Le Simserhof

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Ouvrage du Simserhof. ©SporRegArm. Source : http://communes.sporegarm.fr

Le Simserhof est l’un des principaux ouvrages d’artillerie de la Ligne Maginot, construit entre 1929 et 1935, il est le témoin d’une époque, du travail gigantesque de centaines d’ouvriers et de la résistance d’un équipage de 876 hommes qui, ne dépose les armes que sur injonction de l’état-major français.

Découvrez le casernement avec ses divers espaces de vie : chambrées, foyer, cuisines, infirmerie, usine électriques, ateliers, magasins à munitions. Une visite de près de deux heures à travers de vastes galeries, dans ce qui est une incroyable ville souterraine.

Quizz : Forts et citadelles


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue André Maginot 57410
Siersthal
03 87 96 39 40

Site Web : simserhof.fr

Citadelle de Belle Ile

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Citadelle de Belle Ile. ©ECPAD

La Citadelle de Belle Ile en Mer fait partie de la grande histoire de France. Depuis le XVIème siècle, elle fut mêlée à tous les conflits, convoitée par toutes les puissances maritimes d'Europe.

Citadelle d'une superficie de 10 ha dont les remparts s'étendent sur 4km, elle réunit une dizaine de bâtiments totalisant plus de 10 000 m2 de planchers, sans compter de très nombreuses casemates.

Construite à partir de 1549, elle garde d'impressionnants fossés. Belle-Ile devient propriété de la couronne en 1661, après l'arrestation du surintendant Nicolas Fouquet. En 1683, Vauban sera alors chargé de fortifier cette île. Elle sera occupée par les Anglais de 1761 à 1763. Au XIXème siècle, la citadelle sert de bagne pour des prisonniers militaires puis politiques, avant de devenir, à la fin des années 1930, un centre d'hébergement pour des réfugiés de la guerre d'Espagne. Dès juillet 1940, l'île est occupée par les Allemands. Elle sera l'un des derniers points libérés de France, étant comprise dans la fameuse "poche de Lorient".

La citadelle est vendue par l'État en 1960, dans un état de très grand délabrement.

Création en 1970 d'un musée historique consacré à Belle-Ile-en-Mer en lieu et place des casemates réaménagées du Donjon.

 

Citadelle Vauban

56360 Le Palais

Tel: 02 97 31 85 54

Fax: 02 97 31 89 47

 

Tarifs Visite libre : adulte : 6.50 € de 12 à 16 ans : 3,50 € - de 12 ans : Gratuit Groupe : 5 € Visite Guidée : adultes : 8 € de 12 à 16 ans : 5 € - de 12 ans : Gratuit

Ouvert tous les jours, toute l'année juillet-août: 9h/19h du 01/09 au 31/10 et du 01/04 au 30/06: 9h30/18h du 01/11 au 31/03: 9h30/17h

 

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Adresse

56360
Le Palais
Tel: 02 97 31 85 54Fax: 02 97 31 89 47

Tarifs

Visite libre :adulte : 6.50 €de 12 à 16 ans : 3,50 €- de 12 ans : GratuitGroupe : 5 €Visite Guidée :adultes : 8 €de 12 à 16 ans : 5 €- de 12 ans : Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours, toute l'annéejuillet-août: 9h/19hdu 01/09 au 31/10 et du 01/04 au 30/06: 9h30/18hdu 01/11 au 31/03: 9h30/17h

Le Quesnoy

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Les remparts de Le Quesnoy. Source : http://www.traction-nord.com

Les fortifications de Le Quesnoy...

Un château y fut édifié par le comte de Hainaut au XIIème siècle. Il en subsiste la porte à l'entrée et des caves de grès. Ses premiers bastions construits sur l'ordre de Charles Quint datent de 1528. Après la prise de la ville en 1657, par Turenne, Vauban modernise la place à partir de 1668. Il crée quatre étangs pour inonder les fossés et remodèle le front sud dont les bastions Saint-Martin et du Gard illustrent avec leur dehors le premier système de Vauban. Au XVIIIème siècle est édifié un grand ouvrage à corne à l'est de la Porte Fauroeulx.

En 1881, la place-forte fut encore confortée.

L'enceinte très bien conservée a la forme d'un octogone irrégulier. Elle est défendue par huit bastions et a été entièrement restaurée. 2 circuits pédestres sont proposés au grand public :

- Le circuit des remparts : fiche de randonnée du Conseil Général du Nord.

- A la découverte des arbres des remparts du Quesnoy : Circuit élaboré par le Parc Naturel Régional de L'Avesnois.

Lors de la promenade des fortifications, jalonnée de panneaux pédagogiques, on admirera les huit bastions et dix-sept dehors implantés dans les fossés. Mentionnons la Poudrière du XVIIIème siècle, la tour médiévale du Comte Baudouin, la porte Fauroeulx, l'ouvrage à cornes Fauroeulx, du XVIIIème siècle, et 5 bastions : royal, impérial, vert, du Gard, Saint-Martin. Au dehors, l'étang du Pont-Rouge qui servait à remplir les fossés des remparts est à présent un site "balnéaire".

Un bivouac des Armées révolutionnaires, avec plus de 400 participants anime le site fortifié pendant 2 jours tous les deux ans au moment des Journées du Patrimoine. Une association "Le Cercle Historique Quercitain" fait des recherches sur le passé du Quesnoy et de ses deux cantons et possède un local au centre Cernay dit Château Marguerite de Bourgogne pour accueillir des groupes dans deux salles d'exposition didactiques sur l'histoire de la fortification. Depuis 1987, les villes fortifiées ont également leur journée régionale le dernier dimanche d'avril et certaines citadelles devenues casernes militaires ouvrent régulièrement leurs portes au public. Enfin, la route des villes fortifiées, lancée en 1993 permet au public de découvrir ces villes à l'aide d'une carte et de fiches explicatives disponibles auprès de l'association des villes fortifiées et dans les offices de tourisme d'Ambleteuse, Arras, Avesnes-sur-Helpe, Bergues, Boulogne-sur-Mer, Calais, Cambrai, Condé-sur-Escaut, Gravelines, Le Quesnoy, Lille, Maubeuge, Montreuil-sur-Mer et Saint-Omer.

Ce monument aux morts commémore la victoire de la New Zealand RifleBrigade qui libéra le Quesnoy le 4 novembre 1918 de la garnison allemande qui occupait la ville depuis quatre ans. Les Néo-zélandais escaladèrent les fortifications comme au Moyen-Age avec des échelles.

En 1999, Le Quesnoy a ouvert la maison quercitaine de Nouvelle Zélande "Centre de documentation relatif à la libération de la ville en 1918". Le Quesnoy est devenu le lieu principal des commémorations de la Première Guerre mondiale pour la Nouvelle Zélande en France, avec la tenue d'une cérémonie organisée par l'ambassade de Nouvelle-Zélande à Paris, les autorités locales et la Commonwealth War Graves Commission. Lors de ces deux cérémonies, un défilé rassemblant le maire et des autorités locales, des anciens combattants, des visiteurs et des personnes de la région traverse la ville jusqu'aux remparts et au monument aux morts néo-zélandais de 1923 pour le dépôt de gerbe. La procession se dirige ensuite vers le monument aux morts français pour un nouveau dépôt de gerbe. La cérémonie se termine à la mairie où une sculpture tribale "teko teko maori" perpétue le souvenir.

La Nouvelle Zélande est toujours officiellement représentée à Le Quesnoy lors des commémorations de l'Armistice, le 11 novembre. Des parlementaires néo-zélandais et d'autres groupes divers comme l'équipe néo-zélandaise de rugby, les All Blacks, sont déjà allés à plusieurs reprises dans cette ville. Le Quesnoy et Cambridge, en Nouvelle-Zélande sont jumelées depuis 1999.

 

Association des villes fortifiées

Hôtel de Ville Rue Maréchal Joffre 59530 Le Quesnoy

Tél. : 03.27.47.55.54

 

Office de Tourisme du Quesnoy

Tel : 03.27.20.54.70

e-mail : OTSI.le.quesnoy@wanadoo.fr

 

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Adresse

Rue Maréchal Joffre 59530
Le Quesnoy
03 27 47 55 54

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Saint-Malo

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Saint-Malo. Source : ECPAD

La cité fortifiée de Saint-Malo.

Les fortifications de Saint-Malo ceinturent la ville close sur près de 2 km. De la Porte Saint Vincent (datant de 1709) à la Porte Saint Thomas, chaque courtine regorge d'histoire et de panoramas tous différents présentant la Baie de Saint-Malo.

Un peu d'histoire ...

L'histoire des fortifications de Saint-Malo est particulièrement riche.

1) La cité ne se développe qu'au XIIème siècle. Les fortifications sont d'époque médiévale. Saint-Malo fut l'objet de multiples convoitises. Sous le règne de la Duchesse Anne, la ville entourée de remparts était déjà une forteresse. A l'époque de Jacques Cartier, les fortifications de Saint-Malo vont se développer. Les XVIIème et XVIIIème siècles marquent une période de grande prospérité grâce au commerce : la cité se renforce.

Vauban construit de nouveaux remparts, saupoudre la baie de nombreux forts pour rendre le port imprenable. Ces fortifications aideront aux échecs du débarquement anglais, en juin et septembre 1758, lors de la bataille de Saint-Cast.

2) La cité malouine va particulièrement souffrir en août 1944. Obéissant à Hitler, le colonel Von Aulock transforme le glacis de Saint-Malo en une véritable forteresse à partir de 1942.

En août 1944, pendant une semaine, la cité est prise sous les feux croisés des artilleries allemande et américaine. La cité brûle presque entièrement. Elle est détruite à 80 %. La place Chateaubriand et l'hôtel Magon de la Lande sont les seuls quartiers épargnés par les flammes. En fait, lorsque l'incendie est enfin maîtrisé, seule subsiste, quasi intacte, la ceinture des remparts, longue de 2 km.

 

Informations touristiques

Rendez-vous incontournable des grandes compétitions nautiques, telle la fameuse "Route du Rhum" , la Cité Corsaire est également réputée pour ses festivals littéraires comme "Etonnants Voyageurs" et "Quai des Bulles", ou artistiques tel "Si tous les ports du Monde".

En dehors de ces grands événements, Saint-Malo a, pour qui la découvre, une ambiance particulière dans laquelle chacun joue le rôle qui lui plait : spectateur, acteur ou simple promeneur.

Renseignements pratiques

Office du tourisme de Saint-Malo

Esplanade Saint-vincent, 35400 Saint-Malo

Tel : 08 25 16 02 00

Fax : 02 99 56 67 00

email :info@saint-malo-tourisme.com

 

Office du tourisme de Saint-Malo

 

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Adresse

35400
Saint-Malo
08 25 16 02 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Ouvrage de Rimplas

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Vue générale du gros-ouvrage de Rimplas. Secteur fortifié des Alpes-Maritimes de la ligne Maginot. Source : GNU Free Documentation License

Dénommé ouvrage de la Madeleine, il est le premier de la ligne Maginot, sa construction ayant commencé dès 1928.

D'abord dénommé ouvrage de la Madeleine, c'est le premier ouvrage de la ligne Maginot, sa construction ayant commencé dès 1928 par décision a effet immédiat du gouvernement français en date du 3 septembre 1927, suite aux multiples déclarations de Mussolini pendant toute l'année sur l'origine italienne de la région de Nice.

L'ouvrage de Rimplas a servi, en quelque sorte, de prototype à la Commission d'Organisation des Régions Fortifiées (CORF) qui n'avait pas encore totalement défini le schéma des futurs ouvrages, étant elle-même dans l'ignorance des spécifications techniques des armements à mettre en place. Plusieurs plans de l'ouvrage de Rimplas sont donc établis, mais ce n'est qu'en novembre 1929 que le plan définitif est adopté. En raison de l'urgence déclarée par le gouvernement, le projet est d'abord pris en charge par la Direction des Travaux de Fortification de Nice en fondant son étude préalable sur le " Programme réduit de défense de Nice " établi en août 1927 par le général Degoutte. Les travaux de fouille commencent le 4 septembre 1928 mais le projet initial est vivement critiqué et rapidement arrêté. La Commission d'Organisation des Régions Fortifiées (CORF) hérite alors du dossier et fait approuver une solution d'ensemble par le ministre de la Guerre, Paul Painlevé, le 12 février 1929.

Cet ouvrage n'illustre d'ailleurs pas les concepts mis en œuvre dans les fortifications ultérieures car il s'agit d'un fort monobloc entouré de murs d'escarpe et dont les blocs sont en action frontale. Ce sont de véritables casemates blindées en acier d'une épaisseur de 20cm noyées dans le béton et qui se prolongent à l'intérieur en enveloppant le canon . l'embrasure est fermée par deux volets également blindés.

La construction du fort se heurte aussi à de nombreux problèmes dus à la friabilité du sol qui oblige à bétonner les fouilles en plusieurs endroits et aux infiltrations d'eau à fort débit . en juillet 1936, des fissures sont encore constatées dans les bétons. Le fort est remis officiellement en août 1937 au 74e Bataillon Alpin de Forteresse (BAF), alors que les travaux ne sont pas totalement achevés.

 

Mission

L'ouvrage de Rimplas offre des vues sur la Haute-Tinée, au Nord, et jusqu'à Saint-Dalmas et La Colmiane, à l'Ouest . il peut donc battre de ses feux la route de la Haute Tinée et celle menant à Saint-Martin-Vésubie. Il peut également faire du tir d'action frontale en direction de la frontière qui, avant la rectification de 1947, passait à moins de 5km de l'ouvrage et longeait l'actuelle D2565 à 1km au plus, la ville de Saint-Martin-Vésubie étant quant à elle pratiquement encerclée aux trois-quarts par la frontière.

Entre Isola, où se trouvait une casemate, et Valabres, au débouché du vallon de Mollières, la frontière longeait carrément la route.

 

Composition

Le gros ouvrage de Rimplas est composé de cinq blocs reliés à une infrastructure de galeries sous roc et de quelques autres aménagements, intérieurs ou extérieurs :

  • Entrée-mixte : 3 créneaux FM, porte mixte, portail téléphérique .
  • B1 : 2 créneaux pour mortier de 81mm, 2 créneaux pour Jumelage de mitrailleuses Reibel (JM) et 1 cloche lance-grenades. Les deux mortiers de 81mm faisaient du tir d'action frontale vers le Nord, mais sans atteindre la frontière .
  • B2 : 1 créneau FM .
  • B3 : 1 cloche GFM et 1 cloche pour jumelage de mitrailleuses Reibel .
  • B4 : 2 créneaux pour canon-obusier de 75mm, modèle 1933, 1 créneau pour canon-obusier de 75mm, modèle 1931, 1 cloche JM, 1 cloche d'observation . les 75/33 ne peuvent cependant pas tirer jusqu'à Isola où se trouve un avant-poste du SFAM . les locaux souterrains renferment tous les moyens logistiques habituels dans un ouvrage de cette taille, même un bloc opératoire. Les galeries et les alvéoles de cette vaste infrastructure souterraine se situent sur trois niveaux.
  • B5 : 2 créneaux pour canon-obusier de 75mm, modèle 1933, 1 créneau pour canon-obusier de 75mm, modèle 1931, 1 cloche GFM et 1 cloche d'observation (à l'exception de la cloche GFM, ce bloc est identique au précédent). Les 75/33 prenaient la frontière en enfilade jusqu'au delà de Saint-Martin-Vésubie .
  • Un poste optique, situé sur la face Ouest, à l'extérieur, constitué par une casemate sous roc fermée par un masque de béton. Les 75/33 prenaient en enfilade toute la frontière au Nord-Est
  • Une issue de secours, située au-dessus de la falaise Ouest, près de l'actuel relais téléphonique .
  • Une casemate en maçonnerie et couverte d'une dalle en béton armé, située avant le virage de la route qui débouche sur l'esplanade.
  • Le casernement de sûreté situé au village de Rimplas.

 

L'ensemble est complété par un téléphérique à un seul câble du constructeur Brien-Anzun dont la recette inférieure est toujours visible en bordure de la route de la Haute-Tinée. Il avait une longueur de 878 m, pour un dénivelé de 602 m, et pouvait transporter 52 tonnes de munitions ou de ravitaillement par jour avec 21 bennes. L'entraînement était assuré par deux moteurs thermiques.

En 1939, l'ouvrage de Rimplas accueille une grosse garnison de 334 soldats et de 8 officiers appartenant au 84e Bataillon Alpin de Forteresse (BAF) et au 167e Régiment d'Artillerie de Position (RAP).

 

Les combats

En juin 1940, la zone frontalière, entre Saint-Etienne-de-Tinée et Valdeblore, est tenue par quatre Sections d'Eclaireurs Skieurs (SES) appartenant au 84e BAF et au 55e RIA : I/55 au Mont Raja, II/55 au Collet de la Sagne, III/55 au Bifarquet et celle du 84e BAF aux Cabanes de Lenton. Elles ont en face d'elles le bataillon Val Elero du 1er Alpini.

L'Italie a déclaré la guerre à la France le 10 juin, mais l'offensive réelle ne débute que le 20. Ce jour là, des unités de la division Livorno franchissent la frontière près d'Isola et remontent la Tinée jusqu'à mi chemin de Saint-Etienne-de-Tinée, cherchant à s'engager sur le sentier de Roya à Péone par Tolondet, sachant certainement que cette zone n'était pas couverte par les tirs de Rimplas. Ils sont cependant arrêtés au niveau du Pont-Rouge, avant Douans. Aucune source ne fait état de combats dans le secteur les jours suivants et jusqu'à l'armistice.

Le fort de Rimplas est intervenu dans les combats par quelques feux d'interdiction sur la frontière. L'ouvrage lui même n'a jamais été menacé par l'avance ennemie qui n'a pas débouché de la frontière dans ce secteur.

 

Etat actuel

Désarmé après l'armistice du 24 juin 1940, les Italiens ont démonté et emporté les canons de 75mm. Le fort de Rimplas a été réarmé partiellement en 1947 et il a été entretenu par le Génie jusqu'à sa déclassification du domaine public militaire en 1972, date à laquelle il est vendu à la commune de Rimplas. Cette dernière le loua à une société qui l'utilisa comme champignonnière, l'humidité ainsi entretenue contribuant à dégrader les équipements. Le fort était en grande partie ferraillé et il ne reste donc que peu de choses à l'intérieur, mais les peintures de camouflage et les faux créneaux sont toujours bien visibles sur les murs d'escarpe.

L'ouvrage de Rimplas a ensuite été racheté par le Conseil général des Alpes-Maritimes pour en faire un "lieu de mémoire".

Une association créée début 2008, "Les Amis de l'Ouvrage Maginot de la Madeleine", a entrepris des travaux de réhabilitation à l'intérieur et à l'extérieur et a ouvert les portes de l'ouvrage à l'occasion des Journées du patrimoine 2009.

 

Ouvrage de Rimplas

Les Amis de l'Ouvrage Maginot de la Madeleine

3 Promenade Saint Roch - Hôtel de ville 06420 Rimplas

Tél : 06 80 59 09 94

Fax : 04 93 02 89 19

E-mail : contact@la-madeleine.asso.fr

 

Pour les visites, contactez l'association

Contact Milano Nicolas, Président : nicolas@la-madeleine.asso.fr Icardo Laurent, guide : laurent@la-madeleine.asso.fr

 

Les amis de l'Ouvrage Maginot de la Madeleine

 

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Infos pratiques

Adresse

06420
Rimplas
06 80 59 09 94

Tarifs

Adultes: 3 € Enfants (+ de 6 ans): 2 € Gratuit : Enfants (- de 6 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

du deuxième weekend de mai au troisième weekend de septembre, le samedi de 14h à 18h

Fermetures annuelles

D'octobre à Avril

La Tour Bellanda

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La Tour Bellanda. Source : http://www.nicetourisme.com

La Tour Bellanda, sise sur la commune niçoise, garde la baie des Anges, au sud du parc du château.

La Tour Bellanda, sise sur la commune niçoise, dans les Alpes-Maritimes, garde la baie des Anges, au sud du parc du château.

Défense médiévale installée sur une ancienne acropole, elle est a été transformée à partir de 1825 en simple belvédère. Berlioz y aurait composé en 1831 l'ouverture du Roi Lear.

La tour a abrité le musée naval jusqu'en 2006, il est actuellement fermé.

 

Galerie de la tour Bellanda

Colline du Château

Tél: 33 (0) 497 13 23 95

Ouverture de 10h à 18h sauf dimanche et certains jours fériés, entrée gratuite.

 

Office du tourisme de Nice

 

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Infos pratiques

Adresse

Place du 8 mai 1945 parc du château 06300
Nice
04 97 13 23 95

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 31 mai et du 1er au 30 septembre:de 8h à 19h. Du 1er juin au 31 aout: de 8h à 20h. Du 1er octobre au 31 mars: de 8h à 18h

Fort de Bron

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Entrée principale du fort de Bron. Source : ©PHILDIC

Ce fort était chargé d'interdire à un ennemi éventuel débouchant des hauteurs de Chassieu ou de St-Priest, d'avancer vers Lyon.

Il était chargé, grâce à l'armement qu'il comportait (pièces de 155mm, ou 120 mm - mortiers de 220mm) d'interdire à un ennemi éventuel débouchant des hauteurs de Chassieu ou de St-Priest, de s'avancer vers Lyon, ou d'installer ses propres canons qui auraient pu, alors, bombarder la ville. De forme trapézoïdale, bien caractéristique de la fortification polygonale, il est protégé sur tout son périmètre par un fossé sec qui interdit tout investissement du massif central par un assaut d'infanterie. Ses locaux sont recouverts d'une masse de terre afin d'encaisser les effets des projectiles (couche d'éclatement).

En cas de guerre, sa garnison était portée à 841 hommes artilleurs et fantassins. Plus de 1500 m² de magasins divers abritaient les approvisionnements en munitions, vivres, combustibles, matériels, etc.

Historique

Assez rapidement les progrès de l'artillerie rendirent ce type de fortification obsolète, et inadapté. Néanmoins le rôle de dissuasion qui est celui de toute forteresse ne fut jamais totalement effacé.

Il reste partiellement armé jusqu'en 1914. Après 1920, il n'assure plus qu'un rôle logistique au profit de la base aérienne proche. Il sera occupé par les troupes allemandes en 1942, et finira par être cédé à la COURLY (communauté urbaine de Lyon) en 1975, pour servir de support à de gigantesques réservoirs d'eau. La ville de Bron l'utilise pour entreposer du matériel municipal et possède un bail emphytéotique (bail de longue durée moyennant paiement d'une redevance modique) accordé par la COURLY.

L'Association du fort de Bron, créée en 1982, réunit les personnes et les associations désireuses de contribuer à l'aménagement, la mise en valeur, et l'animation de ce lieu. Son conseil d'administration, où siègent en permanence deux élus de la commune de Bron, définit les tâches à entreprendre et participe aux travaux de recherche menés par la municipalité sur les projets d'avenir. Un parcours sportif et un circuit de promenade ont été réalisés. Un programme pluriannuel permet la restauration et la conservation du Fort : accès à la majeure partie des fossés, mise à disposition de certaines salles du Fort, ouverture temporaire et partielle de l'intérieur pour les manifestations culturelles, associatives, théâtrales.

L'association s'attache particulièrement à la mise en valeur du patrimoine historique que constitue ce témoin d'une architecture militaire de la fin du XIXème siècle. Elle organise tous les premiers dimanches de chaque mois en période d'hiver de 13h30 à 16h30 et en période d'été de 14h à 17h, des visites gratuites et commentées du Fort et de son musée. Elle organise aussi des visites ponctuelles pour les associations et les scolaires (la demande doit être faite à la mairie au service d'action culturel).

Elle participe aux journées du Patrimoine et organise une exposition artisanale le premier samedi et dimanche d'octobre. Le Fort de Bron fait partie du système de défense fortifié, mis en place aux alentours de Lyon, après le conflit de 1870, à l'instigation du général Séré de Rivières, responsable des fortifications au niveau national. Une salle du Fort porte son nom. Un musée est en train de prendre place avec l'apport de nouveaux documents et de photos d'époque ainsi qu'un visuel montrant les différentes parties du fort.

 

Fort de Bron

Avenue Maréchal de Tassigny 69500 Bron

 

Association du fort de Bron

Bt 74 Maison des sociétés square Grimma 69500 Bron

Tél. : 06 60 65 25 23

E-mail : chaandre@numericable.fr

 

Fort de Bron

 

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Infos pratiques

Adresse

Avenue Maréchal de Tassigny 69500
Bron
Tél. : 06 60 65 25 23

Horaires d'ouverture hebdomadaires

tous les premiers dimanches de chaque mois en période d'hiver de 13h30 à 16h30 et en période d'été de 14h à 17h, en après midi.

Le fort de Villiers

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Carte postale. Source : Association de Sauvegarde du Fort de Villiers

Le fort de Villiers est l'un des témoins des fortifications de Paris et de l'histoire de la Troisième République.

"Tête de pont de la Marne" (Noisy-le-Grand - 93)

1871.

La première ceinture des forts construits sensée protéger la capitale de l'ennemi prussien n'a pas permis d'éviter la défaite de 1870.

21 mars 1874.

En quelques semaines, les troupes de Bismarck déferlaient sur Paris, les armées de l'Empire avaient capitulé, Napoléon III avait été fait prisonnier, et l'armistice, signé en janvier 1871, aboutissait à l'annexion de l'Alsace-Lorraine à l'Empire allemand. Le 21 mars 1874, le projet de la commission de l'armée est adopté à l'Assemblée nationale par 386 voix contre 191.

La loi du 27 mars 1874 relative aux nouveaux forts à construire autour de Paris autorise le Premier Ministre, Adolphe Thiers, à ériger une "ceinture" fortifiée autour de Paris dans un projet global de fortification dont la mise en oeuvre est confiée au général Séré de Rivières, alors Directeur du Génie : "Pour cela on devra occuper, probablement entre Noisy-le-Grand et Villiers, une position formant tête de pont, et couvrant à la fois les débouchés des ponts de Brie, de Nogent, de Joinville et de Champigny.

L'ouvrage construit sur ce point protégera de la manière la plus efficace les abords du fort de Nogent, et se reliera à la ligne Chelles-Vaujours". 60 000 000 francs de l'époque (un franc germinal = 1,42 euro en 2007) ont été consacrés aux travaux et aux acquisitions de terrains.

De 1874 à 1881, 18 forts, 34 batteries de défense et 5 redoutes ont été édifiés autour de Paris. La partie Est de cette défense était constituée du fort de Villiers aujourd'hui situé sur la commune de Noisy-le-Grand (1878-1880), du fort de Champigny (1878-1880), et du fort de Sucy (1879-1881).

 

Un décret d'application du 31 décembre 1877 mit en oeuvre les dispositions relatives à l'édification du fort de Villiers sur la commune de Noisy-le-Grand (à l'époque en Seine et Oise), désigné à l'origine "Tête de pont de la Marne".

Construit sur les hauteurs des berges de la Marne à 111 mètres d'altitude, l'ouvrage devait empêcher l'ennemi de s'y établir. Les travaux commencèrent en 1878 et furent achevés en 1880. Le plan de délimitation et de bornage de zone de servitudes et de polygone exceptionnel approuvé par le ministre de la guerre en date du 18 octobre 1882, fut arrêté et homologué par décret en date du 10 septembre 1883.

Le budget pour l'édification du fort de Villiers avait été évalué à 11 000 000 francs pour les travaux et 1 000 000 francs pour les acquisitions de terrains.

Le fort de Villiers aujourd'hui

Propriété du Ministère de la Défense puis de l'établissement public EPAMARNE, celui-ci l'a cédé en juillet 2001 à la commune de Noisy-le-Grand. L'espace formé dans ses limites actuelles par le fort de Villiers couvre environ quatre hectares - 7 hectares à l'origine - en bordure de l'autoroute A4 sur la commune de Noisy-le-Grand, dans le quartier du Montfort, et en limite territoriale avec la commune de Villiers-sur-Marne, au sud de la Seine Saint-Denis. Des associations sportives y ont été hébergées jusqu'en décembre 2007.

Depuis, son accès est interdit par arrêté municipal de péril notamment à cause de l'état de la passerelle d'accès et des arbres morts ou instables depuis la tempête de 2000.

Le fort de Villiers est un des témoins des fortifications de Paris et de l'histoire de la Troisième République, de Louis Adolphe Thiers, Président de la République et chef de l'exécutif de 1871 à 1873, à Patrice de Mac-Mahon, Président de la République de 1873-1879. Il est aussi un témoin de l'évolution de l'architecture militaire, la transition entre l'architecture bastionnée et l'architecture enterrée. L'Association de Sauvegarde du Fort De Villiers (ASFV) crée en mars 2008, s'est donné pour but de promouvoir toutes actions de nature à faire mieux connaître le fort, à l'appui des documents d'archives historiques, photographiques et le projet de favoriser sa conservation et sa mise en valeur.

 

Le fort de Villiers

Avenue Paul Belmondo

93160 Noisy-le-Grand

E-mail : contact@asfv.eu

 

Visites Attention ! Le fort de Villiers n'est pas accessible aux visiteurs. Le site est dangereux et n'est pas sécurisé à ce jour (interdiction administrative de franchissement).

 

Contacter la Mairie de Noisy-le-Grand pour toute demande d'accès.

 

Sources bibliographiques Annales de l'Assemblée Nationale. Projets de loi, propositions et rapports. 1874 Bulletin des lois de la République française. 1874

 

Fort de Villiers

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Avenue Paul Belmondo 93160
Noisy-le-Grand

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le fort n'est pas ouvert au public.

Courriel : contact@asfv.eu

Les fortifications de Saint-Martin-de-Ré

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Vue aérienne de Saint-Martin-de-Ré. Source : GNU Free Documentation License

1681, Vauban renforce les défenses de l'île par la construction d'une citadelle et d'une enceinte fortifiée.

Faisant face à La Rochelle, l'île de Ré eut à subir à plusieurs reprises les assauts des soldats anglais. Soucieux de protéger les accès de La Rochelle et de Rochefort, Vauban entreprend en 1681 de renforcer les défenses de l'île par la construction d'une citadelle et d'une enceinte fortifiée à Saint-Martin-de-Ré, sur sa côte Nord.

Erigée à l'emplacement d'une forteresse dont les travaux avaient été entrepris en 1627, la citadelle, de plan carré, occupe la partie est de la ville. Son système de défense se compose de quatre bastions, trois demi-lunes et une contre-garde bordés d'un fossé et d'un chemin couvert.

Elle abritait un arsenal, des magasins à vivres et à poudre, des casernes et logements d'officiers... La citadelle ouvre sur la mer par un petit port fortifié. À partir de 1873, elle devient une étape pour les condamnés au bagne en instance de départ pour la Nouvelle-Calédonie, jusqu'en 1897, puis la Guyane, jusqu'en 1938. Elle demeure aujourd'hui une prison pour plus de 400 détenus et ne se visite pas.

Illustration du premier système de Vauban adapté à un site de plaine, le dispositif est accompagné d'une vaste enceinte fortifiée permettant d'héberger la population de l'île, soit quelque 16 000 habitants, ainsi que le bétail, et de stocker vivres et fourrages en cas d'attaque ennemie. En arc de cercle côté terre, elle comporte bastions, demi-bastions à orillons, demi-lunes et contre-garde. Deux portes monumentales, la porte Toiras et la porte des Campani, en constituent les points d'accès. Également bordée d'un fossé et d'un chemin couvert, elle est en outre entourée d'un glacis, plan dégagé incliné vers l'extérieur des remparts d'une portée de canon.

 

Renseignements pratiques :

Office de tourisme de Saint-Martin de Ré

2, quai Nicolas Baudin Ilot du Port - BP 41 17410 Saint-Martin-Ré

Tél. : 05.46.09.20.06

 

Ouvert

  • du 01-07 au 31-08, de 10h à 19h du lundi au samedi et de 10h à 13h et de 15h à 17h le dimanche et les jours fériés
  • du 01.06 au 30.09 : du lundi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h, le dimanche et les jours fériés de 10h à 13h
  • En mai : du lundi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h, le dimanche et/ou les jours fériés de 10h à 12h
  • En avril et pendant les congés scolaires : du lundi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h, le dimanche et les jours fériés de 10h à 12h
  • du 01-10 au 31-03 : de 10h à 12h et de 14h à 18h du lundi au samedi

 

Réseau des Sites Majeurs de Vauban

Association Vauban

 

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Infos pratiques

Adresse

Cours Vauban 17410
Saint-Martin-de-Ré

Tarifs

Visite guidée Plein tarif: 6 € Tarif réduit: 2,50 € Groupes (+ de 20 personnes): 5,5 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre toute l’année. Visite guidé sur réservation le mardi et jeudi à 10h30 pendant les vacances scolaires.

La Tour Vauban de Camaret-sur-Mer

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Le Sillon - vue prise de la pointe du Grand Gouin, Camaret-sur-Mer. Source : ©Michael Rapp - License Creative Commons - Libre de droit

La Tour Vauban était destinée à défendre la rade de Brest contre les invasions ennemies et les corsaires.

Érigée près de la chapelle Notre Dame de Rocamadour, à l'extrémité du sillon qui protège le port de Camaret, à l'entrée de la presqu'île de Crozon, la Tour Vauban fait partie d'un complexe stratégique destiné à défendre la rade de Brest contre les invasions ennemies et les corsaires.

Construite entre 1693 et 1696, sous la direction de l'ingénieur Jean-Pierre Traverse, la tour, de 18 mètres de haut sous toiture, comporte quatre niveaux : un sous-sol, un rez-de-chaussée et deux étages.

Au sous-sol, accessible par une trappe, étaient entreposées vivres et poudre.

Les étages supérieurs, desservis par un escalier à vis, abritaient le corps de garde et des logements.

Hexagonale, la tour était percée pour sa défense de créneaux de mousqueterie de type archère. Ses angles d'attaques aigus permettaient de dévier les projectiles. Sa couleur ocre, due à l'enduit à base de brique pilée qui la recouvre, lui vaut également le nom de Tour Dorée.

La tour est flanquée d'une batterie basse semi-circulaire à larges embrasures de onze canons et d'un corps de garde défensif. Un deuxième corps de garde occupait l'emplacement du four à boulets construit ultérieurement. Un pont-levis à flèches donnait accès à l'emprise et une passerelle à la tour.

En juin 1694, la tour, qui n'est pas encore achevée, subit son premier assaut par les Anglo-Hollandais de la Ligue d'Augsbourg qui veulent prendre le contrôle de la rade de Brest. La tour n'est alors armée que de neuf canons et de trois mortiers mais démontre l'efficacité de son système défensif. Débarqués devant Camaret, sur la plage de Trez Rouz, les 1 500 hommes de la coalition sont en quelques heures mis en déroute, subissant de lourdes pertes.

 

Office de tourisme
15, quai Kléber BP 16 29570 Camaret-sur-Mer
Tél. : 02.98.27.87.22

 

Ouvert en saison du 01-07 au 31-08, de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 tous les jours
hors saison (avril-septembre) : du mardi au dimanche de 14h00 à 18h00

Tarifs
Adultes : 3 €
Tarif réduit (étudiants, chômeurs, RMistes...) : 2 €
Gratuit pour les moins de 12 ans (hors groupe)

 

Association Vauban

Réseau des Sites Majeurs de Vauban

 

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Infos pratiques

Adresse

Quai Gustave Toudouze 29570
Camaret-sur-Mer
02 98 27 94 22

Tarifs

Plein tarif: 3 €Tarif réduit: 2 € Gratuit : Moins de 12 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Avril à octobre: 14h-17hJuillet et août : 10h-12h / 14h-18h

Fermetures annuelles

Fermé le lundi d'avril à octobre