Les travaux commencent en 1872, sous la direction des officiers du génie Hauptmann Stephan (Fort de Rapp) et Volkmann (côté du Rhin au Nord-Est pour passer sur la rive de Kehl par le Sud-Est).

Le fort de Reichstett (Moltke) est inauguré le 26 septembre 1874. Onze ouvrages sont ainsi réalisés en Alsace sur près de 35 km de pourtour et 3 ouvrages autour de Kehl (Allemagne) sur 18 km de pourtour. La ligne comprend des forts à fossés secs et humides. La maçonnerie, en pierre de taille de grès des Vosges et de briques fabriquées à Rust (Allemagne) et Achenheim (Alsace), inscrit ce patrimoine dans le style néo-prussien. Deux à trois mille ouvriers sont employés, dont des maçons italiens.

Le Fort Rapp-Moltke

La position est située sur 4,5 hectares et se compose de quelque 220 salles et locaux divers.

L'ouvrage se compose de :

  • une entrée avec place d'armes, corps de garde et grande poudrière ainsi que d'un logement du gardien en temps de paix .
  • un fossé sec faisant le pourtour et muni d'un chemin couvert, complété d'un réseau de fils barbelés .
  • une caserne de gorge de deux étages, abritant les logements de la troupe et services ( P.C., cuisine, boulangerie, infirmerie, chambrées, sanitaires, etc. ), et équipée d'un système de défense du fossé par flanquement .
  • une entrée dans l'ouvrage avec grille, pont-levis et porte blindée .
  • un couloir central appelé "grande traverse", conduisant aux casemates .
  • des casemates composées de salles d'alerte, poudrières, laboratoires d'assemblage des munitions, monte-charge pour l'approvisionnement en munitions des positions d'artillerie sur le dessus de l'ouvrage .
  • des parapets de tête et de flancs, sur le dessus, réservés aux pièces d'artilleries.

Les positions étaient protégées par :

  • des abris dénommés "traverses abris" .
  • une tourelle d'observation blindée facilitait la surveillance du front .
  • une caponnière double, au-delà du fossé de tête, transformée après 1885 en coffre de tête, est implantée dans la contre-escarpe avec un système de contre-mines et d'écoute complétant la défense frontale .
  • des batteries annexes à droite et à gauche.

Chaque fort est défendu par 18 canons de 90 à 150 mm (voire 210) en position de tir . 18 pièces en réserve dans les cours intérieures (canons et mortiers). La défense rapprochée du fort était assurée par des canons de 90 à 120 mm remplacés plus tard par des canons revolver Hotchkiss de 37 mm et des mitrailleuses à tir rapide de 53 mm.

Le fort peut accueillir 800 hommes (fantassins, pionniers, artilleurs et hommes de garde) commandés par 15 officiers.

Evolution du système

En 1885, la découverte de la mélinite et la fabrication de l'obus torpille déclenche une profonde crise en matière de constructions militaires. L'état-major décide de sortir l'artillerie à l'extérieur pour former les batteries annexes, de renforcer le dessus des ouvrages par l'application de "béton" dit "spécial" et de blocs de granit, d'équiper certaines fenêtres de la caserne en poste de tir, de modifier la double caponnière de tête en coffre frontal, mieux protégé et équipé de canons revolver, d'équiper les murs des contrescarpes de grilles métalliques et aménager l'entrée par le fossé, d'installer des portes anti-souffle à certains accès, de renforcer la défense du fort par la mise en place de 2 pièces de marine défense de côte de 150 mm sur rails.

Dès 1890, des ouvrages intermédiaires sont construits entre les forts pour boucher les intervalles et, parmi ces constructions, des ouvrages d'infanterie, d'artillerie et de munitions vinrent compléter le dispositif. A cette date, la Place de Strasbourg perdit son importance stratégique, en raison de la réalisation de la citadelle de Mutzig (1893 à 1914) pouvant abriter 6 500 hommes avec artillerie sous tourelles ou boucliers blindés.

Entre 1914 et 1918, le fort est utilisé comme dépôt de munitions et de matériels puis de camp de prisonniers russes et italiens. L'Alsace-Lorraine redevenue française à l'issu du Traité de Versailles, le site est intégré dans Ligne Maginot, en tant que base arrière pour le 226e Régiment d'Infanterie de Strasbourg et de centre de repos pour les troupes de forteresses basées dans les ouvrages de la ligne Maginot, le long du Rhin. Des pièces de marine sont ajoutées sur le dessus de l'ouvrage vers 1937.

L'ouvrage intermédiaire Ney-Rapp, occupé par le 155e Régiment d'Artillerie de Forteresse, est endommagé par une explosion en juin 1940. De 1940 à 1944, l'armée allemande utilise la place comme dépôt. Elle est occupée par les FFI et la 1ère Armée française et américaine à la Libération. De 1946 à 1968, le fort sert de dépôt de munitions.

Alors déclassé, le site est attribué au Ministère de l'Intérieur - Service de la Protection Civile. En 1993, l'Association des Amis du Fort Rapp est chargée de sauver, préserver et mettre en valeur cet ouvrage. Après trois années de travail, elle peut ouvrir le fort au public.

 

Renseignements pratiques :


Fort Rapp-Moltke

Rue de Lorraine 67116 Reichstett

Contact : mjg.schuler@evc.net

 

Tourisme 67

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Rue de Lorraine 67116
Reichstett

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites guidées d'avril à septembre. Tous les jeudis à 15h ainsi que les 2e et 4e dimanches du mois à 14h,15h et 16h30

Citadelle d'Ajaccio

Partager :

La citadelle d'Ajaccio. Source : http://domy66000.canalblog.com

Construite en 1492, la citadelle constitue un point d'appui complémentaire à Calvi et Bonifacio.

Installé au fond d'un golfe, le site d'Ajaccio est occupé depuis l'Antiquité. Ce sont les Génois qui, à partir XIIème siècle, désireux de développer un point d'appui complémentaire à Calvi et Bonifacio dans la protection de leurs affaires de "barbaresques", transforment le lieu en point fortifié, le Castel Lombardo.

La position est délaissée trois siècles plus tard, en raison de son insalubrité, au profit du capo di Bollo, sur la pointe de la Leccia, en 1492-1493. Cristoforo Gandino, architecte militaire de Francesco Sforza, sera appointé par l'Office de Saint-Georges pour réaliser les travaux, de même que pour Calvi. Des familles génoises et ligures, dont les Bonaparte, constituent alors une colonie de peuplement.

La ville est structurée autour de trois rues disposées en éventail : la strada del Domo, la strada San Carlo et la strada dritta, selon les plans de l'architecte Pietro da Mortara. La citadelle, édifiée simultanément, se compose primitivement d'un donjon ou citadelle (castello) et d'une enceinte basse. En 1502-1503, le dispositif de protection est complété par un fossé taillé dans le roc autour de la citadelle, accessible par un pont-levis, et de puissantes murailles autour de la cité.

La ville, passée sous domination française entre 1553 et 1559, est modifiée et agrandie, pour prendre la forme hexagonale actuelle, dont les angles sont renforcés par des bastions. Le traité de Cateau-Cambrésis restitue la ville à la République de Gênes qui mandate l'ingénieur Jacopo Frattini afin de fortifier le front de mer. Il y fait construire un bastion qu'il sépare de la cité par un fossé. Au XVIIIème siècle, les Corses tentent vainement de se soustraire à la domination étrangère . Ajaccio, au coeur de leurs actions en 1729, 1739 et 1763, passe directement sous administration française en 1768 lors de la cession de la Corse à la France par les Génois.

Ville natale de Napoléon Bonaparte, ses remparts et sa citadelle alimenteront ses jeux et ses rêves, selon les chroniqueurs, avant de s'inscrire dans son parcours militaire et politique.

Lieu de détention pendant la Seconde Guerre mondiale, la citadelle d'Ajaccio sera le dernier lieu de séjour de l'héroïque résistant Fred Scamaroni. Ce dernier, créateur du réseau gaulliste Action R2 corse en 1941, mandaté par le Général en janvier 1943 pour tenter l'unification de la Résistance, est arrêté, trahi par son radio, par l'OVRA (contre-espionnage italien) dans la nuit du 18 au 19 mars 1943. Il choisit alors de se trancher la gorge avec un fil de fer, laissant un ultime message écrit avec son sang : "Vive la France, vive de Gaulle".

La citadelle est encore actuellement occupée par le ministère des armées. L’Etat et la Ville d’Ajaccio travaillent ensemble pour ouvrir le site au public, le reconvertir et lui trouver de nouveaux usages.

 

Office municipal du Tourisme d'Ajaccio

3, Bd du Roi Jérôme BP 21 20000 Ajaccio

Tél. : +33 (0)4 95 51 53 03

Fax : +33 (0)4 95 51 53 01

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Boulevard Danielle Casanova 20000
Ajaccio
Tél. : +33 (0)4 95 51 53 03Fax : +33 (0)4 95 51 53 01

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Citadelle de Blaye

Partager :

Citadelle de Blaye. Source : http://citadelleblaye.free.fr/

La citadelle de Blaye, clé de voute du dispositif de défense de la Gironde.

La citadelle de Blaye est l'un des plus beaux exemples de l'architecture militaire du XVIIème siècle.

Commencée en 1652 par Pagan, elle fut agrandie, renforcée et achevée par Vauban de 1685 à 1689.

Conçu pour protéger le port de Bordeaux, cet ensemble barre la Gironde au niveau de Blaye. Il se compose sur la rive droite d'une citadelle comportant trois fronts successifs avec des bastions à orillons, demi-lune et chemin couvert le tout constituant une illustration du deuxième système de Vauban. Du côté Gironde, une muraille et des batteries dominent une falaise qui surplombe le fleuve de 45 mètres. Toutefois, la portée de l'artillerie de cette époque ne permettait pas d'interdire totalement le passage des navires. Vauban conçut donc deux autres ouvrages qui permirent le feu croisé de l'artillerie et le contrôle de la Gironde.

Sur la rive gauche, il fit édifier par l'ingénieur Ferry, le fort Médoc, trapézoïdal, avec une très belle porte d'entrée. Au milieu du fleuve sur un banc de sable, il fit construire une tour ronde, basse et massive, le fort Paté, couronnée d'un parapet à embrasure et d'une terrasse pour l'artillerie. L'instabilité du sol nécessita de faire reposer la tour sur un double grillage de bois immergé durant un an dans le sol mouillé. Malgré un affaissement de 2 mètres en 1707, l'ouvrage consolidé au XVIIIè siècle est demeuré intact.

La Citadelle est encore partiellement habitée. On y rentre soit à pied par la porte Dauphine, soit en voiture par la porte Royale. A l'intérieur, se trouve le musée d'Histoire et d'Art du pays Blayais. On y trouve également le château des Rudel, château médiéval triangulaire où est né le troubadour Geoffroy Rudel amoureux de la "Princesse lointaine" Melisande de Tripoli.

Sur la plate-forme de la Tour des Rondes, un observatoire offre une vue sur la ville et sur l'estuaire de la Gironde. De la tour de l'Aiguillette, on peut également découvrir la Gironde et toutes les petites îles qui la peuplent. A voir également la Place d'Armes sur laquelle se trouve l'ancien couvent des Minimes, le Pavillon de la Place dans lequel fut détenue la Duchesse de Berry.

Véritable petite ville dans la ville, la Citadelle, classée aux Monuments Historiques, accueille aujourd'hui plus de 200 000 visiteurs par an.

 

Office de tourisme du canton de Blaye

Les allées marines 33390 Blaye

Tél : 05 57 42 12 09

Fax : 05 57 42 91 94

Mail : info@tourisme-blaye.com

 

Ouverture et fermeture La citadelle est ouverte toute l'année, tous les jours, sur réservation pour les groupes.

Tarif : Entrée libre

 

Canton de Blaye

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Place de la citadelle 33390
Blaye
05 57 42 12 09

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Fort du Questel

Partager :

Vue du fort détaché du Questel : front de gorge, porte d'entrée monumentale à pont-levis. (c) Inventaire général, ADAGP, 2006. Source : http://patrimoine.region-bretagne.fr

Ce fort surveille la croisée des vallons du Moulin du Buis où pouvait s'établir l'ennemi pour bombarder Brest.

Richelieu, fondateur du Port du Ponant, lança les premiers travaux de fortification de la ville qui furent poursuivis par Vauban sous Louis XIV. C'est sous le règne de Louis XVI, lors de la guerre d'Indépendance de l'Amérique (1775-1783), que le roi, craignant que les Anglais ne débarquent en Bretagne, décida la construction de forts et redoutes.

Édifiés différemment selon la géographie du secteur à défendre, ils sont cependant tous disposés de manière à croiser leurs feux ou répondre à des batteries intermédiaires construites au premier signal de guerre.

Ces ouvrages, témoignages du passé de Brest et de sa région, furent en leur temps considérés comme le "nec plus ultra" de l'art de la fortification française à la veille de la révolution. Le fort du Questel est en réalité une "redoute", c'est à dire un ouvrage fortifié, fermé, de forme carrée, dont l'entrée ou gorge est placée sur le côté le moins exposé, Ce vaste quadrilatère de 100 mètres de côté est situé entre le Fort de Kéranroux (1,5 km à droite) et le Fort de Penfeld (1 km à gauche).

Le fort du Questel surveille la croisée des vallons du Moulin du Buis où pouvait s'établir l'ennemi pour bombarder la ville et le port de Brest. Entouré de fossés profonds et accessible par un pont-levis, il est composé d'une muraille maçonnée (escarpe), surmontée d'un chemin de ronde destiné aux mousquetaires. Ce chemin est lui-même dominé par un rempart de terre, en retrait, destiné à supporter l'artillerie (26 canons au total, portant à 4,5 km). La garnison en place, environ 200 hommes, avait accès à différentes galeries dont deux grands souterrains qui relient la cour centrale aux chemins de ronde. On notera également la présence de lieux d'aisance, ce qui, à l'époque de Vauban, restait encore un privilège ...

Construit sur un site de 6 hectares, le fort du Questel domine la vallée de l'Allégoet, ruisseau affluent de la Penfeld. Ce site fait aujourd'hui partie d'un ensemble d'espaces naturels réaménagés qui mènent jusqu'aux Rives de la Penfeld par un circuit passant au pied de l'hôpital de la Cavale Blanche. Sur place, la forteresse offre de belles promenades à travers ses douves vertes bien abritées, ses souterrains, ses escaliers, ses escarpes et contrescarpes, son esplanade et ses frais sous-bois tout proches.

Le fort du Questel est devenu également un espace privilégié pour l'organisation de nombreuses animations.

 

Quizz : Forts et citadelles


 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Chemin du Buis 29200
Brest

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Batteries du Mont Canisy

Partager :

Visite gratuite assurée par les guides de l'association les Amis du Mont Canisy. Photo Michel Dehaye

Le site naturel protégé du Mont Canisy, domine la mer de ses 110 mètres

Situé à Bénerville-sur-mer (Calvados), le site naturel protégé du Mont Canisy, domine la mer de ses 110 mètres.

Pendant des siècles, la position stratégique au sud de la baie de Seine de ce domaine, tour à tour fief seigneurial morcelé en 1793, poste de défense anti-sous-marins en 1917-1918, batterie côtière entre 1935 et 1940, point d'appui d'artillerie le plus important du "Mur de l'Atlantique" lui vaudra, récemment et à deux reprises, d'être transformé en positions d'artillerie côtière :

  • de 1935 à 1940, où la Marine Nationale y installera deux batteries devant concourir à la sécurité de l'estuaire et du Port du Havre.
  • de 1942 à 1944, où il deviendra un maillon important du "Mur de l'Atlantique", devant faire face à toutes tentatives de débarquement allié.

Divers éléments (casemates, encuvements, ouvrages fortifiés reliés par une galerie de 260 mètres de long abritant une garnison souterraine...), vestiges de ces deux époques, subsistent.

 

Renseignements pratiques :

Batterie du Mont Canisy

Tél. : 02 31 87 91 14

 

Horaires le samedi : 14h30 à 17h30

 

Site batteries du Mont Canisy

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Rue du Canisy 14910
Bénerville-sur-mer
02 31 87 91 14

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Casemate du Pont Saint Louis

Partager :

Petit bunker près de l'ancienne douane supérieur. Photo : Tangopaso

La casemate se trouve sur une petite place face au local des douanes françaises...

La casemate du Pont Saint Louis se trouve sur une petite place face au local des douanes françaises à gauche de la route nationale 5, à 7 mètres à peine de la frontière.

Elle comprend la casemate elle-même, une barrière antichar et un dispositif de mines permanent (DMP) situé à 20 mètres en arrière au carrefour de Garavan, en face du poste de police français actuel. Elle comporte aussi une barrière antichar complétée d'un champ de mines, soit deux rangées de 6 trous dans lesquels prennent place des piquets Ollivier (obus de 105 mm surmontés d'un piquet en acier). La barrière antichar est consolidée par des jambes de force et l'obstacle est complété par des barbelés.

A l'origine, une tranchée conduisait vers la porte à double battant sur laquelle prenait place un support pour un FM 24/29 utilisé pour la défense rapprochée de la tranchée d'accès. Cette position permettait de lancer des grenades ou des fusées de signalisation afin de demander des tirs d'artillerie (fusée verte) ou le repli éventuel de l'équipage (fusée rouge).

Construction de l'ouvrage

L'ouvrage est construit par une entreprise civile, pour un coût de 0,34 millions de francs de l'époque. A titre comparatif, l'ouvrage du Cap Martin a coûté 17 millions de francs. L'avant-projet date du 1er octobre 1930, mais un projet du 14 mars 1940 aurait permis d'acquérir des locaux supplémentaires. Le gros oeuvre est terminé en août 1932 après de multiples péripéties, en particulier des problèmes de trémie pour le canon de 37 mm. En 1934, l'ouvrage reçoit son armement définitif. La casemate est enfin terminée, malgré les doutes formulés par le général Besson inspectant l'ouvrage en avril 1938 : "ce blockhaus ne tiendra pas 5 minutes... ".

Description de l'ouvrage

On entre dans un étroit couloir long d'une douzaine de mètres, large de 0,80 mètre et haut de 1,70 mètre qui conduit à la chambre de tir. En face de l'entrée se trouve une petite salle de 2 mètres sur 2 contenant le système de ventilation, une boîte filtrante et un cadre servant aussi à la ventilation. A l'extérieur, sont installés l'antenne du poste radio OTCF et le câble du téléphone reliant l'ouvrage avec le Cap Martin. La chambre de tir renferme un créneau FM 24/29 et un créneau dans lequel s'interchangeaient le canon antichar de 37 mm modèle 1934 et les mitrailleuses Reibel. Compte tenu de la proximité de la frontière et du champ de tir réduit (6 mètres de large et 10 mètres de long) le canon est toujours resté dans le créneau et le jumelage de mitrailleuses n'a jamais servi. Une goulotte lance-grenades est située à droite du créneau antichar.

L'équipage de la casemate est formé du 96e bataillon alpin de forteresse et composé du sergent Bourgoin, du caporal Lucien Robert, des alpins Gaston Chazarin, Marcel Guzzi, Nicolas Petrio, André Garon, Paul Lieutaud et commandé depuis le 17 juin 1940 par le sous-lieutenant Charles Gros. La casemate et son équipage ont été cités à l'ordre de l'Armée par le général René Olry.

 

La casemate du Pont Saint Louis

Esplanade Jojo Arnaldi 06500 Menton

Tel. : 06 64 26 34 61 ou 06 69 48 69 57

 

Accès : Bus lignes 3 et 8 gare sncf Menton

Ouvert au public toute l'année sur RDV et de juin à septembre, le samedi sur RDV, le dimanche de 9H à 12H et de 14h à 18h

Tarifs Groupe (+ de 10 personne) : 1€ 50 Adultes : 1€00 Enfants (- de 10 ans) : 0€50 Gratuit (sur présentation de la carte) pour Police, gendarmerie, douane, anciens combattants,militaires

 

Document au format Pdf - 5 Mo Juin 1940 - la glorieuse défense du Pont Saint-Louis - Source : www.maginot.org

 

AMICORF

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Esplanade Jojo Arnaldi 06500
Menton
06 64 26 34 61 06 69 48 69 57

Tarifs

Groupe (+ de 10 personne): 1,50 € Adultes: 1 € Enfants (- de 10 ans): 0,50 € Gratuit : Policiers, gendarmes, douaniers, anciens combattants, militaires

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert toute l'année sur RDV. De juin à Septembre, ouvert le samedi sur RDV et le dimanche de 9h à 12h et de 14h à 18h

Citadelle de Mont-Louis

Partager :

Vue aérienne de la citadelle de Mont-Louis. ©Office du tourisme de Mont-Louis

Construite par Vauban de 1679 à 1681, la citadelle de Mont-louis jouera un grand rôle dans le traité des Pyrénées à la Révolution française...

Depuis sa création en 1679, Mont-Louis vit une histoire militaire tout à fait particulière. Au-delà des décisions politiques de Louis XIV, des plans éclairés de l'architecte Vauban et de la très active et rigoureuse surveillance du ministre de la guerre, Louvois, et depuis 326 ans, les acteurs de cette place sont les soldats ! Suite au Traité des Pyrénées en 1659 et à la demande du roi Louis XIV qui souhaite sécuriser ce territoire nouvellement restitué par l'Espagne, Vauban, Commissaire général des fortifications conçoit cette place-forte ex nihilo en 1679. La situation stratégique privilégiée, au carrefour des territoires du Conflent, du Capcir et d la Cerdagne, détermine le choix définitif du site. De plus, cet emplacement permet d'avoir à proximité matériaux, pacages, moulins, bois et cultures.

Mont-Louis est conçu selon un étagement en deux zones : la citadelle et la ville.

 

Au projet original, une ville basse pour les vivandiers, écuries et magasins à fourrage, ainsi qu'une redoute ne furent jamais édifiées, faute de moyens.

 

Pour la citadelle militaire, dont la portée de la vue s'étend du Canigou à la Sierra del Cadi, les défenses s'organisent autour des principes caractéristiques à Vauban : bastions, courtines talutées et demi-lunes. Si la chapelle, l'arsenal, deux magasins à poudre sont réalisés, il manquera toujours la maison du gouverneur, le logement des aumôniers et la halle prévue "pour mettre les soldats à couvert".

 

Vauban organise ensuite, selon des principes simples, l'agencement interne de la ville neuve pour loger une petite bourgeoisie d'artisans avec des casernes d'infanterie, de part et d'autre de l'unique porte d'entrée. Elle répond ainsi aux exigences militaires, offre un urbanisme pratique, présentant un aspect ordonné et sobre, où les lieux du commandement, du combat et des activités civiles s'intègrent harmonieusement.


En cette période de paix provisoire, les soldats seront l'essentiel de la main d'oeuvre, en particulier les régiments de Vierzet-Famechon, Stoppa Brendelé, Furstemberg et Castries. Ces soldats sont nombreux, - 3.700 sont présents lors de la visite de Louvois en 1680 - installés aux abords de Mont-Louis, journellement mal payés pour une rude tâche, souvent effectuée dans des conditions difficiles, soumises en particulier à la rigueur du climat de Mont-Louis. Ils sont encadrés par des artisans spécialisés (maçons, tailleurs de pierre, charpentiers, menuisiers, forgerons, puisatiers...), puis surveillés par les intendants et ingénieurs à la solde du roi. Le prestige de l'uniforme est sacrifié à la petitesse de ces travaux de terrassier.

 

En 1681, soit vingt-neuf mois après le voyage de Vauban, l'essentiel des travaux est terminé, la place est considérée en état de défense. Et le 26 octobre, le premier gouverneur, François de Fortia, marquis de Durban prend possession des lieux lors d'une fastueuse célébration, au milieu "de grandes acclamations de Vive le Roi ! des peuples de Cerdagne qui s'y trouvèrent en grand nombre et ravis de voir telle cérémonie". Dès lors, Mont-Louis marque l'ultime frontière militaire méridionale et permet de garder un oeil sur la place-forte de Puigcerdà en Cerdagne espagnole. L'excellence du choix perdurera au fil des siècles jusqu'à nos jours.


En 1793, la place est au coeur des événements militaires de Cerdagne. Mont-Louis devient Mont-Libre. Profitant du chaos côté français, le roi d'Espagne prétend mettre à la raison les régicides français et ses troupes envahissent tout le territoire des Pyrénées-Orientales. En Cerdagne, le général Dagobert repoussera par deux fois les Espagnols. En juillet 1793, les troupes espagnoles qui occupent le Col de la Perche sont mises en déroute et en septembre, celles installées au-dessus de Canaveilles sont défaites de belle manière. Le général Dagobert poursuivra son oeuvre en investissant la Cerdagne espagnole et Puigcerdà, où il mourra en 1794. (Monument Dagobert, place de l'église).

La paix intervient le 1er août 1795, Mont-Libre joue alors essentiellement un rôle d'entrepôt pour l'armée de Cerdagne. Le 24 octobre 1803, Mont-Libre redevient Mont-Louis. A partir de 1808, Mont-Louis devient un vaste camp de passage et un hôpital pour l'armée d'Espagne. Avec la Restauration, la valeur défensive de Mont-Louis apparaît plus liée à la topographie qu'à la citadelle elle-même. Les travaux reprennent avec fébrilité à partir de 1887 pour revaloriser l'organisation défensive de Mont-Louis, en particulier sur les alentours.


Les derniers conflits mondiaux verront leur flot d'émigrés entassés dans l'enceinte de la citadelle, lors de la guerre d'Espagne en 1936 avant une occupation allemande, puis une libération par les Forces Françaises Libres. En 1946, la citadelle retrouve sa fonction première de place-forte militaire, avec l'installation du 11e BPC, puis en 1964, du Centre National d'Entraînement Commando.

 

Ce pôle d'expertise français dans le domaine de la formation commando, instruit les cadres (officiers, sous-officiers et militaires du rang) des armées de terre et de l'air, de la gendarmerie nationale ou des armées étrangères, mais c'est aussi un centre de formation avec des compétences spécifiques pour les journalistes reporters de guerre, étudiants STAPS, sportifs de haut niveau et personnel des ministères de la justice ou de l'intérieur...

 

Mais la citadelle conserve un élément d'architecture unique, le Puits des Forçats, avec son immense roue permettant l'alimentation en eau de la place (visitable toute l'année). Les murs de la ville renferment également le premier four solaire à double concentration construit en 1949, (visitable toute l'année). Son église, dédiée au vocable de St Louis, est construite à partir de 1733, sur le modèle de la chapelle de la citadelle. A l'intérieur, une série de retables baroques roussillonnais des XVIIe et XVIIIe siècles avec un très beau Christ en bois peint polychrome (XVIIe siècle) d'inspiration rhénane.

 


Office du Tourisme de Mont -Louis

3 rue Lieutenant Pruneta - 66210 Mont-Louis

Tél. ou fax : 04.68.04.21.97

E-mail : otmontlouis@wanadoo.fr

 

www.mont-louis.net

 

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

66210
Mont-Louis
Tél. ou fax : 04.68.04.21.97

Tarifs

Visites Citadelle Plein tarif : 5,50 €Tarif réduit : 5 €Tarif enfant (7 à 10 ans) : 2 €Tarif jeune (11 à 18 ans) : 2,50 €Gratuit pour les moins de 7 ansVisites guidées : durée de visite environ 1 heure

Horaires d'ouverture hebdomadaires

• Citadelle/ puits des forçats :- Octobre à Mars : tous les jours sauf week-end à 11h30 et 14 h.- Avril à Juin et Septembre : tous les jours sauf dimanche à 11h30 et 14 h- Juillet/Août :10h30, 11h30, 14h, 15h, 16h tous les jours• Four solaire : fermé de novembre à avril - Avril à Octobre : tous les jours à 10 h, 11 h, 14 h, 15 h et 16 h – été : 17h

Fermetures annuelles

Durant les vacances de Noël.Le 1er janvier, 1er mai, 11 novembre, 25 décembre.Le dimanche et le week-end en novembre, décembre et janvier.

Place forte de Perpignan

Partager :

Palais des Rois de Majorque. Source : ©Renalias Josep - License Creative Commons - Libre de droit

Elle a été le théâtre des invasions, l'enjeux lors des guerres de succession d'Espagne, des guerres napoléoniennes, et des combats contre le nazisme

 

Perpignan est une ville frontière des Pyrénées-orientales et un lieu de passage.

 

Située sur Via Domitia - dont l'actuelle autoroute n° 9 est l'héritière -, elle a été le théâtre des invasions, la proie des rivalités franco-catalanes, enjeux lors des guerres de succession d'Espagne, puis des guerres napoléoniennes, et des combats contre le nazisme.

 

Possession des souverains de Majorque, Perpignan est élevée au rang de capitale par Jacques II, dit "le Conquérant" qui s'y installe en 1276, faisant construire le Palais à cette fin . il s'agit de la plus ancienne demeure royale de France. Son fils, Jacques III, est chassé par Pierre IV d'Aragon. Le Palais des Rois de Majorque devient alors une résidence temporaire des rois aragonais - il y abritera le pape Benoît XIII en 1408.

 

Le bâtiment est un palais-forteresse de style gothique, organisé autour de trois cours, dont l'entrée est protégée par un fossé et une barbacane crénelée. Ses premiers maîtres d'oeuvre sont Ramon Pau et Pons Descoyl. Avec les guerres franco-espagnoles du XVIème siècle, Perpignan passe du statut de ville-frontière à celui de citadelle, verrou de la frontière : Charles Quint dote en 1540 la citadelle d'une ligne de fortification bastionnée excentrée . Philippe II d'Espagne l'entoure de remparts en briques rouges (en1587) dont le tracé, plus régulier, est de forme hexagonale.

Après son incorporation au royaume de France par le Traité des Pyrénées en 1659, Perpignan devient une véritable ville de garnison.

 

 

Vauban renforce le système défensif en ajoutant des ouvrages fortifiés à l'extérieur et à l'intérieur de l'enceinte de Phillippe II : six demi-lunes sont ajoutées à l'enceinte de Philippe II, il propose de construire des espaces pour le logement des hommes à l'intérieur de la citadelle, et, afin de remédier aux expulsions occasionnées par l'extension de la place d'armes, il propose de construire une "ville neuve" au nord qu'il inclut dans son tracé du mur extérieur de la ville. L'architecte militaire l'incorpore dans un savant dispositif de défense du front catalan. Il ferme les axes de communication par l'ensemble Collioure - Port-Vendres - Fort de Bellegarde.


Afin de prévenir une éventuelle invasion par des cols secondaires (ceux des vallées du Tech et de la Cerdagne), il conçoit Prats-de-Mollo, le Fort des Bains, Mont-Louis et Villefranche-de-Conflent. L'arrière du dispositif est renforcé par Perpignan.

La Révolution et l'Empire développent le caractère militaire de la cité en allant jusqu'à requérir pour la troupe nombre de monuments publics et emprises religieuses.

 


Office de Tourisme de Perpignan

Palais des Congrès - Place Armand Lanoux BP 215 66002 Perpignan Cedex

Tel : 04.68.66.30.30

Fax : 04.68.66.30.26

E-mail : contact-office@perpignan.fr

 

 

Palais des Rois de Majorque

4 rue des Archers 66000 Perpignan

Tél : 04 68 34 48 29

 

Horaire été : fermeture à 18h Horaire hiver : 9h à 17h

 

Fermé le 01/01, 05/01, 01/11 et 25/12

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Place Jean Moulin 66000
Perpignan
Tel : 04.68.66.30.30Télécopie : 04.68.66.30.26 Palais des Rois de Majorque4 rue des Archers66000 PerpignanTél : 04 68 34 48 29

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert 7/7 toute l'année.Du 1er septembre au 31 mai : de 9h à 17hDu 1er juin au 30 septembre : de 10h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre.