Musée des Troupes de montagne

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Depuis 1888, les troupes de montagne participent aux opérations militaires françaises.

Le musée des troupes de montagne a été conçu pour raconter l’histoire hors du commun de ce corps de l’Armée de terre spécialisé dans le combat en montagne. Créé en 1988 dans l’hôtel du gouverneur à Grenoble, il fait partie des 15 musées de l’Armée de terre. Il est déplacé en 2009 dans les fortifications de la Bastille. Surplombant la ville, il est accessible par la route ou par le téléphérique, également appelé bulles.

Lors de votre visite, vous pourrez déambuler dans le musée et découvrir toutes une série d’objets en lien avec ces soldats montagnards : uniformes, armes, objets sportifs, matériels de transmission, insignes, ouvrages et iconographie. Grâce à un audio guide multilingue, vous prendrez également connaissance de l’histoire fabuleuse d’hier à aujourd’hui de ce corps d’armée qui a pris part à de nombreuses opérations militaires. Tranchées de la Première Guerre mondiale, contribution à la résistance, participation à la guerre d’Algérie, opérations au Liban et en Afghanistan, autant de scènes représentatives de l’action des troupes de montagnes. Vous repartirez admiratif de l’esprit, de l’engagement et des valeurs exceptionnelles de ce corps d’armée.

Ce musée vous accueille toute l’année sauf au mois de janvier.

A proximité, un mémorial évoque le souvenir de ces spécialistes montagnards tombés pour la France depuis la création de ces unités. 

 

Sources : ©Musée des Troupes de montagne
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Infos pratiques

Adresse

Site de la Bastille 38000
Grenoble
04 76 00 93 41

Tarifs

Plein tarif : 3 €. Tarif réduit : 1,50 € (étudiants, + 65 ans, chômeurs, familles nombreuses, enseignants). Gratuité : pour les scolaires, – 18 ans, personnes à mobilité réduite et militaires. Tarif réduit et gratuité appliqués sur présentation d’un justificatif.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du Mardi au Dimanche de 11h (en hiver) 9h30 (à compter de mai jusqu’à octobre) jusqu’à 18h00

Fermetures annuelles

Janvier

La nécropole nationale de Chambry

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Nécropole nationale de Chambry. Source : MINDEF/SGA/DMPA-ONACVG

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette Chambry

 

Situé au lieu-dit la Pointe Fourgon, le cimetière national de Chambry regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors de la bataille de l’Ourcq en septembre 1914. Créé au lendemain des combats, ce cimetière est réaménagé en 1924 pour accueillir d’autres corps de soldats tombés au cours de cette bataille, exhumés des cimetières provisoires des environs de Meaux et de Coulommiers. À partir de 1933, y sont également inhumées les dépouilles se trouvant dans les carrés militaires des cimetières communaux du département. Le cimetière accueille 1 334 corps, 364 en tombes individuelles et 990 répartis en quatre ossuaires recueillant probablement un grand nombre de tirailleurs de la Brigade marocaine. De l’autre côté de la voie ferrée se trouve un cimetière militaire allemand, aménagé en 1924 et regroupant 998 corps de soldats tombés dans le secteur de Meaux en septembre 1914.

La bataille de l’Ourcq, 5 - 9 septembre 1914

Le 25 août 1914, le général Joffre ordonne le repli afin de placer 500 000 hommes sur une ligne de résistance de presque trois cents kilomètres allant de Verdun à la Manche. Son objectif est de couper aux Allemands l’accès à Paris pour les repousser vers le nord. Il crée à cette occasion la 6e armée pour défendre une ligne Meaux – Senlis car on signale des patrouilles ennemies à seulement 13 kilomètres de Paris. En liaison avec les troupes britanniques, les Français font volte-face. La vallée de l’Ourcq est alors le théâtre d'âpres  combats où les quelques buttes constituent des points stratégiques essentielles.

Dès le 5 septembre, à Chambry, malgré les lourdes pertes, les tirailleurs marocains refoulent les troupes allemandes et parviennent à prendre pied sur une ligne de crête. Les combats sont d’une violence extrême, mais le sort de la bataille est indécis. Le champ de bataille fait l’objet d’intenses bombardements, d’incessantes offensives et les soldats se battent, parfois au corps à corps, pour quelques mètres carrés de terrain. Les premières tranchées (abris précaires) apparaissent.

Le 8 septembre, les Français subissent les coups de boutoirs de l’armée allemande. Une armada de taxis parisiens réquisitionnés par l’état-major (les « Taxis de la Marne ») permet de maintenir, in extremis, la ligne de front en y transférant 5 bataillons (5 à 6 000 hommes). Le 9, les Allemands, contenus en Champagne, cèdent sur l’Ourcq et, craignant d’être coupés de leurs arrières, se replient, sur l’Aisne, sur des positions précédemment fortifiées. Chambry constitue l'une des positions ennemies les plus avancées en septembre 1914.

Du 5 au 12 septembre, la bataille de la Marne et plus particulièrement la bataille de l’Ourcq, permet de redresser une situation militaire gravement compromise et d’arrêter le plan allemand d’invasion de la France. Paris est sauvée au prix de terribles pertes. 250 000 jeunes Français meurent au cours des mois d’août et septembre 1914. Les armées anglaise et française, épuisées, ne trouvent pas la force de repousser l’envahisseur au-delà des frontières.

Dans un dernier sursaut, chacun des belligérants se lance dans une course effrénée à la mer afin de prendre l’armée adverse à revers. Sans succès, ils s’échouent sur les rivages de la Mer du Nord. La guerre s’installe alors pour quatre ans au fond des tranchées, jusqu’à la victoire alliée en novembre 1918.


 

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Infos pratiques

Adresse

Chambry
Au nord de Meaux, D97, D 140

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Musée des blindés de Saumur

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© Musée des blindés à Saumur

Le Musée présente une collection de matériels blindés regroupant 880 engins dont près de 200 en complet état de marche.

Le Musée des blindés de Saumur a été inauguré en 1977. Les blindés ont d'abord été présentés à partir de 1977 dans les anciens hangars du "Clos Beaufort", de l'École de l'Application de l'Arme Blindée Cavalerie. En mai 1987, une cinquantaine des plus beaux matériels a été montrée au public dans l'ancien manège devenu "le Musée Bossut".

En 1993, l'ensemble de la collection jusqu'alors disséminée sur de nombreux sites (Saumur, Fontevraud, Le Mans, Bourges, Thorey les Pins, etc...) a pu être réunie à Saumur, dans de vastes locaux de 22 000 m² acquis et remis en état à cet effet par la Défense.

Le Musée comporte 12 salles : la salle 1ère GM, la salle de la France d'après-guerre, la salle de la campagne de France 1940, deux Salles 2ème GM (les Alliés - les Allds), la salle Pacte de Varsovie, la salle des curiosités, la salle des canons, la salle des moteurs, la salle contemporaine, la salle des maquettes et la salle historique.

Le Musée a reçu également les souvenirs du musée de Berry-au-Bac, particulièrement ceux du Général Estienne, le "Père des Chars", dont le nom a été donné au Musée des Blindés. Le Musée retrace l'histoire des blindés, leur évolution technique à travers le monde de 1917 à nos jours. 200 chars sont présentés. Est présentée la quasi-totalité des prototypes essayés et des engins blindés servis par les armées française depuis 1917.

Les chars de 1940 sont presque tous présents : automitralleuse AMD 178 Panhard et AMR 35, char FCM (Forges et Chantiers de la Méditerranée), Renault R 35 et R 39, Hotchkiss H 35 et H 39, le célèbre char SOMUA (Société d'Outillage Militaire et d'Usinage d'Armement) qui tint tête aux chars allemands grâce à sa mobilité et son armement, et le char B1 bis qui équipa une partie de la 4ème Division Cuirassée de Réserve du Général de Gaulle à Moncornet le 17 mai 1940, puis lors de la première contre-attaque d'Abbeville.

Tous les chars américains de la victoire de 1945 sont là : Lee-Grant, Stuart, Sherman et ses différentes versions, Tank-Destroyer, Chaffee, Automitrailleuse M8 et M20, etc... Des chars allemands de la seconde Guerre Mondiale à nos jours : Panzer II, III, IV, Panther, Jagdpanther, un Tigre royal de 70 tonnes, exemplaire unique restauré, jusqu'aux plus récents, Léopard I et Léopard II sans oublier de très nombreux modèles bricolés pendant la guerre. L'Angleterre est représentée, parmi de nombreux chars, par le Churchill et récemment reçus au Musée, le Mathilda et le Valentine. Enfin, tous les matériels conçus en France après 1944, sans oublier le "Leclerc".
 

Musée des Blindés de Saumur

1043 Route de Fontevraud - 49400 Saumur

Tél. : 02.41.83.69.95 - Fax. : 02.41.83.69.90

E-mail : musee-des-blindes@orange.fr

Musée des blindés de Saumur

 

 

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Infos pratiques

Adresse

1043 Route de Fontevraud - 49400
Saumur
Tél. : 02.41.83.69.95 - Fax. : 02.41.83.69.90

Tarifs

Adulte: 7 €Enfants (de 7 à 15 ans): 4 €Forfait famille: 19 €Étudiants, personneshandicapés, ancienscombattants: 5 €Groupes (+ de 10 personnes): 5 €Groupes scolaires (+ de 10personnes): 4 € Gratuit : Enfants (- de 7 ans)Militaires d'activeMilitaires étrangersMilitaires françaisMembres de l'AAMBGrands Invalides de Guerre

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au vendredi de 10h à 17h. Samedi, dimanche et jours fériés de 11h à 18h.

Musée de la cavalerie

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© Musée de la cavalerie à Saumur

Situé en plein cœur de la cité de Saumur, ville du cheval, le musée de la cavalerie est déployé sur 1400 m² dans les anciennes écuries du Cadre Noir.

À travers un parcours chronologique, le Musée retrace cinq siècles d’histoire militaire de la France, depuis les troupes à cheval de l’ancienne monarchie jusqu’au au développement du char moderne au XXIe siècle.

Installées durant plusieurs décennies au sein même du bâtiment historique de l’Ecole de Cavalerie datant de 1767, les collections du Musée de la Cavalerie se donnent à voir depuis 2011 dans les anciennes « Ecuries du manège » de Saumur. Situées sur la place du Chardonnet, haut lieu de l’ « Equitation de tradition française® » inscrite en 2011 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, cet édifice d’une élégante sobriété fut bâti en 1827. Pendant près de 150 ans, il demeura l’écurie du Cadre noir de Saumur, qui rassemblait l’ensemble des instructeurs militaires d’équitation de l’école de Cavalerie.

Rattaché aux Écoles militaires de Saumur, desquelles il dépend au même titre que le musée des Blindés, le musée de la Cavalerie s’intègre dans un vaste ensemble patrimonial, qui comprend tout à la fois un patrimoine mobilier composé d’une très riche collection de militaria, mais aussi immobilier en tant que bâtiment classé au titre des monuments historiques. Ce patrimoine bâti dont la construction débutât dès la deuxième moitié du XVIIIème siècle, forme un ensemble unique en Europe, le plus grand site dédié à l’équitation militaire en Europe.

Également lieu d’évocation du passé glorieux et parfois tragique des anciennes troupes montées, le musée participe enfin à la promotion et à la conservation d’un véritable patrimoine immatériel, où se mêlent mémoire et traditions et dont le fameux Carrousel de Saumur donne chaque été en juillet une éloquente illustration. Dans cette perspective, le musée contribue à maintenir cet ‘‘esprit cavalier’’, dont le panache légendaire, le gout de l’élégance et parfois de la fantaisie demeurent aujourd’hui encore, la marque de celle qui jadis se nommait « la reine des Batailles ».

*****

Articulé autour d’une muséographie didactique et moderne, le musée de la cavalerie permet de retracer six siècles d’histoire militaire de France à travers une riche collection d’uniformes, d’armes, d’emblèmes et d’objets en tous genres représentatifs de la cavalerie puis de l’arme blindée française.

Le Musée comprend un espace dédié aux expositions temporaires qui y sont chaque année organisées.

Enfin, un centre de documentation, riche de 18000 ouvrages sur l’histoire militaire, celle de la cavalerie et l’hippologie, est accessible à tous sur rendez-vous.

Lieu de diffusion du savoir, animé par une équipe dynamique dirigée par un officier conservateur, diplômé de l'École du Louvre et en histoire militaire, le musée de la cavalerie constitue un outil pédagogique à la disposition de tous les publics qu’ils soient militaires ou non, actifs, retraités, étudiants ou scolaires, en visites libres ou guidées.

Lieu culturel au service de la Défense, le musée participe aussi à la formation morale des militaires en contribuant au développement et à la diffusion de la spécificité du métier de soldat, du lien armée-nation et de l’identité de l’Arme Blindée Cavalerie, héritière des anciennes troupes à cheval.

Outil de rayonnement et espace de mémoire, le musée se veut enfin une vitrine de l’armée de Terre et de son histoire, qu’il participe à mieux faire connaitre auprès du grand public.

 

Sources : ©Musée de la cavalerie
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Infos pratiques

Adresse

Place Charles de Foucauld - 49400
Saumur
02 41 83 69 23

Site Web : musee-cavalerie.fr

Musée de l'Ordre de la Libération

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Façade du musée. ©Musée de l'Ordre de la Libération

Mémorial consacré aux compagnons de la Libération. Entièrement rénové entre 2012 et 2015.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  musée Ordre Libération


Le général de Gaulle crée l'Ordre de la Libération en novembre 1940, à Brazzaville. Cette décision, qui intervient quelques mois après l'appel du 18 juin, peut sembler étonnante compte-tenu des préoccupations du moment. Mais le chef des Français libres, qui a compris que la guerre serait longue, souhaite trouver un symbole fort permettant d'encourager et de récompenser ceux qui se montreraient particulièrement méritants dans les combats contre l'occupant nazi. Ce n'est d'ailleurs pas une simple décoration -la croix de la Libération- qui est alors créée mais un ordre sans hiérarchie dont les membres portent le titre de compagnons de la Libération.

Un peu plus de mille croix de la Libération sont attribuées, selon des critères très stricts, par décret du général de Gaulle sur proposition du conseil de l'Ordre que préside le chancelier. En janvier 1946, l'ordre est forclos et les compagnons de la Libération -cette "chevalerie exceptionnelle" - forment dès lors un groupe immuable représentant à jamais la Résistance 1940-1945. En 1965, le général de Gaulle, président de la République, décide de l'installation de l'Ordre de la Libération aux Invalides, haut lieu de la mémoire militaire nationale. Cinq ans plus tard, le Musée de l'Ordre de la Libération ouvre au public.

Le prestige incontestable de l'Ordre a permis de réunir en trente ans, en un même lieu, des collections d'une très grande richesse. Cette richesse doit beaucoup à la diversité des 1 061 compagnons de la Libération qui, à travers toutes les formes de la résistance active, rassemble aussi bien l'instituteur que l'aumônier militaire, le tirailleur africain que le général d'armée, l'étudiant que l'ouvrier, mais également 18 unités combattantes et 5 communes françaises.

Ces collections -formées essentiellement d'objets et documents personnels donnés par les compagnons et par leur famille- témoignent de l'engagement et des épreuves traversées. Véritable vitrine de l'Ordre, le musée présente dans son exposition permanente plus de 4 000 pièces qui, à travers trois espaces (France libre, Résistance intérieure, Déportation), illustrent le parcours des compagnons. Si de nombreuses pièces sont exceptionnelles par leur rareté, elles le sont aussi par les personnalités auxquelles elles se rattachent. Le visiteur peut notamment y voir les vêtements civils et la tenue de sous-préfet de Jean Moulin, la vareuse du commandant -futur général- Leclerc, des fanions pris à l'ennemi sur les champs de bataille d'Afrique et d'Europe, le blouson de vol de Pierre-Henri Clostermann, les premiers pavillons de marine de la France Libre, des dessins originaux réalisés dans les camps de concentration, des tracts, journaux et postes-émetteurs clandestins...

La salle d'honneur du musée est consacrée au général de Gaulle, fondateur et grand-maître de l'Ordre. Elle expose des objets personnels, l'ensemble de ses décorations françaises et étrangères, sa seule tenue complète existante et certains de ses manuscrits de guerre les plus importants, parmi lesquels le texte original de l'affiche A tous les Français classé en 2005 par l'UNESCO. Musée d'objets, le Musée de l'Ordre de la Libération est pour cela un complément évident du Musée de l'Armée rénové et de l'Historial Charles de Gaulle dont la conception résolument moderne repose -elle- uniquement sur l'image et sur le son.

Un lieu de mémoire et d'histoire

Avec la disparition progressive des compagnons, le musée est devenu le centre de l'action mémorielle menée par l'Ordre de la Libération. Fort de son implantation aux Invalides, il reçoit en moyenne 100 000 visiteurs par an et développe de multiples actions pédagogiques (préparation au Concours national de la Résistance et de la Déportation, visites commentées pour les 3èmes, 1ères et Terminales, questionnaire pour les élèves du primaire...). Lieu de mémoire et d'histoire, le musée est aussi un centre de documentation et de recherches qui gère les archives de l'Ordre et les dossiers des compagnons de la Libération, une bibliothèque (4 000 titres) et une photothèque (10 000 photographies).

Le Musée est également présent sur le web grâce au site Internet de l'Ordre qui présente, notamment, une notice biographique pour chaque compagnon de la Libération ainsi qu'une sélection d'objets et de documents parmi les plus significatifs des collections du Musée.

 

Préparer sa visite
 

L'entrée des visiteurs se fait par le musée de l'Armée. Le billet donne accès au musée de l'ordre de la Libération ainsi qu'aux autres établissements du site :

- Musée de l'Armée - Musée des Plans-Reliefs - Tombeau de Napoléon Ier - Certaines expositions temporaires

Le musée met tout en œuvre pour transmettre la mémoire des Compagnons aux petits comme aux grands. Un parcours interactif et explicatif, à destination des enfants et de leurs parents, est associé à des objets ciblés pour une découverte ludique des collections.

 

Les entrées du musée

    Par l'esplanade des Invalides
    129 rue de Grenelle 75007 Paris
    Par la place Vauban
    Place Vauban 75007 Paris
 

Musée de l'Ordre de la Libération

  

Renseignements :

01 80 05 90 82

secretaire.musee@ordredelaliberation.fr

 

Adresse postale : Musée de l'Ordre de la Libération - 51 bis bd de Latour-Maubourg - 75700 PARIS cedex 07

 

 

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Infos pratiques

Adresse

129, rue de Grenelle - Hôtel national des Invalides - 75007
Paris
01 80 05 90 82

Tarifs

Plein tarif : 9,5 €Tarif réduit : 7,5 € (groupes, étudiants - de 26 ans, anciens combattants, familles nombreuses)Gratuit : - de 18 ans, jeunes de 18 à 25 ans résidents ou ressortissants de l'Union européenne, demandeurs d'emploi et bénéficiaires des minima sociaux (sur présentation d'un justificatif de moins de trois mois), handicapés, étudiants de l'école du Louvre en histoire et histoire de l'Art, personnel du ministère de la Défense.Accessible avec la carte Paris Museum Pass

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 31 octobrede 10 h à 18 hDu 1er novembre au 31 marsde 10 h à 17 h

Fermetures annuelles

Fermé tous les premiers lundi du mois (sauf en juillet, août et septembre) et 1er janvier, 1er mai, 18 juin et 25 décembre

Historial Charles de Gaulle

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La salle multi-écrans. Source : Historial Charles de Gaulle

Ni mémorial, ni musée, l'Historial est un lieu de savoir d'avant-garde privilégiant l'image, sous toutes ses formes, à travers des dispositifs interactifs.


Consulter l'offre pédagogique de l'historial >>>  historial de Gaulle


Le 22 février 2008, le président de la République a inauguré l'Historial Charles de Gaulle aux Invalides.

Ce "monument audiovisuel" est un lieu de savoir d'avant-garde avec un parti pris muséographique fort : privilégier l'image et le son pour retracer l'itinéraire d'un homme qui a mêlé son destin à celui de la France.

Sur près de 2 500 m2, l'Historial, véritable "architecture audiovisuelle", a pour objectif de transmettre une histoire et une mémoire, celles du général de Gaulle. Réalisé par les architectes Alain Moatti et Henri Rivière, l'Historial est installé dans un écrin de béton invisible en surface sous la cour de la Valeur de l'Hôtel national des Invalides.

Ici, l'objet est totalement absent, tout est image, fixe et animée. L'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD) a d'ailleurs fourni plus de trente minutes de films d'archives, mettant exceptionnellement les éléments originaux à la disposition de la société de production pour qu'elle puisse faire des copies haute-définition.

Conduite par le musée de l'armée, maître d'ouvrage, en liaison étroite avec la Fondation Charles de Gaulle, cette réalisation s'inscrit dans le vaste programme de modernisation du musée.

Accueilli par une mosaïque de quatre-vingts portraits de Charles de Gaulle, le visiteur pénètre ensuite au cœur du monument, ancré dans le sol par une coupole inversée en bois. Cette structure autoportante abrite une vaste salle sphérique de 200 places, où cinq écrans diffusent un film d'archives biographique, en huit langues, d'une durée de vingt-cinq minutes. Réalisé par Olivier Brunet avec un commentaire écrit par Maurice Druon lu par le comédien Francis Huster, ce film invite à la découverte du personnage et de son action, replacés dans le contexte historique.

Tout autour de cette salle multimédia, s'organise l'exposition permanente partagée en deux espaces : l'anneau de l'histoire et les alcôves. L'anneau est un lieu de déambulation réalisé en verre courbe strié . le visiteur progresse dans un espace d'images et de sons qui évoque les grandes heures du XXe siècle, depuis la Belle Époque jusqu'au premier homme sur la lune.

Les trois alcôves équipées d'outils interactifs ont pour vocation de permettre à ceux qui le souhaitent d'approfondir leurs connaissances de l'Histoire, d'en saisir la complexité et la contingence. La première est consacrée à l'homme du 18 juin . la deuxième au libérateur . la troisième au fondateur de la Ve République, de la Constitution de 1958 aux événements de mai 1968.

En outre, tout au long du parcours, l'audioguide bilingue français-anglais remis au visiteur lui permet de décrypter le contenu et le sens des images. Une salle d'exposition temporaire de 350 m² et un atelier pédagogique complètent l'ensemble. L'originalité de l'Historial est de privilégier les archives audiovisuelles et sonores, témoins d'un siècle que Charles de Gaulle a marqué de son empreinte. Le public peut progresser à l'intérieur de cet espace novateur suivant une démarche individuelle centrée sur l'interactivité. Un parcours spectacle à la fois scientifique et artistique pour découvrir l'itinéraire gaullien.

 

Historial Charles de Gaulle

Musée de l'Armée Hôtel national des Invalides - 129 rue de Grenelle - 75007 Paris

 

Musée de l'Armée

Accès
L’Historial est accessible par la Cour d’honneur-aile Orient.

Le site des Invalides est accessible
par la place Vauban (accueil sud pour les individuels),
par l’esplanade des Invalides (accueil nord pour les groupes),
accès pour le public handicapé par le 6 boulevard des Invalides

Métros : ligne 8, Latour-Maubourg,
Invalides ou ligne 13, Invalides, Varenne
RER : ligne C, Invalides
Bus : 28, 63, 69, 80, 82, 83, 87,
92, 93, Balabus
Parking : esplanade des Invalides
Taxis : boulevard de Latour-Maubourg

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Infos pratiques

Adresse

129 rue de Grenelle - 75007
Paris

Tarifs

Plein tarif 8 €Tarif réduit 6 € pour les étudiants de moins de 26 ans, les anciens combattants, les groupes du 3è âge (minimum 15 personnes de plus de 60 ans)Gratuité pour les -18 ans étudiants en histoire et histoire de l’art, militaires, handicapés et leurs accompagnateurs, chômeurs et bénéficiaires du RMI.Un billet unique donne accès à l’Historial, aux collections permanentes du musée de l’Armée, à l’Eglise du Dôme et au tombeau de Napoléon Ier, au musée des Plans-reliefs et au musée de l’Ordre de la Libération.Renseignements :N° Azur : 0810 11 33 99Librairie-Boutique RMN : 01 44 42 54 43Visiter en groupe :ATTENTION : L'architecture et les dispositifs interactifs de l'Historial de Gaulle ne permettent pas une visite en groupe. La visite s'effectue de manière autonome et individuelle à l'aide d'un audioguide multilingue. Seul le film biographique sur le général de Gaulle diffusé dans la salle mutli-écrans peut s'adresser à un groupe constitué ou une classe complète (réservation obligatoire). Informations : 0810 11 33 99 (N° Azur)Groupes scolaires :Tél. : 01 44 42 51 73jeunes-ma@invalides.org (service d'action pédagogique)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

L’Historial est ouvert du mardi au dimanche.du 1er octobre au 31 mars, de 10h à 17h,du 1er avril au 30 septembre de 10h à 18h.

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre.Le reste des espaces du musée de l’Armée est fermé le 1er lundi du chaque mois.

Musée de l'Artillerie

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Créé sur le site de Draguignan en 1982, titulaire du label « Musée de France » depuis 2006 et totalement rénové en 2013, le Musée de l’artillerie a pour double mission de témoigner de la richesse du patrimoine historique, technique et humain de l’arme, tout en participant à la formation de la génération montante.

Un outil de formation à la citoyenneté

Actif au sein des Ecoles militaires de Draguignan, comme outil de formation des militaires et civils de la Défense, il est aussi tourné vers l’extérieur en accueillant un large public de touristes et de scolaires. Fort de plus de 21.000 visiteurs en 2014, dont 7.000 enfants et adolescents, le Musée de l’artillerie est donc une vraie ressource pédagogique pour les groupes scolaires comme pour les familles. Le Musée est aussi porteur d’expositions temporaires des plus variées.

Après « Soldats de plomb » en 2011, « Animaux dans la guerre » en 2012, « La Marne » en 2014 et « Coups de pinceaux » en 2015, l’exposition temporaire de l’année 2016 s’attache à témoigner des batailles de Verdun et de la Somme, paroxysmes militaires et humains de la violence de masse au cours de la Grande Guerre, devenus des symboles de paix et de réconciliation.

Un conservatoire du patrimoine de l’artillerie

S’appuyant sur une collection de près de 15.000 objets dont 2.000 d’intérêt majeur, le Musée de l’artillerie présente une collection unique dont les pièces les plus anciennes remontent au XIVe siècle. Tout particulièrement riches pour la période comprise entre 1870 et notre époque, les collections du musée font l’objet d’un chantier permanent de rénovation et de mise en valeur, notamment grâce au bénévolat de passionnés. La richesse de cette collection permet d’affirmer que le musée présente Sept cents ans d’histoire de France, vus à travers l’âme d’un canon (titre éponyme du livre de visite).

VERDUN-LA SOMME

Au milieu de la guerre, au bout de leurs forces

Du 21 mai au 20 novembre 2016, dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre, le Musée de l’artillerie de Draguignan organise une exposition consacrée aux deux batailles titanesques de Verdun et de La Somme. Du dimanche au mercredi inclus (et les jeudis sur rendez-vous), de 9h00 à midi et de 13h30 à 17h30, l’exposition intitulée VERDUN – LA SOMME, Au milieu de la guerre, au bout de leurs forces, réalisée en partenariat avec des collectionneurs privés, traite de ces deux batailles, véritables virages de la guerre où l’intensité des combats a dépassé tout ce que l’Homme avait connu auparavant. Par son discours pédagogique et la richesse de sa présentation, cette exposition est conçue pour tous les âges, des plus jeunes aux plus expérimentés. Exposition adaptée pour la visite par des classes du CM1 au Lycée, dans le cadre des cours d’histoire et d’éducation à la citoyenneté.

 

 

Sources : ©Musée de l'Artillerie
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Infos pratiques

Adresse

Quartier Bonaparte - Avenue de la Grande armée 83300
Draguignan
04 83 08 13 86

Tarifs

entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30, du dimanche au mercredi inclus(le jeudi et le vendredi, possibilité de visites de groupes sur rendez-vous)

Fermetures annuelles

Du 15 décembre au 15 janvier.Office du tourisme intercommunal de la Dracénie - Adresse : 2, avenue Carnot, 83300 DRAGUIGNAN - Tel : 04.98.10.51.05 - Site : www.tourisme-dracénie.com

Musée des Troupes de Marine

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©Musée des Troupes de Marine

Musée d’histoire, de sciences et techniques, d’arts et traditions militaires, mais aussi d’aventures humaines. En 2006, le Musée des Troupes de Marine a obtenu le label « musée de France ».

Le Musée des Troupes de Marine est une évocation illustrée aussi bien par ses collections très diversifiées, que par des archives et des documents iconographiques, des troupes coloniales de Richelieu à nos jours. L'une des missions du musée est de conserver la trace et les preuves du rôle pacificateur et civilisateur de la France dans son empire colonial.

Les collections sont constituées d'uniformes, d'insignes, d'armes, de coiffures et de décorations, affiches, dessins, documents photographiques, pièces d'archives, souvenirs de personnages, illustres ou non, etc. . soit environ 10.000 objets.

L'une des caractéristiques majeures des objets de cette collection est leur taille. Ils sont de dimensions modestes, mis à part la voiture de Gallieni et quelques pièces d'artillerie.

L'autre caractéristique est leur nombre : il s'agit de collections de grandes séries tels que 4.000 décorations, 700 fanions, 3.000 insignes métalliques et des dizaines de milliers d'images.

On estime qu'environ 50 % des objets proviennent de collections publiques (dépôts d'autres musées et récupération du patrimoine des salles d'honneur de régiments dissous à l'occasion de restructurations du ministère de la défense), l'autre moitié provenant des dons des particuliers.

Depuis 1993, le musée dispose d'un auditorium de 250 places où l'AAMTDM organise un cycle annuel de conférences.

À partir de l'an 2000, le musée organise, chaque année, une journée d'étude ou un colloque scientifique. Il présente chaque trimestre une nouvelle exposition temporaire et participe aux célébrations du ministère de la culture : Printemps des musées, Festival de la langue française, Nuit européenne des musées et Journées européennes du patrimoine. En 1996, l'ampleur de la documentation conservée au musée a motivé la création du Centre d'Histoire et d'Etudes des Troupes d'Outre-Mer (CHETOM), le centre de recherches du musée. Les chercheurs peuvent y consulter, sur rendez-vous, les archives, les fonds privés, les fonds cartographiques ou iconographiques et la bibliothèque spécialisée du musée forte de dix mille ouvrages.

À travers l'histoire des colonies, ce sont les principales étapes de l'Histoire de France qui sont présentées au Musée des Troupes de Marine. Le musée s'intègre dans un paysage culturel historique. En plus d'être la «maison mère» des Troupes de Marine, Fréjus a un patrimoine militaire particulièrement riche (notamment avec la présence d'une pagode bouddhique et d'une mosquée africaine sur sa commune). Il nous renvoie aussi au débarquement de Provence d'Août 1944.

Le rayonnement du musée est important, son expertise est reconnue et ses collections particulièrement sollicitées. Près de 480.000 visiteurs dont plus de 2.000 enfants et adolescents ont été accueillis dans le musée, très souvent dans le cadre de découverte du patrimoine. Le musée est également tourné vers les militaires, les jeunes engagés et les jeunes cadres viennent y trouver leurs racines . ces hommes et ces femmes qui entrent parmi le corps des soldats des Troupes de Marine ont une histoire à découvrir.

Sources : ©Musée des Troupes de Marine
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Infos pratiques

Adresse

Avenue du Musée des Troupes de Marine 83600
Fréjus
04 94 17 86 03

Tarifs

Entrée gratuite Salles climatisées

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h Visites guidées sur RDV (du lundi au vendredi) ; Scolaires, périscolaires, étudiants, situation de handicap…

Site Web : Site officiel
Courriel : museetdm@wanadoo.fr

Musée des Transmissions - Espace Ferrié

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Vue de l'exposition. Source : Musée des Transmissions

Dernier né des musées de l'armée de terre, il a ouvert ses portes au public le 12 janvier 2005.

Agenda culturel des musées Défense

Après une nécessaire période d'adaptation consacrée essentiellement au rodage des structures d'accueil du public, l'équipe repart en création, qu'elle complète l'illustration de l'exposition permanente - manipulations interactives, maquettes de satellites et de lanceurs - où qu'elle amorce son cycle de production d'expositions temporaires au sein de la chaîne des établissements de culture scientifique, technique et industrielle : la radio diffusion en partenariat avec TDF.

Espace Ferrié : pourquoi ce nom de baptême, celui d'un personnage pour le moins oublié ? Pourtant, au premier rang des Français les plus remerciés et donc les plus décorés par l'étranger, figure le maréchal Foch qui a conduit les Alliés à la victoire et le général Ferrié qui en a forgé les outils : les postes radio qui ont permis de rependre l'avantage dans une guerre de mouvement. Il a mené la recherche française en télécoms durant le premier tiers du 20ème siècle, son héritage est encore présent dans notre quotidien à travers le plan de radio diffusion. La Tour Eiffel qu'il a sauvée de la démolition en lui trouvant son utilité est devenue une pièce essentielle de notre identité culturelle et participe ainsi au sentiment national.

C'est un musée d'histoire en premier lieu, de technique ensuite. C'est un musée pour l'homme, qu'il amène à réfléchir sur les usages d'une fonction essentielle: la communication à distance, de l'influence des systèmes d'informations et de communications sur la lente agrégation territoriale ayant conduit à notre hexagone à la structuration de nos rapports sociaux, tout est proposé à qui veut bien voir, entendre, toucher et même sentir. Ce musée, rappelons-le, a été bâti selon trois axes. La nécessaire conservation du patrimoine s'est rapidement vue renforcée par le besoin essentiel de disposer d'un outil de formation dans le domaine des systèmes d'information et de communication et de la guerre électronique. L'école Supérieure et d'Application des Transmissions forme des stagiaires des trois armées et de la gendarmerie. 136 formations différentes et complémentaires allant d'un stage de quelques jours sur un logiciel, au diplôme d'ingénieur en passant par des masters, sont dispensées selon le niveau d'emploi dans un domaine en constante évolution. Le conseil scientifique a donc voulu répondre au besoin de compréhension de la cohérence de l'ensemble et de la complémentarité des acteurs.

Situé sur un haut lieu à la fois historique, contemporain et d'avenir de la recherche et des applications en ce domaine, c'est tout naturellement que la problématique c'est ouverte à l'ensemble des approches pour mieux montrer au final la spécificité d'emploi des systèmes militaires. L'intérêt de multiples acteurs s'est concrétisé par le co-financement du projet par la région Bretagne, le département d'Ille et Vilaine et Rennes Métropole. Le conseil scientifique a pu travailler selon une méthodologie appliquée sous l'expertise de la Cité des Sciences et de l'Industrie de la Villette. Rassemblant des historiens, des professionnels civils et militaires, il a pu enrichir sa réflexion par l'apport d'élèves de l'école d'architecture de Bretagne et de l'Institut supérieur des arts appliqués de Rennes. Au total près d'une centaine de personnes aux expériences diverses ont participé au projet. Au final, l'exposition permanente, bien que très dense, aux multiples approches, permet à l'enfant ou la personne n'ayant pas de formation scientifique de bien percevoir un domaine qui touche tous les aspects d'une société. La scénographie utilise la profondeur des espaces conçus comme des plateaux modulables. Les fonctionnalités ont permis un éclairage précis et la diffusion de multiples sources sonores sans interférence.

Plus d'une centaine d'éléments (tests et iconographie, objets authentiques, maquettes, manipulations interactives, vidéogrammes, sons, dioramas et bientôt un théatroscope) sont articulés en 15 parties qui relèvent de deux approches complémentaires : évolution des techniques (les systèmes archaïques, Chappe, l'électricité, la triode, les faisceaux hertziens, le transistor, le microprocesseur, satellites et fibres optiques, les usages d'aujourd'hui et de demain) ou thématiques (communiquer, la guerre électronique, le Chiffre, le traitement des données, la télématique, l'interopérabilité). Des maquettes de satellites et de lanceurs complètent la partie "satellites et fibres optiques" de l'exposition permanente.

La France est le troisième pays à avoir eu accès à l'Espace. Ariane Espace (57% de capitaux français) lance un satellite sur deux dans le monde. Le lancement de Télécom I en 1984 ouvre la voie des télécommunications satellitaires pour la France, une partie du satellite est réservée au domaine militaire. Depuis 2005 le programme Syracuse III permet à la France de disposer des télécommunications par satellites répondant spécifiquement aux besoins militaires par leur degré de sécurité. Hélios (le conservateur militaire de SPOT) permet dès 1995 à notre Défense de disposer d'un moyen propre d'observation par satellite. Le programme Galiléo, en cours de développement, va permettre de disposer de moyens de géopositionnement et compléter ainsi les champs des applications des télécommunications par satellite.

C'est donc tout naturellement que le CNES (Centre National d'Etudes Spatiales) a bien voulu mettre à disposition une dizaine de maquettes liées au développement des télécommunications par satellites au rang desquelles celle du pas de Tir d'Ariane IV, Ariane IV à l'échelle 1/20ème soit plus de 3 mètres, SPOT, Hélios, Télécom V... Le fleuron est une maquette d'Ariane V au 1/10ème soit plus de 5,5 mètres de haut. Afin de renforcer l'attractivité pour le jeune public, des maquettes interactives ont été mises en place (leurres électroniques de dirigeables allemands, amplification d'une onde radio par le transistor, chiffrement de la voix). D'autres sont en cours d'installation (transport d'une information par la lumière, le guidage d'un drône, avion sans pilote, qui envoie ses observations via satellite, le géopositionnement d'un véhicule au moyen de trois satellites ...).

Il s'agit de permettre au visiteur d'effectuer son propre parcours, d'agir sur des maquettes électroniques et mécaniques afin de comprendre "comment cela marche". Les expositions temporaires L'activité d'un musée consiste à créer des événements sur la base d'expositions nouvelles. Ces expositions sont prolongées par des conférences, des colloques. Ces expositions temporaires ont vocation à devenir itinérantes, elles seront alors les témoins de cette activité auprès d'un public plus éloigné. Elles pourront donner lieu à des échanges qui viendront nourrir le flot de ces activités. L'Espace Ferrié s'engage résolument dans cette voie. Le musée des Transmissions a déjà réalisé deux expositions "

Les télécoms en Bretagne " et la " sécurité des systèmes d'informations ". La première a permis de garder à l'esprit l'importance de la Région en ce domaine qui a induit de grandes découvertes en première mondiale (Commutation temporelle en 1970, réseau numérisé à intégration de services en 1987...) et qui aujourd'hui a été choisie pour développer le pôle de compétitivité " Image et réseau ". La seconde : " la sécurité des systèmes d'information" est très proche des préoccupations de la Défense puisque le chiffre est resté monopole d'Etat jusqu'au 1er janvier 1999. Le musée expose la seule collection de matériel français en ce domaine. Il bénéficie en cela du dépôt de la collection et des archives de l'association des réservistes du chiffre et des systèmes d'information (ARCSI). L'Association du Centre Historique de la Diffusion Radiophonique souhaite promouvoir ce patrimoine à travers une exposition temporaire au sein de l'Espace Ferrié.
 

Musée des Transmissions - Espace Ferrié

6 Avenue de la Boulais,

35510, Cesson-Sévigné

Tél. : 02 99 84 32 87

Mail : espaceferrie@yahoo.fr

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Infos pratiques

Adresse

6 Avenue de la Boulais 35510
Cesson-Sévigné
Tél. : 02 99 84 32 87

Tarifs

Entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au vendredi de 10h00 à 18h00 / Samedi et dimanche de 14h à 18h / Fermé le lundi

Fermetures annuelles

Contacter le musée des Transmissions

Hôtel national des Invalides - Musée de l'Armée

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Le plus grand ensemble muséal d'histoire militaire de France.

 

- Vidéo : #350ansInvalides Les Invalides, 350 ans d'Histoire de France -

Consulter l'offre pédagogique du musée (Première Guerre mondiale) >>>  musée armée

Consulter l'offre pédagogique du musée (Seconde Guerre mondiale) >>>  musée armée


Né en 1905 de la fusion du musée de l'artillerie et du musée historique de l'armée, le musée de l'armée forme aujourd'hui le plus grand ensemble muséal d'histoire militaire de France et l'un des tout premiers au monde.

Implanté dans l'hôtel national des Invalides, prestigieux édifice du 17ème siècle qui fut fondé par le roi Louis XIV pour recueillir les soldats blessés, les convalescents et les invalides, le musée de l'armée rassemble de nombreux chefs-d'oeuvre de l'art militaire de la période médiévale à nos jours, notamment une collection d'armes et d'armures, des modèles réduits d'artillerie, un riche fonds de portraits et de scènes de batailles, ainsi que les souvenirs historiques et les uniformes des armées de l'ancien régime jusqu'aux deux conflits mondiaux du 20ème siècle.

Deux monuments religieux sont rattachés au musée de l'armée :

  • l'église Saint Louis des Invalides, dont la voûte est ornée des trophées militaires de la France,
  • l'église du dôme qui abrite le tombeau de l'empereur Napoléon Ier.

 

 

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire,
fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005. 

 

Musée de l'Armée

Hôtel national des Invalides

129, rue de Grenelle - 75007 Paris

Téléphone : 01.44.42.38.77

E-mail : accueil-ma@invalides.org

 

Entrées du musée


Côté Esplanade des Invalides, 129 rue de Grenelle

 

Côté Place Vauban

 

Les visiteurs en situation de handicap moteur sont invités par le 6 boulevard des Invalides.

 

 

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Infos pratiques

Adresse

129 rue de Grenelle - 75007
Paris
01.44.42.38.77

Tarifs

Tarif plein : 9,5 €Tarif réduit : 7,5 €Un billet Musée vous donne accès : aux collections permanentes du musée de l'Armée à l'Eglise du Dôme, tombeau de Napoléon Ier à l'Historial Charles de Gaulle au musée des Plans-Reliefs au musée de l'Ordre de la Libération(fermé pour travaux jusqu'en juin 2015)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 31 octobre : de 10h à 18hDu 1er novembre au 31 mars : de 10h à 17hClôture des caisses 30 mn avant la fermeture.

Fermetures annuelles

les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre

Site Web : www.musee-armee.fr