Musée de la Légion étrangère

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150e commémoration du combat de Camerone. © J. Lieber – Légion étrangère

L'historique


1888 – 1930

Au cours du bref mais intense ministère du général Boulanger, les régiments sont autorisés à créer des salles d’honneur afin d’y rassembler les souvenirs les plus marquants de leurs campagnes. A la Légion, la première pierre de cette salle est posée en 1888. La section des pionniers du régiment en réalisa les murs, les portes, fenêtres et le mobilier . en 1892, ce sanctuaire est inauguré.

Le colonel Zéni, qui vient de payer, sur sa cassette personnelle, les dernières factures, estime qu’il a vocation à recueillir « toute la brocante glorieuse » gagnée par les légionnaires lors de leurs campagnes. Cette idée guide l’accroissement des collections pendant les quarante années suivantes.

1931 - 1961

En 1931, la salle d’honneur est rénovée pour les cérémonies du Centenaire. Elle comporte alors une salle de commandement et un mémorial appelé « Temple des héros ». Celui-ci est dédié à la mémoire des légionnaires tombés au combat. Les plaques visibles au fond de la salle sont, aujourd’hui au carré Légion de Puyloubier.

Instigateur de l’idée du musée de la Légion étrangère qui est inauguré en 1934, le général Rollet avait pour but de faire connaître la geste légionnaire et de créer un sentiment de légitime fierté chez chacun des légionnaires, notamment les plus jeunes en service tout en proposant une image positive de l’Institution dans la ligne des cérémonies du Centenaire.

1962 - 2004

En octobre 1962, la Maison mère de la Légion étrangère est transférée de Sidi Bel Abbès à Aubagne. Le musée est alors mis en caisses et va vivre temporairement à l’Institution des invalides de la Légion étrangère de Puyloubier. Après avoir posé la première pierre en 1963, Pierre Messmer, ministre de la Défense, inaugure le nouveau musée à Aubagne au cours des cérémonies de Camerone en 1966. Le bâtiment conçu pour s’intégrer dans la perspective du Garlaban, sommet dominant Aubagne, ferme la place d’armes, juste en arrière du monument aux morts de 1931, lui aussi rapporté d’Algérie. La salle d’honneur est conçue à partir des plans de 1958 et une nouvelle salle des campagnes est aménagée à l’étage.

En 1989, le Foyer d’entraide légionnaire acquiert la collection d’uniformes Guyader, ensemble unique au monde. Face à cette entrée d’importance, il est nécessaire d’ouvrir une annexe du musée à Puyloubier, dans les caves du château, puis au premier étage avec son extension progressive. Dès cette période, la nécessité d’une extension future du musée est évoquée par le commandement. Ce projet est étudié à la fin des années 1990, mais se trouve ralenti par la restriction du champ d’action du Foyer d’entraide de la Légion étrangère (FELE). L’idée d’une société d’amis du musée voit alors le jour et devient réalité en 2003 : elle va porter ce projet incroyable et notamment gérer quotidiennement le magnifique élan de générosité que représentera la souscription.

La labellisation du musée

Le musée a été labellisé « musée de France » en janvier 2011. Cette distinction est la reconnaissance officielle du ministère de la Culture de la qualité de la collection du musée de la Légion étrangère et de la rigueur scientifique avec laquelle elle est gérée. L’Etat reconnait ainsi l’intégrité de cette collection et sa pérennité ce qui rassure également les donateurs. Tel n’est pas le cas pour un musée associatif. Ce projet s’inscrit aussi dans le cadre des festivités Marseille Provence 2013 (projet labellisé MP2013).

Les expositions temporaires en 2013

- 30 avril au 1er septembre : « La Légion dans la peau » : tatouages de légionnaires. Des portraits photographiques de légionnaires, accompagnés de celles de certains de leurs tatouages permettront de rentrer dans l’intimité de ces hommes et de leur histoire.

-16 septembre au 22 décembre : « Camerone / la méditerranée, lorsque l’histoire se mêle au mythe » : accueillera les peintres aux Armées. Depuis un an, parcourant les régiments de la Légion, ils se documentent et observent la vie quotidienne pour créer des œuvres sur les thèmes « la Légion et la méditerranée » et le « 150e anniversaire du combat de Camerone ».

Le parcours muséographique

Le visiteur est accueilli dans le nouveau musée au sein d’un vaste espace d’accueil baigné par la lumière provençale grâce à la présence d’un patio où s’élève la colonne RANDON rappelant les travaux effectués par la Légion en Algérie. Ce monument se trouvant autrefois à Bône avait été rapporté en 1962 à Aubagne.

Le parcours permanent s’ouvre sur un espace de transition offrant aux visiteurs des éléments visuels et auditifs appartenant aux lieux communs sur la Légion, vecteur du mythe : le képi blanc, les affiches de cinéma, la voix de Piaf qui vous enveloppe, les livres...

Deux choix s’offrent alors au visiteur :

  1. L’exposition temporaire à droite.
  2. : Le parcours historique face à lui.

Il découvrira l’histoire de la Légion et de ses légionnaires depuis sa création en 1831 jusqu’à nos jours à travers une scénographie à l’esthétisme sobre et élégant (métal noir brut, verre). Cécile Degos, la scénographe du projet, a cherché à traduire à travers son travail l’esprit « Légion » alliant rigueur et excellence.

Les cimaises du parcours consacrées à la période 1831 à 1914 sont peintes d’un rouge profond, magnifiant les toiles du XIXème siècle et servant d’écrin intimiste à des objets d’exception.

Les étapes suivantes évoquant des périodes où la guerre devient une véritable industrie sont traitées en gris très clair et en blanc.

Des mannequins anthropologiques viennent dialoguer avec les visiteurs comme des visions surnaturelles surgies du temps jadis. Installés sur des podiums bas et sans vitrine, ils sont là pour incarner le légionnaire combattant. L’uniforme sort de sa vitrine souvent indispensable mais transformant trop souvent par le phénomène du « bel écrin » des objets de guerre et de sang en objets d’art. Cela éloigne trop souvent le visiteur d’une juste compréhension de leur vocation première.

Le parcours s’achève par des salles thématiques. La première aborde la dimension bâtisseur du légionnaire avec un développement sur le monument aux morts de la Légion visible depuis une grande fenêtre donnant sur la place d’armes.
La deuxième intitulée « Une vie de légionnaire » évoque la vie quotidienne des légionnaires et l’importance que revêtent le chant et la musique. La troisième présente le système de solidarité légionnaire totalement unique ainsi que l’histoire du musée et de ses collections.

Le visiteur termine son parcours par la salle d’Honneur et la crypte, espace mémoriel occupant une place particulière dans la vie de chaque légionnaire (début et fin de contrat...).

Enfin, il passera par la boutique du musée proposant des souvenirs, ouvrages et vin de Puyloubier produit par d’anciens légionnaires dont la vente participe au financement de l’entraide légionnaire.


Quelques chiffres

- Superficie totale : ancien musée (rénové) + nouvelle partie = 2 000m2.

- 10 000 objets traités (inventoriés, déménagés, dépoussiérés, photographiés,...).

- 10 mannequins anthropologiques. - 25 000 visiteurs par an. - 1000 élèves par an. - 30 œuvres restaurées.

- 10 000 ouvrages dans la bibliothèque du centre de documentation.

- Près de 300 m2 de surfaces vitrées pour 33 vitrines.

- Plus de 220 m linéaires de cimaises d’une hauteur de 3,5 m. soit 750 m2 de cimaises posées.

 

Visite groupée uniquement sur rendez-vous (guide toute langue).

 

Musée de la Légion étrangère

Quartier Viénot - Route de la Légion  - BP 21 355 - 13784 AUBAGNE CEDEX

Contacts

www.legion-etrangere.com

 

Modalités pratiques

L’accès au musée se fera par le chemin de la Thuillière, 13 400 Aubagne

Adresse à rentrer dans votre GPS pour atteindre le parking : Chemin de la Thuillière 13400 Aubagne

 

 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Route de la Légion - Quartier Viénot - Accès : Chemin de la Thuillière 13400
Aubagne

Tarifs

Entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sauf les lundis et mardi, de 10h à 12h et de 14h à 18h.

Fermetures annuelles

Du 23 décembre au 31 janvier.

Musée de l'Air et de l'Espace

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Les premières machines volantes. Source : Musée de l'Air et de l'Espace

Pour voler comme l'oiseau et se rapprocher des étoiles, l'homme a rêvé,

imaginé puis construit des machines de toute sorte...

Agenda culturel des musées Défense

Consulter l'offre pédagogique du musée (Première Guerre mondiale) >>>  musée air et espace

Consulter l'offre pédagogique du musée (Première Guerre mondiale) >>>  musée air et espace


...Ballons, avions, hélicoptères, fusées, satellites. C'est l'histoire de ce rêve enfin réalisé que raconte le Musée de l'Air et de l'Espace situé sur le site de l'Aéroport de Paris-Le Bourget.

C'est le plus ancien musée de l'aéronautique au monde. Il retrace la merveilleuse aventure des pionniers du début de notre siècle, départ d'un voyage, qui 50 ans plus tard, conduira les hommes sur la lune.

Créé au lendemain de la première guerre mondiale, il s'installe sur l'aéroport du Bourget en 1975.

Depuis l'ouverture de la grande galerie où sont exposés les appareils les plus anciens et l'inauguration en avril 1995, de deux nouvelles salles, le musée de l'air et de l'espace présente à travers une collection de près de 200 appareils et 300 objets d'art, un panorama complet de l'épopée aérospatiale, allant des premières montgolfières en 1793, à la fusée Ariane 5.

 

Musée de l'Air et de l'Espace
Aéroport de Paris - Le Bourget BP 173
93352 Le Bourget Cedex France

 

Renseignements :

+33 (O)1 49 92 70 00
Accueil du musée :
+33 (O)1 49 92 70 62

 

Accès :

Aéroport de Paris-Le Bourget, à moins de 10 mn de Paris par l'A1. 2e arrêt de bus (ligne 350) après la Porte de la Chapelle. Il est aussi accessible par la N2, le métro (M7) et le RER B (+ bus 152).

 

Coordonnées GPS :

Degrés Décimaux - Latitude 48.9479878 | Longitude 2.4370116
Degrés, Minutes, Secondes - N 48°56'52.756'' | E 2°26'13.241''

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Aéroport de Paris - 93352
Le Bourget
Renseignements 01 49 92 70 00Accueil du musée 01 49 92 70 62

Tarifs

1 animationTarif plein : 8 €Tarif réduit : 6 €2 animationsTarif plein : 13 €Tarif réduit : 10 €3 animationsTarif plein : 16 €Tarif réduit : 12 €• Audioguides (français, anglais, allemand) - Tarif unique 3 €• Mini-visites guidées (1er week-end du mois) - Tarif unique 5 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au dimanche :de 10h00 à 18h00, du 1er avril au 30 septembre,et de 10h00 à 17h00, du 1er octobre au 31 mars.

Fermetures annuelles

Le 25 décembre et le 1er janvier.Fermeture hebdomadaire le lundi.

Musée de l'Empéri

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Salle d’Honneur du château. ©Association des Amis du Musée de l’Empéri

Ce musée d'Art et d'Histoire Militaires est l'un des plus grands au monde.

Les collections ont été constituées au tournant du XXe siècle par deux frères marseillais : Raoul et Jean Brunon. Ce lieu retrace l'histoire des armées françaises, du début du XVIIIe siècle à la Première Guerre mondiale.

En 1967, l'État français fait l'acquisition des Collections Raoul et Jean Brunon par l'intermédiaire du Musée de l'Armée de Paris.

Les fonds sont transférés à Salon-de-Provence où ils deviennent un musée municipal avant de trouver leur place au château de l'Empéri, qui domine le centre ville.

 

Les collections

L'entrée du musée se situe dans l'ancienne chapelle qui donne dans la cour d'honneur du château.

Les collections occupent la trentaine de salles actuellement rénovées du château.

Les pièces sont exposées dans 160 vitrines ou accrochées aux murs et aux plafonds.

Les collections du musée de l'Empéri comportent 10 000 objets authentiques :

armes à feu et armes blanches individuelles, canons, coiffes, casques uniformes, drapeaux et emblèmes, décorations, équipements, harnachements, objets personnels, modèles réduits...

La scénographie distingue sept périodes : l'Ancien Régime, la première République, l'Empire, la Restauration, l'Armée d'Afrique, le second Empire, la Première Guerre mondiale.

Le fleuron du musée est constitué par les salles de l'épopée napoléonienne. Les éléments les plus impressionnants sur le plan visuel sont les 130 mannequins, dont une quinzaine à cheval.

Leurs visages sont confectionnés par Raoul Brunon, à partir d'illustrations de personnages militaires célèbres.

♦ Le hall d'entrée présente une collection d'armes et d'armures des XIVe au XVIIe siècles ainsi qu'un historique du château.

♦ Une salle est consacrée à l'histoire de la collection Brunon : images d'Epinal, uniformes et jouets d'enfants, etc.

♦ Une autre pièce présente l'évolution des uniformes depuis Louis XIV.

♦ Deux salles sont consacrées à la formation de l'armée française de Louis XIV à la Révolution.

♦ Quatre salles permettent de découvrir l'armée de la Première république.

♦ Le Premier Empire est exposé dans cinq salles : les campagnes, les maréchaux, la Légion d'Honneur, l'exil.

♦ L'armée de la Deuxième République occupe deux pièces.

♦ Le Second Empire, de Magenta à Sedan en passant par la guerre de Crimée est proposé dans six salles.

♦ Les armées françaises et allemandes se font écho dans la partie du musée consacrée à la Première Guerre mondiale, des fronts de Champagne au Chemin des Dames et aux Taxis de la Marne jusqu'à la victoire.

Cette collection a été primitivement constituée par Jean Brunon en souvenir de son frère mort au front.

♦ Les armes à feu et leur histoire depuis Louis XIII sont à l'honneur dans les vitrines de deux salles accessibles depuis le hall d'entrée.

♦ Deux autres pièces enfin, accessibles par la cour d'honneur. La première est réservée aux expositions temporaires. La deuxième, créée à partir des collections 14-18 et d'objets provenant de l'Ecole de l'Air, développe l'histoire de l'aéronautique militaire, ouvrant ainsi la collection aux années 1970-1980.

Deuxième fond d'archives militaires de France après celui du service historique de la défense.

Riche de 24 000 volumes, 20 000 numéros de revues, 15 000 peintures, dessins, gravures, autographes, documents officiels ou personnels, photographies, de 5 000 plans, dessins, cartes et monographies de bâtiments.

 

Château de l'Empéri

Montée du Puech - 13300 Salon-de-Provence

Tél. : 04.90.56.22.36 - Fax : 04.90.56.90.84

 

Horaires

Du 1er octobre au 15 avril : ouvert tous les jours sauf le lundi et certains jours fériés de l'année de 13h30 à 18h

Du 16 avril au 30 septembre : ouvert tous les jours sauf le lundi et certains jours fériés de l'année de 9h30 à 12h et de 14h à 18h.

Attention Durant toutes les vacances scolaires (Zone B) le musée de l'Emperi ainsi que la Salle Théodore Jourdan seront ouverts sur la base des horaires de la Haute saison (9h30 à 12h00 et de 14h à 18h)

La boutique du musée est située dans le hall d'entrée.

 

Visite de l'exposition permanente de Théodore Jourdan : entrée gratuite

 

Association "Les Amis du Musée de l'Empéri"

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Infos pratiques

Adresse

Château de l'Empéri - 13300
Salon-de-Provence
04 90 44 72 80

Tarifs

Plein tarif : 4,80 €Tarif réduit : 3,10 €Forfait 2 musées sur 3 au choix : tarif normal : 7,30 €, tarif réduit : 5.30 €Gratuit : - de 25 ans, demandeurs d'emploi, enseignants en mission professionnelle

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er octobre au 15 avril : 13h30 - 18hDu 16 avril au 30 septembre : 9h30 - 12h et de 14h - 18h

Fermetures annuelles

Fermé le lundi et certains jours fériés

Musée des Parachutistes

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Vue de l'entrée du musée des parachutistes de Pau. Source : www.museedesparachutistes.com

Ce musée retrace l'histoire des parachutistes français depuis leur création jusqu'à maintenant.

 

Le musée des parachutistes est à la fois un musée de tradition de l'Armée de terre et un ensemble représentatif de l'histoire et du présent des troupes aéroportées françaises. Dépositaire de l'identité de l'ensemble des troupes aéroportées, il a pour mission de faire connaître leur histoire, leurs traditions, leur esprit et leur actualité.

Ses collections et ses mises en scène à travers de nombreux tableaux sont accessibles à tous et intéressent autant le public que les troupes elles-mêmes. Les expositions temporaires en font un relais régional de diffusion de l'esprit de défense. Le musée se veut ainsi un lieu d'étude et de transmission de la mémoire des conflits contemporains. Enseignants, universitaires et visiteurs y trouvent un accueil, des sources d'informations adaptées.

Le musée retrace l'histoire des parachutistes français depuis leur création à nos jours. Le parcours est formé de cinq tableaux précédés de vidéogrammes explicatifs.

Chaque tableau est composé de mises en scènes contenant des mannequins équipés, des armes et des véhicules sur fond de posters muraux :

- Le temps des précurseurs, naissance de la technique et de l'emploi des parachutistes : Aérostiers de la première Guerre mondiale, premiers équipements spécifiques, parachutistes allemands, soviétiques et français. La création des troupes aéroportées françaises date du 1er avril 1937, deux groupes sont mis sur pied : le 601ème GIA à Reims et le 602ème GIA à Baraki (Algérie). La doctrine et l'inspiration sont soviétiques, ramenées par le Colonel GEILLE de son séjour de formation en URSS et l'enseignement des grandes manœuvres de Kiev de 1935.

- La deuxième guerre mondiale, création des grandes unités américaines et britanniques : Soldats français des Forces Françaises Libres (FFL) au Spécial Air Service (SAS) et en Afrique du Nord, équipés par les Américains. En 1940, une compagnie d'infanterie de l'air sera créée au sein des forces aériennes françaises libres et intégrera le Spécial Air Service sous le nom de French Squadron. Sont ensuite créés à partir des évadés de France et des débris de l'armée du général Giraud les 3ème et 4ème SAS qui deviendront les 3ème et 2ème Régiments de chasseurs parachutistes. Ils seront parachutés en Bretagne à la veille du débarquement avec pour mission de détruire divers objectifs dans le but de bloquer l'ennemi dans la péninsule bretonne. Le 1er régiment de chasseurs parachutistes, entièrement équipé à l'américaine qui intègre la 82ème US Airborne avant d'être engagé dans les Vosges en 1944. Le Bataillon de choc entraîné au saut par les américains et au combat par les britanniques sera engagé dans la libération de la Corse, de l'île d'Elbe puis en métropole. Les Commandos d'Afrique, régiment frère du Bataillon de choc, qui se distingue par sa spécialisation des actions amphibies et par un matériel plus lourd et qui suivra la 1ère Armée jusqu'à l'armistice. Les Commandos de France, créés en 1944 et qui rejoindront le combat de la 1ère Armée.

- La guerre d'Indochine, époque qui voit la naissance du mythe du " para " français et qui est aussi celle de la création des grandes unités françaises équipées de façons diverses.

- La guerre d'Algérie, guérilla urbaine et héliportages dans l'immensité désertique. Les collections insistent sur la diversité des uniformes et des équipements.

- Le monde contemporain, opérations extérieures et maintien de la paix (Bizerte, Kolwezi),. L'exposition met en avant le savoir-faire technique et les équipements actuels des unités par l'intermédiaire d'illustrations et de vidéos (Forces spéciales, nageurs de combat, largage de matériel, déminage, Groupe d'Intervention de la Gendarmerie nationale, etc.), et insiste sur le rôle de choix de l'Ecole des Troupes aéroportées.

Le fonds muséographique s'enrichit par l'exposition en permanence d'œuvres de peintres aux armées tels Brayer, Le Zach'meur, Sollier ou Rosenberg. - Le musée dispose d'une salle de travail à la disposition des chercheurs ; les documents sont obligatoirement consultés sur place.

Créée en février 2013, la Société des Amis du Musée des Parachutistes (la SAMParas) est reconnue officiellement comme la seule association de soutien du musée. Depuis le 16 juillet 2018, elle a le statut d’intérêt général et peut donc délivrer des reçus fiscaux.

Elle a pour objet de contribuer à la conservation, au développement, à la mise en valeur du patrimoine historique et culturel du musée des parachutistes. Elle prend en charge la récupération des dons matériels et financiers et l’encadrement des visites.

Grâce aux bénévoles, le Musée est ouvert 360 jours par an et la visite du musée est présentée par un accompagnateur passionné.

Pour plus de renseignements ou si vous souhaitez faire un don, vous pouvez contacter la SAMParas par téléphone au 05.59.40.49.19 ou par courriel avec l’adresse samparas@orange.fr

 

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Chemin d’Astra 64140
Lons
05 59 40 49 19

Tarifs

Le musée est gratuit pour tous, néanmoins les visiteurs ont la possibilité de verser une libre participation.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le musée est ouvert tous les jours, de 14 heures à 17 heures. Accueil des groupes sur réservation le matin de 09 heures à 12 heures. Dernière visite conseillée 1 heure avant la fermeture.

Fermetures annuelles

1er janvier - 1er mai - 1er novembre - 25 décembre *** Les visites en groupe (10 personnes minimum) sont organisées sur réservation Une session particulière est adaptée aux programmes scolaires. Le musée apporte son soutien aux projets d'enseignement et met des fiches de visites à la disposition des enseignants et des éducateurs Les professionnels ont la possibilité d'utiliser des salles pour l'organisation de réceptions ou d'animations. Accès : - le musée est situé à l'entrée de l'école des troupes aéroportées, chemin d’Astra près de la route de Bordeaux (N134) ; fléchage en place dès la sortie 'PAU-centre' de l'A64 ; - le musée des parachutistes dispose d'un parking pouvant recevoir les véhicules de transports en commun ; - l'accès au bâtiment est adapté aux personnes à mobilité réduite. ***

Val-de-Grâce - Musée du Service de Santé des Armées

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Vue d'ensemble. ©Dicod - site ecole-valdegrace.sante.defense.gouv.fr

Musée prestigieux installé dans un magnifique cloître. Actualités

Agenda culturel des musées Défense

Consulter l'offre pédagogique du musée >>> musée service santé


Il s'agit d'un musée de tradition, totalement restructuré et rattaché à l'Ecole d'Application du Service de Santé des Armées. Un site historique L'abbaye bénédictine, transformée en hôpital militaire en 1793, et ainsi préservée des destructions révolutionnaires, a été construite au XVIIème siècle. Elle résulte du voeu de la reine, Anne d'Autriche, en remerciement après la naissance de Louis XIV.

Sa réalisation est l'oeuvre des architectes et des artistes les plus renommés dont : François Mansart, Jacques Lemercier, Pierre Le Muet, Pierre Mignard, Michel et François Anguier. Symbolisant la nativité, l'église, la plus sculptée de France, est l'exemple le plus achevé de l'Art baroque français.

La présentation volontairement pédagogique des collections aide le visiteur, appartenant ou non à l'Institution, à mieux comprendre les fondements et les vocations multiples de la Médecine aux armées. Chaque thème est approfondi par une production audio-visuelle. Il est développé à l'occasion des expositions temporaires.

Les premières salles évoquent les personnels du Service de santé, notamment l'évolution de leurs uniformes et de leur enseignement. Elles présentent également la mission principale du Service, celle du soutien sanitaire des forces armées lors des conflits, depuis le ramassage du blessé sur les lieux du combat et son évacuation jusqu'aux hôpitaux de l'arrière, sur terre, sur mer et dans les airs.

Le visiteur découvre ensuite les activités de recherche, si souvent rythmées par les conflits, dans le Service de santé, au profit des armées. Les moulages en cire rappellent l'essor de la chirurgie maxillo-faciale durant la guerre de 1914-1918.

Les statuettes de Carli, Sudre ou Leriche témoignent des recherches du Service de santé en psychiatrie. Un caisson hyperbare et une tête de fusée Véronique illustrent la médecine subaquatique et la médecine aéro-spatiale. Les recherches menées par les pharmaciens militaires, lors des voyages de découverte, autour du monde ou sur les toxiques de guerre, sont également présentées.

La participation du Service de santé des armées au monde civil est rappelée depuis le début du XIXème siècle par ses actions humanitaires, ses soins aux populations, la création des écoles de médecine ou des Instituts Pasteur, sa lutte contre les grandes endémies. A l'exemple de Calmette, Yersin, jamot. Le Service de santé des armées possède également une expérience reconnue dans les progrès de l'hygiène.

Notamment l'hygiène alimentaire, vestimentaire, celle des lieux de vie ou encore celle du comportement. Son expérience est prépondérante dans la lutte contre les maladies infectieuses métropolitaines ou exotiques. Celle-ci est illustrée par les exemples de la typhoïde, de la méningite, de la peste, de l'hépatite virale et du paludisme.

Collection des docteurs François et Jacques Debat

Le visiteur peut également contempler la collection d'objets de pharmacie des docteurs Debat. Elle est installée dans les anciennes cuisines des religieuses 'bénédictines et rassemble des faïences italiennes et françaises, des instruments de médecine et des mortiers. Les «majoliques», céramiques italiennes de la Renaissance, illustrent les productions de Faenza, Montelupo, Deruta ou Venise.

On peut voir les instruments de pharmacie et de médecine, comme des scies à amputation ou des trépans, les coffrets de pharmacies portatives et les microscopes, pour la plupart du 18e siècle. Une apothicairerie est reconstituée, elle présente des faïences et porcelaines d'Ile-de-France ou des Pays Bas.

D'autres céramiques provenant des fabriques de Lille, Rouen, Nevers, Nîmes, Saint-Cloud, du Sud-Ouest ou encore d'Extrême-Orient sont exposées près des flacons en verre soufflé.

La collection des 103 mortiers est l'une des plus prestigieuse au monde. Cette magnifique typologie présente des objets depuis l'Egypte antique jusqu'à nos jours, provenant de toutes les régions productrices et réalisés dans tous les matériaux.


Musée du Service de Santé des Armées
Val-de-Grâce - 1, place Alphonse Laveran - 75230 Paris cedex 05
Tél. : 01 40 51 51 92 - Fax : 01 40 51 51 93

Site officiel de l'amicale santé navale et Outre Mer

 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

1 place Alphonse Laveran - 75230
Paris
01 40 51 51 92

Tarifs

Plein Tarif : 5,00€Tarif réduit : 2,50€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

mardi, mercredi, jeudi, samedi et dimanchede 12h à 18h (dernières entrées à 17 h), visite libre ou en groupe (sur rendez-vous).

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, mois d'août, 25 décembre