Village détruit d'Ornes

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Ruines de l'ancienne église avec le sol bosselé par les obus. ©TCY - GNU Free Documentation License

Quelques vestiges subsistent de ce village détruit en 1916. Une chapelle y a été érigée...

Ornes - Patois : Ioûme

 

Population :

en 1803 : 1035 habitants

en 1851 : 1316 habitants

en 1901 : 861 habitants 

 

Distances : 11 kilomètres Nord-Est de Charny sur Meuse

16 kilomètres Nord-Nord-Est de Verdun 

 

Fête patronale le 29 septembre {Saint Michel)

Fête commémorative le dernier dimanche d'Août 

 

Historique

Ce village important, considéré comme bourg, est situé au fond d'un vallon resserré par des côtes assez élevées qui séparent le bassin de la Meuse de la Woëvre, et à la naissance de l'Orne, rivière à laquelle il a donné son nom . la partie supérieure du bourg porte le nom patois de S'moûne (Somme-Orne). Il est fait mention de "Orna in Wapria" en 1015 dans le cartulaire de Saint-Vanne. Ornes, capitale de l'ancien "pagus Orninsis", était un lieu déjà considérable à l'époque mérovingienne. Il devint dans la suite une baronnie et la première des quatre pairies de l'évêché de Verdun (Ornes, Murault, Creuë et Watronville). La charte d'affranchissement de cette localité à la loi de Beaumont, donnée en 1252 par le chapitre de la Madeleine de Verdun et Jacques, sire d'Ornes et pair de l'évêché, prouve qu'à cette date la seigneurie était encore partagée entre ces derniers . plus lard, le chapitre ne posséda plus en ce lieu qu'un revenu territorial évalué en 1790 à 1 376 livres.

Il y a eu à Ornes un château féodal dont les seigneurs ont souvent tiré avantage pour inquiéter les évêques de Verdun. La "maison d'Ornes", de nom et d'armes, passée dans celle de "Nettancourt", portait : d'argent à cinq annelets de gueules posés en sautoir. Vers l'an 1563, le seigneur d'Ornes se montra ardent propagateur du protestantisme dans cette paroisse. L'évêque Psaulme dur recourir à la force armée pour obliger son feu dataire à renvoyer un ministre de la nouvelle croyance qui desservait la chapelle de château.

Les environs d'Ornes furent, en 1587, le théâtre d'un combat sanglant, entre les troupes calvinistes de la garnison de Jametz, commandées par de Schelandre, et celles du duc de Lorraine . les secondes y furent battues et perdirent 25 hommes tués et une trentaine de prisonniers. En février 1653, eut lieu la prise du château d'Ornes par les troupes lorraines, "à la ruine et désolation des habitants dudit lieu et de beaucoup de villages des environs qui avoient réfugiés leurs biens audit château." Industries et commerces : 3 moulins, tissage de coton occupant environ 30 ouvriers, distilleries, vannerie, commerce de fruits, 2 foires : 30 août et 15 septembre Ecarts : Le moulin des Prés, moulin à 1 200 mètres d'Ornes, Les Chambrettes, ferme à 3 kilomètres. C'était autrefois un village dont l'église paroissiale dépendant de Saint Maur dès l'an 1046. (Extrait de : Géographie du département de la Meuse - H. Lemoine -1909)

En 1913, l'annuaire de la Meuse nous donne les indications suivantes

718 habitants

Boucher : M. Péridon E.

Boulanger : M. Lajoux

Buraliste : M. Remy

Charrons : MM. Bourcier - Lefèvre

Coquetiers : MM. Colson Maria - Gillet - Lelaurain - Maillot - Mouteaux Alexis - Vve Simon

Cordonniers : MM. Odin - Pricot-Paquin - Parent

Débits de boissons : Vve Bernard - MM. Cléandre Alph. - Deville-Cochenet - Legardeur - Péridon-Gille - Paul E.

Distillateurs : MM. Deville-Bertrand - Legardeur-Cochenet - Molinet V. - Rollin Z. - Lajoux Aimé

Docteur en médecine : M. Simonin H.

Epiceries-merceries : Vve Briy - MM. Cugnet-Marie - Lajoux A. - Paul-Maillot

Familistère du Nord-Est tenu par M. Genoux

Fruitiers : MM. Bertrand J. - Jacquart E.

Hôteliers : MM. Cléandre A.- Thalmé

Marchands de levure : Vve Bauert- M. Gillet

Maréchaux : MM. Désoudin - Legay

Meuniers : MM. Deville V. - Louppe

Marchands de poissons : MM. Lajoux A. 6 Mouteaux

Sellerie - Bourrellerie : M. Belloy L.

Tailleurs d'habits : Mme Charton-Lecourtier - M. Chrétien-Saintin - Humbert Eug. - Saillet A.

Fabricants de tissus : MM. Poincelet-Meunier - Rémy - Schemouder

Vannerie : M. Lajoux A.

Marchands de vins et spiritueux : MM. Bertrand-Colson - Domange

Agriculteurs - propriétaires : MM. Deville M. - Vve Férée T. - Laurent A. - Laurent H. - Lamorlette P. - Lecourtier A - Lecourtier J.G. - Lecourtier L. - Lecourtier V. - Ligier F. - Louppe L. - Gillet - Nicaise V. - Vve Simonet

Notables et rentiers : MM. Férée E. - Dormois C. - Deville M. -Lajoux H.
 

Dès le début de 1916, tous ces habitants découvrent la violence des combats modernes. Leurs biens endommagés, ils sont condamnés à l'exode. Et c'est avec au coeur l'espoir de "rentrer un jour au pays" qu'ils consentent au déchirement qu'engendre l'abandon de leur patrimoine. Car ces hommes et ces femmes sont farouchement attachés à leur terre, peu généreuse certes, ayant longtemps exigé un dur labeur mais qui n'en demeure pas moins celle de leurs racines. Dans leur misère de réfugiés, la perspective de retrouver le bonheur d'antan sera pour eux un soutien précieux.

1919 - L'après guerre

Hélas, en 1918 la réalité est toute autre, les séquelles des combats sont trop importantes, les risques d'explosion trop grands pour espérer la reconstruction. Ce paysage de désolation ne pourra plus être un havre d'accueil. Il ne leur reste rien, sinon le désarroi auquel ils vont tenter de porter remède en oeuvrant pour la reconnaissance nationale et la survie de leur commune par un moyen juridique. Aussi, font-ils pression sur les élus locaux, les parlementaires et les ministres, s'adressant même à Raymond Poincaré, meusien d'origine et Président de la République. Des mesures sont prises. Dès 1939, une loi dote chaque village détruit d'une commission municipale et d'un président dont les pouvoirs et les prérogatives sont ceux d'un maire. Suivent alors la construction, entre les deux guerres, d'une chapelle-abri et d'un monument aux morts où sont inscrits, comme dans toutes les communes de la France, le nom de leurs enfants morts pour la patrie et le texte de la citation à l'ordre de l'Armée que le gouvernement a décernée par arrêté. Trois fois par jour, l'angélus rappelle aux visiteurs que sur ce site recouvert de forêts d'où émergent les pierres levées du souvenir, des villageois vivaient aux accents de la chrétienté.

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Infos pratiques

Adresse

55150
Ornes

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Musée des anciens combattants pour la liberté de Brugnens

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©Musée des anciens combattants pour la liberté de Brugnens

Le musée des anciens combattants pour la liberté de Brugnens dans le Gers est l'œuvre des frères Da-Silva.

Collection privée au départ, l'entreprise a atteint une telle ampleur qu'elle a fini par se muer en un véritable musée animé par l'association "Mémoire des combattants en Gascogne".

Les créateurs ont dès le départ inscrit leur espace muséal au carrefour du souvenir et de la mémoire des conflits contemporains.

Le choix a donc été fait de proposer au visiteur un parcours historique autour des deux conflits mondiaux.

Le musée présente de façon chronologique l'évolution de l'armement et des tenues des soldats de la Grande Guerre à la Résistance.

Cette entreprise, unique dans le département du Gers, présente, pour le plaisir et l'intérêt de tous, des fonds d'une grande diversité :

unes de journaux, photos, affiches, correspondances, brassards, containers, armes, uniformes, etc.

 

Visites et tarifs : Le musée est ouvert gratuitement à tous toute l'année sur rendez-vous.

 

Musée des anciens combattants pour la liberté :

Malherbe - 32 500 Brugnens - Tél. : 05 62 06 14 51

 

Association "Mémoire des combattants en Gascogne" :

Tél. : 05 62 06 62 06

e-mail : elian.dasilva@wanadoo.fr

e-mail : xavier.da-silva@orange.fr

 

Office national des anciens combattants du Gers : 

29, chemin de Baron - 32 000 Auch - Tél. : 05 62 05 01 32 - Fax : 05 62 05 51 05

e-mail : dir.sd32@onacvg.fr

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Infos pratiques

Adresse

Malherbe - 32500
Brugnens
05 62 06 14 51

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre toute l'année sur rendez-vous

Mémorial et musée du Corps Franc Pommiès

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(À gauche) Le Mémorial National du CFP-49e RI. Source : ©maquisardsdefrance.jeun.fr - (À droite) Le périple du Corps Franc Pommiès. Source : ©musee-franc-pommiès.com

 

Ce mémorial est dédié au Corps Franc Pommiès - Seconde Guerre mondiale.

Ce mémorial est dédié au Corps Franc Pommiès, formation prestigieuse de la Résistance qui, par le sabotage de l'usine Hispano-Suiza (Alstom) évita à la population les cruelles conséquences d'un pilonnage aérien pendant la Seconde Guerre mondiale.

Cette armée, organisée par le général André Pommiès a fait de la région du Magnoac un noyau dur de la Résistance française.

Né en 1904 à Bordeaux, le lieutenant colonel Pommiès a été formé au sein des services des renseignements, d'où il a conservé contacts militaires et sens de l'organisation. Dès 1940, Pommiès refuse la défaite. Pommiès reçoit la charge de mobiliser secrètement l'armée dans les Hautes et Basses Pyrénées, les Landes et le Gers.

Le Corps Franc a été très actif dans la libération du territoire. En effet, le Corps Franc Pommiès est l'un des principaux éléments de l'ORA (Organisation de Résistance de l'Armée) en zone sud.

Le jour même de la dissolution de l'Armée, le 17 novembre 1942, le capitaine André Pommiès décide de créer un Corps Franc sur le territoire des 17e et 18e divisions militaires (sud-ouest). Dans chaque département, un officier est désigné pour monter une unité clandestine.

Pendant deux ans, les maquisards du Corps Franc sont employés au transport des armes et du matériel, aux parachutages et au sabotage des principaux moyens de transport, de production et d'énergie utilisés par l'occupant dans la région. A la fin de l'année 1943, les effectifs de la zone sud sont de 30 000 hommes, ceux de la zone nord de 15 000.

Prévenu par les messages de la BBC, Pommiès appelle tous ses effectifs (12 000 hommes) le 6 juin 1944, pour mener la guérilla et intensifier les destructions.

A partir du débarquement des Alliés en Provence, le 15 août 1944, les combats de la Libération succèdent à la guérilla. Le Corps Franc Pommiès s'empare d'Auch, Pau et Tarbes. Il reçoit alors comme mission d'interdire tout passage en Espagne d'éléments de la Wehrmacht, de la Gestapo ou de collaborateurs. Alors qu'une partie des forces du Corps Franc Pommiès est maintenue sur les Pyrénées pour garder la frontière, les autres éléments se dirigent vers le nord-est. Après avoir traversé la France, ils rejoignent l'armée du général de Lattre de Tassigny à Autun et prennent part aux combats pour la libération de la ville, du 7 au 9 septembre 1944.

Le 24 septembre, les combattants du Corps Franc Pommiès entrent dans le dispositif de la 1re Armée. Devenus soldats de l'armée régulière, ils participent à la campagne des Vosges puis d'Alsace et enlèvent notamment les hauteurs stratégiques du Drumont et du Gommkopf. En février 1945, le Corps Franc Pommiès devient le 49e Régiment d'Infanterie (49e RI), ancien régiment de Bayonne au passé glorieux, dont il reprend le drapeau à l'étoile noire. Le 1er avril, le régiment entre en Allemagne et progresse jusqu'à son objectif final, Stuttgart, dont il s'empare le 21 avril 1945.

De sa fondation à la Libération, le C.F.P aura accompli 900 opérations militaires. Le coût humain fut particulièrement lourd: 387 tués et 156 déportés.

Le 6 juin, les anciens du réseau viennent se recueillir au cours d'une cérémonie anniversaire. Depuis le mois de juin 2003, au centre de Castelnau-Magnoac, dans le café « Bougues », qui servait de boîte aux lettres du maquis, s'est ouvert l'espace musée.

 

Mémorial et musée du Corps Franc Pommiès

Esplanade Village 65230 Castelnau-Magnoac

Tél : 05 62 99 81 41 - 05 62 39 80 62

 

Site du musée

 

Syndicat d'initiative

Maison du Magnoac 65230 Cizos

tél. 05.62.39.86.61

Fax : 05.62.39.81.60

 

Office de tourisme

3, Cours Gambetta 65000 Tarbes

tél. : 05.62.51.30.31

Fax : 05.62.44.17.63

E-mail : accueil@tarbes.com

 

Office du tourisme de Tarbes

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Infos pratiques

Adresse

Esplanade Village 65230
Castelnau-Magnoac
05 62 99 81 41 05 62 39 80 62

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mardi, mercredi, jeudi: 9h - 20hVendredi: 9h - 20hSamedi: 8h - 18hDimanche: 10h - 15h

Fermetures annuelles

Fermé le Lundi

Seyre

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Grange où ont vécu les enfants. (à gauche) Source : www.couleur-lauragais.fr - auteur : Jean Odol - (à droite) Source : http://membres.lycos.fr/arbrebaz/presentation.htm

Cette commune, près de Nailloux, conserve le souvenir du passage d'une centaine d'enfants juifs allemands...

La commune de Seyre, près de Nailloux, conserve le souvenir du passage d'une centaine d'enfants juifs allemands. Ils y ont séjourné de l'été 1940 au printemps 1941 et laissé sur les murs de dépendances du château des dessins plein de vie.

Devenus orphelins après la nuit de cristal et la vague d'actions antisémites qui parcourt l'Allemagne nazie, nombre d'enfants juifs allemands se réfugient en Angleterre, en Belgique et en France où ils sont pris en charge par des oeuvres caritatives.

Chassés de Belgique par l'offensive de la Wehrmacht en mai 1940, cent d'entre eux, âgés de 3 à 15 ans, après un voyage de six jours dans des wagons à bestiaux, gagnent Villefranche de Lauragais puis Seyre (à 10 km au Sud de Villefranche de Lauragais et 4 km de Nailloux).

Sur place, le maire de Seyre et le propriétaire du château ainsi que des dépendances, M. Capèle, les prennent en charge, ce dernier occupant alors de hautes fonctions dans la Croix-Rouge française.

Les conditions de vie des réfugiés sont très modestes pour les quatre-vingt cinq (enfants et encadrement) : deux salles, une cuisine et des toilettes dans la cour, ni eau, ni chauffage.

Le ravitaillement est le principal problème. La Croix-Rouge Suisse avec laquelle M. Capel d'Hautpoul a des contacts envoie du sucre, du lait en poudre mais l'essentiel des vivres reste à se procurer sur place avec beaucoup de mal. La base de l'alimentation est alors le maïs à l'eau : le milla. Le difficile hiver 1940-1941 conduit la Croix-Rouge Suisse à leur trouver des locaux plus confortables.

Le château de La Hille en Ariège est alors choisi. Sur les murs du village et du bâtiment, que l'on appelle encore aujourd'hui "l'orphelinat", les enfants ont laissé plusieurs dessins en couleur : les " Petits cochons ", un chat avec un violon, l'église, un moulin à eau.

 

Hôtel de ville

31560 Seyre

Tél. : 05.62.71.26.25


 

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Adresse

31560
Seyre
05 62 71 26 25

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Monument de Champigny

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Ossuaire - Monument 1870. © Didier Rullier

Entre 1870 et 1918, Champigny-sur-Marne a été appelé communément « Champigny-la-Bataille » rappelant le combat le plus lourd rencontré lors du siège de Paris.

La paix revenue, une sépulture décente et définitive est donnée aux victimes de ce combat dans les cimetières communaux voisins de Champigny.

Mais, en souvenir des combattants français et allemands tombés dans la lutte et dont l'identification avait été impossible, le département de la Seine fit édifier, à Champigny même, un monument commémoratif autour duquel l'Etat fit construire une crypte. Après avoir été adversaires sur les lieux où ils sont tombés, plusieurs milliers de militaires des deux camps y reposent désormais dans la paix. L'architecte Rivière a conçu l'ensemble et dirigé l'exécution du projet.

Elevé sur un terrain d'une superficie de 925 m2 75, le monument extrêmement sobre, est une stèle en pierre de Lorraine à base carrée, de 5m75 de hauteur. Une pyramide peu élevée la surmonte, soutenue par quatre têtes formant avec des feuilles d'angle un couronnement complet. Sur la face qui regarde la rue, est sculpté un bouclier recouvrant une palme. Des couronnes d'immortelles en bas-reliefs ornent les trois autres faces. Sobre et concise, une seule inscription y figure : Monument élevé par l'Etat à la mémoire des soldats morts pendant le siège de Paris bataille de Champigny.

La crypte est une vaste galerie de plan rectangulaire qui entoure le monument. elle est large de 2m60. En arrière, sa base, parallèle à la route, mesure 30m5. Dans le sens de la largeur, les galeries qui y aboutissent sont longues de 19m5 chacune. Ces couloirs souterrains entourent 31 caveaux. Au centre, une grille de fer forgé permet de voir l'autel de pierre d'un petit oratoire. Des plaques de granit de Belgique portent les noms et numéros des divers corps engagés.

A l'extérieur, en bordure de la route, une grande grille en fer scellée dans des piliers en pierre, forme la clôture d'un espace isolant, sur lequel débouchent les deux portes donnant accès aux galeries intérieures. Le talus du terre-plein dans lequel est établie la crypte est revêtu d'un mur en meulière dans l'axe des galeries, et garni de deux escaliers en granit conduisant, à l'origine, à un jardin depuis transformé en terrasse aménagée au-dessus de la construction et autour de la stèle.

Sur le mur de façade de l'ossuaire et dans son axe principal, a été gravée sur une plaque en pierre une inscription en français et en allemand dont le libellé est le suivant : Des combattants français et allemands inconnus tombés au cours de la bataille de Champigny-sur-Marne pendant le siège de Paris 1870-1871 reposent en cet ossuaire

Aux quatre angles de la terrasse sont exposés quatre canons de l'époque. Deux autres semblables se trouvent aux deux extrémités de la cour d'entrée. L'ouvrage est entouré de trois côtés de fossés profonds avec glacis et banquette jusqu'aux clôtures. Sur la partie supérieure gauche a été aménagée une terrasse-jardin engazonnée et plantée d'arbres avec un mur de soutènement en façade de la route.

Cet édifice date de 1873. La crypte fut construite plus tard et inaugurée le 2 décembre 1878. Sa remise en état s'imposait en raison du temps écoulé. Pour ce motif, et afin de perpétuer la mémoire de leurs morts, les gouvernements de l'Allemagne Fédérale et de la République française l'ont fait restaurer en 1968-1969.

 

Monument commémoratif de la crypte de Champigny

47 rue du monument

94500 Champigny-sur-Marne

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Adresse

32 rue du monument 94500
Champigny-sur-Marne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Musée de la Résistance nationale

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Le Musée rassemble les plus importantes collections relatives à la résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale.

Site officiel     Facebook du MRN
Ressources pédagogiques  Educ@def

Renseignez-vous par téléphone au 01 49 83 90 90 ou par mail : reservation@musee-resistance.com

L’Espace Aimé Césaire, nouveau lieu des expositions ouvert au public (renseignements ici)

Le Musée de la Résistance nationale, c’est un collectif qui œuvre pour répondre à une nécessité essentielle : transmettre l’histoire et la mémoire de la Résistance.

L’espace muséographique et pédagogique

Ce bâtiment offrant 1 000 m2 d’exposition sur trois niveaux et un auditorium de 120 places abrite les nouveaux espaces muséographiques et pédagogiques ainsi que les expositions temporaires du nouveau MRN.
Le bâtiment idéalement situé dans le centre-ville de Champigny-sur-Marne rend le MRN plus accessible par les transports en commun et plus proche de ses publics.
Grâce à une très riche collection, la nouvelle exposition permanente met en avant tous les aspects et tous les enjeux de l’histoire et de la mémoire de la Résistance. Une programmation culturelle vient compléter les contenus proposés aux visiteurs et aux citoyens désireux de mieux comprendre les enjeux d’aujourd’hui, qu’éclaire cette histoire.
L’Espace Aimé Césaire permet également de développer une programmation scientifique, pour rendre plus accessible les avancées de la recherche.

Espace Jean-Louis Crémieux-Brilhac : le centre de conservation et de recherche

Le continuel enrichissement de la collection depuis 1965 (250 000 pièces environ en 1985, près d’un million aujourd’hui) nécessite de nouveaux espaces de réserves créés dans les locaux abritant le musée actuel.
Le site historique, avenue Marx-Dormoy, va ainsi devenir un grand centre de conservation et de consultation des collections ainsi que le siège des deux associations mères du projet.
Au total, la collection du MRN, qui dépend depuis novembre 2000 d’une convention avec les Archives nationales, a été constituée de plus de 5 000 dons. Elle représente un ensemble exceptionnel sur l’histoire de la Résistance nationale, sa mémoire et les travaux historiques qu’elle suscite. Elle illustre par son ampleur et sa diversité les parcours de milliers de résistants : hommes et femmes, Français, immigrés et étrangers ; anonymes et personnalités.

 

 

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Infos pratiques

Adresse

40 quai Victor Hugo 94500
Champigny-sur-Marne
01 49 83 90 90

Tarifs

https://www.musee-resistance.com/votre-visite/tarifs-et-reservations/

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au vendredi : 13h30-18h Samedi et dimanche : 11h-19h

Fort de Champigny-sur-Marne

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Le fort de Champigny-sur-Marne. Source : http://www.tourisme-valdemarne.com/

Construit après la guerre de 1870, le fort appartient à la première ceinture défensive de Paris. Son organisation est celle d'un fort type "Séré de Rivières".

Construit après la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le fort de Champigny-sur-Marne est destiné à la protection de la capitale. Il appartient au premier réseau défensif imaginé par Séré de Rivières. Il est construit entre 1878 et 1880 et occupe une surface de 4 hectares. Son emplacement est déterminé par en fonction des leçon de la guerre : les Prussiens avaient établi en décembre 1870 deux batteries juste à l'Ouest de ce site. Classé en 2e urgence par la loi de 1874, son rôle est d'interdire la voie ferrée vers Troyes et d'occuper le site des batteries prussiennes de 1870.

Ce fort à massif central se compose d'une face, deux flancs et une gorge. Le fossé limité par une contrescarpe et une escarpe semi-détachée, est battu par une caponnière double, une simple et une de gorge. La crête du rempart est coupée par 13 traverses dont 6 avec abri. L'une des traverses nord abrite le magasin à poudre (80 t de contenance). Un passage sous une des traverses sud a été construit de manière à servir de casemate pour le tir indirect. Le fossé se franchit sur un pont de bois, mais le couloir d'entrée est fermé par un pont escamotable et une porte blindée.

La caserne enferme une cour pavée. Sa moitié est abrite au rez-de-chaussée et à l'étage, les hommes et les sous-officiers, soit une capacité d'accueil de 388 hommes. Il faut y ajouter une citerne et différents magasins. Les corps de garde de l'entrée sont accolés à la partie ouest de la caserne qui loge les officiers. Les voûtes sont en maçonnerie de moellons. Les planchers entre les étages sont en briques. Le projet de 1911 prévoyait 4300 Euros de travaux de modernisation. On devait établir trois abris de rempart bétonnés, deux tourelles de mitrailleuses et des observatoires. En 1914, le fort ne contenait plus que 10 canons sur le rempart et 10 dans les caponnières.

Pendant la Première Guerre mondiale ses batteries armées de 10 pièces de 12 et 15 cm, ont tiré sur le plateau d'Avron. Les carrières ont été utilisées pour abriter des troupes, des approvisionnements et une ambulance. En 1939-1940, le fort est occupé par la défense anti-aérienne. La caserne est incendiée en juillet 1944. Le fort a été déclassé en 1965 et remis à l'administration des Domaines en 1974. Un arrêté minstériel du 16 mai 1979 l'a inscrit sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Depuis 1984, il est en restauration.

 

Fort de Champigny-sur-Marne

140 bis, rue Aristide-Briand 94430 Chennevières-sur-Marne

Tél.: 01.45.94.74.74

e-mail : communication@ville-chennevières.fr

 

Arrêt bus : "Fort de Champigny"

 

Le fort se visite lors des journées du patrimoine uniquement

 

Ville de Chennevieres

 

Quizz : Forts et citadelles



 

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Adresse

140 bis, rue Aristide-Briand 94430
Chennevières-sur-Marne
Tél.: 01.45.94.74.74

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le fort se visite lors des journées du patrimoine uniquement

Musée Paul Voivenel

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Monument aux morts de Capoulet-et-Junac du scupteur Antoine Bourdelle. © GNU Free Documentation License

Lieu dédié au Docteur Paul Voivenel (1880-1975), spécialiste des gaz de combat, lors de la Première Guerre mondiale. Situé à Capoulet-Jurac, au premier et second étages de la maison "renatale" de ce médecin qui fut le premier à décrire le syndrome de "peur morbide acquise" chez les combattants.

Le musée rassemble les souvenirs d'une vie consacrée à la médecine, à la littérature et au rugby.

Durant ses études de médecine, en 1899, il va s'adonner à un sport qui s'appelle encore "la barette" et qui va devenir le rugby.

Sa passion pour ce sport le conduit à fonder la ligue des Pyérénes et à signer, sous le pseudonyme de "La Sélouze", de nombreuses chroniques dans la Dépêche du Midi et dans le Midi Olympique.

Il fait ériger le Monument aux Sports à Toulouse, en hommage aux morts de la guerre.

Le conflit terminé, il rassemble ses notes dans "Avec la 67ème Division de réserve", grand prix de l'Académie Française.

Auteur de cinquante et un ouvrages, cet humaniste s'est consacré à la neuro-psychiatrie. 

Chef de clinique à Toulouse en 1914, il exerce sur le front en tant que responsable d'une ambulance de campagne.

Son action dans le domaine littéraire le conduit à tenir des rubriques dans le Mercure de France, le Figaro etc.

Il se lie d'amitié avec Paul Léautaud, Paul Valéry, François Mauriac, Francis Carcot, Marie de Saint Exupéry, Camille Mauclair notamment. 

Le Musée présente un ensemble de documents originaux, manuscrits, photographies, aquarelles, sculpture, souvenirs de la grande guerre, témoignage d'une vie d'engagement.

 

Musée Paul Voivenel

09400 Capoulet-et-Junac

Tél. : 05 61 05 12 57 / 67 79

E-mail : capoulet.junac@wanadoo.fr

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Infos pratiques

Adresse

09400
Capoulet-et-Junac
05 61 05 12 57

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 15 juillet au 15 août : de 10h30 à 12h et de 14h30 à 18h.Hors saison: sur rendez-vous.

Mémorial de l'Alsace Moselle, Schirmeck

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Mémorial de l'Alsace-Moselle (Bas-Rhin). Source : GNU Free Documentation License.

Le Mémorial d'Alsace Moselle transmet l'histoire d'une région ballotée d'un pays à l'autre au gré des guerres et présente les bases de la construction européenne.


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  Schirmeck


Schirmeck. Surplombant la vallée, dans son écrin de verdure, un vaste bâtiment à la façade de verre semble s'élancer fièrement vers le ciel. En son coeur, les méandres de l'Histoire, les souffrances et les abnégations de milliers d'hommes, de femmes, d'enfants, y sont racontés, expliqués, illustrés, mis en lumière.

Par une architecture et une scénographie exceptionnelles, le Mémorial d'Alsace-Moselle transmet l'histoire souvent mal connue, mal comprise, d'une région ballottée d'un pays à l'autre, au gré d'une frontière fluctuante. Sur 3000 m², ce musée ouvre les esprits sur cette période floue qui, de 1870 aux lendemains de la Seconde Guerre Mondiale, pèse encore sur l'identité de toute une région. Puis, parce que de la réconciliation franco-allemande a pu naître une Europe pacifiée, le Mémorial présente les bases de la construction européenne.

Quittant le vaste hall en verre blanc, on semble descendre dans les profondeurs de l'Histoire. Au pied des marches, sombres, on pénètre dans la première salle, aux dimensions de cathédrale ! De part et d'autres, sur des murs de 12 mètres de haut, 148 portraits, photographies d'Alsaciens et de Mosellans de tous âges, de toutes conditions, se découvrent avec étonnement. Les portraits sont nominatifs, et l'on se surprend à observer l'acuité d'un regard, le charme d'une coiffure, l'originalité d'un vêtement. Surtout, les récits des livres d'histoire prennent corps. Derrière les textes lus à l'école, ces anecdotes sur des populations anonymes, plutôt désincarnées, il y avait des enfants, des vieillards, des jeunes femmes... et ils sont là, si présents ! L'audio-guide restitue leurs voix . français, allemand et alsacien se mêlent pour raconter ces quelque 70 années également cacophoniques, à leurs façons.

Voix saccadée de Hitler. On pénètre dans une gare de village reconstituée. Au mur, des affiches touristiques, mais aussi des ordres d'évacuation. Le visiteur prend place dans un train emplis de valises en cartons et d'effets personnels. Sur le mur du compartiment, une projection présente en images l'évacuation de 430 000 Alsaciens et Mosellans vers le Sud-ouest de la France. De l'autre côté du train, un couloir mène au coeur d'un fort de la Ligne Maginot. Murs blancs sur lesquels courent les fils électriques, rails au sol, dortoirs, portes blindés... l'effet est saisissant ! La diffusion des consignes aux mobilisés, d'extraits de discours et d'images de combats fait percevoir l'atmosphère de cette « drôle de guerre ».

Après les documents présentant l'occupation et l'annexion de fait par le IIIème Reich, on pénètre dans un couloir arrondi. Au mur : des plaques de rues. En français d'abord, en allemand ensuite. Au plafond : des drapeaux, qui, l'un derrière l'autre, vont passer subrepticement des bandes tricolores à la croix gammée.

On arrive face à un bâtiment d'architecture germanique. Imposant, légèrement incliné vers l'avant, ce bâtiment que l'on ne peut éviter nous introduit dans un univers oppressant, mi-administratif, mi-carcéral. De part et d'autre, des bureaux illustrent les phases de la mise au pas des populations et l'incorporation de force avec, en perspective, le camp du Struthof, annonciateur d'horreurs.

Le parcours mène le visiteur vers l'univers concentrationnaire. Barbelés, baraquements, lumières blafardes, miradors... L'univers gris décrit également par le biais de photos, de documents et d'audiovisuel, la résistance et les passages vers la France.

On traverse cette salle immense du haut d'une passerelle, à 3m50 du sol. Les pins de la forêt vosgienne nous rappellent que la frontière se passe clandestinement sur les hauteurs avoisinantes "Sous nos pieds et autour de nous, nul doute : c'est la guerre. Le sol, rendu chaotique par les bombardements, est jonché de débris de toutes sortes, vélos, carcasses de voitures, bidons d'essence" Les bombardiers envahissent le ciel. Une maison s'écroule. Pourtant, des images projetées au mur évoquent la retraite allemande et le débarquement. La Libération, heureusement, est proche.

Les pas du visiteur le mènent vers une salle à l'ambiance apaisée. Le sol est plan. De grandes colonnes semblent marquer le retour de la justice et de la vérité. De fait, on débouche sur l'évocation du procès du massacre d'Oradour, à Bordeaux. Les murs rouges semblent tapissés de tiroirs suggérant les centaines de dossiers examinés. Un puit d'images présente le procès et l'épuration.

Blanche et lumineuse, l'avant-dernière salle est vécue comme une bouffée d'air pur. De multiples blocs lumineux présentent la réconciliation franco-allemande et la construction européenne. L'espace, apaisant et optimiste, mène vers la salle de projection présentant une production d'Alain Jérôme. Le visiteur rejoint alors le vaste hall tout en transparence et son esplanade, formidable belvédère sur le massif vosgien mais aussi juste en face, par-delà la vallée, sur l'ancien camp du Struthof et son Centre Européen du Résistant Déporté.
 

Dates et horaires d'ouverture : Le Mémorial d'Alsace-Moselle est ouvert toute l'année du mardi au dimanche, de 10h à 18h30 (fermeture des caisses à 17h) Ouvert les jours fériés sauf le 1e mai et le 26 décembre. Fermé en janvier Tarifs : Adulte : 10 € Tarif réduit : 8 € Pass Famille : 23 € Visite avec audioguide Accès handicapés Boutique Bar / Salon de thé Service pédagogique - Ateliers pédagogiques Les groupes scolaires seront pris en charge par le Service pédagogique, animé par un responsable pédagogique et un professeur détaché.

 

Site officiel du mémorial Alsace Moselle

Tourisme 67

 

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Infos pratiques

Adresse

Lieu dit Chauffour 67130
Schirmeck

Tarifs

Plein tarif: 10 €Tarif réduit: 8 €Pass famille: 23 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert toute l'année du mardi au dimanche, de 10h à 18h30

Fermetures annuelles

Fermé le lundi, le 1e mai, le 26 décembre et le mois de janvier

Base sous-marine de Lorient

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La base sous-marine de Lorient. Photo ECPAD

D'une superficie de 26 hectares au sud de Lorient, l'ancienne base de sous-marins de Kéroman est implantée au centre de la rade, face à la citadelle de Port-Louis et de l'île Saint-Michel ...

 

S'étendant sur une superficie de 26 hectares au sud de la ville de Lorient, l'ancienne base de sous-marins de Kéroman est implantée au centre de la rade, en face de la citadelle de Port-Louis et de l'île Saint-Michel.

Une forteresse militaire du XXe siècle héritée du IIIe Reich

Dès l'été 1940 et la victoire allemande à l'Ouest, la Kriegsmarine aménage des bases aux Pays-Bas, en Belgique et en France.

L'arsenal de Lorient est choisi par l'amiral Karl Dönitz pour accueillir l'une des cinq grandes bases installées sur les côtes françaises de l'Atlantique pour abriter les U-Boote. Dès le 21 juin 1940, premier jour d'occupation de la ville, des travaux de dégagement des quais et bassins sont entrepris, ce qui permet à un sous-marin d'entrer dans le port de Lorient le 7 juillet. Malgré le renforcement du site par la Kriegsmarine, l'état-major allemand juge rapidement que ces installations sont peu adaptées à la conduite de la guerre de l'Atlantique, et décide de faire construire un ensemble bétonné constituant une véritable base sous-marine, plus apte à résister à la violence des bombardements alliés.

Sous le feu des avions de la Royal Air Force, 15 000 ouvriers construisent successivement entre février 1941 et janvier 1943 trois vastes blocs bétonnés aux dimensions impressionnantes : 130 m de côté et 18,5 m de haut pour les blocs Kéroman I ( K I ) et Kéroman II ( K II ) avec des toits de 3,5 m d'épaisseur . 170 m de long et 122 m de large pour le bloc Kéroman III ( K III ) avec une épaisseur de toit de 7,5 m.

Au total, la nouvelle base sous-marine de Kéroman est capable de résister aux bombes classiques les plus puissantes de l'époque, et peut abriter plus de vingt-cinq submersibles grâce à des installations donnant directement sur la mer, ou permettant de hisser les sous-marins les plus imposants dans des alvéoles protégées grâce à un slipway (plan incliné pour tirer à sec les bâtiments). La présence de cette base réputée indestructible vaut à Lorient d'être soumise à d'intenses bombardements de l'aviation alliée, qui transforment la ville en vaste champ de ruines.

Les abris bétonnés n'ayant jamais été sérieusement endommagés pendant la guerre, le site de Kéroman est utilisé à partir de mai 1945 par la marine nationale française qui y installe une escadrille de sous-marins, une annexe de l'arsenal de Lorient (DCN), ainsi que la zone de vie des sous-mariniers.

Le 6 juillet 1946, les bases de Kéroman sont baptisées du nom de Jacques Stosskopf, ancien chef de la section des constructions neuves à l'arsenal de Lorient, déporté et exécuté par les nazis pour avoir transmis à un réseau de résistance, tout au long de l'occupation, de précieux renseignements sur l'activité stratégique de la base.

En 1995, le ministère de la défense annonce, dans le cadre de son plan de restructurations, l'abandon du site, qui devient effectif en février 1997 avec le départ pour Toulon du dernier submersible présent à Kéroman, "la Sirène".

La reconversion d'un site d'exception

La visite du bloc Kéroman III

De nos jours, seule la visite du bloc Kéroman III est ouverte au public, les autres secteurs de la base étant à ce jour désaffectés ou occupés par des entreprises. Un parcours guidé d'environ une heure et demie permet de découvrir le plus grand des bâtiments construits à Lorient avec 24 000 m2 au sol et une toiture constituant un formidable belvédère qui domine la rade de Lorient et ses espaces portuaires. Au sud-est de la base, le bloc contient sept alvéoles, dont la plus importante mesure 103 m de long pour 22,5 m de large et offre deux emplacements. Sa construction est restée inachevée en 1944, car ralentie du fait des nombreux bombardements qui ont pilonné la base tout au long de son édification.

Le site est ouvert aux individuels pendant les vacances scolaires et toute l'année, sur réservation, pour les groupes. Les dates d'ouverture sont disponibles à l'office de tourisme du pays de Lorient.

L'espace muséographique de la Tour Davis

Jouxtant les murs de la base, la Tour Davis a été construite en 1942 pour l'entraînement des sous-mariniers et remise en service en 1953 par la marine nationale. Elle refait surface depuis 1999, à travers un espace muséographique consacré au patrimoine immergé du pays de Lorient. Doté d'un caisson hyperbare simulant les conditions de vie des équipages, le musée permet au visiteur de plonger dans le temps, à la découverte des épaves de la région.

Ouvert tous les dimanches de 14 h à 18 h. En juillet & août, ouvert tous les jours de 13 h 30 à 18 h 30. Compter environ une heure de visite.

L'insertion de la base dans un projet urbain, économique et culturel

Récemment acquéreur de ce site disposant de plus de 1 200 m de façade maritime, la communauté d'agglomération du pays de Lorient pilote un projet de reconversion de la base axé sur un thème majeur : "l'homme et la mer au XXIème siècle". Déjà, l'installation de plusieurs entreprises dans les anciens blocs bétonnés qui abritaient les sous-marins a contribué au développement d'une forte activité liée au nautisme. À terme est prévue l'ouverture d'un village-entreprise tourné vers l'industrie maritime de haute technologie.

En 2005, a été inaugurée une Académie Tabarly, espace rendant hommage à la mémoire du marin disparu, avec une médiathèque, des expositions, et des informations sur l'actualité des courses océaniques. Est également prévue l'ouverture au public du sous-marin " La Flore ", en service de 1964 jusqu'à son désarmement en 1989 à Kéroman. Une première phase de travaux envisage la remise en état du sous-marin, du ber qui le supporte, et du pont transbordeur entre le bloc K I et le bloc K II. À partir du bâtiment ainsi réaménagé, des passerelles permettront d'accéder à un espace muséographique dédié à la base sous-marine de Kéroman, et exposant au visiteur la vie quotidienne à bord des submersibles.


Base des sous-marins

Presqu'île de Keroman 56100 Lorient

Tél : 02 97 02 23 29

 

Office de tourisme du pays de Lorient

Email : contact@lorient-tourisme.com

 

Tarif : Plein tarif : 6 € . tarif réduit 3 € . gratuit pour les moins de 12 ans

 

Horaires : hors vacances scolaires : chaque dimanche à 15 h. vacances scolaires toutes zones : tous les jours à 15 h dès le samedi.

 

Fermeture les 25 et 31 décembre et tout le mois de janvier

 

Ville de Lorient

Office du Tourisme du pays de Lorient

 

Quizz : Fortifications

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Infos pratiques

Adresse

rue roland morillot 56100
Lorient
02 97 02 23 29

Tarifs

Plein tarif : 6 € Tarif réduit: 3 € Gratuit : Enfant (- de 12 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Hors vacances scolaires: chaque dimanche à 15 hVacances scolaires toutes zones: tous les jours à 15 h dès le samedi

Fermetures annuelles

Les 25 et 31 décembre et tout le mois de janvier