Redoute des 3 Communes

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Redoute des 3 Communes. Source : www.formule4.com

Premier fort des Alpes construit en béton armé, la Redoute des 3 communes appartient au dispositif de verrouillage de l'arrière-pays niçois mis au point par Seré de Rivières.

Construite en 1897 sur l'emplacement d'une ancienne batterie sarde, la redoute des 3 Communes occupe
une des pointes stratégiques de l'Authion et contrôle la vallée de La Roya et la Vésubie. Elle surveille la crête
de l'Ortiguié qui conduit au col de Raus et à l'ancienne frontière.

C'est le point culminant du massif de l'Authion : 2080 mètres d'altitude.

La vallée calcaire de La Roya est la bordure la plus orientale de l'arrière-pays niçois.

Rattachée d'abord à la Provence au XIIIe siècle, puis à la Savoie à la fin du XIVe siècle, elle constitue un espace de transit de marchandises de la côte vers le Piémont. Contrôlée tour à tour par les Sardes, les Espagnols, les Autrichiens et les Français, elle est le théâtre au XVIIIe siècle d'affrontements, autour de Sospel notamment, entre les troupes anti-révolutionnaires sardes et les républicains.

La basse vallée de La Roya devient française lors du rattachement du comté de Nice à la France en 1860. La haute vallée est conservée par l'Italie, valorisant davantage le rôle stratégique des places fortes. La redoute a pour but de protéger deux autres forts construits sur l'Authion : Forca et Mille Fourches. Elle participe ainsi au verrouillage de la vallée.

De petites dimensions, bâti en hauteur, entouré d'un fossé, l'ouvrage est un des premiers construits en béton armé à la fin du XIXe siècle, elle est le premier fort des Alpes-Maritimes où maçonnerie en pierre et béton armé sont associés. C'est donc un " prototype " qui illustre l'évolution des techniques. On notera que par souci d'économie, seules les côtés exposés aux tirs italiens sont renforcés par du béton.

Lors de la construction de la ligne Maginot des Alpes, la défense est assurée par le Fort Saint-Roch. De violents combats s'y déroulent en 1945. Conservé en l'état, le fort témoigne de la violence des combats d'avril 1945 qui ont permis à la 1re DFL de reprendre le massif de l'Authion aux Allemands.

 

Syndicat d'initiative de Belvédère : 04.93.03.41.23

Office du tourisme de Saint-Martin de la Vésubie : 04.93.03.21.28


Visites de juin à octobre

Accès Par le col de Turini, D 2566, en direction de la station
de Camp d'argent puis Authion. Parking des 3 Communes

 

Association Montagne et Traditions

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

06540
Saorge
04 93 03 21 28

Arc de Triomphe

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Arc de Triomphe. Photos © Frédéric Prochasson - Fotolia.com

Il y a autant de perspectives différentes de l'Arc de Triomphe qu'il y a d'avenues partant de la Place de l'Étoile...

 

Bref historique de la construction :

En février 1806, Napoléon 1er ordonne la construction d'un Arc de triomphe pour commémorer les victoires de ses armées.

Le site de la place de l'Étoile est finalement choisi par l'empereur. La première pierre du monument est posée le 15 août 1806. Les plans retenus sont ceux de l'architecte CHALGRIN. Celui-ci, en 1810, à l'occasion du mariage de Napoléon 1er et de l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche, fait construire un trompe-l'oeil en bois et toile peinte. Le décor terminé à temps pour les cérémonies, donne une idée de ce que sera le monument une fois achevé. CHALGRIN meurt en 1810. Il est remplacé par Louis-Robert GOUST.

À la fin de 1813, l'arc atteint 19 mètres de haut. Les évènements de 1814 remettent tout en question. Sous la Restauration, les travaux sommeillent. Louis Philippe, devenu roi des français en 1830, décide de redonner vie au projet. Les travaux reprennent et l'arc de triomphe, dédié aux Armées de la Révolution et de l'Empire, est rapidement terminé par l'architecte Guillaume - Abel BLOUET. Il est inauguré le 29 juillet 1836.

Le Monument

Les proportions sont énormes : l'Arc de Triomphe mesure 49 mètres de haut et dépasse 45 mètres en largeur. L'Arc des deux grandes façades atteint 20,50 mètres de hauteur pour une largeur de 14,50 mètres. Les façades transversales sont percées d'un arc haut de 19 mètres sur une largeur de 8,50 mètres. La grande frise qui tourne sur les quatre faces représente les grands personnages de la Révolution et de l'Empire, ou encore, le retour des armées d'Italie ou d'Egypte.

L'ornement sans doute le plus grandiose est formé par les quatre groupes colossaux élevés sur chaque pied-droit des deux grandes façades :

  • Avenue des Champs Elysées : à droite, le Départ des volontaires encore appelé La Marseillaise, de François RUDE et à gauche, le Triomphe de l'empereur, sculpté par Jean-Pierre CORTOT
  • Avenue de la Grande Armée, les deux hauts reliefs sculptés représentent La Résistance (à droite) et La Paix (à gauche).

Sur les surfaces intérieures des grands et petits arcs se trouvent gravés les noms des généraux et des grandes batailles de la Révolution et de l'Empire.

Sur le sol, près du tombeau du soldat inconnu, plusieurs plaques de bronze commémorent des événements importants de l'Histoire contemporaine : la proclamation de la République, Le 4 septembre 1870, le retour de l'Alsace-Lorraine, le 11 novembre 1918 et l'Appel du 18 juin 1940. Elles évoquent également le souvenir des combattants et des résistants de la Seconde Guerre Mondiale, ainsi que celui des "Morts pour la France" en Algérie, Tunisie et Maroc.

Monter dans l'Arc de Triomphe

Monter dans l'Arc de Triomphe, c'est gravir 284 marches (un ascenseur permet l'accès des personnes à mobilité réduite), mais c'est aussi avoir accès aux différentes salles du musée et à la terrasse. La grande salle du musée, située sous la terrasse, présente un grand nombre de documents : gravures, dessins, photos, maquettes et différentes pièces originales sur les projets (tel que l'éléphant), la construction et le décor de l'Arc ainsi que sur de grands évènements comme le retour des cendres de Napoléon 1er (le 15 décembre 1840), la veillée funèbre de Victor HUGO (le 29 mai 1885), le défilé de la Victoire (le 14 juillet 1919), l'arrivée du Soldat Inconnu (le 28 janvier 1921), l'hommage du général de Gaulle sur la tombe du Soldat inconnu dans Paris libéré (le 26 août 1944).

La terrasse permet de découvrir une vue magnifique sur Paris, les Champs-Élysées, le Louvre, la tour Eiffel, le Dôme des Invalides et, vers l'ouest, l'Arche de La Défense.

Le Soldat Inconnu

L' Armistice, qui met fin aux combats de La Première Guerre Mondiale, est signé le 11 novembre 1918 à Rethondes (près de Compiègne dans l'Oise). La joie de la Victoire est endeuillée par la mort de 1 500 000 hommes, jeunes pour la plupart. Bientôt partout, dans les petits villages comme dans les grandes villes, on élève des Monuments aux Morts et dans les entreprises, comme dans les collèges et les lycées, on appose des plaques commémoratives.

En novembre 1916, alors que la terrible bataille de Verdun est dans tous les esprits, François Simon, président du "Souvenir Français" de Rennes et de l'Escorte d'honneur, émet l'idée que la France honorerait, au Panthéon, un soldat mort bravement pour la patrie. "Pourquoi la France n'ouvrirait-elle pas les portes du Panthéon à l'un de ses combattants ignorés mort bravement pour la Patrie, avec, pour inscription sur la pierre, deux mots: UN SOLDAT - deux dates : 1914 - 1917 ?

Cette inhumation d'un simple soldat sous ce dôme, où reposent tant de gloires et de génies, serait comme un symbole. et, de plus, ce serait un hommage rendu à l'armée française tout entière." Discours au cimetière de l'Est de Rennes, le 26 novembre 1916. Le projet est finalement adopté par Les députés Le 12 novembre 1919. Un an plus tard, au début de novembre, le Parlement décide que les restes d'un des soldats non identifiés morts au Champ d'Honneur au cours de la guerre seront inhumés sous l'Arc de Triomphe. Huit corps de soldats français non identifiés, choisis sur Les différents secteurs du front, sont alors transportés dans la citadelle de Verdun.

Le 10 novembre 1920, à 15 heures, le soldat Auguste THIN, fils d'un combattant lui-même disparu au cours de la guerre, désigne, par le dépôt d'un bouquet de fleurs, le cercueil qui doit être amené à Paris. Le 11 novembre 1920, au matin, après une cérémonie au Panthéon, le cercueil est déposé dans une des salles de l'Arc de Triomphe aménagée en chapelle ardente. Le 28 janvier 1921, le cercueil du Soldat Inconnu est inhumé au centre de l'arche principale, face aux Champs Elysées.

Le Symbole de la Flamme

Suite à l'idée émise début 1921 par le sculpteur Grégoire CALVET, puis en octobre 1923 par l'écrivain Gabriel BOISSY, la flamme sacrée sous l'Arc de Triomphe fut ainsi allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 à 18 heures par André Maginot, ministre de la guerre, tandis que les troupes du 5e RI présentaient les armes et que la musique jouait la Marche funèbre de CHOPIN."

Depuis cette date, la Flamme ne s'est jamais éteinte.

Chaque soir, à 18h30, la Flamme est ravivée par des représentants d'associations d'Anciens Combattants ou d'associations dont le civisme est reconnu (telle que la Croix Rouge). Le cérémonial n'a jamais cessé, y compris pendant l'occupation, entre 1940 et 1944. C'est naturellement vers elle et vers la Tombe du Soldat Inconnu que le 11 novembre 1940, les lycéens et les étudiants parisiens se tournent. Leurs cortèges défient l'occupant.

La Flamme sous l'Arc de Triomphe ne manque d'évoquer pour certains la Flamme de la Résistance dont parlait un certain Charles de Gaulle. De nos jours, le Tombeau du Soldat Inconnu et la Flamme du Souvenir symbolisent pour tous les français mais aussi pour tous les touristes du monde entier le sacrifice de tous ceux qui sont morts sur les champs de batailles.
La Flamme du Souvenir symbolise également l'hommage rendu à ceux qui ont donné leur vie, pour qu'aujourd'hui nous puissions vivre dans un pays libre. Enfin, depuis les jours tragiques de l'occupation, le symbole de la Flamme s'est enrichi d'une charge nouvelle, celle de l'espérance dans l'avenir et de foi dans le destin de notre Pays.

La cérémonie du Ravivage

Depuis le 11 novembre 1923, tous les soirs, à 18h30, la Flamme est ravivée par des représentants d'Associations selon un planning établi par le Comité de la Flamme.

Un cérémonial précis est observé. Chaque jour, au moins deux membres du Comité, des Commissaires, sont désignés pour accueillir les Associations et ordonnancer la cérémonie. Les Associations se réunissent soit au carrefour Champs Elysées/Balzac, soit en haut des Champs Elysées ou encore directement sur le terre-plein de l'Arc lorsqu'elles sont peu nombreuses.

Elles sont alors conduites, en défilant jusque sous l'Arc de Triomphe, porteurs de gerbes en tête, suivis des porte-drapeaux et des membres de l'association, empruntant l'allée centrale dans l'axe des Champs Elysées. Les participants prennent place de part et d'autre de la Dalle Sacrée et les porte-drapeaux sont disposés en cercle sur la face ouest de la Dalle. Auparavant, le Commissaire et le Gardien de service ont fait mettre en place le drapeau de "La Flamme", le clairon et le tambour de la Garde Républicaine. Enfin, le Commissaire de la Flamme et les Présidents d'Associations rejoignent la Dalle, leur remontée est accompagnée par la sonnerie "LA FLAMME". Les délégations sont alors invitées à déposer leur gerbe, puis en se plaçant à hauteur de la Flamme, le Commissaire transmet au président le glaive en l'invitant à faire le geste de ravivage.

La sonnerie "Aux Morts" retentit, les drapeaux s'inclinent, une minute de silence est observée. Lorsqu'une musique militaire (ou autre) est présente, la sonnerie "Aux Morts" est suivie du refrain de la Marseillaise. Le président accompagné des autorités présentes vont ensemble signer le Livre d'Or, puis dans un geste fraternel, saluer les porte-drapeaux, les Commissaires de la Flamme présents, les membres des Associations et les invités alignés le long de la Dalle. Tous se retrouvent au "pied" de la Tombe et les musiciens jouent l'hymne "Honneur au Soldat Inconnu". Ils sont ensuite raccompagnés aux chaînes par le Commissaire de service alors que la musique sonne "La Flamme". Ce rituel est le même lorsque le Général, Président de "La Flamme sous l'Arc de Triomphe" est présent. Les délégations sont alors invitées à signer le Livre d'Or.


Arc de Triomphe
Place de l'étoile 75008 Paris
Accès Métro Charles de Gaulle-Etoile (1, 2, 6)
RER A Charles de Gaulle-Etoile

 

Calendrier du ravivage de la Flamme

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Infos pratiques

Adresse

1 place de l'étoile 75008
Paris
01 55 37 73 77

Tarifs

Plein tarif : 9,50 €Tarif réduit : 6 €Groupe adultes : 7,50 € (à partir de 20 personnes)Groupes scolaires : 30 € (20 € pour les ZEP) . 35 élèves maximum. Gratuit : Moins de 18 ans (en famille et hors groupes scolaires) 18-25 ans (ressortissants des 27 pays de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le territoire français)Personne handicapée et son accompagnateur Demandeur d’emploi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre, 10h à 23h Du 1er octobre au 31 mars, 10h à 22h30

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, 8 mai (matin), 14 juillet (matin), 11 novembre (matin), 25 décembre

Le monument national de la gendarmerie

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Vue de nuit. © J.-P. Le Padellec - Détails © C. Caudron

Ce monument est érigé en 1935, en hommage à l'action des gendarmes.

En 1935, afin de rendre hommage à l'action des gendarmes, militaires et personnalités publiques se sont associés pour étudier et proposer l'érection d'un monument.

Après avoir collecté les fonds nécessaires à la réalisation de ce projet et obtenu la cession gratuite d'un terrain sur la commune de Versailles, un concours d'architecte a été organisé et remporté par MM.Nicod et Auzelle. La statue a été réalisée par M.Rispal. Les travaux prirent fin en novembre 1941. Les circonstances ne permirent cependant l'inauguration officielle du monument qu'en 1946.

Le monument érigé à Versailles en l'honneur de la Gendarmerie comporte une majestueuse statue centrale, encadrée de deux pylônes carrés massifs, de 12 mètres de hauteur et de 3 mètres de côté, assez espacés pour ne pas masquer la façade de l'église Saint Antoine de Padoue qui le domine à l'horizon.

Autour de ces pylônes sont harmonieusement disposés des groupes qui résument l'histoire même de la Gendarmerie française.

La grande statue de 4 mètres de hauteur, d'une magnifique allure, symbolise la Force au service de la Loi. Elle s'appuie de la main droite sur un bouclier, évoquant ainsi la protection que la Gendarmerie, au service de l'Ordre et de la Justice, étend sur le pays et sur les citoyens. L'autre bras présente un puissant geste de volonté traduisant l'énergie avec laquelle les vaillants soldats de l'arme d'élite accomplissent leur devoir.

Chacun des groupes représente des gendarmes de notre époque, accompagnés d'ancêtres dans l'arme, ayant appartenu à d'autres moments de l'histoire : Louis XV, Révolution, Premier Empire, Conquête de l'Algérie. Guerre de 1914, Chars d'assaut, gendarmes et gardes contemporains.

Enfin, sur les faces latérales, à gauche, un gendarme à cheval de 1880 et à droite, un garde républicain à cheval de 1936.

Les uniformes, minutieusement exacts ont été reconstitués d'après les costumes du musée de l'armée et les données du chef d'escadron de gendarmerie Bucquoy. docteur ès-lettres, directeur de la revue " Le Passepoil ", et spécialiste de l'étude des uniformes militaires de l'Europe.

Aux pieds de la statue, un hypogée couronné d'un bouclier de bronze doit recueillir les cendres de Le Gallois de Fougières, prévost des maréchaux de France, tué à la bataille d'Azincourt (1415) et inhumé, depuis lors, à proximité du terrain de la lutte, dans l'église d Auchy-Ies-Hesdin (Pas-de-Calais).

Le monument se situe à Versailles Place de la loi 78000 Versailles

 

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Infos pratiques

Adresse

Place de la loi 78000
Versailles

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Le fort Médoc

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Fort Médoc. Photo : ©hubert sion. Source : http://www.tourisme-gironde.fr/

Construit à la demande de Louis XIV en 1689, le fort Médoc offre l'aspect classique d'une fortification de type Vauban, avec ses remparts gazonnés, ses fossés et ses larges espaces découverts...

La décision de construire le fort Médoc a été prise par Louis XIV en 1689. Les travaux commencés en 1690 sont suffisamment avancés en 1691 pour permettre l'installation d'une première garnison, avant même l'achèvement de l'ouvrage.

Le fort Médoc offre l'aspect classique d'une fortification de type Vauban, avec ses remparts gazonnés, ses fossés, et ses larges espaces découverts en avant de l'ouvrage. De forme grossièrement rectangulaire, il est flanqué aux quatre angles de bastions réunis par des courtines. Les fossés communiquent avec la Gironde par un système d'écluses qui permettent de les maintenir en eau quelle que soit la marée.

Après avoir traversé la demi-lune royale qui précède les bâtiments et les fossés, le visiteur pénètre le coeur de l'ouvrage par la porte royale, dont le fronton s'orne d'un soleil, emblème de Louis XIV. Le couloir voûté sous le bâtiment central est fermé par une porte de bois à croisillons, et par une herse, aujourd'hui disparue. Des casemates latérales percées de meurtrières assurent la défense du passage. Le bâtiment central, corps de garde royal, abritait à l'origine le major de la garnison au premier étage, et était composé de salles d'armes au rez-de-chaussée, et de belles salles voûtées en sous-sol.

La vaste esplanade intérieure était bordée de deux casernes à un seul niveau, pouvant loger jusqu'à trois cents hommes. De ces bâtiments qui n'ont jamais accueilli plus d'une centaine de personnes, il ne reste aujourd'hui que les sols, quelques pans de murs, et une cheminée.

Le corps de garde dominant les bastions, la citerne d'eau douce, la chapelle, et le magasin à poudre peuvent par contre toujours être admirés. Dès 1700, l'utilité défensive de cet ouvrage jugé peu opérationnel est contestée par les ingénieurs militaires puis l'intendant Tourny : la terre soutenant les bastions et courtines se révèle trop fragile pour consolider les défenses du fort, les marécages du site entraînent de nombreuses épidémies au sein de la troupe qui doit être relevée trop régulièrement, et surtout les navires empruntent plus facilement la passe de Blaye que la passe du Médoc, peu profonde.

Jouant un rôle négligeable dans la défense de l'estuaire de la Gironde, le fort Médoc ne connaît pas l'épreuve du feu. Pourvu d'une garnison jusqu'en 1916, il devient propriété de la commune de Cussac-Fort-Médoc en 1930. Aujourd'hui, la municipalité gère le site en liaison avec l'association des amis du fort Médoc. L'ouvrage bénéficie actuellement d'un ambitieux programme de restauration, et accueille depuis de nombreuses années des manifestations culturelles variées en saison.

 

Le Fort Médoc

Mairie de Cussac-Fort-Médoc

34 Avenue du Haut-Médoc 33640 Cussac-Fort-Médoc

tél. 05.57.88.85.00

fax. 05.57.88.85.15

 

Visites

L'ouvrage est ouvert à la visite tous les jours en saison.

Renseignements auprès de la mairie de Cussac-Fort-Médoc

 

Accès A 40 km de Bordeaux via Blanquefort et Margaux, par la D 2.

 

Amis du Fort-Médoc

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Avenue du fort Médoc 33640
Cussac-Fort-Médoc

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert à la visite tous les jours en saison

Place forte de Longwy

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Longwy. Porte de France. Source : © Initsogan- License Creative Commons - Libre de droit

Après la signature du traité de Nimègue, Louis XIV décide d'établir une place forte à Longwy...

Après la signature du traité de Nimègue, pour tenir en respect la garnison espagnole de Luxembourg et fermer le débouché des Ardennes entre la Meuse et la Moselle, Louis XIV décide d'établir une place forte à Longwy. Il fit détruire le vieux château et l'ancien Longwy-Haut médiéval afin de construire la "ville neuve" un peu plus au nord, au bord du plateau qui domine la vallée de la Chiers et la ville basse. La construction débute en 1679. Parmi les 160 villes fortifiées sur lesquelles Vauban a travaillé, Longwy a une place tout à fait originale : elle fait partie des neuf villes que Vauban a construites "ex nihilo" (à partir de rien) et qui traduisent le mieux sa conception de la ville idéale.

La forteresse fut construite selon un plan en étoile à six bastions. Elle était équipée de toutes les commodités pour une place de guerre : une vaste église, un grand arsenal, onze corps de caserne et cinq puits. La ville étant entourée de remparts, on y pénétrait par deux portes : la Porte de Bourgogne (détruite en 1914) et la Porte de France construites symétriquement au nord et au sud par rapport à la place d'armes (aujourd'hui appelée place Darche, du nom du colonel qui a défendu la place de Longwy en 1914) qui occupait le centre de l'hexagone.

Longwy a subi quatre sièges dont celui de 1914 qui a causé le plus de dégâts. La partie nord-ouest a été complètement détruite. Les bâtiments entourant la place Darche ont été également mis à l'épreuve : le 3ème étage de la tour de l'église Saint Dagobert est tombé en 1871, le palais du gouverneur a été détruit au même siège, l'intérieur de l'hôtel de ville a été bombardé en 1914... Malgré tout certains ont résisté et font aujourd'hui partie des Monuments Historiques : le Puits de Siège, la Porte de France (finement décorée pour la venue du Roi) et d'autres sont réaffectés : la caserne Ordener, la manutention militaire...

Aujourd'hui vous pouvez visiter ces vestiges lors de visites guidées. De nombreux ouvrages relatent l'histoire de Longwy.

 

Place forte de Longwy

Office de Tourisme :

Place Darche 54400 Longwy-Haut

Tél. : 03 82 24 27 17 - 03 82 24 94 54

Fax : 03 82 24 77 75

e-mail : ot-longwy@wanadoo.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Place Darche 54400
Longwy
03 82 24 27 17

Tarifs

Adulte : 3 € Enfant : gratuit Groupe : 2 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite guidée de mai à Octobre, le mercredi et le vendredi à 15h et le dimanche et jours fériés à 14h30

Le fort Royal de l'île Sainte-Marguerite

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Le fort Royal de l'île Sainte-Marguerite. Source : ECPAD

Situé dans la baie de Cannes, le fort royal, prison d'Etat, a accueilli la Masque de fer de 1687 à 1688 puis, après la guerre de 1870, le maréchal Bazaine.

Au sud-est de la Croisette, l'archipel des îles de Lérins sépare le golfe de Napoule à l'ouest du golfe de Jouan à l'est. Il est composé de quatre îles : deux grandes (Sainte-Marguerite et Saint-Honorat) et deux petites (îlot de la Tradelière et îlot Saint-Féréol).

L'île Sainte-Marguerite est la plus proche de Cannes, à 700 mètres de la pointe du Palm-Beach, et la plus étendue, sur plus de 160 hectares. L'île doit son nom à une chapelle élevée sur son territoire en honneur de la martyre d'Antioche, dans les premiers siècles du christianisme.

Après l'occupation de l'île par les Romains, dont les traces subsistent encore de nos jours, Sainte-Marguerite appartient pendant de nombreux siècles aux moines de Lérins. En 1617, le Duc de Guise charge Jean de Bellon de réaliser la construction d'un fort destiné à verrouiller l'accès à Cannes. Édifié de 1624 à 1627 sur l'emplacement de vestiges datant de l'antiquité romaine, il ne s'agit alors qu'une modeste maison fortifiée.

Ce petit ouvrage est agrandi et renforcé par les Espagnols qui occupent les îles de Lérins à partir de 1635. Deux bastions et les premiers casernements sont ajoutés à l'ouvrage existant.

Disposant d'une garnison d'environ 800 hommes sur l'île Sainte-Marguerite, les troupes espagnoles sont confrontées à la question vitale du ravitaillement en eau potable et imaginent un système de récupération d'eau de pluie qui vient alimenter un grand puits édifié au-dessus d'imposantes citernes. On peut encore observer aujourd'hui les quatre bassins de décantation où l'eau était purifiée, avant de remplir une des deux citernes placées sous le puits.

En 1637, les Français reprennent les îles de Lérins, et baptisent la citadelle du nom de fort Royal. L'ouvrage est alors considérablement renforcé : les fossés sont approfondis, les courtines surélevées, et deux demi-lunes sont désormais reliées au fort par des passerelles surélevées, disparues depuis. Le gouverneur royal Guitaut fait également construire une tenaille, bastion bas placé à l'avant des portes d'accès du fort, qui porte aujourd'hui son nom.

A la fin du XVIIème siècle, le commissaire général aux fortifications de Louis XIV inspecte en personne le fort, et donne des instructions pour renforcer la place. Les travaux effectués à la suite du déplacement de Vauban donnent au fort l'essentiel de la physionomie qu'on lui connaît de nos jours. A

26 mètres d'altitude, l'ouvrage surplombe une falaise rocheuse sur la côte nord de l'île Sainte-Marguerite, face au cap Croisette. Il s'agit d'un petit fort de forme pentagonale, flanqué de quatre bastions en ses points faibles, côté terre. Côté mer, les remparts en pierre de l'ouvrage sont appuyés sur un remblai de terre, et remarquablement intégrés à la falaise abrupte. 

A l'intérieur de l'enceinte, subsistent encore aujourd'hui une chapelle, et plusieurs hangars affectés à l'hébergement des troupes et aux magasins d'artillerie. Parmi ceux-ci, on trouve l'imposant bâtiment que constitue la poudrière, cernée par les murs du bastion royal au sud du fort, sans doute dans le but de réduire les conséquences d'une explosion accidentelle. Par la suite, l'ouvrage fait l'objet d'aménagements mineurs. Ainsi, un sémaphore est construit en 1862, par surélévation d'une ancienne tour du fort.

Plus tard, lors de l'occupation par les troupes allemandes durant le second conflit mondial, un poste de surveillance est aménagé sur une avancée triangulaire du fort.

Aujourd'hui, plusieurs bâtiments sont en ruine, et une végétation envahissante conquiert peu à peu les demi-lunes et les remparts.

Cependant, les chantiers de jeunes Provence-Alpes-Côte-d'Azur participent à la rénovation du fort depuis plus de trente ans. Sécurisation des remparts, réfection de bâtiments, de nombreuses restaurations sont effectuées de manière à favoriser l'accès à la visite de cet ouvrage unique sur le littoral cannois.

Les premières cellules sont aménagées dans le château du gouverneur à partir de 1637. Mais c'est en 1685, à l'heure où le fort Royal accueille une importante garnison, que l'ouvrage est voué définitivement et à titre principal à servir de prison d'État. Ainsi, en 1687, le gouverneur Saint-Mars, sur ordre de Louis XIV, fait construire un bâtiment parallélépipédique de pierre à l'intérieur de l'enceinte, au sein duquel sont bientôt aménagées plusieurs cellules. Parmi les prisonniers enfermés au sein du fort, on compte notamment :

- Le célèbre, mais néanmoins non identifié, Masque de Fer, détenu pendant 11 ans de 1687 à 1698 .

- Six pasteurs protestants, enfermés après la révocation de l'Édit de Nantes, de 1689 jusqu'à leur mort en 1713 .

- Jean-Baptiste Suard, futur secrétaire perpétuel de l'Académie française, incarcéré de 1751 à 1753 .

- La Smala d'Abd el-Kader, à partir de 1843 .

- 600 prisonniers autrichiens, détenus en 1859 après la bataille de Montebello .

- Le maréchal Bazaine, seul prisonnier à s'être échappé du fort Royal, après une évasion en 1873 que la légende qualifie de rocambolesque et dont une terrasse du fort porte aujourd'hui le nom.

Le fort Royal possède également un lieu de détention plus modeste, réservé aux soldats.

 

Le Musée de la Mer, installé au coeur du fort, permet au visiteur de découvrir certaines des cellules, dont celle du Masque de Fer, ainsi que celles occupées par les pasteurs protestants, auxquelles un mémorial rend aujourd'hui hommage.

Si le Musée de la Mer permet de découvrir l'intérieur de l'enceinte du fort Royal et ses sombres cellules, il dispose également d'un second espace muséographique, rassemblant une importante collection d'archéologie sous-marine et terrestre. Au coeur des anciennes citernes romaines et de salles récemment restaurées, le musée expose des épaves de bateaux échoués au large des îles de Lérins. Le visiteur y découvre également une maquette reconstituant le système hydrologique des citernes romaines, une collection de décors peints datant de l'Antiquité, et une salle d'aquariums animée par le centre permanent d'initiatives pour l'environnement présentant la faune et la flore sous-marine de la Méditerranée.

Installé au sein du fort, un centre d'animation et d'hébergement dispose de structures d'accueil permettant de recevoir des publics variés dans le cadre de différents types de séjours : classes de découverte et stages sportifs ou culturels pour les scolaires, accueil d'associations ou de comités d'entreprise, organisation de séminaires...

Enfin, si l'île Sainte-Marguerite accueille environ un demi-million de visiteurs par an, c'est aussi parce qu'elle offre un patrimoine naturel exceptionnel. L'île est parcourue de long en large par des chemins forestiers, le chemin de ceinture permettant d'en faire le tour à proximité des fonds marins limpides. Un parcours itinérant botanique permet, grâce à sa signalisation, de repérer de nombreuses essences d'arbres et de plantes maritimes. À l'ouest de l'île, l'étang des Batéguiers offre un abri à de nombreux oiseaux migrateurs que l'on peut observer tout au long de l'année. Ses 150 hectares de forêts peuplées de pins et d'eucalyptus font de l'île Sainte-Marguerite un cadre unique de calmes promenades sur le littoral des Alpes-Maritimes. 

L'office national des forêts assure la protection des peuplements forestiers remarquables de l'île et accueille le public en lui proposant des activités de découverte de ce riche milieu naturel. Sur l'île Saint-Honorat L'île Saint-Honorat possède plusieurs chapelles, érigées très tôt pour accueillir les pèlerins. Si l'une d'entre elles est en ruines aujourd'hui, les six autres ont été restaurées au XVIIe siècle, ou plus récemment à l'aide des plans originaux. À l'extrémité de l'île se trouve un four à boulets, utilisé par l'artillerie du Premier Empire pour faire rougir les projectiles chargés d'incendier les bateaux en bois menaçant les côtes. 

L'île abrite également l'abbaye de Lérins qui regroupe une communauté d'environ trente moines de diverses nationalités, cultivant la lavande et exploitant la vigne. Joyau de l'architecture féodale en terre de Provence, le monastère fortifié a été construit du XIe au XIVe siècle et est ouvert à la visite. L'abbaye produit une liqueur élaborée à partir d'une trentaine de plantes aromatiques dont la recette reste secrète, et la consommation nécessairement modérée.


Office du Tourisme de Cannes 


Esplanade Georges Pompidou BP 272 06403 Cannes Cedex 


Tél. 04.92.99.84.22

Fax 04.92.99.84.23

e-mail : tourisme@semec.com

 

Le Musée de la Mer 

Ouvert tous les jours, sauf le lundi et certains jours fériés.

Fermeture annuelle courant novembre. 

Le musée est gratuit le premier dimanche de chaque mois, et de manière permanente pour les moins de 18 ans, et les étudiants de moins de 26 ans. Des visites commentées gratuites peuvent être organisées sur rendez-vous. 

 

Fort de l'île Sainte-Marguerite

Tél. 04.93.38.55.26 


Accès par la mer depuis Cannes.

De nombreuses compagnies de transport maritime sont implantées sur le quai des îles, à l'extrémité du parking Laubeuf. Les liaisons vers les îles de Lérins sont assurées toute l'année (compter environ vingt minutes de traversée pour atteindre l'île Sainte-Marguerite).

 

Site de l'Office du Tourisme de Cannes

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

06150
Cannes
04 93 38 55 26

Tarifs

Plein tarif: 6 €Tarif réduit: 3 €Gratuit : Gratuit le 1er dimanche de chaque mois de novembre à mars inclus, moins de 18 ans, et étudiants jusqu’à 26 ans.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De octobre à mars: 10h30-13h15 / 14h15-16h45De avril à mai: 10h30-13h15 / 14h15-17h45De juin à septembre: 10h-17h45

Fermetures annuelles

Fermé tous les lundis de octobre à mars, le 1er janvier, le 1er mai, les 1er et 11 novembre et le 25 décembre

Courriel : tourisme@semec.com

Le fort de la Conchée

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Le fort de la Conchée. Source : www.hubert35.net

Ancré sur le rocher de Quincé,  c'est l'ouvrage du dispositif de protection de la cité malouine, il doit permettre de prendre à revers les navires ennemis, protéger St-Malo.

A la fin du XVIIe siècle, la France est opposée à la ligue d'Augsbourg. Avec ses alliés hollandais, le Prince d'Orange, devenu Guillaume III, Roi d'Angleterre, impose un blocus maritime au royaume de Louis XIV.

Au départ du port de Saint-Malo, les corsaires réalisent des prises spectaculaires en rompant l'encerclement anglo-hollandais. Devant la menace ennemie, le Roi Soleil décide d'aménager les îlots au large et charge Vauban, dès 1689, d'aménager un mur d'artillerie autour de cette position stratégique, l'entrée de la Manche.

Les îlots des Conchées s'étendent à deux miles nautiques au nord-ouest de Saint-Malo. Battu par les vents et courants, le fort de la Conchée est ancré sur le rocher de Quincé. Ouvrage du dispositif de protection de la cité malouine le plus éloigné du port, ce petit fort doit permettre de prendre à revers les navires ennemis tentés de bombarder Saint-Malo, en verrouillant une passe d'accès à la rade hors de portée des canons de Cézembre : " la passe aux Normands".

La construction de l'édifice débute en 1692 à partir de plans que Vauban confie à Siméon de Garangeau, nommé directeur des fortifications à Saint-Malo.

Le 27 novembre 1693, les Anglais s'emparent du fort en cours d'édification, mais échouent dans leur tentative de détruire la cité malouine à l'aide de la célèbre machine infernale, vaisseau bardé d'explosifs qui s'échoue sur les récifs avant d'atteindre les remparts de la ville. Considéré comme achevé en 1695, le fort résiste la même année à un nouvel assaut de la flotte anglaise, commandée par l'amiral Berkeley.

Sur une superficie de 1 600 m2, l'ouvrage se présente sous la forme d'un vaisseau de pierre aux formes arrondies, dissimulant des voûtes intérieures en virage. Les maçonneries des épais remparts ont été renforcées, pour consolider l'ouvrage face aux tirs ennemis, mais aussi de manière à protéger des assauts des vagues le modeste rocher soutenant l'édifice. Au niveau inférieur, une monumentale porte d'entrée, taillée dans la roche aux armes du Roi, offre un accès direct à une des salles basses du fort. Au niveau supérieur, des terrasses d'artillerie ont abrité des canons tirant à barbette (au-dessus du parapet grâce à la surélévation du terre-plein de l'ouvrage), ce qui permettait
aux artilleurs d'atteindre les navires ennemis à hauteur des coques.

A la fin du XVIIIe siècle est aménagé à l'intérieur de l'ouvrage un four à rougir les boulets de type Meusnier. Protégé des projectiles des assaillants par un soubassement en maçonnerie, disposant d'une voûte semi-circulaire assurant le chauffage des boulets par réverbération, ce four permettait de chauffer en continu plusieurs dizaines de boulets en une seule heure de temps. Il assurait également un rôle dissuasif à une époque qui ne connaissait pas encore les vaisseaux à coque blindée. En effet, la fumée d'un tel four, perçue par un navire ennemi, suffisait souvent à convaincre l'agresseur de reprendre le large.

Lors du second conflit mondial, le fort de la Conchée est investi par les troupes d'occupation, et utilisé comme cible d'entraînement par les batteries lourdes allemandes. Il subit de nombreux dégâts, notamment en 1943, lorsqu'un réglage de tir d'une de ces batteries endommage gravement le pignon sud de l'ouvrage et détruit les logements des officiers sur la terrasse.

En 1944, Saint-Malo est occupée par la garnison allemande du colonel von Aulok et abondamment bombardée par l'armée alliée à partir du 6 août. La ville est en grande partie détruite, les remparts du fort gravement endommagés, et tous les logis de l'ouvrage réduits à néant. Lorsque les troupes alliées reprennent possession du fort de la Conchée, l'ancienne machine de guerre désormais en ruine a perdu toute vocation défensive.

 

Le fort de la Conchée

Office de tourisme de Saint-Malo

Esplanade St-Vincent - 35400 Saint-Malo

Tél. 08 25 16 02 00

Fax. 02.99.56.67.00

e-mail : info@saint-malo-tourisme.com

 

Office du tourisme de Saint-Malo

Le fort de la Conchée

 

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Infos pratiques

Adresse

Esplanade St-Vincent - 35400
Saint-Malo
08 25 16 02 00

Le fort de Saint-Elme

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Le fort de Saint-Elme. ©ECPAD

Collioure est dominée par le fort de Saint-Elme, au sud du port du village.

 

A l'extrême sud des Pyrénées Orientales, la côte Vermeille borde la mer méditerranée, et s'adosse au massif des Albères à l'ouest. Blotti au fond d'une anse de cette côte rocheuse, le village de Collioure dispose d'un riche patrimoine monumental, qui mêle art religieux et architecture militaire.

Outre son château royal construit du XIIIème au XVIIIème siècle, et son église du XVIIème siècle au célèbre clocher phallique, Collioure est dominée par le fort de Saint-Elme, au sud du port du village. La construction du Fort Saint Elme, de 1538 à 1552, comme celui de Salses a permis à Charles Quint de protéger le royaume d'Espagne (Castille et Aragon) et donc de se battre contre la France en Italie (la république de Gênes étant un domino espagnol, de protéger le royaume des deux Sicile déjà espagnole) et de porter la guerre dans le nord de la France et en Bourgogne. Il faut rappeler que Charles Quint est l'arrière petit fils de Charles le Téméraire, c'est un prince bourguignon qui n'a qu'un seul but, reprendre Dijon (Duché de Bourgogne) occupé par Louis XI en 1477. Pour se battre au nord, il faut, en effet, être protégé au sud.

 

 


Saint Elme est le patron des marins et le fort est comme un bateau qui protège Collioure et Port-Vendres.

Sa forme en étoile préfigure également l'architecture de Vauban. Au milieu du XVIème siècle, Charles Quint fait édifier une redoute fortifiée entourant le donjon médiéval, qui ne résiste cependant pas à Turenne. Celui-ci prend le fort en 1642, après plusieurs semaines de siège et permet aux défenseurs de sortir "balles en bouche et bannières aux vents", c'est-à-dire avec les honneurs de la guerre. Après le rattachement de Collioure au Royaume de France par le traité des Pyrénées en 1659, Vauban inspecte le dispositif défensif de la région, et renforce l'ouvrage en faisant bâtir des casernements protégés par des douves.


Le fort Saint-Elme est à nouveau aménagé à la fin du XVIIIème siècle, et désormais doté d'une citerne d'eau potable, et d'un réseau de souterrains jugé capable de résister aux assauts d'artillerie. Pris par les Espagnols en décembre 1793, il est aussitôt assiégé par les troupes françaises conduites par le général Dugommier.

Située sur une crête dominant le fort, une batterie, qui sera transformée en redoute en 1844, témoigne aujourd'hui de ce siège qui s'achève en mai 1794 par la victoire des Français qui reprennent Collioure et ses ouvrages défensifs.

 

Le fort Saint-Elme est une propriété privée depuis 1913, qui a été réquisitionnée en 1942 par les troupes d'occupation et pillé en 1944, lors de leur départ. Inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1927, l'ouvrage est ouvert au public.

 

Office du Tourisme de Collioure

Place du 18 juin 66190 Collioure

Tél. 04.68.82.15.47

Fax 04.68.82.46.29

e-mail : contact@collioure.com

 


Accès À 30 km de Perpignan par la N 114.

 

 

Site de l'office du Tourisme de Collioure

 

Fort Saint Elme

 

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Infos pratiques

Adresse

66190
Collioure
Tél. 04.68.82.15.47Fax 04.68.82.46.29

Tarifs

Tarifs individuels : Gratuit pour les moins de 12 ans. RSA, chômeurs (présentation carte) : 2€. Jeunes et étudiants : 3€. Adultes : 6€. Pass intersites : 4€ Handicapé individuel : Gratuit sur réservation Tarifs groupes (mini 10 personnes) : 30 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours, du 1er avril au 30 septembre : de 10H30 à 19H00 (visite guidée l'après-midi). Du 1er octobre au 11 novembre :de 14H30 à 17H00

Les forts de l'Esseillon

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Fort d’Esseillon vu depuis la via ferrata du Diable à Aussois. © Savoie Mont Blanc / Desage

Dominant la vallée de l'Arc sur deux kilomètres en amont de Modane, le contrefort rocheux de l'Esseillon, muraille naturelle d'une centaine de mètres de haut, barre l'accès à la vallée de la Hte-Maurienne et au col du Mont-Cenis...

En 1815, le congrès de Vienne condamne la France à restituer la Savoie au Roi de Piémont-Sardaigne, allié de l'Autriche. Victor-Emmanuel Ier utilise en partie la confortable indemnité de guerre versée par les Français pour fortifier la barrière des Alpes, et interdire ainsi le passage de l'armée française vers l'Italie.

Le verrou glaciaire permettant l'accès au Piémont n'étant plus défendu depuis la destruction en 1796 par Napoléon de la forteresse de Brunetta de Susa, le choix est fait de renforcer la protection des voies entre la France et l'Italie au niveau du site de l'Esseillon.

Dominant la vallée de l'Arc sur deux kilomètres en amont de Modane, le contrefort rocheux de l'Esseillon est une muraille naturelle d'une centaine de mètres de hauteur qui barre l'accès à la vallée de la Haute-Maurienne et au col du Mont-Cenis, entre la Savoie et Turin. Dès 1817, des terrassements sont effectués afin de mettre à nu la roche destinée à accueillir les futurs ouvrages. Au coeur du site grandiose des montagnes de la Haute-Maurienne, ce gigantesque chantier d'édification d'une véritable cité militaire est confié à un jeune capitaine piémontais, Olivero.

Formé au système de défense autrichien, il met en pratique les théories du marquis de Montalembert, général d'artillerie français du XVIIIème siècle : les forts sont conçus de manière à barrer la route à l'ennemi suivant une ligne de défense perpendiculaire à sa progression. Cinq ouvrages sont ainsi élevés, l'évasement de la vallée mettant l'ensemble hors de portée de l'artillerie ennemie qui viendrait à s'installer sur les sommets alentours. Baptisés de prénoms des membres de la famille royale de la Maison de Savoie, ces forts aux murs épais se flanquent réciproquement par des tirs croisés. Ils composent un ensemble architectural majestueux qui remplit efficacement jusqu'en 1860 son rôle dissuasif sur le chemin du Mont-Cenis, porte de l'Italie.

A cette date, marquée par le rattachement de la Savoie à la France, les bouches à feu percées dans les murailles des forts, en majorité tournées vers la France, sont désormais inutiles. Les défenses de l'Esseillon sont aménagées par les Français, de manière à contrer des envahisseurs venant désormais de l'Est.

Plus tard, en 1871, le percement du tunnel ferroviaire de Fréjus reporte les éléments de défense frontalière dans la vallée à hauteur de Modane. Dépouillés de tout intérêt stratégique, affaiblis par l'avènement de l'obus, ces imposants ouvrages froids et isolés perchés à plus de mille cinq cent mètres d'altitude voient désormais leur vocation réduite à l'accueil de bataillons disciplinaires, ou à l'enfermement de prisonniers. Ils ne connaissent l'épreuve du feu qu'à l'occasion des combats du second conflit mondial.

Elevé de 1818 à 1828, le fort Victor-Emmanuel constitue la pièce maîtresse du système de défense de l'Esseillon. Accroché sur le bord d'une falaise à mille trois cent cinquante mètres d'altitude, l'ouvrage se décompose en une succession parallèle de huit bâtiments à double niveau, dont deux sont consacrés aux batteries de canons. Un pont dormant prolongé d'un pont-levis métallique offre un accès à la porte d'entrée, qui permet d'accéder au bâtiment de commandement accueillant l'état-major, aux casernements de la troupe, et à des bâtiments à vocation logistique, dont deux puits alimentant la garnison en eau.

Les plans de feux du fort sont orientés vers le village d'Avrieux et la route royale reliant Chambéry à Turin, certaines embrasures permettant également de flanquer les abords de la Redoute Marie-Thérèse. Une voie carrossable bordée de pierres saillantes serpente au coeur du fort, et facilite le déplacement des batteries. A l'arrière de l'ouvrage, un dédale d'escaliers et de galeries voûtées favorise également le passage des canons. Côté sarde, le fossé est flanqué par des caponnières, ouvrages détachés de l'escarpe.

En 1833, une prison est édifiée, notamment aux fins de retenir des libéraux italiens au sein de ses murs. Voué à servir de base de départ d'une éventuelle offensive, le fort est conçu pour accueillir une garnison de mille cinq cent hommes, servant trente-cinq canons. Véritable lieu de vie, il abrite notamment un hôpital et une chapelle. En juin 1940, il est au centre du dispositif de défense du 281ème régiment d'artillerie, avant d'être utilisé par les Italiens, qui y enferment des Résistants français à partir de 1943. Tout au long de l'hiver 1944, le fort Victor-Emmanuel est la base arrière du 6ème bataillon de chasseurs alpins opérant contre les troupes allemandes retranchées au Mont-Cenis. Certains accès au fort restent aujourd'hui dangereux, et sont actuellement consolidés dans le cadre d'un programme de restauration de l'ensemble de l'ouvrage.

Edifié de 1819 à 1830, le fort Marie-Christine est le fort le plus haut perché du dispositif, dominant l'ensemble de ses mille cinq cent mètres d'altitude. Ouvrage typique de la fortification perpendiculaire chère au marquis de Montalembert, débarrassé de ses bastions, cet ensemble hexagonal présente toujours une face perpendiculaire à l'ennemi. Voués à la défense du versant nord de la vallée, le fort et ses vingt canons assuraient un flanquement efficace des forts Charles-Albert et Charles-Félix, ainsi que de la route menant à Aussois.

Ceinturé d'un mur précédé d'un fossé à l'Est, et d'une falaise vertigineuse à l'Ouest, le fort comprend trois niveaux : un rez-de-chaussée occupé par des pièces à vocation logistique, un premier étage destiné au logement des troupes, et un niveau supérieur, terrasse couverte percée d'embrasures à canons. La porte d'entrée est protégée par un pont basculant placé sous le feu des créneaux de fusillade des postes de garde. Autour de la cour centrale, des casemates surmontées de voûtes pouvaient accueillir jusqu'à cent cinquante hommes. A l'origine, un passage sécurisé vers le fort Charles-Albert était assuré par un long bâtiment bas, aujourd'hui disparu.

Entièrement rénové, le fort Marie-Christine offre aujourd'hui aux visiteurs de nombreux attraits, outre son évident intérêt historique et patrimonial. Lieu d'hébergement et de gastronomie, il abrite un gîte d'étape et un restaurant. Centre d'animations, il constitue depuis 1987 la cinquième porte du Parc National de la Vanoise, et offre aux amateurs d'escalade un bel éventail de voies utilisables, pour alpinistes débutants ou confirmés.

Protégée au nord par le gouffre de l'Arc, à l'ouest par le ravin du nant Sainte-Anne, la redoute Marie-Thérèse est le seul ouvrage du dispositif de défense de l'Esseillon bâti sur la rive gauche de la vallée de l'Arc. Edifiée entre 1819 et 1825, cette redoute située sur la commune d'Avrieux a pour mission de barrer la route royale du Mont-Cenis.

A portée des canons du fort Victor-Emmanuel, depuis l'autre versant du gouffre, l'ouvrage se présente sous la forme d'un fer à cheval irrégulier, la branche ouest ayant été allongée pour battre la porte d'entrée et le pont-levis faisant face à la France. Destinée à accueillir une garnison de deux cent hommes, la redoute Marie-Thérèse s'organise autour de deux niveaux de casemates voûtées placés autour d'une modeste cour centrale. Au niveau supérieur, on peut remarquer des embrasures triples, qui permettaient d'accueillir chacune un canon et deux fusils. Une galerie de fusillade enterrée dans la contrescarpe du fossé garantissait une efficace défense rapprochée. L'approvisionnement en marchandises est dans un premier temps assuré par un système de câbles tendus au-dessus du ravin de l'Arc, et reliant l'ouvrage au fort Victor-Emmanuel. Puis, en 1850, une étroite passerelle suspendue au-dessus du vide rompt l'isolement de la redoute, en la reliant aux ouvrages situés sur le versant opposé des Gorges de l'Arc : ce pont du Diable était desservi par un chemin abrité, et contrôlé par un corps de garde.

La même année, un pont tournant commandé par un fortin distant de cinquante mètres de la redoute est édifié, de manière à protéger le passage de la route d'accès au fort.

En juin 1940, la redoute est occupée par le 281ème régiment d'infanterie, puis après l'armistice par les troupes italiennes et allemandes jusqu'en septembre 1944. Actuellement en cours de restauration, une partie de l'ouvrage est aujourd'hui accessible à la visite. Suspendus au-dessus de cent mètres de vide, les visiteurs les plus intrépides peuvent notamment apprécier la vue imprenable sur les gorges de l'Arc qu'offre le pont du Diable. Cette passerelle détruite en 1940 a été reconstruite en 1989 dans le cadre de l'ouverture du site d'Esseillon au tourisme culturel et sportif, et constitue de nos jours un des points de départ du parcours d'escalade de la via ferrata.
Achevé en 1827, cet ouvrage constituait, à l'instar du fort Marie-Christine ( épouse de Charles-Félix ), une petite unité destinée à interdire l'accès du chemin reliant Aussois à Modane. Dressé au-dessus de la falaise à l'ouest, il était accessible par l'est via une rampe en terre conduisant à une porte monumentale construite en pierres taillées, et tournée vers le fort Victor-Emmanuel.

A l'arrière de l'ouvrage, un cimetière, connu sous le nom de cimetière sarde, accueillait les défunts de l'ensemble du site de l'Esseillon.

Lors du rattachement de la Savoie à la France en 1860, les accords passés entre Napoléon III et Cavour, Premier ministre de l'Italie naissante, prévoient la destruction intégrale de l'ensemble fortifié de l'Esseillon. Cependant, le fort Charles-Félix est le seul ouvrage anéanti sur ordre de l'Empereur, après trois de jours de tir destructeurs. La fréquentation du fort est aujourd'hui fortement déconseillée, du fait de hauts risques d'éboulement de ses murs. Entre le fort Marie-Christine et le fort Victor-Emmanuel, les ruines du fort restent cependant admirables depuis la route, laissant deviner l'ancien donjon entouré d'une enceinte en étoile.

En 1832, des travaux d'édification d'un dernier fort sont amorcés. En effet, le système de défense constitué par les quatre ouvrages existants laisse une brèche au nord du village d'Aussois. Relié par une tranchée au fort Marie-Christine perché à la même altitude, le fort Charles-Albert est ainsi destiné à compléter l'ensemble du dispositif, en verrouillant les accès au nord du site de l'Esseillon. L'ouvrage reste cependant inachevé lorsque les travaux sont interrompus en 1834. Aujourd'hui, seules les ruines de deux petits bâtiments de garnison et la base d'une tour veillent sur la vallée d'Aussois.

 

Le fort de l'Esseillon

Office de tourisme d'Aussois Maison d'Aussois 73500 Aussois

tél. 04.79.20.30.80

fax. 04.79.20.40.23

e-mail : info@aussois.com

 

Visites

Les ouvrages ouverts au public peuvent aujourd'hui être découverts à l'aide de visites guidées. La nouvelle vocation du dispositif de défense de l'Esseillon est également valorisée par de nombreux parcours touristiques aux thèmes variés. Boucles " Nature " permettant de découvrir la richesse botanique et faunistique de la région, itinéraires de découverte à pied ou en raquettes via un réseau de sentiers, parcours d'escalade pour les plus sportifs, chantiers de restauration des ouvrages en saison pour les plus laborieux : de nombreuses possibilités sont offertes pour découvrir les forts de l'Esseillon comme les alentours de cet ensemble fortifié unique en France.

 

Accès

Depuis Chambéry ( 107 km ), Grenoble ( 145 km ), Lyon ( 220 km), Genève ( 200 km ), ou Turin ( 110 km ), par les autoroutes alpines A 43 ou A 41 ( sortie Modane ). Depuis Modane ( 7 km ), gare ferroviaire internationale, par la D 215.

 

Site de la maison d'Aussois

 

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Infos pratiques

Adresse

73500
L'Esseillon
tél. 04.79.20.30.80Fax. 04.79.20.40.23

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

La citadelle de Saint-Tropez

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La citadelle de Saint-Tropez. ©ECPAD

Depuis plus de 400 ans, la Citadelle de Saint-Tropez couronne la ville.

C'est en 1602 que l'ingénieur Raymond de Bonnefons qui a en charge les fortifications provençales entreprend la construction d'une grosse tour caractéristique des fortifications de côte des XVIe et XVIIe siècles. Sa construction voulue par Henri IV s'inscrit dans un programme de mise en défense de la côte afin de se prémunir contre une éventuelle attaque espagnole. Dans les années 1620-1630, la grande enceinte est achevée. Durant les siècles suivants, la forteresse fait l'objet de nombreux travaux qui visent soit à entretenir l'existant, soit à améliorer el système défensif et les conditions de vie de la garnison.

Elle reste un élément important des défenses provençales jusqu'en 1873, date à laquelle elle est déclassée, ses remparts n'étant plus suffisamment efficaces depuis que l'obus a remplacé le boulet.

Achetée par la ville à l'Etat en 1993, la Citadelle fait depuis cette date l'objet d'un important programme de restauration et de valorisation. Le site est classé dans son ensemble au titre des Monuments historiques depuis 1995.

C'est en 2013 que le musée d'histoire maritime a ouvert ses portes après une importante campagne de restauration du donjon. Le musée qui raconte l'histoire des marins tropéziens sur toutes les mers du monde, met en valeur l'héritage précieux de générations de pêcheurs et surtout marins du commerce, qui ont, siècle après siècle, façonné le Saint-Tropez d'aujourd'hui.

La Citadelle de Saint-Tropez est l'un des sites les plus visités de la région Provence-Alpes-Côte-D'azur.

 

www.facebook.com/citadellesainttropez

 

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Infos pratiques

Adresse

1, montée de la Citadelle - 83990
Saint-Tropez
04 94 97 59 43

Tarifs

3,00€ (tarif unique). Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans et détenteurs de la carte ICOM (sur présentation d'un justificatif).Visite guidée sur réservation 04 94 97 59 43

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er octobre au 31 mars : de 10h à 17h30 (dernière entrée à 17h00).Du 1er avril au 30 septembre : de 10h à 18h30 (dernière entrée à 18h00).

Fermetures annuelles

Fermé le 1er janvier, les 1er et 17 mai, le 11 novembre et le 25 décembre.