Base sous-marine de Lorient

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La base sous-marine de Lorient. Photo ECPAD

D'une superficie de 26 hectares au sud de Lorient, l'ancienne base de sous-marins de Kéroman est implantée au centre de la rade, face à la citadelle de Port-Louis et de l'île Saint-Michel ...

 

S'étendant sur une superficie de 26 hectares au sud de la ville de Lorient, l'ancienne base de sous-marins de Kéroman est implantée au centre de la rade, en face de la citadelle de Port-Louis et de l'île Saint-Michel.

Une forteresse militaire du XXe siècle héritée du IIIe Reich

Dès l'été 1940 et la victoire allemande à l'Ouest, la Kriegsmarine aménage des bases aux Pays-Bas, en Belgique et en France.

L'arsenal de Lorient est choisi par l'amiral Karl Dönitz pour accueillir l'une des cinq grandes bases installées sur les côtes françaises de l'Atlantique pour abriter les U-Boote. Dès le 21 juin 1940, premier jour d'occupation de la ville, des travaux de dégagement des quais et bassins sont entrepris, ce qui permet à un sous-marin d'entrer dans le port de Lorient le 7 juillet. Malgré le renforcement du site par la Kriegsmarine, l'état-major allemand juge rapidement que ces installations sont peu adaptées à la conduite de la guerre de l'Atlantique, et décide de faire construire un ensemble bétonné constituant une véritable base sous-marine, plus apte à résister à la violence des bombardements alliés.

Sous le feu des avions de la Royal Air Force, 15 000 ouvriers construisent successivement entre février 1941 et janvier 1943 trois vastes blocs bétonnés aux dimensions impressionnantes : 130 m de côté et 18,5 m de haut pour les blocs Kéroman I ( K I ) et Kéroman II ( K II ) avec des toits de 3,5 m d'épaisseur . 170 m de long et 122 m de large pour le bloc Kéroman III ( K III ) avec une épaisseur de toit de 7,5 m.

Au total, la nouvelle base sous-marine de Kéroman est capable de résister aux bombes classiques les plus puissantes de l'époque, et peut abriter plus de vingt-cinq submersibles grâce à des installations donnant directement sur la mer, ou permettant de hisser les sous-marins les plus imposants dans des alvéoles protégées grâce à un slipway (plan incliné pour tirer à sec les bâtiments). La présence de cette base réputée indestructible vaut à Lorient d'être soumise à d'intenses bombardements de l'aviation alliée, qui transforment la ville en vaste champ de ruines.

Les abris bétonnés n'ayant jamais été sérieusement endommagés pendant la guerre, le site de Kéroman est utilisé à partir de mai 1945 par la marine nationale française qui y installe une escadrille de sous-marins, une annexe de l'arsenal de Lorient (DCN), ainsi que la zone de vie des sous-mariniers.

Le 6 juillet 1946, les bases de Kéroman sont baptisées du nom de Jacques Stosskopf, ancien chef de la section des constructions neuves à l'arsenal de Lorient, déporté et exécuté par les nazis pour avoir transmis à un réseau de résistance, tout au long de l'occupation, de précieux renseignements sur l'activité stratégique de la base.

En 1995, le ministère de la défense annonce, dans le cadre de son plan de restructurations, l'abandon du site, qui devient effectif en février 1997 avec le départ pour Toulon du dernier submersible présent à Kéroman, "la Sirène".

La reconversion d'un site d'exception

La visite du bloc Kéroman III

De nos jours, seule la visite du bloc Kéroman III est ouverte au public, les autres secteurs de la base étant à ce jour désaffectés ou occupés par des entreprises. Un parcours guidé d'environ une heure et demie permet de découvrir le plus grand des bâtiments construits à Lorient avec 24 000 m2 au sol et une toiture constituant un formidable belvédère qui domine la rade de Lorient et ses espaces portuaires. Au sud-est de la base, le bloc contient sept alvéoles, dont la plus importante mesure 103 m de long pour 22,5 m de large et offre deux emplacements. Sa construction est restée inachevée en 1944, car ralentie du fait des nombreux bombardements qui ont pilonné la base tout au long de son édification.

Le site est ouvert aux individuels pendant les vacances scolaires et toute l'année, sur réservation, pour les groupes. Les dates d'ouverture sont disponibles à l'office de tourisme du pays de Lorient.

L'espace muséographique de la Tour Davis

Jouxtant les murs de la base, la Tour Davis a été construite en 1942 pour l'entraînement des sous-mariniers et remise en service en 1953 par la marine nationale. Elle refait surface depuis 1999, à travers un espace muséographique consacré au patrimoine immergé du pays de Lorient. Doté d'un caisson hyperbare simulant les conditions de vie des équipages, le musée permet au visiteur de plonger dans le temps, à la découverte des épaves de la région.

Ouvert tous les dimanches de 14 h à 18 h. En juillet & août, ouvert tous les jours de 13 h 30 à 18 h 30. Compter environ une heure de visite.

L'insertion de la base dans un projet urbain, économique et culturel

Récemment acquéreur de ce site disposant de plus de 1 200 m de façade maritime, la communauté d'agglomération du pays de Lorient pilote un projet de reconversion de la base axé sur un thème majeur : "l'homme et la mer au XXIème siècle". Déjà, l'installation de plusieurs entreprises dans les anciens blocs bétonnés qui abritaient les sous-marins a contribué au développement d'une forte activité liée au nautisme. À terme est prévue l'ouverture d'un village-entreprise tourné vers l'industrie maritime de haute technologie.

En 2005, a été inaugurée une Académie Tabarly, espace rendant hommage à la mémoire du marin disparu, avec une médiathèque, des expositions, et des informations sur l'actualité des courses océaniques. Est également prévue l'ouverture au public du sous-marin " La Flore ", en service de 1964 jusqu'à son désarmement en 1989 à Kéroman. Une première phase de travaux envisage la remise en état du sous-marin, du ber qui le supporte, et du pont transbordeur entre le bloc K I et le bloc K II. À partir du bâtiment ainsi réaménagé, des passerelles permettront d'accéder à un espace muséographique dédié à la base sous-marine de Kéroman, et exposant au visiteur la vie quotidienne à bord des submersibles.


Base des sous-marins

Presqu'île de Keroman 56100 Lorient

Tél : 02 97 02 23 29

 

Office de tourisme du pays de Lorient

Email : contact@lorient-tourisme.com

 

Tarif : Plein tarif : 6 € . tarif réduit 3 € . gratuit pour les moins de 12 ans

 

Horaires : hors vacances scolaires : chaque dimanche à 15 h. vacances scolaires toutes zones : tous les jours à 15 h dès le samedi.

 

Fermeture les 25 et 31 décembre et tout le mois de janvier

 

Ville de Lorient

Office du Tourisme du pays de Lorient

 

Quizz : Fortifications

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Infos pratiques

Adresse

rue roland morillot 56100
Lorient
02 97 02 23 29

Tarifs

Plein tarif : 6 € Tarif réduit: 3 € Gratuit : Enfant (- de 12 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Hors vacances scolaires: chaque dimanche à 15 hVacances scolaires toutes zones: tous les jours à 15 h dès le samedi

Fermetures annuelles

Les 25 et 31 décembre et tout le mois de janvier

Le Centre National et Musée Jean Jaurès

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Intérieur du Musée. ©Office de Tourisme de Castres

Enfant du pays, chantre du socialisme, tribun d'exception, Jean Jaurès est assassiné à la veille de la Première Guerre mondiale.

La ville de Castres consacre un musée à Jean Jaurès, enfant du pays né en 1859, chantre du socialisme, tribun d'exception, pacifiste convaincu, assassiné par Raoul Villain le 31 juillet 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale.

Au coeur de la Ville de Castres, est implanté le Centre National et Musée Jean Jaurès. Cet établissement a pour vocation la présentation des activités et de l'oeuvre de Jean Jaurès, en assurant en même temps des travaux de recherche et d'animation autour des idées et thèmes fondamentaux des XIXe et XXe siècles.

Histoire

Ouvert en février 1988 et inauguré le 16 novembre de la même année par François Mitterand, Président de la République, il doit sa naissance à la Ville de Castres qui a souhaité mettre en valeur la richesse du fonds Jaurès du musée créé en 1954, afin de mieux faire connaître celui qui fût tout à la fois grand penseur, tribun, journaliste, écrivain et homme politique. Le concours précieux de la Société d'Etudes Jaurésiennes, présidée par Madame Madeleine Rébéroiux, et l'aide efficace de nombreux spécialistes et historiens ont permis de créer un ensemble culturel cohérent, rigoureux et moderne.

Les collections

Le rez-de-chaussée abrite les expositions temporaires (entrée gratuite) traitant de sujets divers se rapportant à la période 1880-1914 (économie, société, vie quotidienne, culture) ou mettant en valeur des artistes régionaux ou présentant une question d'actualité. Il comprend un coin repos, un coin bar et un comptoir de vente où le public peut acquérir actuellement des cartes postales, des affiches et des publications sur et autour de Jean Jaurès.

Le premier étage s'ouvre sur le musée (entrée payante) qui présente de façon chronologique et thématique la vie du grand tribun :
37 panneaux, 6 vitrines et deux bornes vidéo mettent en valeur des documents et objets divers. Des bustes, des statuettes, des ouvrages internationaux sur Jean Jaurès, des peintures, des moulages, des outils d'ouvriers sont aussi exposés.

Le deuxième étage est composé d'une salle de conférence équipée de matériel audiovisuel pour la projection de films, de diapositives et pour l'organisation de colloques, débats, séminaires (capacité d'accueil : 50 personnes).

Le troisième étage est affecté à la conservation, la consultation, la recherche et la documentation: livres, revues, journaux, archives, sont mis à la disposition de tous ceux qui le désirent et plus particulièrement des étudiants, journalistes et chercheurs. Bibliothèque de musée, les ouvrages sont consultables sur place et ne peuvent être prêtés. On y trouve au premier chef tout ce qui a été écrit par et sur Jean Jaurès et tous les textes publiés de son vivant, mais aussi des manuscrits, des photographies, un très riche fonds iconographique et de très nombreux journaux et revues dont La Dépêche de 1887 à 1914, La Petite République de 1893 à 1903, La Revue de l'Enseignement Primaire de 1904 à 1914, etc.

Le centre de documentation et de recherche possède de nombreux opuscules intéressants et rares ainsi que des collections importantes Le Mouvement Socialiste (1899-1914), l'Encyclopédie Socialiste de Compère-Morel (1912-1921), les comptes rendus sténographiques de tous les congrès socialistes de 1900 à 1920, les documents essentiels édités par la deuxième internationale, etc.

 

Centre National et Musée Jean Jaurès

2 place Pélisson - 81100 CASTRES

Tél. 05 63 62 41 83 - Fax : 05 63 50 39 02

e-mail : jaures@ville-castres.fr

 

Service des publics des musées

Hôtel de Ville - B.P. 406

81108 CASTRES Cedex

Tél. : 05.63.71.59.28

Fax : 05.63.71.59.26

E-mail : jb.alba@ville-castres.fr

 

Ville de Castres

Les amis des musées de castres

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Infos pratiques

Adresse

2 place Pélisson - 81100
CASTRES
Tél. 05 63 62 41 83Fax : 05 63 50 39 02 Service des publics des muséesHôtel de Ville - B.P. 40681108 CASTRES CedexTél. : 05.63.71.59.28Fax : 05.63.71.59.26E-mail : jb.alba@ville-castres.fr

Tarifs

Expositions temporaires : gratuitEntrée du musée Jaurès : 2 € (TR : 1,00 €)Billet groupé musées Goya/Jaurès/Centre d'art contemporain : 3,50 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

10h00 - 12h00 / 14h00 - 18h00Du 1er octobre au 31 mars :10h00 - 12h00 / 14h00 - 17h00Juillet - Août :ouvert tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Les 1er janvier, 1er mai, 1 novembre, 25 décembre et le dimanche du 1er novembre au 31 mars

Musée d'Histoire de la Ville et du Pays Malouin

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Peinture de Garneray, Abordage du kent (vers 1850). Source : http://www.ville-saint-malo.fr

Le musée d'histoire de la ville de Saint-Malo, installé dans le château, retrace cinq cents ans d'histoire maritime française.

L'actuel musée d'histoire de la ville de Saint-Malo a été créé après la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre de la reconstruction de la cité historique malouine, détruite à 80 % en 1944, à l'intérieur du Grand-Donjon du château, imposante tour au plan en fer à cheval commencée en 1424, sur ordre du duc Jean V de Bretagne.

Ce musée avait pour mission initiale de commémorer le riche passé maritime du célèbre port corsaire breton mais sans omettre d'évoquer les grandes figures intellectuelles qui en sont natives comme Chateaubriand, Lamennais ou Maupertuis.

En complément, des sections plus spécialisées dans les aspects ethnographiques comme la pêche à la morue à Terre-Neuve ou les souvenirs des capitaines au long-cours cap hornier se sont aussi constituées, les premières étant présentées dans la tour Générale, voisine du Grand-Donjon et les secondes dans la tour Solidor, à Saint-Servan sous l'appellation de Musée international du long-cours cap hornier.

Les collections relatives à la pêche à la morue à Terre-Neuve sont regroupées au rez-de-chaussée de la tour Générale autour d'un doris grandeur nature avec tout son équipement.

A l'étage suivant, outre quelques modèles de terre-neuviers intéressants, est esquissée une séquence sur la vie dans le pays malouin au temps des terre-neuvas avec quelques éléments de mobilier (buffet, commode, lit-clos) et les coiffes traditionnelles.

Au second étage curieusement voûté en coupole, sont présentés à côté de quelques oeuvres plus anciennes des tableaux du premier tiers du XXe siècle. de Nozal, Signac Le Pardon des Terre-Neuvas, Guillaumin, Saint-Servan, la tour Solidor, Friesz, Frank-Will, etc.

Le visiteur ne manquera pas de s'arrêter devant une évocation du commandant Charcot (1867-1936), au travers notamment d'un portrait par R.-Y. Creston, d'une grande toile d'E. Blandin et de l'échelle de coupée qui permit lors du naufrage du "Pourquoi-Pas ?" le sauvetage du maître timonier du célèbre navire d'exploration.

Parmi les pièces les plus remarquables, il faut signaler au premier étage une imposante figure de proue du premier tiers du XIXe siècle représentant un marin non identifié des XVIIe-XVIIIe siècles, une tapisserie sur le thème de l'eau par Gromaire.

De l'ancienne chapelle, reconnaissable à l'extérieur par son petit campanile, il n'est parvenu que le tableau qui ornait son retable avant la Révolution : La déploration du Christ par Jean-Baptiste Santerre (1651-1717), considérée par les spécialistes comme l'oeuvre majeure de la peinture religieuse de l'artiste.

Des pièces liées à l'histoire religieuse de Saint-Malo ont été regroupées par ailleurs dans cette ancienne chapelle dont la torche de procession des canonniers malouins dite La Sainte-Barbe, un portrait de Mgr Duchesne (1843-1922) par L. Lambert, une cloche de 1645, un chandelier en bois sculpté du XVIIe siècle.

A noter, en vitrine, une esquisse du peintre local Doutreleau pour le grand tableau - détruit en 1944 - des funérailles de Chateaubriand en 1848 sur l'îlot du Grand-Bé, ainsi qu'un ex-voto d'un canonnier corsaire.

Le portrait de Chateaubriand par Girodet, sauvé en 1944, est exposé au deuxième étage avec un autre portrait de Chateaubriand jeune, portant perruque, réalisé dans le dernier quart du XVIIIe siècle. Mais la plus grande partie de cette salle est consacrée à l'évocation de la guerre de course et de son plus célèbre représentant local, Robert Surcouf (1773-1827) dont le tableau de l'Abordage du Kent par la Confiance par Garneray (1850).

A noter aussi, une statuette du P. Santemier, dont la savoureuse légende précise que " de Surcouf estant aumônier, A l'ennemi à sa façon savait bailler l'Extrême-Onction "... et un buste en marbre de Lamennais par Cougny.

Le troisième étage met en vedette le portrait de Duguay-Trouin (1673-1736) et une grande toile représentant la prise de Rio de Janeiro en 1711 sous les ordres de ce grand marin, oeuvre de Gudin (1802-1880). II faut également signaler un globe terrestre de Desnos (1768) et deux modèles-réduits anciens dont celui d'un vaisseau de 3e rang par un contremaître de Marine, un très beau porte-voix polychrome, une sphère armillaire par Delamarche, un portrait de Maupertuis (1698-1759), etc.

Cette section est appelée à se développer grâce aux apports des fouilles sous-marines. Le quatrième étage du donjon, dédié au Saint-Malo du temps de la duchesse Anne, de Jacques Cartier et de ses voyages de découverte en Amérique du Nord, est actuellement en cours de réaménagement.

 

Musée d'Histoire de la Ville et du Pays Malouin

Château - 35400 Saint-Malo

Tél. 02 99 40 71 57

e-mail : musee@ville-saint-malo.fr

 

Ouvert :

(du 1er avril au 30 septembre) Tous les jours sauf le 1er mai 10h00 - 12h30 / 14h00 - 18h00

Hors saison Tous les jours sauf les lundis et jours fériés 10h00 - 12h00 / 14h00 - 18h00

 

Tarifs

Billet simple

Adultes : 5,40 € Groupes de plus de 10 adultes : 4,50 € Groupes titulaires "passeport vacances" : 4,50 € Groupes de plus de 100 personnes (du 15/09 au 30/04) : 2,70 € Scolaires, étudiants : 2,70 € Groupes scolaires de l'arrondissement de Saint-Malo : Gratuit Militaires : Gratuit Accompagnateurs de groupe, personnes inscrites à l'ANPE, bénéficiaires du RMI : Gratuit

Billet groupé

(3 musées - Musées du Château, de Solidor et du Mémorial 39/45) Adultes : 12,70 € Groupes de plus de 10 adultes : 9,50 € Groupes titulaires "passeport vacances" : 9,50 € Groupes de plus de 100 personnes (du 15/09 au 30/04) : 6,30 € Scolaires, étudiants : 6,30 € Groupes scolaires de l'arrondissement de Saint-Malo : Gratuit Militaires : Gratuit Accompagnateurs de groupe, personnes inscrites à l'ANPE, bénéficiaires du RMI : Gratuit

 

Ville de Saint-Malo

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Château 35400
Saint-Malo
02 99 40 71 57

Tarifs

Plein tarif : 5,40 €Groupes de plus de 10 adultes et groupes titulaires "passeport vacances" : 4,50 €Groupes de plus de 100 personnes (du 15/09 au 30/04), Scolaires, étudiants : 2,70 €Groupes scolaires de l'arrondissement de Saint-Malo, militaires, accompagnateurs de groupe, personnes inscrites à Pôle Emploie, bénéficiaires du RMI : Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre: 10h-12h30/14h-18hHors saison: 10h-12h/14h-18h

Fermetures annuelles

Fermé le 1er mai, les lundi et jours fériés entre le 1er Octobre et le 31 mars

Citadelle de Port-Louis

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Sauvetage en mer. Source : Photo A.Fux, Musée national de la Marine, Port-Louis.

LE PORT DES ROIS… ET DES REINES...

La citadelle, un des fleurons de l'architecture militaire, offre une vue extraordinaire sur la rade. De forme rectangulaire, elle est bastionnée aux angles et sur les côtés.

Elle abrite le Musée national de la Marine qui présente une collection d'embarcations, d'armes et de modèles historiques.

On peut aussi y visiter le musée de la Compagnie des Indes.

 

©Ecpad

 

Historique

Sa construction commence sous les ordres de l'ingénieur espagnol Cristobal de Rojas en 1590, à l'époque de la guerre de la Ligue.

La citadelle est achevée sous Louis XIII. Elle occupe la pointe de la presqu'île qui ferme au sud-est la rade de Lorient.

Outre son aspect défensif, la citadelle fut également un lieu d'habitation, de réception, un refuge ou une prison (elle reçut des prêtres réfractaires pendant la Révolution, des conscrits réfractaires sous l'Empire, Louis-Napoléon Bonaparte en 1836, des communards et des résistants...)

Dans la salle de l'Arsenal, de très beaux modèles d'époque accompagnés de tableaux et sculptures illustrent l'histoire de la Marine française du XVIIe siècle jusqu'au début du XXe siècle. 

La salle de la Poudrière regroupe une importante collection d'armes.

Les salles d'exposition sont centrées sur l'archéologie subaquatique, de la découverte des objets à leur restauration.

L'archéologue Franck Goddio a offert au musée national de la Marine plus de 160 objets témoins des échanges maritimes entre l'Orient et l'Occident du XIe au XVIIIe siècle, provenant des épaves de trois jonques, d'un galion et d'un vaisseau.

Ces objets sont présentés à Port-Louis conjointement avec les vestiges du fret d'un vaisseau hollandais naufragé en 1609, le Mauritius (fouille du Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines en 1986), déposés par Elf-Gabon et le gouvernement gabonais au musée national de la Marine.

L'espace thématique "Trésors d'océans" a été réalisé par le musée national de la Marine avec le soutien du Conseil régional de Bretagne, du Conseil général du Morbihan et de la Communauté d'agglomération du pays de Lorient.

 

Les musées de la Citadelle. Dans le site exceptionnel de la Citadelle de Port-Louis, qui vaut à lui seul la visite, partez à la découverte de l'histoire de la cité... de la Compagnie des Indes... de la Marine ...

 

Musée national de la Marine, Port-Louis

Informations et réservations

Tél. : 02 97 82 56 72

e.mail : port-louis@musee-marine.fr

 

Musée de la Compagnie des Indes

Musée d'art et d'histoire de la Ville de Lorient

Secrétariat : 02 97 82 19 13

 

Office de Tourisme du Pays de Lorient

Agence de Port-Louis - 1 avenue Marcel Charrier - 56290 Port-Louis - Tél. : 02 97 84 78 00

 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Citadelle, av. du Fort de l'Aigle - 56290
Port-louis

Tarifs

Dernier billet vendu 45 minutesavant l'heure de fermetureLes billets incluent la visite du musée de la Compagnie des IndesPlein tarif : 7 €Tarif réduit : 5.50 €Gratuit pour les moins de 26 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1/09 au 30/04 :ouvert de 13 h 30 à 18 h- fermé le mardiDu 2/05 au 31/08 :ouvert de 10 h à 18 h 30- tous les jours - sans interruption

Fermetures annuelles

Du 16/12 au 31/01 et le 1er mai

Musée Franco-Suisse

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Salle d'exposition. Source : L'Association des Amis du Musée franco-suisse de Rueil-Malmaison

Le Musée, inauguré le 9 Novembre 1999 en présence de son Excellence Bénédict de Tscharner, Ambassadeur de Suisse en France, est le seul qui raconte l'histoire des Gardes Suisses au service du roi de France.

Installé dans l'ancien poste de garde de la caserne des Suisses, à Rueil-Malmaison. Il présente sur deux niveaux l'histoire de ce régiment d'élite devenu permanent en 1616.

Histoire des Gardes Suisses

L'endroit où a pris place le tout nouveau Musée franco-suisse est le plus légitime qui se puisse concevoir, car non seulement il se trouve à Rueil qui fut un temps l'une des plus suisse des localités françaises, mais sur les lieux même où a séjourné le célèbre régiment des Gardes-Suisses créé par Louis XIII en 1616.

Durant des décennies la population de Rueil vécut au contact des Gardes-Suisses qui faisaient partie intégrante de la vie quotidienne locale, au point de s'intégrer aux familles ruelloises. En 1755, Louis XV fait construire à Rueil, construite par Charles Axel Guillaumo une caserne pour loger 800 gardes du 2e bataillon du régiment des Gardes-Suisses, qui auparavant étaient logés chez l'habitant. La destruction du régiment ne marquera pas la fin définitive de la présence suisse à Rueil. Sous la Restauration, de 1816 à 1830, la caserne retrouvera deux bataillons de Gardes suisses.

Le musée

Des trois casernes voulues sous Louis XV pour y loger les Gardes-Suisses, seule subsiste celle de Rueil. La caserne de Courbevoie fut détruite en 1962 et celle de Saint-Denis démolie en 1969. Peu après, les façades, toitures du bâtiment principal et les quatre pavillons sur rue de la caserne de Rueil furent classés monuments historiques le 28 août 1974.

Le musée se trouve dans l'ancien poste de garde de cette caserne, seule existante sur les trois construites à la même époque. Il présente sur deux niveaux l'histoire de ce régiment d'élite devenu permanent en 1616.

 

Musée Franco-Suisse
5 place du Général Leclerc (Caserne Guynemer, ancien pavillon de garde)
F - 92500 Rueil-Malmaison
Fax: 00 33 (0)1 47 32 12 58 
Tél.: 00 33 (0)1 47 08 04 85 (le jeudi après-midi).

Accès Bus : depuis La Défense : 258, station Rueil Ville
Accès RER : ligne A, Rueil-Malmaison puis bus 241 ou 244, station Le Gué 

 

Le Centre de documentation des Suisses au Service de France

Il est situé dans le musée et est ouvert dans les mêmes conditions que celui-ci.

Le fonds documentaire comprend livres, articles de périodiques, iconographies…

Il est accessible à toute personne intéressée par l’histoire des soldats suisses au Service de France.

Un important travail de dépouillement des registres paroissiaux et des archives notariales a été réalisé et constitue un très bon outil de base pour des recherches généalogiques concernant des familles de Rueil et autres villes de la banlieue Ouest de Paris où des compagnies de Gardes-Suisses ont été cantonnées 

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Infos pratiques

Adresse

5 place du Général Leclerc - 92500
Rueil-Malmaison
Tél.: 01.47.32.66.50 - Fax : 01.47.32.12.58

Tarifs

Les visites se font sur demande au 01 47 32 66 50 ou sur musee-municipal@mairie-rueilmalmaison.fr, visites possible en juillet et août.Les groupes peuvent passer par l'Office du Tourisme de Rueil-Malmaison au 01 47 32 35 75

Fermetures annuelles

Juillet et août

L’Adresse Musée de La Poste

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Dormeuse de poste - Aquarelle d'Henri Baud. ©Musée de La Poste

L'histoire du transport du message écrit, de la tablette d'argile à l'aéropostale en passant par les ballons montés, les timbres-poste sans oublier les personnages emblématiques tels le postillon ou le facteur.

L’Adresse Musée de La Poste démarre son programme de rénovation de ses espaces intérieurs en vue de permettre une accessibilité totale à l’ensemble des publics. Les collections permanentes seront donc fermées à partir du 7 octobre 2013 pour mener à bien le « Chantier des collections ».

Le Musée est à la fois lieu de mémoire et de conservation, centre de recherche et de documentation, tourné vers l'écrit, les beaux-arts, l'histoire et la société.

Historique

Ouvert en 1946, le Musée de La Poste est alors situé dans l'ancien Hôtel de Choiseul Praslin, datant du début du XVIIIe siècle dans le 6e arrondissement de Paris. En 1973 ce lieu devenu trop exigu, le musée s'installe au 34 boulevard de Vaugirard en plein coeur du quartier de Montparnasse dans l'actuel bâtiment construit à cet effet. Aujourd'hui, le musée occupe 15 salles et le public débute la visite au 5ème étage et suit le parcours qui aboutit au rez-de-chaussée. 

Scénographie

Le Musée de La Poste propose en quinze salles, une découverte de l'histoire de La Poste, des origines à nos jours et une immersion dans le monde de la philatélie. Le parcours (début de la visite au 5e étage), qui associe la chronologie à des thématiques fortes, met l'accent sur la dimension sociale de cette entreprise. Mais c'est aussi, à travers La Poste et la philatélie, une histoire des Français qui nous est ici contée. Boîtes aux lettres anciennes, uniformes de postillons et de facteurs, maquettes de malles-poste, timbres-poste de valeur, oeuvres d'artistes : toutes ces pièces de collection présentent un ensemble rare et riche en couleurs.

Collections

Le Musée de La Poste gère les collections philatéliques et postales de l'Etat et celles de La Poste. Il expose sur 1500m2 le patrimoine historique, philatélique, scientifique et artistique constitué par des pièces de collection aussi diverses que les timbres-poste, les premières cartes de routes de poste, les uniformes de facteurs, les maquettes d'artistes, des archives ou des objets populaires et enfin une grand collection de mail art et d'art postal.

Le département des collections historiques est une précieuse mine de renseignements pour les historiens et les curieux qui s'intéressent au passé de l'administration des Postes. Le Musée détient des collections d'almanachs du facteur, calendriers des Postes, cartes postales, archives, guides routiers, livres de postes et itinéraires, estampes, objets populaires et oeuvres d'art contemporain.

La photothèque

Plus de 150 000 clichés, des héros de l'aéropostale aux affiches de Villemot sur l'épargne et ceux de tous les timbres-poste français. Consultation et prêt sur rendez-vous les mardi, mercredi et jeudi. 

La bibliothèque

Riche de près de 25 000 volumes et de plus de 850 titres de périodiques, la bibliothèque du Musée accueille chercheurs et curieux en quête d'une information philatélique ou sur l'histoire de la Poste. Ouvrages et périodiques sont consultables sur place, photocopies payantes. Mardi, mercredi et jeudi de 10 h à 18 h.

Le Point Philatélie

Dans le hall d'accueil du Musée se situe un " point philatélie " où l'on peut se procurer les timbres-poste de France, Monaco, Andorre, Mayotte, Saint-Pierre et Miquelon, les timbres de service nouvellement émis, les prêt-à-poster et les produits philatéliques de La Poste. Timbre à date illustré. Le point philatélie est ouvert pendant les heures d'ouverture du Musée, du lundi au samedi de 10 h à 18 h.

Le service de prêts

Un service de prêts peut étudier toute demande concernant : Les collections historiques - Les collections philatéliques

L'Espace-Conférences

Le Musée possède un auditorium de 162 places susceptible d'être loué.

Le Service des collections historiques

Ce service gère les objets et documents iconographiques se rapportant à l'évolution de l'organisation et des métiers de la Poste, ainsi qu'aux traditions de l'écriture et de la correspondance. Le Musée possède également un important fonds d'archives sur l'histoire de la poste et du télégraphe. Consultation sur rendez-vous des pièces non exposées les mardi, mercredi et jeudi.

 

L'Adresse Musée de La Poste

34 boulevard de Vaugirard - 75015 Paris

e-mail : collections.historiques@laposte.net

Service de prêt : 01 42 79 24 34
Bibliothèque : 01 42 79 24 15
Photothèque : 01 42 79 24 16
Communication : 01 42 79 23 33 – 01 42 79 23 70

 

L’Adresse Musée de La Poste démarre son programme de rénovation de ses espaces intérieurs en vue de permettre une accessibilité totale à l’ensemble des publics.

Les collections permanentes seront donc fermées à partir du 7 octobre 2013 pour mener à bien le «Chantier des collections».

La boutique, l’espace timbres et l’auditorium seront ouverts pendant les travaux.

Le Musée de La Poste restera présent dans la programmation culturelle parisienne avec des expositions et des ateliers proposés dans divers lieux.

Le programme sera consultable sur le site internet de l’Adresse Musée de La Poste : www.ladressemuseedelaposte.fr

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Infos pratiques

Adresse

34 boulevard de Vaugirard - 75015
Paris

Tarifs

Collections permanentesPlein tarif : 5,00 €Tarif réduit* : 3,50 €Gratuité pour les moins de 26 ans, le groupe La Poste, les Amis du Musée de La Poste, les titulaires de la carte ICOM, les accompagnateurs de groupe, les enseignants, les titulaires de la carte Inter-Musées.Les collections permanentes ne sont pas accessibles aux personnes à mobilité réduite.Des plans du Musée sont disponibles gratuitement en français et en anglais à l’accueil.Expositions temporaires (dans la galerie du Messager)Plein tarif : 6,50 €Tarif réduit* : 5,00 €Gratuité pour les moins de 13 ans, les postiers et leurs conjoints* accordé aux demandeurs d’emploi, étudiants, groupe de plus de 20 personnes

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au samedi de 10h a 18hLe 1er jeudi de chaque mois jusqu'à 20hTel : 01 42 79 24 24Fax : 01 42 79 24 00

Fermetures annuelles

Dimanche et jours fériésFermeture de la billetterie à 17h30et le 1er jeudi de chaque mois à 19h30.

Musée d'art et d'histoire de Saint-Denis

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La queue devant la boucherie. Siège de Paris en 1870. Source : Musée d'art et d'histoire de Saint-Denis

Une importante collection d'objets, d'affiches, d'armes et oeuvres d'art sur la Commune.

Le musée d'art et d'histoire de Saint-Denis est installé dans l'ancien Carmel de ville. Le monastère est fondé en 1625 et agrandi par les soins de Madame Louise de France, fille de Louis XV à la suite de son séjour entre 1770 et 1787.

Le bâtiment est racheté par la municipalité en 1972 et abrite ainsi les musées depuis 1981. Les collections archéologiques, dans l'ancien réfectoire du Carmel, exposent les résultats des fouilles menées depuis 1973 par l'Unité d'Archéologie de Saint-Denis De 1973 à 1992, trente-trois mille objets ont été recueillis, auxquels il convient d'ajouter des millions de tessons de poteries, des os d'animaux et des matériaux de construction.

Il s'agit d'une masse documentaire considérable qui permet d'illustrer la vie quotidienne au Moyen Âge au travers de multiples aspects : habitat et artisanat, musique et jeu, cuisine et alimentation, vêtements et parure, etc...

Dans l'ancienne sacristie transformée en parloir au XVIIIe siècle, le musée rassemble les collections de l'ancien Hôtel Dieu de la ville : tableaux, sculpture, objets de ferronnerie et nombre de documents relatifs à la vis hospitalière d'Ancien Régime.

Une salle voisine dite salle de l'apothicairerie présente un ensemble remarquable de céramiques pharmaceutiques sortis des manufactures de Rouen, Nevers et Saint-Cloud. Des cellules restaurées, au premier étage, rendent compte du fonctionnement et du quotidien de la vie monacale.

Une reconstitution de la cellule de Louise de France jouxte la présentation d'ornements liturgiques, d'oeuvres d'art provenant de monastères, de toiles de Guillot, de pièces de maîtres telles la Madeleine au pied de la Croix, triptyque de Laurent de la Hyre ou le Saint-Augustin offrant son coeur à l'Enfant-Jésus de François Perrier.

Répartie sur les deux étages du pavillon Louis XV, la collection Paul Eluard présente par le biais de documents originaux (manuscrits, lettres, photographies), d'éditions originales, d'objets personnels et ouvrages de sa bibliothèque, la vie privée et l'engagement politique du poète chantre du surréalisme.

Au second étage encore, sur les 350 m2 d'appartements aménagés pour accueillir les filles de Louis XV en visite au Carmel, a été réunie une importante collection consacrée à la Commune et aux Sièges de Paris.

Le fonds, constitué à partir de 1930, comprend plus de dix mille pièces, dont des armes et une importante iconographie : images d'Epinal, portraits et caricatures de généraux, lettres, affiches, lithographies, photographies, peintures et sculptures d'artistes contemporains des événements : André Gill, André Lançon, Draner, Klenck, Jules Girardet...

Le drapeau rouge de l'église Saint-Leu, boulevard de Sébastopol côtoie le Buste de Gustave Courbet de Georges Salendre, le Combat au Père Lachaise de Philippoteaux, les caricatures de Daumier, Cham et Le Petit, les clichés de Communards d'Appert, les vues militaires de Bertrall, les photomontages anti-communards de Bruno Braquehais.

Affiches politiques et périodiques, comme L'Ile des Pins, journal des Communards déportés en Nouvelle Calédonie, achèvent la présentation politique des faits. Des objets de la vie quotidienne racontent la difficulté de survivre lors du siège.

Un fonds de livres anciens, travaux historiques de pionniers (Camille Pelletan, Louis Veuillot Henri Monin), monographies et mémoires d'anciens Communards, études militaires (Pichon), ouvrages sur les caricatures et écrits sur les communes de provinces (Lyon, Bordeaux, Marseille) sont à la disposition des chercheurs en complément de l'approche muséographique.

Autres services

Le Service d'action culturelle et pédagogique propose aux publics de tous âges de découvrir les collections au moyen de visites commentées, de cycles d'animation et d'ateliers pédagogiques.

Un cabinet des dessins, installé dans l'ancienne imprimerie religieuse, permet aux chercheurs de consulter les oeuvres te documents.

La boutique et la librairie proposent un large choix de reproductions, de cartes postales en relations avec les collections du musée.

 

Musée d'art et d'histoire de Saint-Denis 
22 bis avenue Gabriel Péri 93200 Saint-Denis
Tél. : + 33 (0)1 42 43 05 10 - Réservation au  01 42 43 37 57
e.mail : musee@ville-saint-denis.fr

 

Accès


Métro - ligne 13 station : Saint-Denis Porte de Paris (sortie 4)
Bus : 154, 254, 177, 255, 170
Voiture : A1 et A 86 - sortie Saint-Denis Porte de Paris
Parking : Porte de Paris et Basilique

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Infos pratiques

Adresse

22 bis avenue Gabriel Péri - 93200
Saint-Denis
Tél.: 01.42.43.05.10Fax : 01.48.20.07.60Réservation pour les groupes : 01.42.43.37.57

Tarifs

5 € Tarif réduit : 3 € (+ de 60 ans, étudiants, Amis du Louvre, ...)Gratuit pour les - de 16 ans, les demandeurs d’emplois et les Rmistes, les étudiants de Paris 8, invalides de guerre, handicapés. Gratuit le premier dimanche de chaque mois - Tarif réduit les autres dimanches -Réservation obligatoire par téléphone - Séances gratuites pour les groupes scolaires de Seine-Saint-Denis et leurs accompagnateurs.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Lundi, mercredi, vendredi : 10h à 17h30Le jeudi jusqu'à 20hSamedi et dimanche :14h à 18h30

Fermetures annuelles

Fermé le mardi et les jours fériés

Musée Saint-Remi de Reims

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Escalier d'honneur - Extrait de la visite virtuelle en 360°. ©Office de Tourisme de Reims

Situé dans l'ancienne abbaye royale, le Musée renferme une des plus importantes collections d'histoire militaire de la France.

Installé dans l'ancienne abbaye royale de Saint-Remi, écrin de la Sainte-Ampoule classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO en 1991, le Musée Saint-Remi, consacre une partie de ses collections à l'histoire militaire de la France, de la conquête romaine à la capitulation allemande de mai 1945.

Le corps de bâtiment, construit à la fin du XIIe siècle a été remanié des XVIIe et XVIIIe siècles. La façade à fronton ainsi que le remaniement de l'escalier d'honneur, où figure un portrait de Louis XV en costume de Sacre, sont l'oeuvre de l'architecte Louis Duroché. Le monument a été endommagé par les bombardements de 1916.

Des restaurations successives ont permis de transformer les locaux d'hôpital civil et musée d'art, d'histoire et d'archéologie à partir de 1978.

La salle d'histoire militaire a été inaugurée en 1989. Elle retrace de manière chronologique, en plus de six-cent pièces, le passé militaire de la ville - qui est aussi celui de la France -, du Haut Moyen-Âge à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le musée consacre des vitrines aux régiments de Champagne, à la bataille de Valmy ou à celle de Reims (dernière victoire de Napoléon Ier, le 13 mars 1814).

La Restauration figure en bonne place avec la collection de casques et cuirasses de la Maison militaire du Roi lors de la parade militaire de Charles X au moment de son sacre. Plusieurs vitrines sont consacrées au Second Empire, une à la guerre franco-prussienne de 1870. Armes, pièces d'équipement et d'uniformes voisinent avec les mannequins des Voltigeurs de la Garde.

Parmi les oeuvres majeures de cette époque, le visiteur appréciera les tableaux d'Edouard Detaille (1848-1912) : La Charge du 9e cuirassier à Morsbronn (Reischoffen) et un fragment central du Panorama de la Bataille de Rezonville.
Le premier, exposé au Salon de 1874, a été acheté aux Etats-Unis en 1988.

Il retrace un épisode emblématique de la guerre de 1870 au cours duquel deux escadrons de tête du 9e Cuirassier chargent dans la Grande Rue du village de Morsbronn afin de retarder l'attaque allemande.
 

Musée Saint-Remi

53, rue Simon - 51100 Reims

Tél.: 03.26.85.23.36 - Fax : 03.26.82.07.99

 

Office du tourisme de Reims

2, rue Guillaume de Machault - 51100 Reims

Tél.: 03.26.77.45 - Fax : 03.26.77.45.27

e-mail : TourismReims@netvia.com

 

Accès Parc de stationnement (à moins de 100 m. Devant la Basilique Saint-Rémi) Bus (2 lignes de bus urbains : lignes A et F, arrêts Saint-Rémi) Accueil des handicapés

 

Horaires Le musée est ouvert tous les jours de 14h00 à 18h30 en semaine et de 14h00 à 19h00 les samedis et dimanches Fermeture le 1er janvier, le 14 juillet, les 1er et 11 novembre, le 25 décembre

 

Tarifs Accès gratuit le premier dimanche de chaque mois Gratuité pour les enfants, les scolaires, les étudiants, les appelés Formule privilégiée : Billet commun au Musée Saint-Remi, Musée des Beaux-Arts, Musée de la Reddition, Chapelle Foujita, Ancien Collège des Jésuites, Planétarium

 

Office du tourisme de Reims

 

 

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Infos pratiques

Adresse

53 rue Simon 51100
Reims
Tél. : 03.26.85.23.36

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du lundi au vendredi de 14h à 18h30.Le samedi et le dimanche de 14h à 19h.

Fermetures annuelles

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 1er et 11 novembre et 25 décembre.

École de médecine navale

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Bibliothèque et objets. © musée national de la Marine/Bécot

Cette ancienne école se présente aujourd'hui telle qu'elle était au milieu du XIXe siècle. Un lieu fort et émouvant qui livre une histoire dense où se mêlent science, technique...

Les objets, les ouvrages, les modes de présentation, de classement et de mise en scène du savoir sont ceux qu'ont souhaités savants et médecins d'il y a 150 ans. Ce lieu livre l'image d'un état de connaissances dont nous sommes les héritiers. 

Ce sont les traces de l'aventure humaine par laquelle marins et chirurgiens de Marine ont contribué à briser les interdits pour percer les secrets du corps humain et saisir le monde vivant dans sa diversité.

Historique

Cette ancienne école de médecine navale occupe un pavillon du deuxième Hôpital de la Marine, inauguré à Rochefort en 1788. L'édifice traduit en architecture les derniers développements de la médecine en matière de propagation des maladies. Il constitue à ce titre le premier essai français d'architecture hospitalière pavillonnaire.

Il manifeste aussi des préoccupations urbanistiques en ouvrant une large perspective qui conditionne, encore aujourd'hui, le développement de la ville.

Le premier hôpital de la Marine est ouvert en 1683 à proximité de l'Arsenal, près du Magasin aux vivres. C'est dans ses murs que s'installe l'École de chirurgie et d'anatomie navale de Jean Cochon-Dupuy en 1722.

L'édifice, connu encore aujourd'hui sous le nom d'Hôpital Charente, s'était peu à peu trouvé englobé dans la ville. Ainsi entouré d'habitation, il n'avait pas manqué de générer de nombreux problèmes d'épidémie. Typhus et autres fièvres, que les marins rapportent de leurs expéditions se transmettent aux autres patients et atteignent régulièrement la population.

Dans les années 1770, la médecine se préoccupe de la qualité de l'air, de sa composition chimique et de son rôle dans la propagation des maladies. Trop étroit, exposé à l'air malsain des marais sur laquelle Rochefort est bâtie, l'hôpital représente aussi un risque majeur d'incendie en centre ville : la destruction de l'Hôtel-Dieu de Paris, en 1772, est dans tous les esprits. Dans ce contexte, le roi décide la construction d'un nouvel hôpital en 1781.

Pierre Toufaire, ingénieur des travaux du port, conçoit un projet de grande ampleur, avec un vaste plan en H formé d'un corps central flanqué de 4 pavillons, que complètent en façade deux autres pavillons. Ces pavillons sont destinés à regrouper les patients atteints d'un même mal pour en empêcher la contagion. De même, le lanterneau qui domine le corps central, les larges fenêtres et les lucarnes laissant passer le soleil créent les mouvements d'air chers aux hygiénistes du temps.

En terme de services, Toufaire prévoit une organisation rationnelle des espaces dévolus aux bureaux, aux chambres des médecins, aux chapelles, aux lieux de soins et d'accueil des malades, ainsi qu'à la formation des chirurgiens naviguant qui disposent d'un amphithéâtre, d'un cabinet d'anatomie et d'une bibliothèque. L'Hôpital enfin est alimenté en eau courante grâce à une pompe à feu et un système d'évacuation des eaux souillées. Hôpital modèle, il est alors le plus moderne du Royaume.

Topographiquement, l'Hôpital est situé à l'extérieur du centre ville, sur un petit promontoire qui domine le plat pays rochefortais. Il s'est ainsi appelé quelque temps Hôpital de la Butte. Toufaire inscrit l'édifice dans une perspective qui le relie à l'église Notre-Dame, dite aussi Vieille Paroisse (actuel Musée archéologique), ouvrant ainsi une vaste coulée urbaine, qui deviendra le Cours d'Ablois. Aujourd'hui encore, après la démolition des remparts, ce programme urbain conditionne le développement de Rochefort. En activité jusqu'en 1983, l'hôpital de la Marine est devenu privé en 1989. Seul le Pavillon de l'Ancienne Ecole de Médecine est désormais accessible au public.

Au cours du XVIIème siècle, au moment même où se constitue en France une Marine permanente, se généralise la présence d'un chirurgien à bord des navires de guerre. Le chirurgien, profession manuelle, est alors fortement distinct du médecin, profession intellectuelle.

Ce corps de métier regroupe souvent d'anciens barbiers qui savent manipuler quelques outils tranchants et dont les connaissances sont plus que sommaires. Or, cette Marine naissante est confrontée à de graves problèmes sanitaires : conditions de vie, mauvaise alimentation, maladies tropicales contagieuses génèrent une très forte mortalité au sein des équipages.

Jusqu'au début du XIXème siècle, les marins meurent plus de maladie que des suites des combats.

L'allongement de la durée des campagnes avec le déplacement des conflits de l'autre côté de l'Atlantique accroît les difficultés et fait apparaître une maladie qui devient le symbole de la morbidité navale : le scorbut. Pour la Marine, préserver la vie des marins est une question stratégique majeure. Guérir, comprendre et transmettre devient une affaire d'État, nécessaire à l'existence même d'une flotte de guerre, tant le recrutement de marins compétents est un problème récurrent.

En 1704, Jean-Cochon Dupuy, Docteur en Médecine de la faculté de Toulouse et médecin de l'hôpital militaire de La Rochelle, arrive à Rochefort en qualité de second médecin. Il devient premier médecin en 1712. Dès 1715, il expose la nécessité de créer un établissement d'instruction des chirurgiens de la Marine. L'école d'anatomie et de chirurgie navale est inaugurée en 1722. C'est la première au monde.

Sur ce modèle, la marine ouvre deux autres établissements, à Toulon en 1725 et à Brest en 1731. Jean-Cochon Dupuy fait oeuvre de pédagogue et d'organisateur. Il rédige des manuels d'anatomie et de chirurgie et met en place le fonctionnement quotidien de l'Ecole. Pour y être admis, il faut avoir 14 ans révolus, savoir écrire, raser et saigner et avoir les mains saines et sans difformité.

Les fils de familles modestes peuvent ainsi y être reçus et l'École joue de ce point de vue un rôle social important. Les élèves visitent les malades de l'hôpital, assistent aux dissections, font des stages à l'apothicairerie et suivent des cours de médecine interne, de chirurgie et de botanique, indispensable à une époque où la pharmacopée est presque exclusivement issue des plantes. Le cursus est de 4 ans. Au sein de l'École, la progression se fait par concours, gage du sérieux des études.

À la mort de Jean-Cochon Dupuy, en 1757, son fils, Gaspard lui succède et poursuit son travail d'organisation. En mer, les chirurgiens formés par l'École doivent remplir la triple fonction de chirurgien, de médecin et de pharmacien, et le cursus se précise en ce sens. Surtout, l'École s'affirme dans son rôle de soin aux malades de l'hôpital, de formation et de recherche, trois fonctions qui évoquent les missions des Centres Hospitaliers Universitaires d'aujourd'hui. Pierre Cochon-Duvivier , troisième directeur de l'École, de 1788 à 1814, est confronté aux bouleversements de la Révolution et de l'Empire. Un Conseil de santé, sorte de Conseil d'Administration de l'Hôpital de la marine, est mis en place.

Profondément réorganisée, l'École est réaffirmée dans ses missions fondamentales : soigner, former, chercher. En 1798, elle prend le nom d'École de médecine navale et les apothicaires deviennent des pharmaciens. En 1803, les anciens élèves des écoles de médecine navale peuvent prétendre au titre de Docteur en médecine en soutenant une thèse devant une faculté, étape essentiel dans la promotion de la chirurgie. Le cursus s'aligne sur celui des écoles civiles.

En 1836, un nouveau règlement met l'accent sur les maladies exotiques, l'anatomie, la chirurgie et l'hygiène navale dans le programme des études. La botanique est aussi une spécialité rochefortaise. En fait, la formation est assez généraliste et s'efforce de faire des officiers de santé des professionnels dont le savoir se situe entre le savant encyclopédique des Lumières et les pratiques hyper spécialisées d'aujourd'hui. L'École fonctionne alors comme un centre intellectuel régional, un lieu de collecte et de diffusion des connaissances, bien au-delà du seul domaine médical. En témoignent les ouvrages de la bibliothèque et les collections ethnographiques.

L'École est en relation avec l'ensemble du milieu médical et scientifique européen. Comprendre les maladies, percer les secrets du corps humain, améliorer les techniques opératoires fait partie de ses objectifs dès sa création : dissections, expériences, échanges sont les moteurs d'un effort continu vers la guérison.

C'est à Rochefort, en 1800 qu'est pratiquée la première vaccination française, quelques mois après sa mise au point par Jenner. c'est l'un des directeurs de l'Ecole, Amédé Lefebvre, qui découvre les causes du saturnisme. Moins spectaculaires, mais tout aussi significatifs, de nombreux instruments de chirurgie sont créés ou améliorés par les médecins de l'École.

En 1890 est instituée l'École du Service de Santé de Bordeaux, près d'une faculté civile. Les écoles de Brest, Rochefort et Toulon deviennent des établissements annexes où les étudiants suivent les cours de 1re année avant d'intégrer Bordeaux. De 1890 à 1963, les écoles annexes fonctionnent avec une certaine régularité. En 1964, l'École de médecine navale de Rochefort donne son dernier cours.

Le Pavillon de l'Ancienne École de Médecine : un lieu de mémoire

Le bâtiment, sa bibliothèque et ses collections sont maintenus en l'état par la Marine, jusqu'à la fermeture de l'hôpital naval, en 1983. Le Pavillon de l' École de médecine est cédé à l'Etablissement Public Administratif du Musée national de la Marine en 1986, qui en entreprend la rénovation. L' École de médecine ouvre au public en 1998, pour entreprendre une nouvelle phase de son histoire.

Lieu unique en France, l'École de Médecine Navale présente la bibliothèque et les collections anatomiques, zoologiques, botaniques et ethnographiques rassemblées dès le XVIIIème siècle pour servir à la formation des chirurgiens embarqués à bord des navires.

Il s'agit tout à la fois d'un musée, (ses collections sont de première importance), d'un monument historique (c'est aujourd'hui la seule partie de l'ancien hôpital de la Marine de 1788 accessible au public), d'une bibliothèque scientifique (ses 25 000 ouvrages, parmi lesquels plusieurs imprimés antérieurs à 1 500, sont accessibles à tous sur simple rendez-vous.) et d'un lieu de mémoire (espace de découvertes, d'apprentissage et de guérison, profondément inscrit dans l'histoire des Rochefortais et de la Marine).

Pour la Marine, la lutte contre les maladies qui ravagent les équipages, et dont le scorbut n'est que la plus célèbre, est un enjeu stratégique majeur. Les voyages d'explorations et leurs lots d'échantillons témoignent d'une lente découverte de l'autre.

 

École de médecine navale

25, rue de l'Amiral Meyer

17300 Rochefort

Tél. : 05 46 99 59 57

Fax : 05 46 88 09 73

e-mail : d.roland@musee-marine.fr

 

http://www.musee-marine.fr/ecole-de-medecine-navale-rochefort

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Infos pratiques

Adresse

25 rue de l'Amiral Meyer - 17300
Rochefort
05 46 99 59 57

Tarifs

Plein tarif : 5.50€, tarif réduit : 4.50€, gratuité jusqu’à 26 ansBillet jumelé avec le musée de la Marine : plein tarif, 9 €, tarif réduit, 8 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Toutes les visites sont accompagnées10h30 : visite guidée (1h30). Plein tarif : 9€, tarif réduit : 8€14h, 15h et 16h : visites découvertes (30 mn). Bibliothèque : lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h à 12h sur rendez-vous.

Fermetures annuelles

Tous les jours, sauf en janvier,1er mai et 25 décembre.

Musée national de la Marine, Rochefort

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Hôtel de Cheusses. © musée national de la Marine/Bécot

Installé dans le plus ancien édifice civil de la ville de Rochefort, l'Hôtel de Cheusses. C'est le seul lieu à posséder des collections patrimoniales uniques, ce qui lui permet de restituer une vision large de l'histoire de l'arsenal.

Agenda culturel des musées Défense

Le musée reste un élément clé de la compréhension du patrimoine maritime du pays rochefortais, au sein du réseau des acteurs locaux (SHM, Ville de Rochefort, CIM, Hermione, etc.), centré sur l'objet témoin, chargé d'histoire, espace stratégique et usine d'État.

Historique

L'Hôtel de Cheusses est présent à toutes les grandes étapes de Rochefort. Historiquement, c'est le seul bâtiment, avec l'église de la Vieille Paroisse, capable d'évoquer Rochefort avant 1666 date de création de l'arsenal.

Siège de pouvoirs locaux, militaire puis administratif, il est au cœur du dispositif industriel, économique et militaire que représente l'arsenal, jusqu'à son déclassement en 1927.

Héritiers des collections témoignant de l'activité de cet arsenal, il inaugure un lent mouvement d'appropriation et de mise en valeur du patrimoine maritime, qui s'épanouit dans les années 1980 et qui constitue l'image centrale de Rochefort aujourd'hui.

En 1594, Henri IV donne la seigneurie de Rochefort à son premier valet de chambre, Adrien de Lauzeré dont la petite fille épouse Henri de Cheusses, dernier Seigneur de Rochefort qui laisse son nom au "château".

C'est le plus ancien édifice civil de la ville. La fondation de l'Arsenal en 1666 chasse Henri de Cheusses. Le bâtiment est repris et complété d'une aile au sud pour former un hôtel classique à plan en U. De 1690 à 1927, l'Hôtel de Cheusses devient successivement la résidence du Commandant de la Marine, de l'Intendant puis du Commissaire de la Marine. Logement en même temps qu'Institution, il est conçu comme un lieu de réception et de prestige.

Un musée de la Marine Classé Monument Historique en 1932, l'Hôtel est au cœur des premières réflexions patrimoniales rochefortaises. L'Hôtel de Cheusses est choisi pour abriter les collections de la salle des modèles conservées dans l'Arsenal, grâce à l'action de Dick Lemoine, Conservateur des archives du Port.

Ce premier musée naval ouvre ses portes en 1936. Fermé dès 1940, les collections sont mises en caisses et dispersées sans grand contrôle. Un premier essai de réinstallation échoue en 1948 en raison du mauvais état du bâtiment.

Jusqu'en 1959, il est utilisé par divers services administratifs. En 1960, une nouvelle tentative de réouverture met en avant la fragilité d'un édifice rongé par les termites. Un plan d'ensemble est nécessaire à sa réhabilitation.

Il est finalement ouvert au public en 1974.

Propriété du musée national de la Marine depuis 1978, il fait l'objet d'une importante restructuration en 1993.

Collections et scénographie

Le monument historique qui abrite le musée, donne ses couleurs particulières au parcours permanent.

Sur 600 m2, la muséographie fait parler les objets, comprendre leurs sens, leur importance, et révèle leur beauté dans l'atmosphère propre au lieu.

Le parcours est consacré à l'histoire de l'arsenal et de la construction navale. Le visiteur, transporté sur l'imaginaire des voyages, découvre comment construire (techniques, ornements des navires), pour quoi construire (politique, militaire, scientifique) par qui construire (vie de l'arsenal), où construire (développement de l'arsenal), avec quoi construire (économie, approvisionnements).

Passé l'espace d'accueil, la salle des chefs d'escadre, encore revêtue de ses boiseries du XVIIIe siècle, évoque l'histoire du musée et du bâtiment qui l'abrite. La salle suivante illustre la nature du navire de guerre, plate-forme d'artillerie puissante, aux exigences complexes et dont la construction est une prouesse collective : le modèle du Comte d'Artois, puissant vaisseau de 110 canons, en est un exemple magistral.

Le bagne, système concentrationnaire mis en place pour les besoins de mains-d'oeuvre de l'arsenal, y est évoqué. La construction navale est ensuite évoquée par des modèles d'arsenaux, chefs-d'œuvre du modélisme des XVIIIe et XIXe siècles. Les infrastructures indispensables sont présentées, dressant de l'arsenal une image d'espace technique en perpétuelle recherche d'innovation.

La grande salle qui s'ouvre ensuite met en valeur des témoins exceptionnels de la vie de l'arsenal de Rochefort et en présente trois aspects : la formation des futurs officiers avec le modèle du Royal, la préservation du patrimoine maritime avec le cabestan de l'Implacable ex-Duguay-Trouin, et l'innovation technique avec les deux moulins à draguer et à scier.

Á l'étage, une première salle offre la présentation du modèle de la Dédaigneuse, frégate de 12 construite à Bordeaux en 1766 et semblable à l'Hermione. Des tableaux de la série des vues des guerres d'Amérique, commandées par Louis XVI à Rossel de Cercy, avec en particulier le seul portrait connu de l'Hermione, complète l'évocation.

En suivant, la chambre du Commandant de la Marine qui s'ouvre sur l'arsenal et les formes de radoub permet d'admirer des modèles de navire du début du XIXe siècle. Au deuxième étage la salle consacrée à l'art de la sculpture navale est une évocation de l'atelier des modèles et de la salle des sculptures de l'arsenal.

L'ère industrielle est ensuite évoquée par les grandes mutations voile-vapeur et bois-fer qui constituent un moment d'expérimentations, d'essais, d'audaces et de perpétuelles remises en question, auquel l'arsenal de Rochefort participe pleinement. Les formes des navires oscillent entre rationalité et imaginaire scientifique, comme en témoigne une sélection de pièces maîtresses de modèles d'arsenaux.

Enfin, la salle d'armes présente canons, caronades, obusiers, affûts et boulets mais également armes de poing, sabres et haches d'abordage, qui rappellent la violence des combats. Des objets rares, parfois uniques, évoquent la technicité et la beauté des instruments de navigation et la dureté de la vie à bord.

 

Musée national de la Marine

1, place de La Gallissonnière

17300 Rochefort

Tél. : 05 46 99 86 57

Fax : 05 46 87 53 27

e.mail : rochefort@musée-marine.fr

 

http://www.musee-marine.fr/rochefort

 

 

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Infos pratiques

Adresse

1 place de La Gallissonnière - 17300
Rochefort

Tarifs

Plein tarif : 6 € (audio-guide inclus), Tarif réduit : 4,50 € (audio-guide inclus)Gratuité jusqu’à 26 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 14 avril : 13h30-18h30Du 15 avril au 12 mai : 10h00-19h00Du 13 mai au 16 juin : 13h30-18h30Du 17 juin au 15 septembre : 10h00-19h00Du 16 septembre au 20 octobre : 13h30-18h30Du 21 octobre au 3 novembre : 10h00-19h00Du 4 novembre au 5 janvier : 13h30-18h30

Fermetures annuelles

En janvier, le 1er mai et le 25 décembre