Musée municipal de l’imprimerie de Nantes

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Caractères mobiles en bois. ©Musée de l’imprimerie de Nantes

Conservatoire des techniques, le musée municipal de l'imprimerie de Nantes permet de découvrir l'incontournable auxiliaire de l'Histoire et de la Mémoire : l'imprimerie.

Le Traité des fortifications de Blaise Pagan, Le traité de la défense des places de Vauban, l'Exposé sur le système défensif de la France de Séré de Rivière, la Marseillaise, les récits de Poilus, les ordres de mobilisation, l'Appel du 18 juin 1940, les listes nominatives des mémoriaux, etc.

Autant de lieux de mémoire immatériels dont la transmission n'a été possible que par l'imprimerie.

Le musée municipal de l'imprimerie de Nantes propose un voyage dans la galaxie Gutemberg.

 

Historique

On a certainement lieu de s'étonner que Nantes, capitale de la Bretagne au XVe siècle, résidence favorite de François II, prince lettré, ami des arts, n'ait pas eu d'imprimerie pendant le règne de ce duc, d'autant que, sauf les deux dernières années, ce règne fut pour la Bretagne, pour Nantes en particulier, une époque de grande prospérité.

Il y a donc tout lieu de considérer Étienne Larcher comme le premier imprimeur de Nantes et, Les Lunettes des Princes, comme sa première impression en 1493.

Cinq siècles plus tard, on imprime toujours à l'aide de caractères mobiles, mais la typographie manuelle est sur son déclin dans le monde de l'industrie.

La photocomposition, la publication assistée par ordinateur (P.A.O.) et l'évolution constante des autres procédés d'impression ont eu raison du « plomb ».

L'après Gutenberg est en marche...

Tout naturellement, l'idée de préserver ce qui fut cinq cents ans de communication de la pensée, germa dans l'esprit de deux hommes, Sylvain Chiffoleau, maître-imprimeur et Robert Colombeau, compositeur-typographe, relayés en cela par trois municipalités successives, celles d'Alain Chenard, Michel Chauty et Jean-Marc Ayrault.

Une solide équipe de professionnels de l'imprimerie, toutes spécialités confondues, œuvra des semaines durant pour que le projet prenne corps.

C'est ainsi que le 6 décembre 1986 le Musée municipal de l'imprimerie ouvrit ses portes. À juste titre, la ville de Nantes peut s'enorgueillir de posséder à ce jour, un lieu unique en Europe, véritable conservatoire des techniques anciennes et de leurs traditions, transmises avec amour par un personnel passionné et hautement qualifié.

 

Matériel

L'idée qui a prévalu lors de la constitution des collections fut la suivante : capacité à fabriquer un livre (texte, illustrations, reliure) à l'aide des procédés anciens.

C'est ainsi que furent réunis : Poinçons, matrices et machines à fondre pour la fabrication des caractères. Caractères et rangs pour la composition manuelle typographique.

Composeuses-fondeuses Linotype et Typograph pour la composition des lignes-blocs, fondeuses Monotype pour l'obtention de textes justifiés en caractères séparés, Ludlow pour la composition des titres et Elrod pour la fonte des blancs.

Presses à bras, presses à platine, presses à cylindre pour l'impression des textes et gravures sur bois et linoléum. Presses à bras et presses à cylindre pour l'impression des illustrations sur pierre (lithographie), technique de la fin du XVIIIe siècle. Presses à bras pour l'impression des illustrations gravées sur cuivre, en creux (taille-douce), technique du XVe siècle.

Atelier complet de reliure-dorure avec presses à percussion, étaux à endosser, cisailles, massicots, fers à dorer, presses à dorer.

Par ailleurs, de nombreux objets afférents aux matériels et procédés ci-avant énumérés sont exposés sous vitrines dans une salle attenante où figurent aussi des bancs de reproduction (appareils photos employés pour la prise de vue dans le procédé de photogravure) et un atelier de fabrication de papier à la main.

 

Activités Animations extérieures

Des expositions temporaires peuvent être organisées dans le cadre de bibliothèques, librairies, écoles ainsi que des animations sous forme de démonstrations en typographie, sérigraphie, lithographie, fabrication de papier lors de manifestations liées à l'écriture, au livre, à la communication, aux vieux métiers, etc.

 

Stages

Outre les stages de calligraphie, enluminure et reliure bien connus par leur antériorité et leur qualité, le Musée municipal de l'imprimerie organise des stages d'initiation et de perfectionnement en typographie, lithographie, taille-douce et gravure sur linoléum.

 

Ateliers d'artistes

Les moyens techniques du Musée sont mis à la disposition des artistes afin qu'ils aient la possibilité de diversifier et d'étendre l'exercice de leur art par l'intermédiaire de la typographie, de la lithographie ou de la taille-douce.

Chaque artiste intervenant au Musée laisse une œuvre en dépôt. Le Musée municipal de l'imprimerie s'enorgueillit aujourd'hui de posséder un fonds de plus de mille œuvres d'artistes d'audience nationale et internationale.

 

Moulin à papier

En 1997, Pro arte graphica a provoqué la naissance d'une association sœur «Pour les arts graphiques en vallée de Clisson» dont le but est de faire revivre un moulin à papier, à Gorges, baigné par la Sèvre Nantaise dont les rives ont accueilli les premiers moulins au XVe siècle.

Le site retenu est celui du moulin du Liveau qui fabriqua du papier de 1826 à 1860, avant de redevenir ce qu'il était précédemment, moulin à farine. La complémentarité des deux activités offrira un grand intérêt sur le plan du tourisme local et régional.

 

Musée municipal de l'imprimerie de Nantes

24 quai de la Fosse - 44000 Nantes

Tél. 02 40 73 26 55 - Télécopieur : 02 40 73 26 85

 

Musée municipal de l'imprimerie de Nantes


 

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Infos pratiques

Adresse

24 Quai de la Fosse - 44000
Nantes
02 40 73 26 55

Tarifs

Adultes 6 €, scolaires et étudiants 3,50 €.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du lundi au samedi inclus (juillet et août, du lundi au vendredi) de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30.Visite guidée avec démonstrationstous les jours à 14 h 30.

Fermetures annuelles

En cours d’année, certains dimanches à thèmes sont animés par des professionnels chevronnés de 14 h à 17 h 30.

Musée de la Poste en Roussillon

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Vue extérieure du musée. Source : Fédération Nationale des Associations de personnel de La Poste et de France Télécom pour la Recherche Historique

La maîtrise et la qualité des voies et systèmes de communication sont déterminants dans la décision militaire. Les collections du musée en sont représentatives.

Le musée de la Poste en Roussillon du bourg médiéval de Palalda, situé à 4 km de la cité thermale d'Amélie-les-Bains, propose de découvrir l'histoire de la Poste et l'importance des communications dans une région de passage par excellence.

L'association "Soutien aux Amis du Musée de la Poste en Roussillon" (SAMPORO) est responsable des collections, de leur mise en valeur, et assure la gestion et la promotion du musée depuis sa création en 1987.

Des mannequins en costume d'époque, des panneaux et des vitrines présentant 300 objets et documents authentiques retracent, l'aventure des modes de transmission de l'information de la tour à signaux au téléphone.

En parcourant la salle des collections permanentes, le visiteur découvre les origines de la Poste avec le Cursus Publicus, l'instauration du timbre-poste par Etienne Arago, un enfant du pays.

Cette présentation est complétée par la reconstitution d'un bureau de poste à la fin du XIXe siècle et par un documentaire photographique sur la fabrication d'un timbre-poste en taille douce.

Une seconde salle accueille régulièrement des expositions philatéliques, marcophilies ou cartophiles proposées par des collectionneurs privés. Ces événements ont trait à l'actualité municipale, régionale, nationale. Les correspondances déposées au musée sont oblitérées avec le cachet spécial du musée de la Poste en Roussillon représentant le "messager l'Ille".

La boutique permet d'acquérir des documents philatéliques ainsi que les publications de l'association.

 

Musée de la Poste en Roussillon

Centre Médiéval - 66110 Palalda

Tél./Fax : 04.68.39.34.90

e-mail : musee.poste.amelie.66@wanadoo.fr

 

Horaires

Du 15 février au 30 avril et du 1er octobre au 15 décembre :

Mardi à vendredi, de 10h à 12h et de 14h à 17h30

Lundi, samedi et jours fériés, de 14h à 17h30

Du 1er mai au 30 septembre :

Mardi à vendredi, de 10h à 12h et de 14h à 18h30

Lundi, samedi et jours fériés, de 14h à 18h30

Fermeture annuelle : du 15 décembre au 15 février

 

Tarifs

Visite libre : 2,50 €

Visite guidée : 3,50 €

Groupe : 1,50 € par personne

Enfant de moins de 12 ans : gratuit

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Infos pratiques

Adresse

Centre Médiéval 66110
Palalda
Tél./Fax : 04.68.39.34.90

Tarifs

Visite libre : 2,50 €Visite guidée : 3,50 €Groupe : 1,50 € par personneEnfant de moins de 12 ans : gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 15 / 02 au 30 / 04 et du 01 / 09 au 15 / 12 : du lundi au vendredi de 10 h. à 12 h. et de 14 h. à 18 h. les samedi et jours fériés de 14 h. à 18 h.Du 01 /05 au 31 / 08 : du lundi au vendredi de 10 h. à 12 h et de 14 h. à 19 h. les samedi et jours fériés de 14 h. à 19 h. Fermeture hebdomadaire le dimanche

Fermetures annuelles

du 15 / 12 au 15 / 02

Château de Brest

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Panorama du château de Brest. Source : Photo S. Déniel, Licence Creative Commons.

Au cours des siècles, il fut l'objet d'importants travaux qui en firent une forteresse quasi imprenable. Il abrite aujourd'hui le site Brestois du Musée national de la Marine.

Le Château du bout du monde.

Dès le IIIe siècle, les Romains installent sur un éperon rocheux dominant l'embouchure de la Penfeld une forteresse capable de résister aux assauts des pirates.

 

Château de brest. © Musée national de la Marine/A.monot

 

Historique

Le site suscite la convoitise du Duc de Bretagne Jean 1er qui l'achète au Vicomte de Léon en 1235.

Au cours de la guerre de Cent Ans, le château devient un enjeu pour les belligérants.

Livré aux Anglais par Jean de Monfort, le château est assiégé à plusieurs reprises, notamment par Du Faustin en 1373, avant d'être racheté par le Duc Jean IV en 1397.

Occupé tour à tour par les Bretons, les Anglais et les Français, il est l'objet d'importants travaux qui en font une forteresse quasi imprenable.

Les ducs Jean V, puis François II en 1464 le dotèrent d'une puissance d'artillerie et y firent construire la porte d'entrée flanquée de deux grosses tours, d'un pont-levis et d'une herse qui en défendaient l'entrée.

L'édification des autres tours est achevée au début du XVIe siècle et Vauban met la dernière touche aux fortifications en 1689.

Au XVIIIe siècle, le château sert de casernement et de lieu de détention, d'abord pour des prisonniers anglais, puis pour des prisonniers français dont les chefs chouans.

À partir de 1859, le château n'est plus qu'une place militaire relevant de l'armée de terre.

En juin 1940, les Allemands s'installent au château. Ils y rassemblent les prisonniers français avant de les acheminer vers les camps en Allemagne.

Par la suite, les Allemands utiliseront pour leur compte les installations et creuseront des souterrains.

Après la guerre, une nouvelle préfecture maritime est édifiée dans la cour et achevée en 1953.

Un exceptionnel patrimoine architectural

Le château s'est constamment adapté à l'évolution des techniques de siège et d'armement. Il lui fallait résister à deux types d'attaques : maritime et surtout terrestre. Son architecture est donc complexe et faite de multiples rajouts. Quelques éléments des murailles romaines sont toujours visibles, et les tours Paradis ont conservé leur aspect médiéval (toitures en poivrière et mâchicoulis). Mais dans son état actuel, le château reste caractéristique de l'architecture bastionnée, développée par Vauban notamment pour répondre à l'emploi de l'artillerie de siège.

Pendant dix sept siècles, du préfet romain au préfet maritime, le château a donc mêlé son destin à la mer, à l'histoire d'une ville, d'une province et d'un pays tout entier.

Le musée 

Dès le début du XIXe siècle, un petit musée existe dans l'arsenal : une salle des modèles rassemble des sculptures et des maquettes historiques de navires. Mises à l'abri pendant la Seconde Guerre mondiale, les collections sont heureusement épargnées. Elles sont alors intégrées au réseau du musée national de la Marine (Brest, Port-Louis, Rochefort, Toulon et Paris). En 1958, un nouveau musée est installé dans le château, qui s'ouvre ainsi au public.

A découvrir : des chefs d'oeuvre du patrimoine et de la culture maritime, l'histoire navale de Brest, les salles historiques du château et un exceptionnel point de vue sur la rade et la Penfeld.

Les collections

Le donjon abrite les collections permanentes, consacrées à la grande époque de la construction navale, au bagne, aux armes et instruments scientifiques. Les expositions temporaires (photos, peintures, dossiers) sont présentées dans les tours Paradis. La marine moderne est abordée tour Madeleine. Le sous-marin S622, exemplaire des sous-marins de poche Seehund, ainsi qu'un boat-people sont également visibles.

Muséographie

Des parcours thématiques sont offerts aux enfants, à l'entrée du musée.

Dans le cadre des expositions temporaires, le musée propose un parcours-découverte pour les enfants. Pour les visites autonomes, sont distribués des dossiers thématiques ainsi que des questionnaires de visites, conçus pour les enfants à partir de 8 ans ("Tonnerre de Brest !" : questionnaire de visite autour des collections du château de Brest . "Au vent de Suroît" : questionnaire de visite autour de l'histoire du château-musée de Brest).

 

Pour les jeunes et les adultes :

- Visites guidées toute l'année pour les groupes sur rendez-vous. Plus, durant l'été, des visites commentées à heure fixe pour les individuels

- Accueil et formation des enseignants

Les enseignants souhaitant préparer une visite de classe sont accueillis gratuitement au musée.

 

Musée national de la Marine, Brest


Château de Brest - Rue du château - 29200 Brest

Tél. : 02 98 22 12 39
e. mail : brest@musee-marine.fr

 

Quizz : Forts et citadelles


 

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Infos pratiques

Adresse

Château de Brest - Rue du château - 29200
Brest
02 98 22 12 39

Tarifs

Plein tarif : 6€ audio-guide inclus.Tarif réduit : 4,50€ (passeport Finistère, famille nombreuse) audio-guide inclus.Entrée gratuite : (- de 26 ans, personnel militaire et civil de la Défense, chômeurs, handicapés)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les joursDu 01/04 au 30/09 : 10h - 18h30Du 01/10 au 31/03 : 13h30 - 18h30Attention, l'accès du site est difficile pour les personnes à mobilité réduite

Fermetures annuelles

25/12, du 01 au 31/01, 01/05

Musée Clément Ader

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Visite virtuelle. ©Mairie muret

Le musée Clément Ader, propose une promenade dans l'histoire de la cité, à la rencontre des enfants du pays : Nicolas Dalayrac, Adolphe Niel, Clément Ader, etc.

Situé dans le coeur historique de Muret, le musée Clément Ader, établissement contrôlé par l'Etat, invite à découvrir le riche patrimoine local. La cité, à 25 km au sud de Toulouse, ancienne capitale du Comminges, rend hommage au "Père de l'Aviation" ainsi qu'à ses enfants les plus célèbres tels Nicolas Dalayrac, Adolphe Niel, Vincent Auriol. Le lieu, associé au services d'archives municipales et à la bibliothèque, se veut être un espace de découvertes, de recherches et d'échanges.

A la fin du XIXe siècle, quelques érudits locaux font don à la ville de Muret de diverses pièces, formant ainsi la base des premières collections. Vincent Auriol, maire de Muret de 1925 à 1940, met en place un programme muséographique visant à mettre en valeur le patrimoine culturel et historique de la ville et de ses environs. Il décide ainsi dans un premier temps de réaliser une campagne systématique d'acquisition afin de compléter le fonds initial. Il impulse une politique en faveur des donations et du dépôt de l'Etat. C'est par ce biais qu'entrent au musée les collections Ader et Niel et que le jeune musée s'enrichit en 1928 de deux oeuvre du peintre François Louis Dejuine (1786-1844) : Simon de Montfort et Guy de Lévis Mirepoix.

Le château Saint-Germier, après réaménagement, sert de cadre au premier musée de Muret : le "Musée du Bas-Comminges", inauguré le 21 septembre 1930. Les collections sont présentées dans quatre espaces : les salles du Bas-Comminges, Dalayrac-Fons, Niel, Ader. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, l'effondrement d'un des plafonds détériore une partie des collections, entraînant la fermeture de l'établissement. Sa réhabilitation est entreprise dans les années 50 par Robert Mesuret, conservateur du musée de Toulouse. L'institution est alors installée dans les locaux de la mairie. Le deuxième musée est inauguré le 9 décembre 1954, sous le nom de "Musée Clément Ader".

Le premier inventaire est rédigé par Marthe Moisserand, conservatrice bénévole entre 1956 et 1973. Entre 1971 et 1983, faute de locaux convenables, le musée est fermé au public, en attendant l'achèvement des travaux de construction du nouvel Hôtel de Ville de Muret, au 27 rue Castelvieh, où des salles sont aménagées pour abriter temporairement les collections. En 1992, la galerie archéologique présente la richesse du patrimoine muretain.

Le 29 juin 2002 enfin , le Musée Clément Ader, 58 rue Clément Ader, ouvre ses portes.

L'exposition permanente se développe sur un niveau de 200 m2. Le visiteur fait connaissance en premier lieu avec les célébrités de la région avant de s'initier à l'archéologie locale. La collection Clément Ader (1841-1925), le "Père de l'aviation", regroupe, entre autres, les meubles du cabinet de travail de l'inventeur, les brevets et plans de quelques unes de ses inventions, des objets personnels, sa bibliothèque. Ce fonds, dans son ensemble provient de la donation effectuée par Mme Clémence de Manthé, fille unique d'Ader, à la ville de Muret.

La collection Adolphe Niel (1802-1869), Maréchal de France et ministre de la guerre de Napoléon III, rassemble des photographies, des dessins et des gravures, un atlas militaire, un buste de Gustave Crauck, du mobilier et des effets personnels. Elle a été constituée à partir des dons des descendants du maréchal. 

La collection Vincent Auriol (1884-1966) a été donnée au musée de Muret par son fils, Paul Auriol, en 1966. Elle présente notamment des effets personnels, des portraits, des médailles, etc. La famille Dalayrac a enrichi le fonds muséographique en donnant divers objets de leur ancêtre Nicolas Dalayrac (1753-1809), connu pour ses nombreux opéras comiques. Il s'agit essentiellement de bustes, de gravures, instruments, livrets et partitions. Le musée s'enorgueillit de pouvoir présenter, grâce à un dépôt de l'Etat en 1928, deux toiles de François Dejuine (1786-1844), deuxième prix du Concours de Rome, exposé au Salon, décoré de la Légion d'Honneur : Simon de Montfort et Guy de Levis, seigneur de Mirepoix. L'espace archéologique est dédié aux découvertes archéologiques de la région muretaine : Bourdaya, St-Marcet, Cabouillet, La Peyrère. Il expose, chronologiquement et thématiquement, des artefacts allant du Paléolithique inférieur au XIXe siècle.

La réserve du musée propose de découvrir, sur rendez-vous, d'autres pièces archéologiques et fonds historiques locaux. Il en est ainsi de la collection Guillaume Jbos (1860-1952), artiste lyrique international. Cet ensemble, acheté à un particulier en 1995, contient des photographies, des costumes des scène, des partitions et des documents personnels. La réserve conserve les témoignages d'autres muretains remarquables tels Gaston et Myriam de Béarn, Jean Decap ou l'Abbé Lestrade.

Les archives municipales, installées dans l'enceinte du musée, conservent un fonds très complet de documents ayant trait à l'histoire de Muret depuis l'époque médiévale jusqu'à la fin des années Trente : plans cadastres, délibérations, pièces d'état civil, etc. Ces fonds, ainsi que l'importante collection de photographies et celui de la bibliothèque d'histoire locale, sont ouverts à tous en salle de lecture. L'établissement accueille régulièrement des groupes scolaires, des clubs ou des associations. En ce domaine, le musée Clément Ader a la volonté d'améliorer sa politique d'accueil des jeunes. Il a mis en place un service éducatif chargé de concevoir et de mettre en oeuvre des actions avec les différents acteurs éducatifs et culturels locaux et nationaux.
 

Musée Clément Ader

6 Bd Aristide Briand - 31600 Muret

- Tél. : 05.61.51.91.40 - Fax : 05.61.51.91.41

e-mail : musee@mairie-muret.fr

 

Adresse postale Hôtel de Ville
27, rue Castelvielh
BP 60207 31605 Muret

 

Mairie de Muret

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Infos pratiques

Adresse

6 Bd Aristide Briand - 31600
Muret Tél : 05.61.51.91.40
Tél. : 05.61.51.91.40 Fax : 05.61.51.91.41

Tarifs

2,50 € et GRATUIT pour les enfants

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au samedi, de 14h à 17h30.Horaires d'été : (1er juillet au 31 août inclus)Mardi, de 14h30 à 19h.Du mercredi au samedi, de 14h30 à 18h.Dimanche, de 15h à 18h.Visites de groupes(+ de 10 personnes) :le jeudi, sur réservation

Fermetures annuelles

Du 25 décembre au 1er janvier.

Musée international des Ballons - Château de Balleroy

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Une vitrine du musée. Source : Portail touristique Terre de Trésors

Ce musée international des ballons de Balleroy dans le Calvados est installé, depuis son inauguration en 1975 par son fondateur Malcolm S. Forbes, dans les anciennes écuries du site. Il présente l'histoire de l'aérostation de la Révolution à l'Entre-deux Guerres.

Le château de Balleroy, dont le plan a inspiré celui de Versailles, a été construit ex-nihilo, en 1631, par l'architecte François Mansart (1598-1666), à la demande du duc de Choisy. 

L'ingénieur a doté l'édifice du premier escalier suspendu de France. D'autres œuvres de maîtres tels Baudry, Delaroche, Géricault, Gros, Van Loo, ajoutent au brio des lieux qui tirent leur nom du comte Albert de Balleroy, un peintre animalier de talent, élève de Schmitz, qui a exposé au Salon de 1853 à 1870.

Le salon d'honneur comporte une série de portraits royaux de Juste d'Egmont couronnés par un plafond peint en trompe-l'œil réalisé par Charles de la Fosse.

Au cours de la rénovation intérieure, la salle à manger est pourvue de boiserie Régence provenant d'un hôtel particulier parisien.

La Bibliothèque de style anglais, installée vers 1850, comporte plus de 3600 ouvrages.

Le parc se partage entre des jardins romantiques réalisés en 1856 et des parterres à la française conçus d'après les plans d'André Le Nôtre et remaniés par Henri Duchêne au XIXe siècle.

La propriété est acquise en 1970 par le magnat de la presse, Malcolm S. Forbes (1919-1990).

L'homme est aérostier de réputation mondiale qui a établit six records du monde homologués de ballon gonflé à l'air chaud, et qui a été le premier à réussir la traversée des États-Unis d'est en ouest avec un seul ballon à air chaud. Il est, entre autre, membre du Conseil consultatif du Collège de la Marine de Guerre.

Il décide de créer le musée international des ballons dans sa nouvelle propriété. Le riche passionné constitue progressivement la collection, rassemblant des photographies, des maquettes, des dioramas, de véritables objets insolites et des documents uniques sur l'histoire de l'aérostation, en particulier sur leur rôle pendant

les sièges lors de la guerre de 1870.

 

Château de Balleroy - Musée des Ballons

F-14490 Balleroy

Tél. : 02.31.21.60.61 - Fax : 02.31.21.51.77

E-mail : reservation@chateau-balleroy.com

Château de Balleroy

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Infos pratiques

Adresse

14490
Balleroy
Tél. : 02.31.21.60.61Fax : 02.31.21.51.77

Tarifs

Individuel Musée-adultes : 4.27 € Enfants : 3.81 €Château-adultes : 5.35 €Enfants : 4.57 €Parc-adultes : 3.00 € Musée&Château-adultes : 6.86 €Enfants : 5.35 €Parc avec billet combiné : gratuit Groupe (20 personnes au minimum)Musée-adultes : 3.81 €Enfants : 3.35 €Château-adultes : 4.90 € Enfants : 4.12 €Parc-adultes : 3 €Musée&Château-adultes : 6.40 € Enfants : 4.90 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

- du 15 mars au 30 juin : 10h - 18h (fermé le mardi)- du 1er juillet au 31 août : Tous les jours de 10h à 18h- du 1er septembre au 15 octobre : 10h - 18h (fermé le mardi)- du 15 octobre au 24 décembreOuvert toute l'année sur réservation pour les groupes de 20 personnes mini.

Musée Lorrain - Palais Ducal de Nancy

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Façade du Musée Lorrain (ancienne entrée du Palais des Ducs de Lorraine). ©LOUIS54 - Creative Commons - domain public

Le Musée Lorrain invite le visiteur à découvrir la richesse de l'histoire de la Lorraine, de la Préhistoire au lendemain de la Première Guerre mondiale.

Au cœur de la Vieille Ville de Nancy, le Musée Lorrain s'ordonne autour du Palais Ducal et de l'église des Cordeliers. La partie la plus ancienne du palais a été entreprise par René II (1473-1508), le vainqueur de Charles le Téméraire, et poursuivie par ses successeurs, jusqu'au début du XVIIe siècle.

Aujourd'hui l'ensemble comprend, au premier étage, la galerie d'apparat des ducs de Lorraine, dite "Galerie des Cerfs" et, au rez-de-chaussée, une galerie voûtée ouverte sur le jardin.

Une porterie marque l'entrée sur la Grande Rue. Encore gothique d'architecture, elle est par son décor un des premiers témoins de la Renaissance dans l'Est de la France.

En 1850, la première salle du Musée Lorrain ouvre ses portes au public. Dès lors, le musée va s'agrandir pour compter aujourd'hui environ 4 500 m2 d'exposition, distribués sur plusieurs sites au coeur de la Vieille Ville. Ces bâtiments, porteurs d'une histoire forte, abritent de riches collections rassemblées depuis plus de 150 ans notamment des tableaux de Georges de la Tour ou encore l'oeuvre de Jacques Callot, mais également des collections de références comme les collections d'art et tradition populaire. Depuis 2000, le projet de rénovation du Musée Lorrain associe dans une volonté commune la Ville de Nancy, la Société d'Histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain, l'Etat et la Région Lorraine. Il est conduit par la Ville de Nancy, en tant que maître d'ouvrage, en partenariat avec l'Etat et la Région, dans le cadre du contrat de plan 2000/2006.

Le projet a pour but de restructurer le musée en conservant les bâtiments historiques et de créer de nouveaux espaces pour répondre aux missions des musées contemporains, aux attentes des publics d'aujourd'hui. Grâce à cela, le Musée Lorrain deviendra « le musée de tous les Lorrains » . un lieu culturel de référence à l'échelle régionale, mais aussi nationale et internationale. Un projet de réserves communes aux musées de l'agglomération nancéienne est en cours, il associe dans une volonté commune la Ville de Nancy et la Communauté Urbaine du Grand Nancy. L'objectif est à terme de disposer d'un lieu de stockage, de conservation et d'études des collections, mais également de bénéficier d'un outil permettant le développement d'une dynamique commune de ces établissements. La rénovation du Musée Lorrain est donc aujourd'hui concrètement engagée. Le musée continuera d'accueillir du public pendant la durée du chantier de rénovation.

En guise d'introduction, les salles consacrées à l'archéologie permettent de saisir les caractéristiques des différentes populations qui ont vécu dans cette région . objets de la vie quotidienne, parures, armement et sculptures témoignent de la richesse des civilisations préhistoriques, gallo-romaine et mérovingienne dans l'Est de la France. Les collections du Moyen Âge sont présentées dans la galerie voûtée du rez-de-chaussée du Palais Ducal. Sculptures religieuses et funéraires, pièces d'orfèvrerie côtoient des céramiques, des verres et vitraux d'époque médiévale ainsi que des armes du XIVe et XVe siècles. L'art de la Renaissance s'exprime en particulier dans les oeuvres de Ligier Richier (église des Cordeliers), et par un ensemble de vitraux et d'oeuvres sculptées remarquables, comme le Christ au jardin des Oliviers et le cycle de la Passion du Christ.

Autour de la Femme à la puce, célèbre chef d'oeuvre de Georges de La Tour sont regroupées des oeuvres peintes dans son entourage. Les cuivres et gravures de Jacques Callot constituent également un des points forts de la visite du musée. Parmi les objets emblématiques du règne de Stanislas, on notera la statue Louis XV, réduction de celle qui ornait la place royale avant d'être détruite sous la Révolution et remplacée par celle de Stanilas. La collection de faïences régionales des XVIIIe et XIXe siècles est un ensemble de référence.

Les armes, et l'évocation des chefs militaires originaires de Lorraine, rappellent le rôle de cette région stratégique et patriote au cours des XIXe et XXe siècles. Une salle de miniatures et une salle d'objets du culte juif constituent des collections particulières au sein du musée. La vie quotidienne des Lorrains de la fin du XVIIIe siècle au début du XXe siècle est illustrée par les collections d'art populaire et d'ethnographie abritées dans le couvent des Cordeliers : meubles régionaux, faïences populaires, objets domestiques y sont présentés dans des évocations d'intérieurs lorrains traditionnels.

Le service éducatif, association régie selon la loi de 1901, existe au sein du musée Lorrain depuis 1961. Le service propose toute l'année : aux établissements scolaires : de la maternelle aux classes terminales, aux enseignants, aux enfants et jeunes des établissements spécialisés, aux MJC, FJEP, foyers ruraux, une palette d'animations variées : - visites guidées ou libres : Musée Historique Lorrain, Musée des Arts et Traditions, Chapelle des Cordeliers, Porte de la Craffe, - contes mimés pour et par les jeunes enfants, - ateliers du mardi et mercredi ou durant les vacances scolaires : linogravure, costumes, gravure, masques, maquettes, photographie, - prêt de mallettes pédagogiques, vidéocassettes, diapositives, - participation du service à des animations culturelles : conférences, expositions, - élaboration et réalisation de classes et ateliers de patrimoine. Contact : Mireille Canet Tél./fax : 03 83 37 25 55
 

Musée Lorrain

Palais Ducal - 64, Grande Rue - 54 000 Nancy

Tél. : 03.836.32.18.74 - Fax : 03.83.32.87.63

e-mail : museelorrain@mairie-nancy.fr

 

Office du tourisme de Nancy

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Infos pratiques

Adresse

64 Grande Rue 54000
Nancy
03 83 32 18 74

Tarifs

Palais Ducal : normal 4€, réduit 2,50 €Église et couvent des Cordeliers : normal 3,50 € , réduit 2 €Palais Ducal et Cordeliers jumelés : normal 5,50 €, réduit 3,50 €Accès gratuit pour tous le 1er dimanche du mois et pour les étudiants le mercredi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 10h à 12h30 et de 14h à 18h Ouverture exceptionnelle les lundis de Pâques et de Pentecôte

Fermetures annuelles

Fermé le lundi, les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 1er novembre et 25 décembre.

Musée de l'Empéri

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Salle d’Honneur du château. ©Association des Amis du Musée de l’Empéri

Ce musée d'Art et d'Histoire Militaires est l'un des plus grands au monde.

Les collections ont été constituées au tournant du XXe siècle par deux frères marseillais : Raoul et Jean Brunon. Ce lieu retrace l'histoire des armées françaises, du début du XVIIIe siècle à la Première Guerre mondiale.

En 1967, l'État français fait l'acquisition des Collections Raoul et Jean Brunon par l'intermédiaire du Musée de l'Armée de Paris.

Les fonds sont transférés à Salon-de-Provence où ils deviennent un musée municipal avant de trouver leur place au château de l'Empéri, qui domine le centre ville.

 

Les collections

L'entrée du musée se situe dans l'ancienne chapelle qui donne dans la cour d'honneur du château.

Les collections occupent la trentaine de salles actuellement rénovées du château.

Les pièces sont exposées dans 160 vitrines ou accrochées aux murs et aux plafonds.

Les collections du musée de l'Empéri comportent 10 000 objets authentiques :

armes à feu et armes blanches individuelles, canons, coiffes, casques uniformes, drapeaux et emblèmes, décorations, équipements, harnachements, objets personnels, modèles réduits...

La scénographie distingue sept périodes : l'Ancien Régime, la première République, l'Empire, la Restauration, l'Armée d'Afrique, le second Empire, la Première Guerre mondiale.

Le fleuron du musée est constitué par les salles de l'épopée napoléonienne. Les éléments les plus impressionnants sur le plan visuel sont les 130 mannequins, dont une quinzaine à cheval.

Leurs visages sont confectionnés par Raoul Brunon, à partir d'illustrations de personnages militaires célèbres.

♦ Le hall d'entrée présente une collection d'armes et d'armures des XIVe au XVIIe siècles ainsi qu'un historique du château.

♦ Une salle est consacrée à l'histoire de la collection Brunon : images d'Epinal, uniformes et jouets d'enfants, etc.

♦ Une autre pièce présente l'évolution des uniformes depuis Louis XIV.

♦ Deux salles sont consacrées à la formation de l'armée française de Louis XIV à la Révolution.

♦ Quatre salles permettent de découvrir l'armée de la Première république.

♦ Le Premier Empire est exposé dans cinq salles : les campagnes, les maréchaux, la Légion d'Honneur, l'exil.

♦ L'armée de la Deuxième République occupe deux pièces.

♦ Le Second Empire, de Magenta à Sedan en passant par la guerre de Crimée est proposé dans six salles.

♦ Les armées françaises et allemandes se font écho dans la partie du musée consacrée à la Première Guerre mondiale, des fronts de Champagne au Chemin des Dames et aux Taxis de la Marne jusqu'à la victoire.

Cette collection a été primitivement constituée par Jean Brunon en souvenir de son frère mort au front.

♦ Les armes à feu et leur histoire depuis Louis XIII sont à l'honneur dans les vitrines de deux salles accessibles depuis le hall d'entrée.

♦ Deux autres pièces enfin, accessibles par la cour d'honneur. La première est réservée aux expositions temporaires. La deuxième, créée à partir des collections 14-18 et d'objets provenant de l'Ecole de l'Air, développe l'histoire de l'aéronautique militaire, ouvrant ainsi la collection aux années 1970-1980.

Deuxième fond d'archives militaires de France après celui du service historique de la défense.

Riche de 24 000 volumes, 20 000 numéros de revues, 15 000 peintures, dessins, gravures, autographes, documents officiels ou personnels, photographies, de 5 000 plans, dessins, cartes et monographies de bâtiments.

 

Château de l'Empéri

Montée du Puech - 13300 Salon-de-Provence

Tél. : 04.90.56.22.36 - Fax : 04.90.56.90.84

 

Horaires

Du 1er octobre au 15 avril : ouvert tous les jours sauf le lundi et certains jours fériés de l'année de 13h30 à 18h

Du 16 avril au 30 septembre : ouvert tous les jours sauf le lundi et certains jours fériés de l'année de 9h30 à 12h et de 14h à 18h.

Attention Durant toutes les vacances scolaires (Zone B) le musée de l'Emperi ainsi que la Salle Théodore Jourdan seront ouverts sur la base des horaires de la Haute saison (9h30 à 12h00 et de 14h à 18h)

La boutique du musée est située dans le hall d'entrée.

 

Visite de l'exposition permanente de Théodore Jourdan : entrée gratuite

 

Association "Les Amis du Musée de l'Empéri"

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Infos pratiques

Adresse

Château de l'Empéri - 13300
Salon-de-Provence
04 90 44 72 80

Tarifs

Plein tarif : 4,80 €Tarif réduit : 3,10 €Forfait 2 musées sur 3 au choix : tarif normal : 7,30 €, tarif réduit : 5.30 €Gratuit : - de 25 ans, demandeurs d'emploi, enseignants en mission professionnelle

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er octobre au 15 avril : 13h30 - 18hDu 16 avril au 30 septembre : 9h30 - 12h et de 14h - 18h

Fermetures annuelles

Fermé le lundi et certains jours fériés

Maison de la Manufacture d’Armes Blanches du Klingenthal

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©Marc Adolf - Association Sauvegarde du Klingenthal

Créée au XVIIe siècle, la manufacture d'armes blanches du Klingenthal, en Alsace, prédécesseur de la manufacture d'armes de Châtellerault, a fourni l'armée française en lames, du sabre au fusil Chassepot.

Jusqu'au début du XVIIe siècle la France ne dispose pas de manufactures forgeant des lames pour les armes blanches. Elle importe ses lames de Solingen (Westphalie, Allemagne). Louis XV décide d'y remédier et charge le Secrétaire d'État à la Guerre, ancien Intendant d'Alsace, Nicolas Prosper Bauyn d'Angervilliers, d'établir une manufacture d'armes blanches dans son Royaume.

Le 15 juillet 1730 le roi délivre ainsi des lettres patentes pour l'établissement d'une Manufacture royale d'Armes blanches en Alsace. Henri Anthès exploite et dirige les différentes forges en Haute-alsace (Haut-Rhin actuel). Il choisit la vallée de l'Ehn, en amont d'Obernai, en raison de la présence du cours d'eau obligatoire pour la production d'énergie nécessaire au fonctionnement des usines, de nombreuses matières premières utiles à la construction et au fonctionnement de l'usine (bois, grès).

La proximité du Rhin permet le transport de l'acier venant de Siegen et de l'Arsenal de Strasbourg pour l'écoulement des armes et la pratique de l'alsacien, en usage dans la région, permet aux premiers ouvriers venus de Solingen de mieux s'intégrer. La manufacture acquiert de ce fait sa réputation en adaptant les techniques de travail de Solingen auxquelles elle ajoute un contrôle particulièrement attentif de la qualité de sa production.

La manufacture connaît une grande prospérité jusqu'à la chute de l'Empire. Mais, en 1819, débute la construction de la manufacture de Châtellerault plus éloignée des frontières. Ce qui va conduire à la fermeture des ateliers en 1936. A Klingenthal, la manufacture d'État cède sa place à une entreprise privée dirigée par la famille Coulaux, qui continue à produire des armes blanches et procède également à des transformations afin de produire des faux et des faucilles.

La production d'outillage débute dès 1840, Klingenthal produit des faux et des faucilles et fournit toute la France. Le savoir-faire en matière d'armes blanches permet d'honorer les commandes du gouvernement lorsqu'elles reprennent. En plus des sabres pour les officiers, la manufacture fabrique également les sabres-baïonnettes pour les fusils Chassepot produits aux usines Coulaux à Mutzig.

Le 1er février 1962, faute d'avoir trouvé un nouveau créneau de fabrication, les ateliers sont définitivement fermés.

La Maison de la Manufacture d'Armes Blanches et ses collection

L'association pour la sauvegarde du Klingenthal a installé la Maison de la Manufacture d'Armes blanches dans les salles de l'ancienne école communale. Elle s'est donnée pour objectif de sauvegarder un patrimoine historique et industriel.

Les divers objets exposés montrent au visiteur le savoir-faire des ouvriers du Klingenthal. Ce sont non seulement de très belles armes blanches qui attirent le regard du visiteur, mais surtout les outils, qui jadis ont servi à leur fabrication. Ce parcours de mémoire est proposé sur 4 niveaux : Le premier niveau présente le plan du village, des photos, diverses informations concernant le réseau hydraulique, la reconstitution de l'atelier du forgeur de lames, etc.

Au deuxième niveau : Le visiteur pourra voir le travail du polisseur, du graveur-doreur et du monteur fourbisseur avant de pénétrer dans la salle d'armes, où sont exposés divers modèles de sabres, d'épées et de cuirasses fabriqués au Klingenthal. L'étage suivant est réservé à la période Coulaux.

A partir de 1840, la Société Coulaux & Cie décide de produire des faux et des faucilles au Klingenthal, cette fabrication requiert une multitude d'étapes (plus que pour les armes blanches).

La visite de la Maison de la Manufacture peut s'achever par le belvédère, ou l'on peut observer le centre du village et le réservoir principal et la découverte d'une exposition temporaire.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

2 rue de l'École 67530
Boersch
03 88 95 95 28

Tarifs

Adulte : 6€ - Etudiant, handicapé, enfant (à partir de 8 ans) : 4€ - Famille (1 ou 2 adultes + enfants) : 15€ - Tarif réduit adulte (carte gîte, carte Cézam, ...) : 5€ - Pass musées, passeport gourmand : gratuit / Adulte groupe - visite libre : 5€ par pers. / Adulte groupe - visite guidée du musée : 8,5€ par pers. / Adulte groupe - visite guidée musée et village : 9,5€ /pers. / Enfant groupe - scolaire : 4€ par pers.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De mars à mai : mercredi au dimanche et jours fériés, de 14h à 18h / De juin à septembre : mercredi à samedi, de 14h à 18h - Dimanche et jours fériés : de10h à 19h / D'octobre à décembre : mercredi au dimanche et jours fériés de 14h à 18h / Pour les groupes : sur rendez-vous du mercredi au dimanche, sauf janvier et février

Fermetures annuelles

1er mai, 25 et 26 décembre

Site Web : www.klingenthal.fr

Le château de Vincennes

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Château de Vincennes ©Jacques Robert

Construit au XIVème siècle par Charles V, le château de Vincennes est, avec le Louvre, l'un des châteaux les plus importants de l'histoire de France...

Le château de Vincennes est un site historique exceptionnel : d'abord manoir capétien, il devint une résidence royale du XIIème au XVIIème siècle avant d'être utilisé au XVIIIème siècle comme prison d'État durant les XIXème et XXème siècles il fut transformé en grand établissement militaire.

Sa localisation géographique n'est pas due au hasard : la proximité de la capitale fut voulue par la monarchie afin que le roi et la fonction de gouvernement soient protégés et maintenus en cas de troubles.

Le site a particulièrement souffert des conséquences de la Seconde Guerre Mondiale, notamment les pavillons classiques. Le 2 août 1944 trois divisions de la Waffen SS en retraite du front de Normandie s'installent dans les lieux. Au moment de la libération de Paris, dans la nuit du 24 au 25 août, elles détruisent trois dépôts de munitions installés dans les casemates : l'incendie du pavillon de la Reine dura près de 8 jours et de nombreux documents et collections furent détruits.

Ce site représente aujourd'hui un ensemble monumental rare : le donjon de Charles V, la Sainte Chapelle et les pavillons du Roi et de la Reine sont autant de témoignages du rôle important tenu par le château dans l'histoire de France.

Propriété de l'Etat, le château est affecté aux ministères de la Défense et de la Culture. Il a souffert des dommages du temps et des destructions provoquées par les hommes.

En 1986 l'Etat prit conscience de la nécessité de réhabiliter le site et une mission d'étude fut confiée à Jean-Philippe Lecat, ancien ministre de la Culture, qui déposa un rapport en 1988 : «Vincennes, mémoire et création».

Cette analyse est à l'origine de la vaste campagne de restauration menée depuis lors . elle s'est accompagnée de la création d'une commission interministérielle Défense/Culture (CICV) chargée de coordonner la restauration, la mise en valeur et l'animation du monument sur lequel interviennent de multiples partenaires (Défense, Culture (maîtres d'ouvrage), villes de Vincennes et de Paris, avec les différents services gestionnaires (Bâtiments de France, Monum, etc.).

Depuis 1988, plus de 40 M ont été investis sur le château par les deux ministères Défense et Culture : les travaux ont concerné essentiellement la Sainte Chapelle, le donjon et l'enceinte. Ils ont fait apparaître une complexité technique insoupçonnée au départ tant au niveau de la restauration des bâtiments que des fouilles archéologiques. Les différentes problématiques du monument sont désormais intellectuellement appréhendées.
Ce chantier a été exemplaire dans la coopération qui s'est installée sur le long terme entre la Culture et ses services (Direction du Patrimoine, Service National des Travaux) et la Défense qui a toujours accordé les moyens nécessaires. Une équipe de recherche du CNRS (ERCUBE) associe chercheurs et professionnels. Ceci en fait un des plus beaux chantiers européens dont la vocation culturelle et touristique est évidente.

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Château de Vincennes

Entrée principale Avenue de Paris 94300 Vincennes

Tél/Fax : 33 / (0)1 48 08 31 20 ou 33 / (0)1 58 64 23 95

 

Ouvert : du 1er septembre au 30 avril de 10h à 12h et de 13h15 à 17h du 2 mai au 31 août de 10h à 12h et de 13h15 à 18h

Attention ! Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 11 novembre, et 25 décembre.

 

Accès Réseau routier :

Par le périphérique Est : sortie Porte de Vincennes (Route Nationale N34: avenue de Paris), ou Porte Dorée

Du sud du Val-de-Marne : autoroute A86, prendre le périphérique Est au niveau de la Porte de Bercy. Parking gratuit (côté Esplanade Saint Louis)

Depuis l'aéroport d'Orly : En voiture, autoroute A6 et périphérique Est

Depuis l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle : En voiture, autoroute A1 et périphérique Est

Par le métro et le RER : Ligne n° 1 : station Château de Vincennes ou RER A station Vincennes

Par le bus : Gare routière Château de Vincennes : Ligne 46 Saint-Mandé Demi-lune --> Gare du Nord. Départ Château de Vincennes du lundi au vendredi après-midi pendant l'été, le mercredi après-midi du 1er mai au 30 septembre, les samedis après-midi, dimanches et jours fériés toute l'année. Ligne 56 --> Porte de Clignancourt Ligne 112 --> Joinville / La Varenne-Chennevières Ligne 114 --> Villemomble / Le Raincy Ligne 115 --> Porte des Lilas Ligne 118 --> Rosny-sous-Bois Ligne 124 --> Val de Fontenay Ligne 210 --> Villiers-sur-Marne Ligne 318 --> Romainville-les-Chantaloups Ligne 325 --> Bibliothèque François-Mitterrand

 

Château de Vincennes

Service historique de la Défense

Mairie de Vincennes

Ministère de la culture

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Avenue de Paris 94300
Vincennes
01 48 08 31 20 ou 01 58 64 23 95

Tarifs

Plein tarif : 8 € - Tarif réduit : 5 € - Groupe adultes : 6 € (à partir de 20 personnes). Audioguide : Plein tarif : + 4,50 €* - Couple (2 appareils) : + 6 €* - Groupe adulte, - de 18 ans : + 2 €**en supplément du droit d’entrée Gratuit : Moins de 18 ans (en famille) - 18-25 ans (ressortissants de l’Union Européenne et résidents réguliers sur le territoire français) - Personne handicapée et son accompagnateur - Demandeur d’emploi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 2 mai au 31 août : de 10h à 18hDu 1er septembre au 30 avril : de 10h à 17h

Fermetures annuelles

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 11 novembre, et 25 décembre.

Musée Maritime de la Rochelle

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Le France 1. Source : GNU Free Documentation License

 

L'association du Musée Maritime de La Rochelle, l'établissement public administratif se propose de mettre en valeur le patrimoine maritime navigant français.

Historique

En 1988 l'association Musée Maritime de La Rochelle est créée dans la but de conserver et promouvoir la mémoire du patrimoine maritime naviguant. Elle acquiert alors la frégate météorologique France 1.

Le Musée s'agrandit en 1995 en installant des expositions à terre dans l'ancienne Halle à marées libérée par le départ du port de pêche. Un projet de redéploiement commencé en 2005 a permis au patrimoine de s'étendre sur 5 hectares, organisés autour de 3 périodes :

- Un pôle océan de 6 000 m2, situé dans les espaces à terre, comportant les espaces d'accueil et de services (café, restaurant, librairie, boutiques) d'une part, ainsi que les espaces muséographiques et les locaux administratifs d'autre part.

- Un pôle vie à bord, concentré sur les quais et autour des bateaux de la flottille du musée.

- un pôle de restauration et d'entretien des bateaux.

Collections

L'association du Musée Maritime de La Rochelle enrichit principalement son fonds patrimonial par l'acquisition de bâtiments.

Celui-ci est constitué par :

  • France I (1958), dernière frégate météo française de 76,5 mètres, classée monument historique. Le navire a assuré ses missions pendant 27 ans jusqu'à l'entrée en service des satellites météorologiques en 1985.

  • Angoumois (1969), chalutier pêche arrière de 38 mètres, classé monument historique.

  • Duperré (1952), canot major de la Marine nationale, vedette en bois.

  • Capitaine de Frégate Le Verger (1954), canot de sauvetage tous temps de 15 mètres. 

  • Joshua (1962), ketch rouge de Bernard Moitessier, classé monument historique.

  • Drague à vapeur (1906), classée monument historique.

  • Saint-Gilles, remorqueur de haute mer (1958), à flot, classé monument historique.

  • Le Slip way, une cale de halage.

Cet équipement portuaire qui se dresse à l'entrée du Musée Maritime de La Rochelle a été construit en 1942 pendant la seconde guerre mondiale par le Service du Travail Obligatoire (le STO) sous l'autorité des troupes d'occupation allemandes. Utilisé pendant la guerre par les allemands puis pour l'entretien de la flotte de pêche rochelaise, il a été mis au service du Musée Maritime de La Rochelle en 1996 nouvellement installé sur le bassin des chalutiers. Cette machinerie unique en France est actuellement en cours de classement au titre des Monuments Historiques.

Le Slip Way est constitué par :

- un blockhaus abritant un treuil électrique datant de 1938 et réquisitionné en Hollande,

- une rampe principale de halage permettant de hisser des navires de 700 tonnes pour leur mise au sec.

Le patrimoine immatériel

Le Musée Maritime de la Rochelle a engagé un travail sur le patrimoine maritime immatériel. Chaque année, dans le cadre des journées du patrimoine, l'équipe organise «Alors Raconte ! », un événement autour de la mémoire maritime.

Tout au long de ces deux journées se succédent des projections d'images, des interviews de témoins sonorisés et enregistrés, des visites de bateaux et pour les enfants des animations matelotage. D'anciens employés témoignent alors, font visiter et revivre la vie à bord et sur le quai.

 

Musée Maritime

Place Bernard Moitessier

BP 3053

17031 LA Rochelle Cedex 01

Tél. : 05 46 28 03 00

Fax : 05 46 41 07 87

e-mail : contact@museemaritimelarochelle.fr

 

Musée maritime de la Rochelle

 

Nocturnes

Les 24 juillet et 7 aout 2013de 10H à 23H sans interruption.

Visite guidée à 21H sur réservation au 05 46 45 46 57

 

Accès
Les navires visitables du Musée Maritime se situent :

Quai Sénac de Meilhan (Bassin des Chalutiers du côté de la Médiathèque)

Parkings à proximité : place Bernard Moitessier (gratuit) Aquarium et Médiathèque (payants)

Bus : ligne illico arrêt Aquarium, bus n°19 puis traverser le bassin des chalutiers grâce à la passerelle piétonne.

Passeur : traversée du Vieux Port direction Médiathèque.

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Infos pratiques

Adresse

Place Bernard Moitessier - 17031
La Rochelle
05 46 28 03 00

Tarifs

Adultes: 8 €Jeunes de 4 à 16 ans et étudiants: 5,50 €Gratuit pour les enfants de moins de 4 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert 7 jours sur 7 du 1er Avril au 30 Septembrede 10H à 18H30 (19h en juillet et août).Fin des entrées 1 h avant l'heure de fermeture.

Fermetures annuelles

Du 1er octobre au 31 mars