Aulus-les-Bains

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Le monument de la Shoah. ©DDM, archives.

De mars 1941 à décembre 1942, 686 ressortissants (hommes, femmes et enfants) d'Europe centrale sont assignés à résidence dans des fermes, des baraques en bois et hôtels inoccupés, au motif d'être des étrangers de "race juive"- en réalité seuls 375 d'entre eux sont de confession israélite.

Certains d'entre eux réussissent à passer la frontière vers l'Espagne et Andorre . les autres sont pris et conduits au Camp du Vernet dans la nuit du 26 août 1942.

Lors de la première rafle, environ 200 personnes sont arrêtées puis internées avant d'être acheminées au camp d'Auschwitz.

Une seconde rafle a lieu du 9 au 11 janvier 1943 : 266 Juifs sont arrêtés.

Dans le virage au lieu dit "la croix du ruisseau" : une stèle rend hommage aux 640 personnes qui ont été assignées en résidence à Aulus-les-Bains en 1942 et à celles qui ont été arrêtées lors des deux rafles.

Quelques lieux remarquables

  • La maison du docteur Faure, médecin thermal, père d'Edgar Faure (1908-1988), écrivain et homme politique
  • Le monument aux morts. On y lit beaucoup de noms identiques avec à côté leur sobriquet correspondant le plus souvent au nom de la maison où ils vivaient 
  • L'Office du Tourisme. Sur l'ancien emplacement de l'hôtel du Midi construit en 1866, le Grand hôtel, qui a fonctionné jusqu'en 1939, puis a été réquisitionné pendant la guerre. Après la Libération, en raison de son état de délabrement, il n'est plus utilisé que comme salle de café et de réunions, avant d'être démoli dans les années quatre-vingt-dix
  • L'Hôtel Majestic. Lorsque, le 11 novembre 1942, l'armée allemande a envahi la zone Sud, elle a établi son cantonnement à l'Hôtel Majestic.

01 - Les Neufs Fonts

02 - Carrière des Frouns

03 - Oratoire St Vincent

04 - Salle d'animation du Camping ancienne scierie

05 - Emplacement de l'ancien Casino

06 - Colonie de la Ville de Toulouse anciens Hôtels du Parc

07 - Ancienne usine à Gaz

08 - Maison du Dr Faure

09 - Les Bemèdes ancienne maison Crouzat

10 - Hôtel de France

11 - Hôtel Georges

12 - Grand Hôtel

13 - Allée des Bains

14 - Parc Thermal

16 - Hôtel Beauséjour

17 - Hôtel Majestic

18 - Villa les Bains ancien Hôtel des Bains

19 - Hôtel La Terrasse

20 - Monument aux Morts

21 - Hôtel Les Oussaillès ancienne Maison Charrue

22 - Gîte d'Etape ancien Presbytère

23 - Eglise d'Aulus

25 - Oratoire St Bernard de Menton

26 - La Croix du Ruisseau

27 - Le Moulin

28 - Office de Tourisme emplacement Hôtel du Midi

29 - Aulus La Trappe

 

Mairie d'Aulus-les-Bains

Place de la Mairie 09410 Aulus-les-Bains

Tél. : 05 61 96 00 87

 

Bureau d'Aulus-les-Bains

09410 Aulus-les-Bains

Tél. : 05 61 96 00 01

 

Antenne de l'Office de tourisme de Haut-Couserans

09140 Aulus-les-Bains

tél. 05.61.96.02.22

fax : 05.61.96.01.79

e-mail : aulus-les-bains@worldonline.fr

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Infos pratiques

Adresse

09410
Aulus-les-Bains
05 61 96 00 87

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Musée de la Reddition 7 mai 1945 - Reims

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Entrée du musée. © Gérald Garitan

Lundi 7 mai 1945 à 2 h 41, les Alliés mettent fin à la Seconde Guerre mondiale...


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  musée Reims


Le lundi 7 mai 1945 à 2 h 41, dans une salle du Collège Moderne et Technique de Reims, les Alliés mettent fin à la Seconde Guerre mondiale en obtenant la capitulation des armées du IIIème Reich.

La salle de la signature est depuis classée au titre des Monuments Historiques.

En février 1945, général D. Wight Eisenhower, commandant suprême du Corps expéditionnaire allié en Europe (Supreme Headquarter Allied Expeitionary Force,S.H.A.E.F.), installe son quartier général à Reims, dans une partie des locaux du collège moderne et technique de la rue Jolicoeur, que les Alliés appellent "petite école de brique rouge". Il laisse la moitié arrière des bâtiments aux collégiens et à leurs professeurs.

Après la prise Berlin par l'Armée Rouge et le suicide d'Adolphe Hitler, les émissaires allemands, mandatés par l'Amiral Doenitz, chef du gouvernement provisoire allemand désigné par Hitler pour lui succéder, y viennent négocier la fin des hostilités. Dans la salle de professeurs, reconvertie en salle des cartes, ou War Room, avec au centre, la grande table entourée de quatorze chaises, est signée, le 7 mai 1945, à 2h41, par le général Jodl, chef d'état-major, la capitulation sans conditions du Troisième Reich.

La nouvelle est annoncée simultanément dans toutes les capitales alliées le lendemain à quinze heures, alors que les termes de l'acte de reddition stipulent que les hostilités prennent fin le 8 mai 1945 à 23h01, pendant que, selon les exigences de Staline, une seconde capitulation est signée dans la zone soviétique de Berlin.

L'aménagement du Musée de la Reddition

La Salle de Reddition est restée en l'état jusqu'en 1985. A l'occasion du quarantième anniversaire de la victoire alliée en Europe, la Ville de Reims entreprend de faire les lieux et d'y aménager un musée comprenant :

- Une salle de projection d'une capacité d'accueil d'une trentaine de visiteurs.

- La War Room ou Salle des Cartes, au premier étage où un espace vitré est aménagé afin de préserver les documents.

- La Salle des expositions temporaires, au premier étage du musée, à côté de la Salle de la Reddition présente chaque année depuis 2000 une exposition consacrée à un thème ayant trait à la Seconde Guerre mondiale.
Voir aussi, sur le site www.crdp-reims.fr, les dossiers réalisés par Jean-Pierre HUSSON Le 7 mai 1945 à Reims, une date et un lieu oubliés "Le musée de la reddition de Reims"


Musée de la Reddition

12, rue Franklin Roosevelt 51100 Reims

Tél. : 03.26.47.84.19

 

Informations au Musée Saint-Remi : 03.26.85.23.36

 

Horaires Tous les jours sauf le mardi De 10h00 à 12h 00 et de 14h00 à 18h00

Fermé le 1er janvier, le 1er mai, le 14 juillet, le 1er et le 11 novembre et le 25 décembre

 

Tarifs

Billet : 1,52 €

Billet commun aux musées municipaux : 2,29 €

Demi-tarif pour les groupes à partir de 15 personnes

Gratuité pour les enfants jusque 16 ans, scolaires et étudiants

 

Office du tourisme de Reims

 

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Infos pratiques

Adresse

12 rue Franklin Roosevelt 51100
Reims
03.26.47.84.19I

Tarifs

Plein tarif: 3 € Groupes: 1,50 € Gratuit pour les enfants jusque 16 ans, scolaires et étudiants

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours sauf le mardi: de 10h à 12h et de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé le 1er janvier, le 1er mai, le 14 juillet, le 1er et le 11 novembre et le 25 décembre

Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Seconde Guerre

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Vitrine du Musée de la résistance. Source : http://maquisardsdefrance.jeun.fr/

Le Musée Joseph Lhoménède de Frugières-le-Pin présente l'histoire de la résistance en Auvergne.

 

Le Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Seconde Guerre mondiale Joseph Lhoménède de Frugières-le-Pin offre au visiteur et au chercheur la possibilité de découvrir, d'étudier l'histoire de la résistance en Auvergne qui commence dès la fin juin 1940 pour s'achever à la fin mai 1944.

Le musée, initiative privée de M. Capelani et d'anciens résistants locaux, expose dans 120 mètres de vitrine des documents d'époque, des tracts, plus de 300 affiches, des photos souvenirs, des matériels de parachutage, de sabotage, plus de cent mannequins présentant les uniformes de toutes les armées des pays belligérants. Les campagnes de collecte ont permis de rassembler quarante-deux véhicules militaires, des wagons concentrationnaires, ainsi que de la documentation sur le camp de Riom.

Le musée dispose par ailleurs d'un important fonds d'archives privées, entrées essentiellement lors de donations. Le chercheur peut ainsi consulter des lettres d'Auschwitz, les dossiers d'Eugène Martre, correspondant de guerre à Aurillac pour le Cantal, ou encore des souvenirs de Jean Zay.

 

Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Seconde Guerre mondiale

43230 Frugières-le-Pin

Tél. : 04.71.76.42.15

e-mail : info@ot-brioude.fr

 

Accès A 15 km à l'est de Frugières-le-Pin

Horaires Ouvert tous les jours Ouvert tous les week-end et jours fériés de l'année De 14h00 à 19h00 entre novembre à mai De 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 19h00 entre juin octobre Visites de groupes sur réservation

Tarifs Adultes et enfants : 4 € Groupes (plus de 20) : 3 € Scolaires : 2 €

 

Office de Tourisme de Brioude

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Infos pratiques

Adresse

43230
Frugières-le-Pin
04.71.76.42.15

Tarifs

Plein tarif: 4 €Groupes (plus de 20): 3 €Scolaires: 2 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 14h à 19h entre novembre à maiDe 10h à 12h et de 14h à 19h entre juin octobreVisites de groupes sur réservation

Château de Brest

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Panorama du château de Brest. Source : Photo S. Déniel, Licence Creative Commons.

Au cours des siècles, il fut l'objet d'importants travaux qui en firent une forteresse quasi imprenable. Il abrite aujourd'hui le site Brestois du Musée national de la Marine.

Le Château du bout du monde.

Dès le IIIe siècle, les Romains installent sur un éperon rocheux dominant l'embouchure de la Penfeld une forteresse capable de résister aux assauts des pirates.

 

Château de brest. © Musée national de la Marine/A.monot

 

Historique

Le site suscite la convoitise du Duc de Bretagne Jean 1er qui l'achète au Vicomte de Léon en 1235.

Au cours de la guerre de Cent Ans, le château devient un enjeu pour les belligérants.

Livré aux Anglais par Jean de Monfort, le château est assiégé à plusieurs reprises, notamment par Du Faustin en 1373, avant d'être racheté par le Duc Jean IV en 1397.

Occupé tour à tour par les Bretons, les Anglais et les Français, il est l'objet d'importants travaux qui en font une forteresse quasi imprenable.

Les ducs Jean V, puis François II en 1464 le dotèrent d'une puissance d'artillerie et y firent construire la porte d'entrée flanquée de deux grosses tours, d'un pont-levis et d'une herse qui en défendaient l'entrée.

L'édification des autres tours est achevée au début du XVIe siècle et Vauban met la dernière touche aux fortifications en 1689.

Au XVIIIe siècle, le château sert de casernement et de lieu de détention, d'abord pour des prisonniers anglais, puis pour des prisonniers français dont les chefs chouans.

À partir de 1859, le château n'est plus qu'une place militaire relevant de l'armée de terre.

En juin 1940, les Allemands s'installent au château. Ils y rassemblent les prisonniers français avant de les acheminer vers les camps en Allemagne.

Par la suite, les Allemands utiliseront pour leur compte les installations et creuseront des souterrains.

Après la guerre, une nouvelle préfecture maritime est édifiée dans la cour et achevée en 1953.

Un exceptionnel patrimoine architectural

Le château s'est constamment adapté à l'évolution des techniques de siège et d'armement. Il lui fallait résister à deux types d'attaques : maritime et surtout terrestre. Son architecture est donc complexe et faite de multiples rajouts. Quelques éléments des murailles romaines sont toujours visibles, et les tours Paradis ont conservé leur aspect médiéval (toitures en poivrière et mâchicoulis). Mais dans son état actuel, le château reste caractéristique de l'architecture bastionnée, développée par Vauban notamment pour répondre à l'emploi de l'artillerie de siège.

Pendant dix sept siècles, du préfet romain au préfet maritime, le château a donc mêlé son destin à la mer, à l'histoire d'une ville, d'une province et d'un pays tout entier.

Le musée 

Dès le début du XIXe siècle, un petit musée existe dans l'arsenal : une salle des modèles rassemble des sculptures et des maquettes historiques de navires. Mises à l'abri pendant la Seconde Guerre mondiale, les collections sont heureusement épargnées. Elles sont alors intégrées au réseau du musée national de la Marine (Brest, Port-Louis, Rochefort, Toulon et Paris). En 1958, un nouveau musée est installé dans le château, qui s'ouvre ainsi au public.

A découvrir : des chefs d'oeuvre du patrimoine et de la culture maritime, l'histoire navale de Brest, les salles historiques du château et un exceptionnel point de vue sur la rade et la Penfeld.

Les collections

Le donjon abrite les collections permanentes, consacrées à la grande époque de la construction navale, au bagne, aux armes et instruments scientifiques. Les expositions temporaires (photos, peintures, dossiers) sont présentées dans les tours Paradis. La marine moderne est abordée tour Madeleine. Le sous-marin S622, exemplaire des sous-marins de poche Seehund, ainsi qu'un boat-people sont également visibles.

Muséographie

Des parcours thématiques sont offerts aux enfants, à l'entrée du musée.

Dans le cadre des expositions temporaires, le musée propose un parcours-découverte pour les enfants. Pour les visites autonomes, sont distribués des dossiers thématiques ainsi que des questionnaires de visites, conçus pour les enfants à partir de 8 ans ("Tonnerre de Brest !" : questionnaire de visite autour des collections du château de Brest . "Au vent de Suroît" : questionnaire de visite autour de l'histoire du château-musée de Brest).

 

Pour les jeunes et les adultes :

- Visites guidées toute l'année pour les groupes sur rendez-vous. Plus, durant l'été, des visites commentées à heure fixe pour les individuels

- Accueil et formation des enseignants

Les enseignants souhaitant préparer une visite de classe sont accueillis gratuitement au musée.

 

Musée national de la Marine, Brest


Château de Brest - Rue du château - 29200 Brest

Tél. : 02 98 22 12 39
e. mail : brest@musee-marine.fr

 

Quizz : Forts et citadelles


 

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Infos pratiques

Adresse

Château de Brest - Rue du château - 29200
Brest
02 98 22 12 39

Tarifs

Plein tarif : 6€ audio-guide inclus.Tarif réduit : 4,50€ (passeport Finistère, famille nombreuse) audio-guide inclus.Entrée gratuite : (- de 26 ans, personnel militaire et civil de la Défense, chômeurs, handicapés)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les joursDu 01/04 au 30/09 : 10h - 18h30Du 01/10 au 31/03 : 13h30 - 18h30Attention, l'accès du site est difficile pour les personnes à mobilité réduite

Fermetures annuelles

25/12, du 01 au 31/01, 01/05

Musée du Fort de la Pompelle

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Vue extérieure du Fort de la Pompelle. Source : http://patrimoine51.forum-actif.net/ ©Guy PEINTURIER

Clef de voûte de la défense de la ville de Reims et lieu de combats acharnés entre 1914 et 1918, le Fort de la Pompelle abrite un musée.

Le Fort de la Pompelle se trouve à 5 km de Reims. Classé monument historique, ce haut lieu de la guerre 1914-1918 est le seul fort resté aux mains des Alliés durant les combats et qui a permis la défense de Reims.

Le Fort de la Pompelle s'étend sur 2,31 hectares. Il a été édifié de 1880 à 1883 pour soutenir les forts principaux de Witry-les-Reims, Nogent-l'Abbesse, Berru, Brémont, Saint-Thierry, Fresne et Montbré, qui constituent la ceinture défensive de Reims.

Les travaux sont effectués, sous la direction d'officiers du Génie, par une compagnie disciplinaire. Les casemates, prévues pour loger normalement 11 officiers, 16 sous-officiers et 250 hommes, ainsi que les murailles, en granit de l'Est, sont recouvertes d'une couche de terre crayeuse de quatre mètres d'épaisseur.

L'approvisionnement en eau est assuré par un puits profond de quarante-huit mètres. L'armement, démonté en 1913, correspond aux préconisations de l'état-major. Il se compose de dix pièces d'artillerie (six canons de 155 mm modèle 1881 du système Bange et quatre canons de 138 mm) de rempart et de huit pièces de flanquement.

Durant les quatre années de guerre, 180 régiments, dont deux brigades spéciales russes en 1916 et des bâtiments fluviaux de la Marine nationale postés embossés (amarrés) sur le canal entre Sept-Saulx et Courmelois, se succèdent pour défendre le Fort de la Pompelle et Reims. Les bombardements allemands, incapables de venir à bout des défenseurs, bouleversent complètement le site.

Le Fort de la Pompelle en effet, désarmé lors du commencement de la guerre, est pris sans combat par les troupes allemandes le 4 septembre 1914 mais reconquis, le 24 septembre 1914, par le 138e régiment d'infanterie, dans le sillage des victoires de la Marne. Le 1er corps d'armée du général Mazillier ne libère la zone de l'emprise allemande qu'en 1918.

Abandonné pendant quarante ans, les ruines du fort sont mises en vente en 1955. La Fédération Nationale André Maginot se porte acquéreur et le cède ensuite à la ville de Reims en 1968.

Les collections du musée évoquent, au moyen de documents originaux, la vie quotidienne dans les tranchées de même que les âpres combats pour la défense de la cité des sacres : armes, équipements, pièces d'uniformes et d'artillerie, mannequins, etc.

La salle consacrée à l'artillerie de tranchée présente notamment des canons de 75 français et de 77 allemands ainsi que les souvenirs du corps expéditionnaire russe en Champagne et ceux de l'aviation de chasse française. Une série unique au monde de 560 coiffes de l'armée impériale allemande renforce le caractère exceptionnel du site.

Le dispositif de défense de la ville de Reims se compose de plusieurs forts : Réduit de Chenay Fort de St Thierry Batterie de Loivre Fort de Brimont Batterie du Cran Fort de Fresnes Fort de Witry-les-Reims Ouvrages de la Vigie de Berru Fort de Nogent l'Abbesse Fort de La Pompelle Fort de Montbre

 

Musée du Fort de la Pompelle

N44 51500 Puisieulx

Bureaux de la conservation

Tél. : 03.26.85.23.36 - Fax : 03.26.82.07.99

 

Siège de l'Association de Gestion du Musée de la Pompelle

1, place Museux 51100 Reims

Tél. : 03.26.49.11.85

 

Accès

A 5 km de Reims sur la RN 44 en direction de Châlons-en-Champagne

 

 

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Infos pratiques

Adresse

N44 51500
Puisieulx
Bureaux de la conservation Tél. : 03.26.85.23.36 - Fax : 03.26.82.07.99

Tarifs

Entrée : 4 €Tarif réduit : 3 €pour les - de 25 anset + de 65 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er novembre au 31 mars: 10h à 17h. Du 1er avril au 31 octobre: 11h à 18h en semaine, 11h à 19h le week-end.

Fermetures annuelles

Fermé le lundi et du 24 décembre au 6 janvier

Fort de Sainte-Agnès

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Vue extérieur du fort. Auteur : Berthold Werner

Le Fort de Ste-Agnès, ouvrage de la ligne Maginot entièrement souterrain, a pour but de défendre la frontière entre la France et l'Italie.

Le Fort de Sainte-Agnès, ouvrage du Secteur Fortifié des Alpes Maritimes de la ligne Maginot, construit entre 1932 et 1938, est entièrement souterrain. Son but est alors de défendre la frontière entre la France et l'Italie. Le village de Sainte-Agnès, village littoral le plus haut d'Europe, est accroché au flanc d'un pic de 780 mètres en surplomb de la Méditerranée. Cet atout incite les seigneurs à en faire dès le XVIe siècle une forteresse. Ainsi, poste privilégié d'observation et de défense, la construction de l'ouvrage Maginot de Sainte-Agnès s'inscrit dans le programme militaire du Secteur Fortifié des Alpes Maritimes (SFAM).

La cité de Sainte-Agnès est située sur un éperon rocheux qui surplombe la mer à près de 800 mètres. A l'époque romaine, le site est occupé de façon semi-permanente par des bergers et des paysans. La mise au jour d'une église consacrée à Sainte-Agnès, martyre sous le règne de Dioclétien, permet de dater la fondation du bourg au début du XIIe siècle, alors possession du comté de Vintimille. Enjeu stratégique entre les Comtes de Provence et les Génois, le lieu est fortifiée à la fin du XIVe siècle par la maison de Savoie. Scène de combats entre les troupes françaises et les Sardes, la forteresse devient possession du royaume de Piémont-Sardaigne entre 1814 et 1860 date de rattachement du comté de Nice et de la Savoie à la France.

Le fort, construit entre 1932 et 1938 pour assurer la défense de la baie de Menton contre les attaques italiennes, est entièrement souterrain. Avec ses 2000 m2 de galeries et de salles, il s'enfonce sous plus de 55 mètres de rochers. Exclusivement défensif, avec ses puissants blocs d'artillerie, il a été l'un des plus puissants ouvrages du Secteur Fortifié des Alpes Maritimes. Prévu pour être totalement autonome, le fort Sainte-Agnès est une véritable "ville souterraine

Le fort a également conservé son armement d'artillerie sous casemate (canon obusier de 135 et 75, mortier de 81). Le bloc sud (ou bloc 2), la casemate frontale la plus puissamment armée de toute la ligne Maginot (canons de 75 mm, 81 mm, 135 mm), a tenu en échec l'offensive italienne de juin 1940, en réalisant un tir de barrage sur le littoral, obligeant les troupes italiennes à la retraite.

Jusqu'en 1990, le fort est resté propriété de l'Etat. La municipalité de Sainte-Agnès en a fait alors l'acquisition pour l'ouvrir au public et conserver la mémoire du site.

 

Mairie

102 Place Saint Jean 06500 Sainte Agnès

Tél. : 04 93 35 84 58

Fax : 04 92 10 35 14

 

Horaires : Le week-end : de 14h00 à 17h30 De juillet à septembre (fermé le lundi) : de 15h00 à 18h00

Tarifs (visites guidées et commentées) Adulte : 3,05 Euros Enfant : 1,52 Euros Groupes (sur réservation) : 2,29 Euros

Accès Gare Routière - Service régulier Menton/Sainte-Agnès Tel. 04 93 35 73 51

Départ gare routière à Menton : Tous les jours à 09h50, 14h00 et 16h15 Navette supplémentaire le mardi et le samedi à 08h00, 11h30, 13h00 et 17h15

Départ de Sainte-Agnès : Tous les jours à 10h20, 14h35 et16h45 Navette supplémentaire le mardi et le samedi à 08h30, 12h00, 13h30 et 17h45

Autoroute A8 : sortie Menton Nationale 7 : route du bord de mer puis ensuite, itinéraire par la vallée du Borrigo ou par la Corniche des Serres de la Madone

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

06500
Sainte Agnès
04 93 35 84 58

Tarifs

Adultes: 5 € Enfants: 2 € Groupe: 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le weekend: de 14h à 17h30 De juillet à septembre (sauf le lundi): de 15h à 18h

Fermetures annuelles

25 décembre et 1° janvier

Musée du Débarquement d’Arromanches

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A l'initiative de Raymond TRIBOULET, premier sous-préfet de la France libérée » l'exposition permanente du débarquement à Arromanches a été inaugurée officiellement le 5 juin 1954 par Monsieur René COTY, Président de la République.

Il s'agit du premier musée construit pour commémorer le 6 juin 1944 et la bataille de Normandie.

Ce musée a été édifié à l'endroit même où fut implanté le port artificiel dont on peut encore voir les vestiges à quelques centaines de mètres du rivage.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Arromanches


Avec l'invasion de la Pologne le 1 septembre 1939, commence la seconde guerre mondiale. Rapidement les forces du Reich submergent toute l'Europe et en l'espace de 2 ans les drapeaux de l'Axe1 flottent sur tout le continent.Seul bastion de défense, la Grande Bretagne, est la première à stopper les forces du Reich dans une terrible bataille qui se joue dans les airs.

 

7 décembre 1941 : les États-Unis basculent dans la guerre.

1942 sonne le glas des victoires allemandes avec la défaite infligée au renard du désert2 à El Alamein.

Dès 1943, les allemands font retraite sur tous les fronts.

Au début de l'année 1944 la situation semble bloquée : les Russes attendent le printemps pour reprendre leur offensive et les Anglo-américains ne progressent que très lentement et avec d'énormes difficultés en Italie. Le seul moyen de changer le cours de la guerre afin de remporter une victoire rapide et décisive, passe par un débarquement sur les côtes nord de l'Europe où l'ennemi possède la meilleure défense.
Hitler a fait ériger de gigantesques ouvrages de défense tout au long de cette côte : le mur de l'Atlantique.

La tentative désastreuse de débarquement à Dieppe en août 1942 en a montré toute la puissance. Les forces alliées apprennent au prix de lourdes pertes que les fortifications rendent impossible la capture d'un port existant, condition pourtant sine qua non au ravitaillement d'un débarquement de plus grande ampleur.

Les stratèges ébauchent un plan ambitieux sous le nom de code Overlord qui est accepté lors de la conférence Quadrant en août 1943 par Winston CHURCHILL3 et Franklin ROOSEVELT4 à Québec. Il s'agit de débarquer en Normandie avec 30 divisions. Pierre angulaire de ce plan, la construction de ports artificiels sous le nom de code Mulberry garantira le ravitaillement des troupes débarquées.

Le 6 juin 1944, les alliés débarquent en Normandie : le jour le plus long commence.

 

Ce que vous verrez lors de votre visite

Les visites se décomposent en cinq parties :

Elles peuvent être guidées en trois langues :

  • français,
  • anglais (sur réservation),
  • allemand (sur réservation).

Nous recommandons aux organisateurs de voyages de réserver quelques semaines à l'avance.
Coordonnées complètes, horaires d'ouvertures, tarifs, accès au musée... disponibles ici

 

Dossiers pédagogiques

Un dossier pédagogique est disponible en téléchargement sur notre site internet en FR et en GB (niveau 1 et niveau 2)

https://www.musee-arromanches.fr/docs/carnet_pedagogique_niv1_fr.pdf

https://www.musee-arromanches.fr/docs/carnet_pedagogique_niv2_fr.pdf

 

 

 

Sources : ©Musée du Débarquement d’Arromanches
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Infos pratiques

Adresse

Place du 6 juin 1944 14117
Arromanches
02 31 22 34 31

Tarifs

Plein tarif : 7,90 eurosEnfant : 5,80 eurosGroupes adultes : 6, 20 eurosGroupes scolaires : 4,00 eurosGratuité : Handicapés, pupilles de la nation, enfant de moins de 6 ans, vétérans seconde guerre mondiale

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Février –novembre – décembre : 10h00 à 12h30 / 13h30 à 17h00Mars – octobre : 9h30 à 12h30 / 13h30 à 17h30Avril : 9h00 à 12h30 / 13h30 à 18h00Mai – juin – juillet – août : 9h00 à 19h00Septembre : 9h00 à 18h00

Fermetures annuelles

Le musée est ouvert tous les jours, toute l’année sauf janvier.2 boutiques sont à disposition du public en haute saison.Office de tourisme de référence - Arromanches - 2 Rue Maréchal JOFFRE - 02 31 22 36 45

Musée Ariègeois de la Déportation et de l'Internement

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Musée Ariègeois de la Déportation et de l'Internement. ©Claire Sauvadet

Pour son action de résistance à l'occupation allemande et à la déportation, la commune de Varilhes accueille le musée départemental de la déportation et de l'internement.

Résultat d'un travail commun entre l'Association Départementale des Déportés Internés Résistants,l'Association Départementale des Déportés Internés Résistants Patriotes et la commune de Varilhes.

Décorée de la Croix de Guerre le 11 novembre 1948, une "Commune qui durant l'occupation a pris une part active à la lutte contre l'ennemi.

Les grands services rendus par sa population à la Résistance et à la cause des Alliés, ont provoqué les représailles de l'occupant qui a opéré un grand nombre de déportation. Vingt-deux de ses fils ont donné leur vie pour la France." (Max Lejeune, Secrétaire d'Etat aux Forces Armées "Guerre").

Ce travail historique de mémoire se veut complet et imagé afin d'exposer les grandes étapes de la déportation et de l'internement de 1933 à 1945.

Quatre tableaux présentent aux visiteurs le processus concentrationnaire :

Une première partie est consacrée à la naissance du système concentrationnaire nazi entre 1933 et 1939.

Une deuxième partie met en exergue les prémices de la déportation des Juifs en France de 1940 à 1942 (le régime de Vichy, l'exclusion des Juifs, les rafles et l'internement, la répression des opposants).

Une troisième étape explicite l'organisation de la Déportation entre 1942 et 1944 (le tournant de l'année 1942, le départ de France, l'organisation des camps de concentration, le camp : un lieu d'ordre sans droit, la mort omniprésente, la solution finale, la résistance).

Le dernier thème est consacré à la fin des camps et au temps des procès (évacuation et libération des camps, le retour en France, les procès).

 

Musée Ariègeois de la Déportation et de l'Internement 

Hôtel de Ville de Varilhes

Tél.: 05.61.60.73.24

 

Site du musée

 

Horaires

Le Musée est ouvert les mercredi et samedi (14h-18h) 

Ouverture aux scolaires les jours de semaines, sur demande

 

Office du tourisme

3 avenue Louis-Siret - 09120 Varilhes

Tél.: 05.61.60.55.54

Fax : 05.61.60.55.54

e-mail : office-tourisme.varilhes@wanadoo.fr 

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Infos pratiques

Adresse

09120
Varilhes
05 61 60 73 24

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mercredi et samedi: 14h -18hGroupe scolaire: tous les jours sur réservation

Caverne du Dragon, Musée du Chemin des Dames

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© Agence ACBS

Ancienne carrière de pierre souterraine située sous le Chemin des Dames, haut lieu stratégique de la Première Guerre mondiale, la Caverne du Dragon est transformée en 1915 par l’armée allemande en une véritable caserne comprenant dortoirs, infirmerie, chapelle et même cimetière. À partir de 1917, elle est le théâtre d’âpres combats où Français et Allemands y cohabitent durant plusieurs semaines. Lieu de mémoire et de pèlerinages dès les années 1920, la Caverne du Dragon est transformée en musée en 1969 par le Souvenir Français. Géré depuis 1995 par le Département de l’Aisne, le site dispose depuis 2019 d’un Centre d’accueil du visiteur offrant outils d’interprétation, table numérique interactive et salle d’exposition, ouvert sur un panorama exceptionnel.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>> caverne dragon


En septembre 1914, les troupes allemandes décident de s’enterrer sur le plateau du Chemin des Dames où ils trouvent de nombreuses anciennes carrières de pierre exploitées depuis le Moyen Âge. Plus qu'un abri de fortune, les galeries se transforment vite en enjeu militaire stratégique de premier plan. En janvier 1915, l’une d’entre-elles située près de la ferme d’Hurtebise, célèbre lieu de bataille napoléonienne de mars 1814, est enlevée aux troupes françaises, ils la rebaptisent « Drachenhöhle » (Caverne du Dragon) à cause de la présence de fumées à chaque sortie, telle l’antre du dragon de la mythologie germanique.

Lorsque les soldats allemands enlèvent la Caverne du Dragon aux Français en janvier 1915, ils prennent l'avantage pour dominer le plateau près de la ferme d’Hurtebise. Le refuge est un emplacement stratégique : la Caverne du Dragon permet des attaques et des replis par surprise sur le Chemin des Dames, route de crête de 30 km surplombant les vallées de l'Aisne et de l'Ailette. Protégés du froid malgré une forte humidité, les soldats allemands transforment la célèbre « creute » en une véritable caserne avec postes de tirs, des murs anti-gaz, un réseau d'électricité. Alors que les morts s'amoncellent dans les tranchées, l'aménagement allemand dans les artères souterraines se met en place : des dortoirs, une chapelle, un puits, un poste de secours et même un cimetière…

Le 16 avril 1917, au premier jour de l’offensive du général Nivelle, les bataillons de tirailleurs sénégalais sont décimés aux abords de la carrière d’où sortent les mitrailleurs allemands. Le 25 juin 1917, après l'échec des offensives du printemps, les soldats français du 152e RI remportent une victoire symbolique : c’est la reprise de la Caverne du Dragon. Ils repoussent peu à peu les Allemands au fond de la carrière.À partir du mois de juillet et jusqu'en octobre 1917, les deux camps ennemis imposent alors leurs frontières intérieures, chacun restant sur le qui-vive. La carrière change de camp à sept reprises de 1914 à 1918.

Devenant un site dédié au souvenir de la Grande Guerre dès 1919, la Caverne du Dragon se visite alors « à la bougie ou à la lampe au carbure » comme le signale le guide Michelin des champs de bataille de l’époque. En 1969, sous l'égide de l’association du Souvenir Français, un musée est installé dans les galeries souterraines et inauguré le 4 mai, en présence du ministre de la Recherche scientifique, Robert Galley.

En 1995, le Souvenir français confie la Caverne du Dragon au département de l'Aisne. La Caverne du Dragon se dote alors d'une nouvelle scénographie. Catherine Trautmann, ministre de la Culture et de la Communication y est accueillie le 5 novembre 1998 à l’occasion du 80ème anniversaire de la fin de la Grande Guerre. Le 5 juillet 1999, le nouvel espace muséographique de la Caverne du Dragon est ouvert au public, avec un bâtiment d’accueil signé de l’architecte Nasrine Seraji-Bozorgzad.

Mêlant galeries souterraines où se croisent scènes de la vie quotidienne et hommages aux combattants, la Caverne du Dragon met en lumière les hommes, les lieux et les évènements qui ont marqué la Grande Guerre au Chemin des Dames. Installée en 2007 aux abord du site, l’œuvre de l’artiste Christian Lapie « Constellation de la douleur » a permis de rendre hommage aux tirailleurs sénégalais tombés au Chemin des Dames. En 2017, après son vol à Craonne non loin de là, l’œuvre de l’artiste Haïm Kern « Ils n’ont pas choisi leur sépulture », commande publique de l’Etat pour les morts sans sépulture connue a été installée à l’entrée du musée et inaugurée le 16 avril 2017 par le président de la République, François Hollande. En 2019, le bâtiment d’accueil a été réaménagé en Centre d’Accueil du Visiteur permettant l’accès à de nombreux outils de médiation sur l’histoire, la géographie et la mémoire du Chemin des Dames.

  • Offre culturelle et pédagogique

Les visites de la Caverne du Dragon sont uniquement accompagnées d’un guide ou d’un médiateur culturel. Le musée propose des visites thématiques en sous-sol ou sur le champ de bataille, autour des runes du village disparu de Craonne, du plateau de Californie, des ruines de l’abbaye de Vauclair ou celles du fort de La Malmaison.

La Caverne du Dragon propose tout au long de l’année une riche programmation culturelle mêlant expositions temporaires, pièces de théâtre, conférences, ateliers pédagogiques, colloques, ou encore cinéma de plein air.

Retrouver la programmation annuelle et l’agenda des manifestations sur : www.chemindesdames.fr

Des audioguides sont disponibles gratuitement pour les visiteurs étrangers en anglais, allemand, néerlandais, italien et espagnol.

Retrouvez en lien toutes les prestations en cours et réservables avec un tarif préférentiel pour chacunes des offres.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

RD 18 CD 02160
Oulches-la-Vallée-Foulon
03 23 25 14 18

Tarifs

Plein tarif : 10€ ou 9€ (en ligne) / Tarif réduit : 6€ / Enfant moins de 7 ans : gratuit / Visite guidée du champ de bataille : 9€ / Billet couplé Caverne + champ de bataille : 15€ / Passeport famille : 27€ / Pass annuel illimité : 27€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours : de 10h à 18h, du 1er avril au 14 novembre inclus / De 10h à 17h, du 1er février au 31 mars et du 15 novembre au 15 décembre

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle du 15 décembre au 31 janvier

Courriel : caverne@aisne.fr

Musée des Flandres

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L'intérieur du Musée. © Flanders Field Museum

Le musée de Flandres d'Ypres

Au Moyen-Age, Ypres était avec Bruges et Gand l'un des cités commerçantes les plus importantes en Flandres. La Halle aux Draps sur la Grand-Place, le marché couvert et le lieu d'entreposage des draps d'Ypres, témoignent de l'énorme richesse de la ville du XIIIème siècle.

Pendant la Première Guerre mondiale, Ypres fut le centre du saillant d'Ypres et l'un des secteurs les plus sanglants du front Ouest. Entre octobre 1914 et octobre 1918, sur 5 grands champs de batailles, on dénombra au total 500.000 morts. La vieille ville médiévale, jamais occupée par les troupes allemandes sauf une journée, s'est trouvée complètement anéantie du fait des combats.

Après la guerre, la cité a été entièrement reconstruite et est devenue l'un des plus grands centres du Souvenir de la guerre. Dans la Halle aux Draps reconstruite, Grand-Place, est installé depuis 1998 le Flanders Fields Museum où est proposé à un public du XXIème siècle l'histoire de la Guerre 1914-1918 avec utilisation des techniques actuelles.

À noter :

- Le Centre d'Ypres avec les Halles aux draps et l'église Saint-Martin

- Le Musée in Flanders Fields au premier étage des Halles aux draps

- La ville d'Ypres a reçu la Croix de Guerre de M. Poincaré le 28 janvier 1920.

 

Les batailles d'Ypres

La ligne de front vers Ypres constitue un demi-cercle autour de la cité. Au Nord s'étendent la plaine inondée de l'Yser et le secteur belge. Au sud, la ligne suit les hauteurs de Wijtschate et Messines pour redescendre vers la vallée de la Lys et la frontière française. Sur ce terrain ont lieu 5 batailles sanglantes. A la première bataille d'Ypres (17 octobre - 22 novembre 1914), les Français et les Britanniques s'opposent à ce que les Allemands fassent une percée vers les ports du canal. La seconde bataille d'Ypres (22 avril - 24 mai 1915) commençe avec la première attaque au gaz de l'Histoire. Les Français et les Anglais brisent de nouveau l'offensive allemande mais la ligne de front est beaucoup plus petite.

Cela dura deux ans, jusqu'à la grande attaque britannique de 1917, qui s'acheva 100 jours plus tard à Passendale. Cette troisième bataille d'Ypres (31 juillet - 10 novembre 1917) fut la plus sanglante de toutes.

Pendant l'offensive allemande du Printemps (avril - mai 1918) le terrain conquis par les Alliés fut à nouveau perdu, et à Kemmel le front fut percé. Les positions demeurèrent ainsi jusqu'à la fin août et à la fin de septembre 1918 l'offensive alliée de libération enfonça pour de bon le saillant d'Ypres.

Plus de 140 cimetières et 3 grands Mémoriaux du Souvenir rappellent aujourd'hui la grande présence des troupes du Commonwealth. Mais la présence française aussi fut importante et parfois même cruciale.

Près de Langemark se place l'une des 4 grandes nécropoles allemandes. 

 

À noter :

  • La Porte de Menin à Ypres avec près de 55 000 noms de disparus du Commonwealth. Chaque soir à 20 h est joué le Last Post en souvenir des victimes.
  • Le Tyne Cot Cemetery à Passendale est avec presque 12 000 tombes et 35 000 noms de disparus le plus grand cimetière militaire du Commonwealth.
  • La nécropole de Langemark conserve le Souvenir de 44 500 soldats allemands identifiés et de 11 800 inconnus.

 

Renseignements pratiques :

In Flanders Fields Museum

Grote Markt - 34 8900 Ypres - (Belgique)

Tél. + 32(0) 57 239 450

 

Le Flanders Fields Museum est ouvert d'avril à septembre de 10 h à 18 h et d'octobre à mars de 10 h à 17 h du mardi au dimanche.

Le Musée ferme les trois semaines suivant les fêtes de fin d'année

 

Tél. : 32 (0) 57 23 92 20 - Fax : 32 (0) 57 23 92 75

e-mail : flandersfields@ieper.be

 

Streekbezoekerscentrum Ieper - 00 32 57 22 85 84

e-mail : toerinsme@ieper.be

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Infos pratiques

Adresse

Grote Markt 34 8900
Ypres
+32(0)57 239 220

Tarifs

IFFM & Yper Museum : 13€ (adultes), 8€ (jeunes 19 < 25 ans), 6€ (jeunes 7 < 18 ans), gratuit (enfants < 7 ans) / Pour les groupes mixtes ( + de 15 pers.) = 10€ par pers. / Pour les groupes scolaires : 6€ par pers.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 15 novembre : de 10 h à 18 h (tous les jours) / du 16 novembre au 31 mars : de 10 h à 17 h (du mardi au dimanche)

Fermetures annuelles

Trois semaines suivant les fêtes de fin d'année