Mémorial 39-45

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© Mémorial 39-45

Créé en 1994 par la Ville de Saint-Malo pour le 50e anniversaire de la Libération, le Mémorial est installé dans un ensemble de bunkers bâtis par l’armée allemande, à partir de l’automne 1942, dans la cour de l’ancien fort de la Cité d’Alet (fort du XVIIIe siècle).

Le Mémorial 39-45 propose deux visites différentes, uniquement guidées et complémentaires l’une de l’autre. La visite « Histoire » se déroule dans l’ancien bunker de la défense antiaérienne (3 niveaux), elle retrace la période 1940-1944 dans la région malouine (1h/25 personnes maximum). A certains horaires, elle est accompagnée de la projection du film d’archives : « La bataille de Saint-Malo » (45mn).

La visite « Découverte des fortifications » est un parcours intérieur /extérieur qui permet de comprendre l’implantation et le rôle des fortifications sur la Cité d’Alet ainsi que la vie quotidienne des soldats. Elle permet d’accéder à un rare bunker pour mitrailleuse entièrement rééquipée et au poste directeur de tir de l’artillerie récemment restauré avec l’aide de la Mission Bern, de la Fondation du Patrimoine et la FDJ. (1h15/19 personnes maximum).

 


 

 
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Infos pratiques

Adresse

Allée Gaston Buy 35400
Saint-Malo
02 99 82 41 74

Tarifs

Pour 1 visite au choix = Adulte : 6,20€ - Étudiants, scolaires : 3,10 € - Famille (2 ad. + 2 enf. et plus) : 15,50 € / Pour les 2 visites = Adulte : 9,30€ - Étudiants, scolaires : 4,10 € - Famille (2 ad. + 2 enf. et plus) : 20,70 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert d’avril à octobre (Visite « Histoire » : H - Visite « Fortifications » : F) / Du 1 avril au 30 mai - Fermé le lundi - Visites à 14h30 (H), 15h15 (H), 16h30 (F) / Du 1er juin au 30 juin - Fermé le lundi - Visites à 10h30 (F) du jeudi au samedi et 14h30 (H), 15h15 (H), 16h30 (F) le reste de la semaine / Du 1er juillet au 31 août - Visites 10h15 (H), 11h (F), 14h (F), 15h (H), 16h (H), 17h (F) tous les jours / Du 1er septembre au 30 septembre - Fermé le lundi - Visites à 10h30 (F) du jeudi au samedi et 14h30 (H), 15h15 (H), 16h30 (F) le reste de la semaine / Du 1er octobre au 31 octobre - Fermé le lundi - Visites à 14h30 (H), 15h15 (H), 16h30 (F)

Fermetures annuelles

Fermé de novembre à mars

Fort du Libéria

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Le fort Libéria. Source : http://regionfrance.com/villefranche-de-conflent/

Le fort Libéria est construit en 1681 et offre une superbe vue sur la vallée de la Têt.

Une ville fortifiée implantée en fond de vallée

Sur la route conduisant aux sommets pyrénéens, la petite cité fortifiée de Villefranche-de-Conflent est créée à la fin du XIème siècle au confluent des rivières de la Têt et de Corneilla par Guillem-Ramon, Comte de Cerdagne.

Dès le XIIème siècle, huit tours d'angle renforcent les premières fortifications de la ville qui reçoit un nouveau système défensif au XIVème siècle, lors du conflit opposant le royaume de Majorque et l'Aragon.

Villefranche-de-Conflent est définitivement rattachée avec le Roussillon au Royaume de France par le traité des Pyrénées en 1659. La cité implantée en fond de vallée a conservé de son prestigieux passé de capitale du Conflent un ensemble monumental exceptionnel, bâti dans le marbre rose.

Villefranche-de-Conflent cache derrière ses remparts une superbe cité médiévale, offrant au visiteur un chemin de ronde voûté, une église romane du XIème siècle, et pas moins d'une vingtaine de façades d'hôtels particuliers inscrites à l'inventaire des monuments historiques. L'enceinte de la ville est restée intacte : aux courtines et aux tours médiévales sont associés des bastions érigés par Vauban vers 1680, et des portes néoclassiques. La ville perd de son importance à la fin du XVIIIème siècle, notamment du fait du transfert de la viguerie à Prades en 1773.

Un fort édifié à flanc de montagne

Dans le cadre de sa mission de renforcement des défenses du Roussillon, désormais frontière sud du Royaume de France, Vauban séjourne à Villefranche-de-Conflent afin de faire ériger un fort voué à protéger le territoire des assauts provenant du Vallespir ou de la Cerdagne. Pour empêcher le bombardement de la ville depuis la montagne de Belloch, le commissaire général des fortifications de Louis XIV fait construire en 1681 le fort Libéria sur un contrefort dominant la ville de 160 mètres, offrant ainsi une superbe vue sur la vallée de la Têt.

De forme oblongue, érigée à flanc de montagne, la fortification se compose de trois enceintes successives nivelées sur trois étages afin d'épouser la forte pente du terrain. Un donjon forme la partie supérieure de l'ouvrage, précédée d'un fossé défendu par une galerie de contrescarpe à feux de revers communiquant avec le corps de la place par deux caponnières. Le fort possède un chemin de ronde, de nombreuses meurtrières, des échauguettes ( postes de guet muni d'ouvertures ), un pont-levis, et une cour d'honneur sur laquelle donne une chapelle. Sous Louis XIV, deux complices de La Voisin, empoisonneuse de la cour de Versailles, ont été emprisonnées au sein d'un cachot de la forteresse, baptisé " la prison des Dames ". Le fort Libéria connaît l'épreuve de la guerre à la fin du XVIIIème siècle, et se rend le 3 août 1793 aux troupes espagnoles, après la reddition de Villefranche-de-Conflent. Entre 1850 et 1856, Napoléon III décide de renforcer l'ouvrage, et fait aménager le souterrain dit des "mille marches ", qui relie le fort à Villefranche-de-Conflent : ce passage voûté en pierre aux escaliers de marbre rose peut encore être emprunté aujourd'hui, mais ne comporte en réalité que 754 marches !

Aux alentours

Trois grottes préhistoriques sont ouvertes à la visite à proximité du village de Villefranche-de-Conflent : les grandes Canalettes, les anciennes grottes de Canalettes, et la Cova Bastera ( Préhisto-Grotte ). Cette dernière a été aménagée par Vauban en 1707. D'autre part, la gare de Villefranche-de-Conflent est le point de départ du célèbre petit train jaune serpentant en altitude à travers les Pyrénées jusqu'à la ville frontalière de La-Tour-de-Carol.

 

Office du tourisme de Villefranche-de-Conflent

Place de l'Église 66500 Villefranche-de-Conflent

Tél. 04.68.96.22.96

Fax 04.68.96.23.23 & 04.68.96.23.93

E-mail : villefranchedeconflent@voila.fr

 

Accès À cinquante km de Perpignan, par la N 116.

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

66500
Villefranche-de-Conflent
Tél. 04.68.96.22.96Fax 04.68.96.23.23 & 04.68.96.23.93

Tarifs

Plein tarif adultes : 6.00 €, enfants (5 à 11 ans) : 3.50 € Tarifs réduits adultes : 5.00 €, enfants (5 à 11 ans) : 3.00 € Tarifs groupes à partir de 10 personnes : adultes 5.00 €, enfants classe primaire : 3.00 €, enfants classe secondaire : 3.50 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De juillet à août : 9h à 20h De mai à juin : 10h à 19h Autres périodes : 10h à 18h non-stop

Place forte de Villefranche-de-Conflent

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Vue panoramique du village fortifié de Villefranche-de-Conflent. Source : GNU Free Documentation License

Cité médiévale du XIème siècle, fortifiée par Vauban au XVIIème, la place de Villefranche-de-Conflent est située au pied du Canicou, au coeur des Pyrénées Orientales.

Villefranche-de-Conflent est une ville fondée en 1090 par le comte Guillaume-Raymond de Cerdagne. Elle est la capitale de la vicomté du Conflent et est située sur une voie de communication vers le haut pays. En 1117, le Conflent et la Cerdagne deviennent, par héritage, possession des rois d'Aragon.

L'agglomération occupe tout l'espace disponible entre la rive droite de la Têt et le pied des escarpements qui dévalent du Canigou et présente donc un plan allongé, structuré autour de deux voies parallèles. Le périmètre défensif a été élaboré dès le début du XIIIe siècle. Les tours de surveillance semi-circulaires datent du XIVème siècle ; elles témoignent de la lutte entre les souverains de Majorque et d'Aragon pour contrôler le Roussillon.

La ville passe sous le contrôle français, en 1654, lors de la guerre franco-espagnole. La population, hostile aux Français, se révolte : mouvement des Miquelets et Conspiration de Villefranche, en 1674, qui relance la guerre et conduit Vauban à établir un plan de fortification dans la région, à partir de 1679. Il fait renforcer l'ancienne enceinte sur le front de la montagne. Ailleurs, elle est remplacée par une courtine de quatre bastions aux angles. Deux bastions aplatis les complètent : l'un vers le Tech protège le pont, l'autre vers la montagne. Ne pouvant garnir la place d'un glacis, Vauban renforcent les bastions. Ils sont casematés et flanqués sur leurs faces d'embrasures pour les pièces de gros calibre. Afin de dérober la vue du chemin de ronde, il le fait couvrir par un toit d'ardoises. Sur la rive droite, des grottes naturelles sont transformées en casemates.

La cité est reconquise momentanément en 1793 lors des guerres contre-révolutionnaires.

 

Office du tourisme

Place de l'Eglise 66500 Villefranche-de-Conflent

Tél. 04.68.96.22.96

Fax : 04.68.96.07.66

E-mail : otsi-villefranchedeconflent@voila.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

N116 66500
Villefranche-de-Conflent
Tél. 04.68.96.22.96Fax : 04.68.96.07.66

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Place forte de Collioure

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Château royal de Collioure. Source : http://www.chateaux-francais.fr

Ce château est construit sur d'anciennes constructions romaines, transformées à l'époque wisigothique ...

En 1808, lors d'une inspection du chantier de fort Boyard, Napoléon décide de compléter le dispositif de protection de la rade de Rochefort en faisant ériger un fort sur le point culminant d'Aix, à l'extrémité est de l'île. De forme carrée, cet ouvrage bastionné de plus de 90 mètres de côté est construit en maçonnerie, et entièrement casematé. Quatre galeries partent des angles de la cour intérieure pour desservir les casemates placées sous les bastions, chaque courtine abritant quatre casemates vouées au logement des troupes. Protégé par un épais remblais de terre et recouvert d'un glacis d'herbe, l'ouvrage est surmonté d'un impressionnant chemin de ronde.

L'action de restauration s'est concentrée, en raison de l'immensité du site, sur la partie la mieux conservée mais aussi et surtout sur l'emprise du "troisième" fort qui sera précisément construit à la manière éclatée et constitue par-là le lieu d'invention de la nouvelle organisation des ouvrages fortifiés. Cette emprise représente une aire de près de 20 ha. Les ouvrages en cours de restauration abritent de nombreux objets et équipements techniques d'origine qui progressivement sont restaurés, remis dans leur contexte et expliqués.

Le château de Collioure est construit sur d'anciennes constructions romaines, transformées à l'époque wisigothique.

Collioure, située sur l'étroite plaine littorale, occupe une position stratégique dans la maîtrise sur Roussillon et des voies de communication frontalières et de son port ouvert sur la Méditerranée. Les rois de Majorque lui confèrent son plan actuel entre 1242 et 1280. Le fort leur sert de résidence d'été.

A la fin du Moyen-Age, le château forme ainsi un quadrilatère irrégulier constitué de 4 fronts.

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Place du 8 mai 1945 66190
Collioure
Tel: 04 68 82 15 47Fax: 04 68 82 46 29

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er juin au 30 septembre : 10h00 à 17h15 Du 1er octobre au 31 mai : 09h00 à 16h15

Le fort Wagner

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© ADFM Le Fort WAGNER

Metz est rattachée à l'empire allemand après la défaite française de 1870. Les Allemands renforcent les fortifications déjà existantes entre 1871 et 1885. Pour répondre aux progrès de l’armement, une deuxième ceinture fortifiée est construite à partir de 1899. Metz devient la plus grande place forte d’Europe.

Le fort le plus au sud sera bâti à 13 km au sud de Metz, sur une colline dominant la rive droite de la Seille. Commencé en 1904, il sera baptisé Feste Wagner lors de son achèvement en 1910.

La position qui abritait environ1250 hommes, se compose des éléments suivants, dispersés sur une superficie de 47 hectares et reliés par deux kilomètres de galeries souterraines :

- une batterie sur affût protégé pour deux canons de 15 cm à longue portée,

- deux batteries cuirassées, l’une pour 4 obusiers de 15 cm, l’autre pour 4 canons de 10 cm,

- quatre ouvrages d'infanterie nommés Verny, Avigy, Seille et Lamencé,

- une station centrale électrique avec 7 groupes électrogènes,

- quatre observatoires cuirassés fixes d'artillerie et onze d'infanterie.

L’ensemble représente plus de 28.000 mètres carrés de surface bâtie et s’étend sur plus de 47 hectares.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Fort Wagner 57420
Verny
06 85 25 47 68

Tarifs

Adulte : 8€ / Enfant de 6 à 12 ans : 4€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er mai au 30 octobre - Tous les dimanche à 14h30 / En juillet et aout - Tous les dimanches et jeudis

Fermetures annuelles

Du 1er novembre au 30 avril

Fort de Metz-Queuleu

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©Association du fort de Metz-Queuleu

L’Association du fort de Queuleu pour la mémoire des internés-déportés et la sauvegarde du site, anciennement Amicale des anciens déportés du fort de Queuleu et de leurs familles, a été fondée en 1971 par d’anciens prisonniers. Celle-ci a notamment pour objet de maintenir la mémoire des internés et de développer la connaissance historique des camps qui se sont implantés dans le fort. Elle veille également à la sauvegarde et l’entretien du fort. Elle participe aussi à la transmission de l’histoire et de la mémoire à travers des visites, expositions et ateliers pédagogiques.


Consulter l'offre pédagogique du fort >>>  Metz-Queuleu


Entre le 12 octobre octobre 1943 et le 17 août 1944, un camp spécial SS géré par la Gestapo est installé dans la Caserne II/Casemate A du fort de Queuleu à Metz. Environ 1500 prisonniers (femmes et hommes) y sont interrogés et torturés avant d’être envoyés dans des camps de concentration (Natzweiler, Dachau…), de sûreté (Schirmeck) ou des prisons. Le camp spécial du fort de Queuleu voit l’internement de communistes, résistants, saboteurs, passeurs, réfractaires, otages et prisonniers soviétiques. La plupart sont enfermés dans des cellules collectives surpeuplées, sans possibilité de se laver, ni parler, ni bouger sous la féroce surveillance des gardiens SS et du commandant Georg Hempen. Les responsables de la résistance sont isolés dans des cellules individuelles, cachots sombres et humides auxquels seul le commandant peut accéder. Les officiers de police « industrialisent » l’interrogatoire et utilisent la torture. Les conditions d’internement sont terribles et la plupart des prisonniers sont parqués les yeux bandés avec les pieds et mains liés. Trente-six personnes succombent dans le fort et quatre personnes réussissent à s’évader en avril 1944.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

1, rue du roi Albert 57070
Metz
06 95 67 42 80

Tarifs

50€ pour les groupes scolaires et autres / Gratuit le week-end pour le public

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Semaine sur réservation aux groupes et le dimanche 14h et 16h au public avec guide

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle des visites de fin novembre à début mars

Fort de Douaumont

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© Mémorial de Verdun – Champ de bataille

Le fort de Douaumont est le plus grand ouvrage de la place fortifiée de Verdun.


Occupé par les Allemands pendant la plus grande partie de la bataille, il fut l’objet de bombardements incessants. Il est repris par les Français le 24 octobre 1916 avec la participation de deux bataillons de tirailleurs sénégalais. La visite de ce « géant » constitue une immersion authentique sur les lieux où des milliers de soldats ont vécu et combattu. Le fort de Douaumont est un lieu emblématique de la bataille de Verdun.


 

 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Fort de Douaumont - D913D 55100
Douaumont-Vaux
03 29 88 19 16

Tarifs

Tarif plein : 5€ / Tarif réduit : 4€ (jeunes de 8 à 18 ans, étudiants, militaires, enseignants, demandeurs d’emploi) / Forfait famille (2 adultes + 1 jeune entre 8 et 18 ans) : 12€ / Billet combiné (Mémorial de Verdun + forts de Douaumont et de Vaux) : 17€ (billet valable 48h) / Gratuit pour les moins de 8 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sans interruption / Du 4 février au 14 avril 2023 : 10h-17h30 / Du 15 avril au 17 septembre 2023 : 10h-18h30 / Du 18 septembre au 31 décembre 2023 : 10h-17h30 / Fermeture de la billetterie 45min avant la fermeture du fort

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et le mois de janvier

Fort d'Ivry-sur-Seine

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Prise de vue aérienne du fort d'Ivry. ©Michel Riehl – Source : ECPAD

Ce fort, construit entre 1841 et 1845, a été modifié après la guerre de 1870 afin de défendre Paris...

Propriété de l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (E.C.P.A.D), le fort d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), construit entre 1841 et 1845, a été modifié après la guerre de 1870 afin de défendre Paris. Il appartient à la première ligne du système Séré de Rivières.

Construit entre 1841 et 1845, le fort était armé en 1870 de 94 pièces d'artillerie et commandé par le capitaine de vaisseau Krantz. Il était défendu par un bataillon de marins venus de Brest.

Les 29 et 30 novembre, le fort appuya les attaques des avant-postes du 6e corps prussien au Nord de Choisy-le-Roi, Thiais et Chevilly-la-Rue. Ces trois villages reçurent 5 500 obus dans la seule journée du 30. Les assiégeants ne durent leur salut qu'à leurs nombreuses tranchées. Les troupes françaises abandonnèrent les positions prises dans la soirée du 30. Le fort est occupé par le 6e Corps prussien du 29 janvier au 20 mars 1871. Une batterie de mortiers de 21 cm fut installée à la gorge pour tirer sur l'enceinte et des batteries de canons de 15 cm pour bombarder Paris en cas de reprise des combats.

La Commune occupa le fort après le départ des Prussiens, le colonel Rogowski commanda la garnison fédérée. Devant la menace d'un assaut des troupes du 3e corps versaillais, les Fédérés évacuant le fort dans la nuit du 24 au 25 mai, firent sauter un dépôt de munitions détruisant neuf des casemates du front 3-4.

Le fort est un pentagone à 5 bastions. Il est construit sur des galeries de carrières . seul un des bastions n'est pas établi sur des piliers de fondation. Les galeries (plus de 2 km) furent aménagées de 1852 à 1860 pour surveiller ces piliers et servir d'abris de bombardement (le ciel des galeries a une épaisseur de 6 m). Lors des travaux, on utilisa 2 bataillons du 65e Régiment de Ligne qui furent logés dans un camp de baraquements prés du fort.

La position dominante du fort est bien visible depuis le carrefour au Nord de l'entrée. Celle-ci est logée avec deux corps de garde dans cinq casemates voûtées. Trois poternes, dont 2 accolées à des latrines, existent aussi sur les autres fronts. Le rempart et les bastions sont surmontés d'une cinquantaine de traverses, dont 28 avec abri voûté. Le rempart entre les bastions 3 et 4 protège 18 casemates. l'une d'elles a reçu un four à pain. Les flancs adjacents des bastions sont équipés de casemates de tir pour l'infanterie. Les quatres autres remparts sont munis d'une escarpe avec chemin de ronde pour l'infanterie. La place d'armes est entourée d'une grande caserne pour la troupe et de 2 pavillons pour les officiers.

Ces bâtiments furent refaits en 1872.

Les 2 magasins à poudre présentent une surface intérieure de 142 m2. Le fort est doté de 3 puits. La maçonnerie est constituée de parements en meulière et pierre de taille pour les chaînages et les encadrements des ouvertures. Les toits des bâtiments sont en tuiles ou en zinc. Les voûtes des casemates et des magasins sont en pierre. Actuellement, les fossés sont conservés entre les bastions 1, 2, 3 et 4. A l'Ouest, une caserne de Gendarmerie occupe l'emplacement des fossés. Les glacis sont occupés par des jardins, un collège et un lycée, des pavillons et des immeubles. L'entrée se fait toujours par un corps de garde casemate. Le rempart a gardé ses traverses et ses casemates, même si ces dernières ont été transformée en bureaux. Les trois casernes refaites après 1872, ont été réaménagées, ainsi que les deux magasins à poudre de 1847.

Les locaux abritent l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (E.C.P.A.D). Il conserve les archives audio-visuelles de l'histoire militaire de la France de 1900 à nos jours à travers 16 800 films et vidéos et plus de 3,5 millions de photographies.

La collection de la Première Guerre mondiale réunit l'ensemble des clichés et films réalisés par la Section Photographique et Cinématographique des Armées (SPCA) de 1915, date de sa création, à 1919, date de sa suppression. Ce fonds est constitué d'images directement liées au combat et à ses conséquences : le front français et le front d'Orient, à la vie des poilus, au service de santé des armées, aux prisonniers, et aux ruines des champs de bataille. d'images sur l'effort économique du pays et des colonies . d'images sur la vie politique et diplomatique : les visites officielles des chefs d'États ou des délégations étrangères, le Traité de Versailles... de prises de vues et d'oeuvres d'art, de monuments et de musées, et d'images réalisées en prévision de la reconstruction.

La collection de la Seconde Guerre mondiale rassemble des documents réalisés par les différentes forces en présence : la Drôle de guerre témoigne de la vie en campagne des armées françaises, de la mer du Nord à la frontière italienne, entre la déclaration de guerre et le début de la campagne de France . Vichy concerne les activités du gouvernement et de l'Armée d'Armistice, essentiellement en zone libre et en Afrique du Nord avant le débarquement allié . l'Armée de libération suit les principaux combats livrés, de l'Afrique du Nord à l'Europe, depuis Alger en novembre 1942 jusqu'à la libération des camps de concentration en 1945.

Le fonds allemand est particulièrement riche par le grand nombre de théâtres d'opérations qu'il illustre sur le front occidental et par la diversité des sujets traités dans le domaine militaire (scènes de combat et d'entraînement, vie des unités sur le front, répression des populations à l'Est, fabrication d'armes) et dans celui de la vie quotidienne. Production du SCA, Service Cinématographique des Armées désormais unifié après la guerre, la collection sur la guerre d'Indochine regroupe le Tonkin, l'Annam, la Cochinchine, le Cambodge, et le Laos.

Si les reportages militaires, dont la majorité concerne l'armée de Terre, représentent le sujet principal de cette collection, on y trouve également des documents décrivant le mode de vie, l'habitat et les coutumes spécifiques de diverses ethnies. Nombre de documents appartenant à cette collection illustrent l'action de la France dans ses colonies : maintien de l'ordre, mise en valeur industrielle et agricole, construction d'écoles, de logements, de dispensaires, mise en place de structures administratives. Ils attestent d'une volonté de présence française en Indochine et en Algérie.

Les fonds des Opérations extérieures. La protection des intérêts fondamentaux de la France peut conduire les forces armées à intervenir hors du territoire national. On parle alors d'opérations extérieures, effectuées dans le cadre de mandats internationaux comme l'OTAN ou l'ONU. Les principales opérations extérieures couvertes par l'ECPAD depuis 1945 sont la guerre de Corée (1952-1953), le Liban (1978-1984), le Tchad (1978-1987), «le Cambodge (1991-1993), la guerre du Golfe (1991), la Bosnie-Herzégovine (depuis 1992), le Rwanda(1994), le Kosovo et la Macédoine (depuis 1998), la Côte d'Ivoire, l'Afghanistan (depuis 2001).

 

Fort d'Ivry-sur-Seine

2-8 route du Fort

94205 Ivry-sur-Seine

 

Tourisme de mémoire

Mairie d'Ivry Esplanade Georges Marrane

94205 Ivry-sur-Seine cedex

Tél. : 0149.60.25.08

 

Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD)

Tél : 01.49.60.52.00

Fax : 01.49.60.52.06

e-mail : ecpad@ecpad.fr ou mediatheque@ecpad.fr

 

Site de l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense

Ville d'Ivry-sur-Seine

 

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Infos pratiques

Adresse

2-8 route du Fort 94205
Ivry-sur-Seine
Tourisme de mémoire Tél. : 0149.60.25.08 Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD)Tél : 01.49.60.52.00Fax : 01.49.60.52.06

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Château de Joux

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©L. Lepeule

Haut lieu d’histoire et d’architecture militaire, le Château de Joux est un monument emblématique de la Franche-Comté. Forteresse militaire, il est le seul exemple en France représentatif de l’évolution de l’architecture militaire sur 1000 ans. Au cours de ces 10 siècles, Joux fut sans cesse agrandi, remanié, renforcé pour faire face au progrès de l’art de la guerre et de l’artillerie.


Le Château est aujourd’hui composé de 5 enceintes, 2 hectares de bâtiments, 250 pièces, 3 fossés et 3 ponts-levis. Depuis 1954, il est ouvert à la visite. En 1968, il est vendu au syndicat Pontarlier – La Cluse-et-Mijoux, aujourd’hui Communauté de Communes Grand Pontarlier. Classé au titre des monuments historiques depuis 1996, le Château a su préserver son histoire dans un site naturel.

Des sires de Joux au roi de France en passant par les ducs de Bourgogne et la couronne espagnole, le Château de Joux eut d’illustres propriétaires qui le façonnèrent en fonction de leur besoin.
Du 18e au 19e siècle, il a aussi été prison d’Etat pour enfermer toute personne menaçant l’ordre du public et la sûreté de l’Etat. Des prisonniers célèbres pour leur combat pour la liberté y ont été détenus tels que Mirabeau ou Toussaint Louverture.

Ainsi, le Château de Joux, au-delà de son histoire et de son architecture millénaire, est un lieu de mémoire à plus d’un titre : Mémoire de l’abolition de l’esclavage et de la lutte pour les libertés, pour avoir été le lieu de détention et la dernière demeure de Toussaint Louverture, ancien esclave devenu général de l’armée française et gouverneur de Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti).

L’enfermement et la mort de Toussaint Louverture au Château de Joux ont rapidement positionné le site comme un haut lieu de la mémoire de la lutte pour l’abolition de l’esclavage. Depuis le 19e siècle, la cellule de Toussaint Louverture est ouverte à la visite et nombreux sont ceux qui viennent s’y recueillir.

Mémoire des conflits et des frontières, pour avoir été plusieurs fois assiégé.

Mémoire d’une tradition orale de contes et légendes que son imposante stature et ses mystères ont contribué à forger.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

Route du Château 25300
La Cluse-et-Mijoux
03 81 69 47 95

Tarifs

Visites guidées : adulte – 9€, enfant (6-14 ans) – 5€, réduit – 7€, famille – 25€ / Parcours découverte : adulte – 7,50€, enfant (6-14 ans) – 3,50€, réduit – 6€, famille – 19€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Basse saison du 1er avril au 15 novembre (hors vacances scolaires d’été) : de 9h30 à 12h et de 13h30 à 17h30 / Haute saison, vacances d’été (juillet et août) : de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h (dernière entrée sur site à 11h45 et 17h15)

Fermetures annuelles

Fermeture hivernale (novembre-mars)

Fort d'Uxegney

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Entrée du fort d'Uxegney. Source : GNU Free Documentation License

Le fort d'Uxegney présente un raccourci saisissant de l'évolution des techniques de fortification entre 1870 et 1914.

A partir de 1874, pour défendre la nouvelle frontière entre la France et l'Allemagne, le général Séré de Rivières entreprend la création de deux rideaux défensifs constitués de forts d'arrêts et de batteries de tir, l'un sur les Hauts de Meuse, entre Verdun et Toul, l'autre sur la Haute Moselle, entre Epinal et Belfort.

Le fort d'Uxegney, à 6 Km au Nord-ouest d'Epinal, est justement un des éléments constitutifs important de la place d'Epinal, composée d'une ligne de 16 forts et ouvrages fermés s'étirant sur 43 kilomètres. Edifié de 1882 à 1884, il avait pour fonction de défendre l'axe routier Epinal-Mirecourt, la voie ferré Epinal-Nancy et le canal de l'Est. En outre, il devait soutenir ses ouvrages voisins, notamment Bois l'Abbé (1883-1885) situé à 1 200 mètres à l'Est du fort d'Uxegney, entièrement construit en maçonnerie et excellent témoin du système Séré de Rivières à ses origines.

Bois l'Abbé contraste d'ailleurs avec le fort d'Uxegney qui, modernisé en 1894 (utilisation du béton spécial pour le renforcement d'une partie de la caserne centrale, du magasin à poudre et du passage couvert) et en 1910 (utilisation du béton armé sur certaines parties du fort, installation de tourelles cuirassées et d'observatoires), présente un raccourci saisissant de l'évolution des techniques de fortification entre 1870 et 1914.

Abandonné par l'armée en 1960, le fort d'Uxegney, miraculeusement épargné par les deux conflits mondiaux, est entretenu et restauré depuis 1990 par l'Association pour la restauration du fort d'Uxegney et de la place d'Epinal (ARFUPE). Depuis avril 2002, grâce au travail acharné mené depuis près de 15 ans par une vingtaine de bénévoles de cette association, ce fort et celui de bois l'Abbé sont inscrits dans leur totalité à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Lors des visites, Il est désormais possible de découvrir, à travers les nombreuses galeries souterraines, l'usine électrique, les cuisines, les chambrées et surtout l'unique exemplaire en état de fonctionnement d'une tourelle à éclipses Galopin (155 mm), gigantesque mécanique datant de 1907. Une promenade sur les dessus de l'ouvrage permet également d'examiner les différentes coupoles cuirassées et de profiter d'un superbe point de vue sur la vallée de l'Avières.

Désormais reconnu par les professionnels du tourisme, le fort d'Uxegney pourrait devenir un véritable Historial de la fortification Séré de Rivières.

 

Le fort d'Uxegney

ARFUPE Rue des forts - 88390 UXEGNEY

Tél. : 03.29.38.32.09

E-mail : fort-uxegney@orange.fr

 

Office du tourisme d'Epinal

6, place Saint-Goëry BP 304 - 88008 Epinal Cedex

Tel : 03 29 82 53 32

Fax : 03 29 82 88 22

E-mail : email :tourisme.epinal@wanadoo.fr

 

Pour les visistes et les tarifs : consulter le site http://fort-uxegney.pagesperso-orange.fr/visiter.html

 

Durée de la visite : 1h30 à 2 h

Prévoir des vêtements chauds. Les enfants seuls ne sont pas admis dans l'ouvrage.

 

Site du fort d'Uxegney

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Rue des forts 88390
Uxegney
Tél. : 03.29.38.32.09. Office du tourisme d'Epinal6, place Saint-GoëryBP 30488008 Epinal CedexTel : 03 29 82 53 32Fax : 03 29 82 88 22email : email :tourisme.epinal@wanadoo.fr

Tarifs

6 € (adultes)5 € (groupes > 15 personnes)2,50 € (enfants de 7 à 14 ans)2 € (tarif réduit enfants)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mai : visites guidées le dimanche à 15 hJuin et septembre :visites guidées le dimanche à 15 h et 16 hDu 1er juillet au 31 août : visites guidées dulundi au samedi à 14 h et 16 h. Le dimanche à 14 h, 15 h et 16 hToute l'année pour les groupes(à partir de 15 personnes), sur rendez-vous.Visites exceptionnelles du fort de Bois-l'Abbé14 juillet et aux Journées du PatrimoineDécembre : Marché de Noël du fort d'UxegneyVisites guidées du fort à tarif réduit (4 € et 1 €)