Musée Guerre et Paix en Ardennes

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Vitrines du musée. Source : Musée Guerre et Paix

Brochure à consulter

Site officiel : www.guerreetpaix.fr


De la défaite de la France Impériale à Sedan en 1870 à la célèbre percée allemande en 1940, les Ardennes furent le théâtre de batailles meurtrières...


Issu en 2003 d’une collection privée que le Conseil Général de l’époque n’a pas laissé disperser et qui a été considérablement enrichie depuis, le Musée Guerre et Paix en Ardennes a pour vocation de présenter l’histoire des Ardennes durant les trois guerres de 1870, 1914-1918 et 1939-1945.

Cet équipement culturel unique a rouvert le 23 janvier 2018 dans un bâtiment réaménagé et fort d’une nouvelle muséographie.

 

 

Musée Guerre et Paix en Ardennes

Impasse du Musée, 08270 Novion-Porcien

Contact / formulaire en ligne

 

Conseil Général des Ardennes

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Infos pratiques

Adresse

Impasse du Musée, 08270
Novion-Porcien
03 24 72 69 50

Tarifs

à consulter sur le site officiel :https://www.guerreetpaix.fr/infos-pratiques/services-musee

Le blockhaus d'Eperlecques

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Blockhaus d'Eperlecques. Source : http://www.leblockhaus.com/fr

Le Blockhaus d'Eperlecques, le plus grand blockhaus du Nord de la France classé monument historique.

Construit par les Allemands (Organisation TODT) en 1943, le Blockhaus d'Eperlecques est la première base de lancement de V2 construite en France. Simultanément dans le même massif forestier, une rampe de lancement de V1 est en construction. Il est situé à 20 km de la côte, entre Dunkerque, Calais, Boulogne et St-Omer.

De mars au 27 août 1943, la construction du Blockhaus d'Eperlecques avance à grands pas. Le 27 août le site est bombardé par les Alliés. Les travaux reprennent, des déportés et prisonniers arrivent sur le chantier dès novembre. Le projet initial est modifié pour permettre d'installer une usine de production d'oxygène liquide, (comburant du V2).

Le visiteur se promène dans un parc boisé, aménagé de dioramas et matériel militaire, suivant un itinéraire balisé, sonorisé en plusieurs langues reprenant le développement suivant : Une page d'histoire

  • La comparaison du V1 et du V2 .
  • L'implantation du blockhaus d'Eperlecques .
  • La construction de ce monstre de béton .
  • Les bombardements .
  • Les modifications des plans apportées suite aux bombardements .
  • Le résultat d'un tremblement de terre artificiel.

 

Puis le visiteur pénètre à l'intérieur de l'ouvrage où la visite continue, au coeur du blockhaus une projection audiovisuelle met le visiteur dans l'obscurité, le froid, ... enfin le contexte.

En sortant du blockhaus, il écoutera des conclusions le rapprochant de son époque, en lui faisant découvrir que le V2 est l'ancêtre de la conquête spatiale. Le message final met l'accent sur la nécessité d'oeuvrer pour la paix.

 

Le Blockhaus d'Eperlecques

Rue du Sart 62910 Eperlecques

Tél : 03.21.88.44.22

Fax : 03.21.88.44.84

 

Ouvert en mars de 11h00 à 17h00 En avril et octobre de 10h00 à 18h00 En mai, juin, juillet, août, septembre : de 10h00 à 19h00 En novembre de 14h15 à 17h00

Le blockhaus d'Eperlecques

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Rue des Sarts 62910
Eperlecques
Tél : 03.21.88.44.22Fax : 03.21.88.44.84

Tarifs

Adulte: 9€Enfant: 5€Etudiant: 6€ "En famille (2 adultes et 2 enfants ) : 25€ " Groupe adultes de 10 à 30 personnes: 6€Groupe adultes plus de 30 personne: 5,50€ Groupe scolaire: 4,50€ par enfant

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours week-end et jours fériés Mars: 11 H à 17 H Avril et Octobre: 10 H à 18 H Mai, Juin, Juillet, Août, Septembre : 10 H à 19 HNovembre : 14 H 15 à 17 H Groupes sur rdv.

Fermetures annuelles

Décembre, janvier et février

Coucy

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Emplacement du Langer Max. ©Roi Boshi - GNU Free Documentation License

Près de Coucy se situe l'emplacement d'un obusier de 380 mm. Désigné longtemps à tort comme celui qui a tiré en 1918 des obus de 125 kg sur Paris, y semant l'effroi dans la population...

Sur la route de Blérancourt à Coucy, au bois du Montoir, à 2 km du château, se situe l'emplacement d'un obusier de 380mm, que l'on a désigné longtemps, à tort, comme celui qui a tiré en 1918 des obus de 125 kg sur Paris, y semant l'effroi dans la population.

Rares sont les armes qui, du statut d'objet guerrier, ont atteint sur leur nom un tel degré de vulgarisation. Plus qu'une pièce d'artillerie, la "Grosse Bertha" est devenu un personnage emblématique.

Tapi sous les arbres du bois "Le Montoir", gît en effet depuis près d'un siècle un étrange théâtre à ciel ouvert: Un monument de béton érodé et d'acier oxydé. On croirait découvrir les vestiges des gradins et d'une scène d'un très ancien hémicycle conçu pour le spectacle. En traversant les lieux, on en perçoit encore l'écho des lointaines tragédies...

Une chambre souterraine contient la carcasse du moteur électrique qui fut nécessaire à chaque acte: Un moteur de près de 220 tonnes pour la manoeuvre de l'engin. Une portée de près de 40 kilomètres, un tube de 17 mètres de long, l'énorme pièce d'artillerie avaient été installée par l'armée allemande début 1915 pour atteindre à grande distance d'importants lieux stratégiques. Il semblerait que Compiègne, Villers-Cotterêts et Oulchy-le-Château aient été des cibles privilégiées : Les villes faisaient partie de l'itinéraire de ravitaillement du front français.

Ce canon était une pièce maîtresse pour l'armée allemande. L'état-major d'Hindenburg l'estimait si précieux qu'il en avait fait construire à quelques kilomètres une réplique en bois, longée par une fausse voie ferrée, pour tromper l'aviation ennemie. A lui seul, le leurre avait réquisitionné plusieurs centaines de prisonniers russes. L'importance était telle, que pour éviter un repérage du canon par le bruit ou la fumée, on synchronisait chaque tir avec l'explosion de tonneaux de poudre placés près du canon "sosie" !

Le camouflage semble avoir été une réussite. Le célèbre aviateur Guynemer rapporte dans une lettre sa mission: "L'ennemi a bombardé Villers-Cotterêts avec une pièce à longue portée qu'il s'agit de repérer". Cependant, début 1917, l'armée allemande va devoir se replier. Les troupes françaises découvrent les lieux, mais point de canon? Celui-ci a probablement été démonté pour ne pas tomber dans les mains adverses. Le canon de Coucy-le-Château n'en a pas fini avec la légende?

Son emplacement, et son orientation vers le sud, ont parfois laissé croire qu'il s'agissait du canon qui avait bombardé Paris. En réalité il s'agissait d'un autre canon, aux performances exceptionnelles, réalisé en plusieurs exemplaires, et qui transitait par voie ferrée. il était acheminé en pièces détachées puis remonté au fur et à mesure de l'avance des troupes. Ce canon géant, appelé aussi "Canon de Paris", fut surnommé à tort la "Grosse Bertha". En réalité, il ne s'agit ni du "Canon de Paris", ni même du mystérieux canon de Coucy, mais d'un canon de série, plus modeste quoique de gros calibre. Il avait acquis son surnom de "Grosse Bertha" conformément à une tradition des ateliers Krupp:

On baptisait avec le prénom d'un des membres de la famille certains canons conçus dans l'usine. L'adjectif "grosse" avait été ajouté car il s'agissait simplement d'une arme de gros calibre. La légende de la "Grosse Bertha", sa renommée et l'appropriation à tout va de son nom, ne tient finalement qu'à l'adhésion populaire à un simple sobriquet. Peut-être une manière inconsciente de prendre de la distance avec les actes tragiques de l'histoire. La ville de Coucy fut particulièrement victime de la Grande Guerre. Le donjon du château lui-même n'échappa pas aux ravages puisque les troupes allemandes le firent exploser, l'endommageant gravement.

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Infos pratiques

Adresse

41 rue Montoir chemin de la Bertha 02380
Coucy-le-Chateau-Auffrique

Arc de Triomphe

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Arc de Triomphe. Photos © Frédéric Prochasson - Fotolia.com

Il y a autant de perspectives différentes de l'Arc de Triomphe qu'il y a d'avenues partant de la Place de l'Étoile...

 

Bref historique de la construction :

En février 1806, Napoléon 1er ordonne la construction d'un Arc de triomphe pour commémorer les victoires de ses armées.

Le site de la place de l'Étoile est finalement choisi par l'empereur. La première pierre du monument est posée le 15 août 1806. Les plans retenus sont ceux de l'architecte CHALGRIN. Celui-ci, en 1810, à l'occasion du mariage de Napoléon 1er et de l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche, fait construire un trompe-l'oeil en bois et toile peinte. Le décor terminé à temps pour les cérémonies, donne une idée de ce que sera le monument une fois achevé. CHALGRIN meurt en 1810. Il est remplacé par Louis-Robert GOUST.

À la fin de 1813, l'arc atteint 19 mètres de haut. Les évènements de 1814 remettent tout en question. Sous la Restauration, les travaux sommeillent. Louis Philippe, devenu roi des français en 1830, décide de redonner vie au projet. Les travaux reprennent et l'arc de triomphe, dédié aux Armées de la Révolution et de l'Empire, est rapidement terminé par l'architecte Guillaume - Abel BLOUET. Il est inauguré le 29 juillet 1836.

Le Monument

Les proportions sont énormes : l'Arc de Triomphe mesure 49 mètres de haut et dépasse 45 mètres en largeur. L'Arc des deux grandes façades atteint 20,50 mètres de hauteur pour une largeur de 14,50 mètres. Les façades transversales sont percées d'un arc haut de 19 mètres sur une largeur de 8,50 mètres. La grande frise qui tourne sur les quatre faces représente les grands personnages de la Révolution et de l'Empire, ou encore, le retour des armées d'Italie ou d'Egypte.

L'ornement sans doute le plus grandiose est formé par les quatre groupes colossaux élevés sur chaque pied-droit des deux grandes façades :

  • Avenue des Champs Elysées : à droite, le Départ des volontaires encore appelé La Marseillaise, de François RUDE et à gauche, le Triomphe de l'empereur, sculpté par Jean-Pierre CORTOT
  • Avenue de la Grande Armée, les deux hauts reliefs sculptés représentent La Résistance (à droite) et La Paix (à gauche).

Sur les surfaces intérieures des grands et petits arcs se trouvent gravés les noms des généraux et des grandes batailles de la Révolution et de l'Empire.

Sur le sol, près du tombeau du soldat inconnu, plusieurs plaques de bronze commémorent des événements importants de l'Histoire contemporaine : la proclamation de la République, Le 4 septembre 1870, le retour de l'Alsace-Lorraine, le 11 novembre 1918 et l'Appel du 18 juin 1940. Elles évoquent également le souvenir des combattants et des résistants de la Seconde Guerre Mondiale, ainsi que celui des "Morts pour la France" en Algérie, Tunisie et Maroc.

Monter dans l'Arc de Triomphe

Monter dans l'Arc de Triomphe, c'est gravir 284 marches (un ascenseur permet l'accès des personnes à mobilité réduite), mais c'est aussi avoir accès aux différentes salles du musée et à la terrasse. La grande salle du musée, située sous la terrasse, présente un grand nombre de documents : gravures, dessins, photos, maquettes et différentes pièces originales sur les projets (tel que l'éléphant), la construction et le décor de l'Arc ainsi que sur de grands évènements comme le retour des cendres de Napoléon 1er (le 15 décembre 1840), la veillée funèbre de Victor HUGO (le 29 mai 1885), le défilé de la Victoire (le 14 juillet 1919), l'arrivée du Soldat Inconnu (le 28 janvier 1921), l'hommage du général de Gaulle sur la tombe du Soldat inconnu dans Paris libéré (le 26 août 1944).

La terrasse permet de découvrir une vue magnifique sur Paris, les Champs-Élysées, le Louvre, la tour Eiffel, le Dôme des Invalides et, vers l'ouest, l'Arche de La Défense.

Le Soldat Inconnu

L' Armistice, qui met fin aux combats de La Première Guerre Mondiale, est signé le 11 novembre 1918 à Rethondes (près de Compiègne dans l'Oise). La joie de la Victoire est endeuillée par la mort de 1 500 000 hommes, jeunes pour la plupart. Bientôt partout, dans les petits villages comme dans les grandes villes, on élève des Monuments aux Morts et dans les entreprises, comme dans les collèges et les lycées, on appose des plaques commémoratives.

En novembre 1916, alors que la terrible bataille de Verdun est dans tous les esprits, François Simon, président du "Souvenir Français" de Rennes et de l'Escorte d'honneur, émet l'idée que la France honorerait, au Panthéon, un soldat mort bravement pour la patrie. "Pourquoi la France n'ouvrirait-elle pas les portes du Panthéon à l'un de ses combattants ignorés mort bravement pour la Patrie, avec, pour inscription sur la pierre, deux mots: UN SOLDAT - deux dates : 1914 - 1917 ?

Cette inhumation d'un simple soldat sous ce dôme, où reposent tant de gloires et de génies, serait comme un symbole. et, de plus, ce serait un hommage rendu à l'armée française tout entière." Discours au cimetière de l'Est de Rennes, le 26 novembre 1916. Le projet est finalement adopté par Les députés Le 12 novembre 1919. Un an plus tard, au début de novembre, le Parlement décide que les restes d'un des soldats non identifiés morts au Champ d'Honneur au cours de la guerre seront inhumés sous l'Arc de Triomphe. Huit corps de soldats français non identifiés, choisis sur Les différents secteurs du front, sont alors transportés dans la citadelle de Verdun.

Le 10 novembre 1920, à 15 heures, le soldat Auguste THIN, fils d'un combattant lui-même disparu au cours de la guerre, désigne, par le dépôt d'un bouquet de fleurs, le cercueil qui doit être amené à Paris. Le 11 novembre 1920, au matin, après une cérémonie au Panthéon, le cercueil est déposé dans une des salles de l'Arc de Triomphe aménagée en chapelle ardente. Le 28 janvier 1921, le cercueil du Soldat Inconnu est inhumé au centre de l'arche principale, face aux Champs Elysées.

Le Symbole de la Flamme

Suite à l'idée émise début 1921 par le sculpteur Grégoire CALVET, puis en octobre 1923 par l'écrivain Gabriel BOISSY, la flamme sacrée sous l'Arc de Triomphe fut ainsi allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 à 18 heures par André Maginot, ministre de la guerre, tandis que les troupes du 5e RI présentaient les armes et que la musique jouait la Marche funèbre de CHOPIN."

Depuis cette date, la Flamme ne s'est jamais éteinte.

Chaque soir, à 18h30, la Flamme est ravivée par des représentants d'associations d'Anciens Combattants ou d'associations dont le civisme est reconnu (telle que la Croix Rouge). Le cérémonial n'a jamais cessé, y compris pendant l'occupation, entre 1940 et 1944. C'est naturellement vers elle et vers la Tombe du Soldat Inconnu que le 11 novembre 1940, les lycéens et les étudiants parisiens se tournent. Leurs cortèges défient l'occupant.

La Flamme sous l'Arc de Triomphe ne manque d'évoquer pour certains la Flamme de la Résistance dont parlait un certain Charles de Gaulle. De nos jours, le Tombeau du Soldat Inconnu et la Flamme du Souvenir symbolisent pour tous les français mais aussi pour tous les touristes du monde entier le sacrifice de tous ceux qui sont morts sur les champs de batailles.
La Flamme du Souvenir symbolise également l'hommage rendu à ceux qui ont donné leur vie, pour qu'aujourd'hui nous puissions vivre dans un pays libre. Enfin, depuis les jours tragiques de l'occupation, le symbole de la Flamme s'est enrichi d'une charge nouvelle, celle de l'espérance dans l'avenir et de foi dans le destin de notre Pays.

La cérémonie du Ravivage

Depuis le 11 novembre 1923, tous les soirs, à 18h30, la Flamme est ravivée par des représentants d'Associations selon un planning établi par le Comité de la Flamme.

Un cérémonial précis est observé. Chaque jour, au moins deux membres du Comité, des Commissaires, sont désignés pour accueillir les Associations et ordonnancer la cérémonie. Les Associations se réunissent soit au carrefour Champs Elysées/Balzac, soit en haut des Champs Elysées ou encore directement sur le terre-plein de l'Arc lorsqu'elles sont peu nombreuses.

Elles sont alors conduites, en défilant jusque sous l'Arc de Triomphe, porteurs de gerbes en tête, suivis des porte-drapeaux et des membres de l'association, empruntant l'allée centrale dans l'axe des Champs Elysées. Les participants prennent place de part et d'autre de la Dalle Sacrée et les porte-drapeaux sont disposés en cercle sur la face ouest de la Dalle. Auparavant, le Commissaire et le Gardien de service ont fait mettre en place le drapeau de "La Flamme", le clairon et le tambour de la Garde Républicaine. Enfin, le Commissaire de la Flamme et les Présidents d'Associations rejoignent la Dalle, leur remontée est accompagnée par la sonnerie "LA FLAMME". Les délégations sont alors invitées à déposer leur gerbe, puis en se plaçant à hauteur de la Flamme, le Commissaire transmet au président le glaive en l'invitant à faire le geste de ravivage.

La sonnerie "Aux Morts" retentit, les drapeaux s'inclinent, une minute de silence est observée. Lorsqu'une musique militaire (ou autre) est présente, la sonnerie "Aux Morts" est suivie du refrain de la Marseillaise. Le président accompagné des autorités présentes vont ensemble signer le Livre d'Or, puis dans un geste fraternel, saluer les porte-drapeaux, les Commissaires de la Flamme présents, les membres des Associations et les invités alignés le long de la Dalle. Tous se retrouvent au "pied" de la Tombe et les musiciens jouent l'hymne "Honneur au Soldat Inconnu". Ils sont ensuite raccompagnés aux chaînes par le Commissaire de service alors que la musique sonne "La Flamme". Ce rituel est le même lorsque le Général, Président de "La Flamme sous l'Arc de Triomphe" est présent. Les délégations sont alors invitées à signer le Livre d'Or.


Arc de Triomphe
Place de l'étoile 75008 Paris
Accès Métro Charles de Gaulle-Etoile (1, 2, 6)
RER A Charles de Gaulle-Etoile

 

Calendrier du ravivage de la Flamme

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Infos pratiques

Adresse

1 place de l'étoile 75008
Paris
01 55 37 73 77

Tarifs

Plein tarif : 9,50 €Tarif réduit : 6 €Groupe adultes : 7,50 € (à partir de 20 personnes)Groupes scolaires : 30 € (20 € pour les ZEP) . 35 élèves maximum. Gratuit : Moins de 18 ans (en famille et hors groupes scolaires) 18-25 ans (ressortissants des 27 pays de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le territoire français)Personne handicapée et son accompagnateur Demandeur d’emploi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre, 10h à 23h Du 1er octobre au 31 mars, 10h à 22h30

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, 8 mai (matin), 14 juillet (matin), 11 novembre (matin), 25 décembre

Mémorial des batailles de la Marne, Dormans

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Mémorial des batailles de la Marne. Source : GNU Free Documentation License

- Site officiel -

Construit de 1921 à 1931, le Mémorial de Dormans commémore les victoires de la Marne de 1914 et 1918.

Le Mémorial est situé sur la rive gauche de la Marne, sur un coteau dominant la rivière et la ville de Dormans. Lorsque naît le projet de construire un grand monument pour l'ensemble des combats de la Marne, c'est en effet ce site qui est choisi par le maréchal Foch comme lieu synthétique des deux batailles. La réalisation de l'édifice a été possible grâce à une association créée en 1919 par Mme de la Rochefoucauld et dirigée par le cardinal de Reims et l'évêque de Châlons. Un vaste parc avec château est acquis et le 18 juillet 1920 est posée la première pierre de la chapelle. Les travaux, qui durent de 1921 à 1931, sont financés grâce à de nombreux dons, en particulier ceux de la souscription nationale de 1929 dite "journée des quatre monuments" (l'association, devenue oeuvre, est reconnue d'utilité publique par décret présidentiel du 20 mai 1932).

L'imposant ensemble est dû aux architectes Marcel et Closson. Un escalier monumental mène à un grand parvis où se trouvent un cadran solaire et la table d'orientation qui indique les noms des villages de la vallée de la Marne où s'est déroulée la bataille de 1918. Le parvis donne lui-même accès à une crypte que domine l'église surmontée d'un clocher et de deux clochetons.

L'intérieur de la chapelle est entièrement dédié à la gloire "des soldats, de l'armée et de la patrie".

Le vitrail du choeur représente le Christ accueillant un soldat symbolisant tous les morts de la Grande Guerre, qui lui est présenté par Jeanne d'Arc et Saint Michel. De chaque côté, des anges intercèdent en sa faveur.

Les vitraux latéraux dans le transept (du maître Lorin, de Chartres) représentent les saints patrons des différentes armes. Les quatre colonnes qui reposent sur les assises voûtées de la crypte sont ornées de sculptures sur le thème des quatre grandes invasions de la France par les Huns, les Arabes, les Anglais, les Allemands, à chaque fois contenues (champs catalauniques en 451, Poitiers en 732, Orléans en 1429, Dormans en 1914-1918).

La tour, haute de 52 m, contient plusieurs cloches dont une de 304 kg. A côté de la chapelle se trouve un cloître. D'aspect austère avec ses arcades en arc brisé, il part latéralement rejoindre un bâtiment funéraire, où se trouve l'ossuaire, près d'une tour-lanterne des morts. A l'entrée de celui-ci figure, en médaillon, les effigies des maréchaux Foch et Joffre, les deux vainqueurs des batailles de la Marne, et, gravés dans des plaques murales, on peut lire les noms de l'ensemble des corps d'armées engagés dans les combats.

A l'intérieur de l'ossuaire, dans 130 cercueils, reposent les restes mortels de 1 332 soldats français de 1914-1918, dont 11 seulement sont identifiés. Dans cette même chambre funéraire se trouvent également deux urnes : la première contient de la terre provenant d'un cimetière d'Italie où sont enterrés des soldats des Forces Françaises Libres tués lors des combats de 1943-1944 à Monte Cassino . l'autre renferme des cendre de déportés rapportées de Dachau en 1948.

Depuis 1993, tous les ans, lors de la commémoration du 11 novembre, une cérémonie officielle se déroule à l'ossuaire pour le dépôt par un officier supérieur délégué de l'Elysée, d'une gerbe offerte par le Président de la République.

 

Horaires d'ouverture

Du 1er avril au 11 novembre tous les jours de 14h à 18h et le dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h.

 

Contacts 

Office de tourisme de Dormans Château de Dormans - 51700 DORMANS
Tél. : 03.26.53.35.86

Secrétariat du Mémorial Secrétariat : 03.26.57.77.87

Mémorial : 03.26.59.14.18

 

Site du 90e anniversaire des batailles de la Marne

Office de tourisme de Dormans

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Infos pratiques

Adresse

avenue des victoires 51700
Dormans
03.26.59.14.18

Tarifs

Visite guidée : 2 € Visite libre gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 11 novembre, tous les après-midi, de 14h30 à 18h, le dimanche, de 10h à 12h.

Fermetures annuelles

Fermé de décembre à mars

Le fort Suchet, dit du Barbonnet

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Le fort Suchet et ouvrage du Barbonnet. Source : ECPAD

Le fort Suchet, dit également du Barbonnet, fait partie de l'ensemble des fortifications pour contrer un éventuel envahisseur venant du col de Tende.

Situé dans la partie orientale des Alpes-Maritimes, le village de Sospel est lové au sud de la vallée verdoyante de la Bévera, en bordure du parc du Mercantour et de la vallée des Merveilles, à 15 km de Menton et de la Méditerranée. Le fort Suchet, dit également du Barbonnet, fait partie de l'ensemble des fortifications de la région constituant un dernier bastion avant la route de Nice pour contrer un éventuel envahisseur venant du col de Tende.

A 2 km au sud de Sospel, perché sur l'étroit piton rocheux du mont Barbonnet, le fort Suchet domine le village du haut de ses 847 m d'altitude. Édifié entre 1883 et 1886 dans le but de verrouiller les vallées de la Bévéra et du Merlanson, cet ouvrage trapu de type Séré de Rivières est de forme pentagonale, entouré d'un large fossé, et flanqué de trois caponnières.
Les travaux sont exécutés par le capitaine Azibert, dont le nom reste gravé sur la façade d'entrée du fort. Une caverne est creusée dans la roche afin d'accueillir un magasin à poudre en 1891. Puis, deux tourelles cuirassées en fonte dure élevées sur trois niveaux sont ajoutées à l'édifice en 1914. Fait rarissime, l'une de ces deux tourelles doubles de 155 mm type Mougin a été parfaitement conservée jusqu'à aujourd'hui.
Cette première construction est doublée par un ouvrage Maginot incrusté dans la roche au flanc de la montagne, construit de 1931 à 1935. Il s'agit d'un bloc d'artillerie contrôlant la vallée du Merlanson jusqu'au col de Castillon, doté d'une entrée et d'un casernement protégé par plus de vingt mètres de roc.

En juin 1940, la place est occupée par le 95e régiment d'artillerie à pied, qui résiste aux assauts italiens pour ne se rendre sur ordre qu'après l'armistice. Des visites guidées organisées en saison permettent de comparer les systèmes défensifs du fort Séré de Rivières du XIXe siècle et de l'ouvrage plus récent placé en grande partie sous terre.
Outre le fort Suchet et l'ouvrage Maginot installés sur le Mont Barbonnet, se trouvent à proximité de Sospel de nombreux ouvrages fortifiés, dont les deux plus remarquables ont pris une part active dans les combats de juin 1940.
Édifié de 1932 à 1936 sur la crête du mont Agaisen, cet ouvrage est l'un des maillons de la ligne Maginot, au coeur du secteur fortifié des Alpes-Maritimes. Doté dès son achèvement d'une puissante artillerie, l'édifice est composé de trois blocs bétonnés assis sur une infrastructure de galeries souterraines. Propriété de la ville de Sospel depuis 1964, il est aujourd'hui en cours de restauration, son annexe a été transformée en château d'eau. Des visites publiques sont organisées en saison, les groupes pouvant être accueillis tout au long de l'année sur demande. Site : perso.wanadoo.fr/agaisen/contacts.htm

L'impressionnant fort Saint-Roch est construit entre 1931 et 1933, et flanque l'ouvrage Maginot de l'Agaisen. Les quatre blocs en béton armé de l'édifice sont installés au-dessus d'un réseau de galeries creusées dans la roche desservant des locaux à vocation logistique. Atteignant parfois près de trente mètres de profondeur, cet ouvrage était conçu pour accueillir plus de deux cent soldats pendant trois mois. Le fort Saint-Roch est ouvert au public, et accueille une exposition permanente retraçant l'histoire de ses combats et de son édification, tout en mettant en exergue ses prouesses technologiques à l'époque de sa construction.

 

Accès à Sospel À 40 km de Nice par l'A 8 ( sortie n° 59 " Menton, Sospel " ), puis la D 2566.

Office de tourisme et d'animation de Sospel Le Pont-Vieux 06380 Sospel
Tél. 04.93.04.15.80 Fax 04.93.04.19.96
E-mail : infos@sospel-tourisme.com

 

Site de l'office de tourisme et d'animation de Sospel

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

06380
Sospel
04 93 04 15 80

Tarifs

Plein tarif: 5 € Tarif réduit: 3 € Groupe: 4 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Juillet et août: le mardi et samedi à 15h

La citadelle de Saint-Tropez

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La citadelle de Saint-Tropez. ©ECPAD

Depuis plus de 400 ans, la Citadelle de Saint-Tropez couronne la ville.

C'est en 1602 que l'ingénieur Raymond de Bonnefons qui a en charge les fortifications provençales entreprend la construction d'une grosse tour caractéristique des fortifications de côte des XVIe et XVIIe siècles. Sa construction voulue par Henri IV s'inscrit dans un programme de mise en défense de la côte afin de se prémunir contre une éventuelle attaque espagnole. Dans les années 1620-1630, la grande enceinte est achevée. Durant les siècles suivants, la forteresse fait l'objet de nombreux travaux qui visent soit à entretenir l'existant, soit à améliorer el système défensif et les conditions de vie de la garnison.

Elle reste un élément important des défenses provençales jusqu'en 1873, date à laquelle elle est déclassée, ses remparts n'étant plus suffisamment efficaces depuis que l'obus a remplacé le boulet.

Achetée par la ville à l'Etat en 1993, la Citadelle fait depuis cette date l'objet d'un important programme de restauration et de valorisation. Le site est classé dans son ensemble au titre des Monuments historiques depuis 1995.

C'est en 2013 que le musée d'histoire maritime a ouvert ses portes après une importante campagne de restauration du donjon. Le musée qui raconte l'histoire des marins tropéziens sur toutes les mers du monde, met en valeur l'héritage précieux de générations de pêcheurs et surtout marins du commerce, qui ont, siècle après siècle, façonné le Saint-Tropez d'aujourd'hui.

La Citadelle de Saint-Tropez est l'un des sites les plus visités de la région Provence-Alpes-Côte-D'azur.

 

www.facebook.com/citadellesainttropez

 

Quiz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

1, montée de la Citadelle - 83990
Saint-Tropez
04 94 97 59 43

Tarifs

3,00€ (tarif unique). Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans et détenteurs de la carte ICOM (sur présentation d'un justificatif).Visite guidée sur réservation 04 94 97 59 43

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er octobre au 31 mars : de 10h à 17h30 (dernière entrée à 17h00).Du 1er avril au 30 septembre : de 10h à 18h30 (dernière entrée à 18h00).

Fermetures annuelles

Fermé le 1er janvier, les 1er et 17 mai, le 11 novembre et le 25 décembre.

Pegasus Bridge

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Pegasus Bridge. Photo : ©Yannick LE NEVE

Sur le circuit touristique consacré au Jour "J", ne pas manquer la visite du site du pont de Bénouville, baptisé depuis 1944 "Pegasus Bridge".

Parce que la richesse des lieux de mémoire du débarquement de Normandie vaut bien tous les détours, un circuit touristique consacré au Jour J ne peut faire l'économie d'un passage par le site du pont de Bénouville, baptisé depuis 1944 "Pegasus Bridge". Installé en 1934, ce pont levant d'un peu plus de trente mètres pour presque sept mètres de large est à la pointe de la modernité de l'époque, car mû par un moteur électrique dont la tâche est facilitée par un imposant contrepoids en béton.

Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, trois planeurs Horsa de la 6ème division aéroportée britannique, placés sous les ordres du major Howard, atterrissent dans le plus grand silence à quelques mètres du pont de Bénouville. Leur insigne, un Pégase, donne depuis son nom à l'ouvrage.

La mission des hommes de la British 6th Airbone glider infantry consiste à s'emparer du pont, dont la prise, avec celle de l'ouvrage voisin de Ranville, doit empêcher les renforts allemands de frapper le flanc oriental du débarquement imminent.

Couper l'artère entre Caen et la mer doit en outre permettre de préserver un passage pour l'expansion ultérieure de la tête de pont alliée. Forte d'environ une cinquantaine d'hommes appuyés par un canon de 50 mm et un petit bunker abritant une mitrailleuse, la garnison allemande défendant l'ouvrage stratégique est rapidement maîtrisée par les premiers libérateurs du sol normand.

"Ham & jam, ham & jam" ("jambon et confiture") " Ham & jam, ham & jam" : quelques heures après l'arrivée des planeurs, le signal radio par lequel l'opérateur annonce à son commandement le succès de la mission du major Howard est émis. Le commando doit toutefois repousser les contre-attaques ennemies, notamment menées par des éléments de la XXIème Panzer. Il parvient à maintenir sa position, et conserve le pont intact jusqu'à l'arrivée des renforts débarquant à Sword Beach.

La jonction est enfin réalisée aux alentours de treize heures, avec en fond sonore la célèbre cornemuse de Bill Millin, piper (sonneur) personnel de Lord Lovat. S'étant rendus maîtres des seuls points de franchissement des deux cours d'eau entre Caen et la Manche, les parachutistes du Major Howard ont réalisé le premier coup d'éclat du Jour J, qui a garanti aux troupes alliées le contrôle des communications entre l'est et l'ouest de l'Orne et de son canal.

Un site à haute valeur symbolique

Immortalisé à l'écran en 1962 lors du tournage du film Le jour le plus long, le premier site normand sous contrôle allié conserve encore aujourd'hui de nombreuses traces du fait d'armes héroïque qui a précédé le débarquement du 6 juin 1944.

En 1960, le Pegasus Bridge est allongé de cinq mètres suite à l'élargissement du canal, puis est remplacé en 1993 par un nouvel ouvrage plus large et plus moderne. Le nouveau pont est élevé à l'image de son glorieux prédécesseur, et reproduit les anciennes rambardes et les trottoirs en bois de l'époque. Sur le terre-plein du site, on découvre encore dans son encuvement le canon antichar allemand chargé de défendre l'accès au pont. Près des berges du canal qu'enjambe l'ouvrage, un parcours jalonné d'un buste en bronze du Major Howard et de trois plots de pierre marque l'emplacement exact où s'immobilisèrent les trois planeurs. Sur la rive opposée se tient la première maison normande libérée par les troupes alliées qui se révèle être un débit de boissons, le célèbre Café Gondrée. Lors de la saison estivale, le site accueille un spectacle son et lumière qui permet de revivre les destins croisés du pont de Bénouville et des hommes du Major Howard.

Installé entre l'Orne et le canal, le mémorial Pegasus a été inauguré le 4 juin 2000 par le Prince de Galles et le ministre de la défense français. Outre le véritable pont de Bénouville, remonté après son démantèlement en 1993, le mémorial présente un pont "Bailey" datant de 1944 : baptisés du nom d'un ingénieur britannique, ces ouvrages pouvaient être assemblés par une quarantaine de sapeurs en moins de trois heures, et permettaient d'assurer le passage de véhicules militaires lourds.

Récemment, le ministère de la défense (secrétariat général pour l'administration. direction de la mémoire, du patrimoine et des archives) a contribué financièrement à l'installation au coeur du parc entourant le mémorial d'une réplique grandeur nature d'un planeur Horsa.

Au sein de ces espaces d'exposition permanente, le mémorial offre au visiteur de découvrir des films d'archives et des vitrines thématiques rassemblant une impressionnante collection d'objets et de documents à la gloire des hommes de la 6ème division aéroportée britannique : fragments des planeurs de 1944, matériels des soldats, objets personnels du Major Howard, et cornemuse de Bill Millin !

Le mémorial Pegasus propose gracieusement aux jeunes visiteurs et à leurs enseignants un dossier pédagogique qui retrace un parcours riche en émotions, soulignant ainsi la nécessaire orientation des actions de mémoire vers les jeunes générations.

 

Mémorial de Pegasus Bridge

Avenue du Major Howard 14860 Ranville

Tél. 02.31.78.19.44.

fax. 02.31.78.19.42.

e-mail : memorial.pegasus@wanadoo.fr

 

Visites

Le mémorial Pegasus est ouvert tous les jours sauf en décembre et en janvier. Les visites guidées (en français ou en anglais) sont organisées sur réservation.

 

Accès

A cinq kilomètres d'Ouistreham, par la bretelle Ranville/Cabourg. 

 

Site du mémorial de Pegasus Bridge

Site du comité régional du tourisme de Normandie

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Infos pratiques

Adresse

Place du commandant Kieffer 14860
ranville
02 31 78 19 44 01 43 25 29 67

Tarifs

Adultes: 6.00 € Enfants et étudiants: 4.50 € Groupes (à partir de 20 personnes) : 4,50 € Gratuit : Chauffeurs et guides accompagnant les groupes

Horaires d'ouverture hebdomadaires

tous les jours de février à novembre, de 10h à 17h

Musée de la Résistance de Limoges

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Cet établissement culturel de la Ville de Limoges illustre les valeurs citoyennes et solidaires portées par la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Dédié à tous ceux qui se sont sacrifiés pour défendre les valeurs fondamentales de la République, il a pour vocation d’ouvrir des pages d’histoire en offrant un lieu pédagogique et de diffusion de l’information, notamment pour le jeune public.


 

Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Limoges


Situé dans l’ancien couvent des Sœurs de la Providence du XVIIe et XVIIIe siècle rue Neuve Saint-Etienne, au cœur au quartier de la Cité, il propose sur 1400 m2 un parcours muséographique retraçant les faits historiques de la Seconde Guerre mondiale et particulièrement la Résistance, l’occupation et la déportation en Haute-Vienne.

Décliné en dix séquences, à partir de 1939, deux plateaux accueillent les collections permanentes, constituées de près de 800 pièces. Le musée comprend également une salle d’expositions temporaires, une salle pédagogique permettant l’organisation d’animations pour les scolaires, et un centre de documentation ouvert aux chercheurs. Ce musée a été réalisé par la Ville de Limoges pour un coût de 7 millions d’euros. Son aménagement a nécessité de très importants travaux entre 2009 et 2011, qui ont permis de valoriser un patrimoine remarquable. En plus du musée de la Résistance l’ensemble immobilier réhabilité comporte une salle de conférence, la salle Simone Veil.

 


 



 

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Infos pratiques

Adresse

7 rue Neuve Saint Etienne 87000
Limoges
05 55 45 84 44

Tarifs

- Plein tarif : 4 euros- Jeunes (moins de 26 ans) : gratuit- Groupes (à partir de 10 personnes) : 2 euros- Gratuité : moins de 26 ans, étudiants, demandeurs d’emploi ou bénéficiaires de minima sociaux, handicapés, anciens combattants, enseignants, journalistes, membres des Amis du musée de la Résistance, membres de l’ICOM. Gratuit le 1er dimanche du mois.- Pass/tarifs groupés éventuels : formule d’abonnement au musée

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours (sauf le mardi) :du 16 septembre au 14 juin inclus, de 9h30 à 17h, ouverture le dimanche après-midi uniquement, de 13h30 à 17h,du 15 juin au 15 septembre inclus : de 10h à 18h.

Fermetures annuelles

Fermeture pour le 25 décembre, le 1er janvier et le 1er mai.Office de tourisme de référence - 12 Boulevard de Fleurus, 87000 Limoges - Tel 05 55 34 46 87

Cimetière allemand de La Cambe

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Le cimetière de La Cambe, vue générale. Photo DMPA Régis Hidalgo

Le cimetière allemand de La Cambe et le jardin de la paix...

Le cimetière militaire allemand de La Cambe fut inauguré le 21 septembre 1961.

21 222 soldats y reposent et chaque tombe est une exhortation à la paix. En effet, un Jardin de la Paix a été aménagé entre le cimetière et la route nationale (R.N. 13). Plus que mille arbres, portant chacun sur une petite plaque le nom de son parrain donateur, forment avec le cimetière voisin un ensemble unique au monde.

La plupart des victimes de guerre qui reposent ici sont tombées entre le 6 juin et le 20 août 1944.

Beaucoup de ces soldats étaient encore très jeunes - ils n'avaient que 18,19 ou 20 ans. Ils sont morts lors du débarquement des Alliés et des combats qui lui ont succédé. Le Service Americain des Sépultures Militaires inhuma les soldats allemands et américains dans deux grands terrains adjacents.

En 1945, conformément aux voeux des familles, les Américains transfèrent dans leur patrie environ deux tiers de leurs soldats morts au combat. Pour les autres, on créa, à 15 kilomètres environ de la Cambe, le cimetière américain de St Laurent-sur-Mer (Colleville). En 1954, il a été décidé dans l'accord franco-allemand relatif aux tombes de guerre, d'aménager le site de La Cambe pour en faire l'un des six cimetières de regroupement allemand en Normandie. Le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge (Service pour l'Entretien des Sépultures Militaires Allemandes) s'est chargé de cette tâche. À La Cambe, les collaborateurs du Volksbund ont regroupé plus de 12 000 morts provenant des cimetières provisoires des champs de batailles dans plus de 1 400 communes des départements du Calvados et de l'Orne.

Aujourd'hui encore, on y trouve des morts - plus de 700 jusqu'ici. 207 soldats inconnus ainsi que 89 morts ayant pu être identifiés y reposent sous le tumulus central de la Cambe couronné de sa croix de granit de plus de 5 mètres de haut. En 1958, La Cambe a été le site du premier camp de jeunes organisé par le Volksbund en France. Depuis lors, les jeunes participants, plus tard soutenus par les soldats de la Bundeswehr (l'armee de la R.F.A.) aident à entretenir et rénover le cimetière.

Sur la grande carte de la Normandie à l'intérieur du centre d'information, on peut repérer les emplacements des six cimetières militaires allemands ainsi que tous les cimetières des autres nations. L'exposition trilingue (allemand, anglais, français) montre la souffrance humaine que la guerre a engendrée ici en Normandie. Des photos, des documents d'origine et des textes évoquent les destins américains, britanniques, français et allemands. Un ordinateur installé dans le bâtiment permet de se renseigner sur les noms et les tombes de tous les soldats américains, britanniques et allemands enterrés en Normandie. Sont également répertoriés les noms et les lieux de décès de toutes les victimes civiles françaises.

 

Site du comité régional du tourisme de Normandie

Site du comité départemental du tourisme du Calvados

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Infos pratiques

Adresse

14230
La Cambe

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mars et octobre: de 10h à 18h.