Parc du Morvan

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Paysage du Morvan. ©www.fr.academic.ru

Le Morvan, patrie du Maréchal de Vauban, fut, au XXème siècle une terre d'accueil pour tous les résistants qui s'opposèrent au nazisme et favorisa le développement des maquis.

Sur 300 000 hectares, le Parc naturel régional du Morvan, créé en 1970, regroupe actuellement 117 communes et 5 villes partenaires pour une population de plus de 74 000 habitants.

Moyenne montagne, le relief du Morvan repose principalement sur un socle granitique et, aux marges, sur des terrains calcaires. La richesse de ses paysages se compose principalement de bocages (haies, prairies) à maille serrée, de forêts de feuillus et de résineux, de la présence permanente de l'eau (lacs, étangs, rivières, ruisseaux), du granite et de son bâti.

Si le paysage est la marque de l'homme, le bâti traduit bien son histoire. Les éduens et les gallo-romains firent du Morvan un territoire important comme en témoigne Bibracte - aujourd'hui le plus grand chantier archéologique européen consacré au monde celte - et Autun. Entre Vézelay, Saulieu et Autun l'art roman y est bien représenté. Les châteaux, les églises, les chapelles, les sources cultuelles et pierres de légende, ainsi qu'une multitude de petits patrimoines jalonnent tous les routes du Morvan.

Sur le thème échanges et migrations, l'écomusée du Morvan, avec ses 5 Maisons à thèmes, vous fera voyager à travers l'histoire et l'âme du Morvan. L'une d'elles, située à Saint-Léger-Vauban, est dédiée à Vauban.

Enfant du pays, il y forgeât sa personnalité pour devenir le Maréchal que nous connaissons, mais aussi un grand humaniste par ses écrits dont le plus célèbre demeure « le projet d'une dixme royale », dans lequel, constatant la misère du royaume et l'inefficacité du système fiscal, il propose la mise en place d'un impôt unique. Cet ouvrage, paru en 1707, fut condamné par le roi Louis XIV et valu la disgrâce de son auteur.

Un musée associé créé en 1983, implanté dans l'espace Saint-Brisson, est aussi consacré à la Résistance en Morvan. Le relief, les forêts, le chevelu de chemins séculaires et l'esprit des morvandiaux, firent en effet du Morvan, une zone refuge pour les résistants au nazisme. En 1944, on dénombrait ainsi plus d'une vingtaine de maquis dans le Morvan, répartis sur une zone de 150 Km2. Avec ses paysages préservés, riches d'une Histoire bien spécifique et de patrimoines divers, le Morvan est et sera toujours une terre d'accueil.

L'espace Saint-Brisson est aménagé dans une propriété de 40 ha dont les bâtiments datent du début du XIXème siècle. Il accueille notamment la maison du parc, centre administratif du parc naturel régional du Morvan, la maison des hommes et des paysages (écomusée du Morvan) et le musée de la Résistance.

 

Parc naturel régional du Morvan

Maison du parc 58230 SAINT-BRISSON

Tél. : 03 86 78 79 57

Fax : 03 86 78 74 22

email : contact@parcdumorvan.org

 

Site officiel du Parc naturel du Morvan

Site de la mairie Ouroux-en-Morvan

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Infos pratiques

Adresse

58230
Saint-Brisson
Tél. : 03 86 78 79 57Fax : 03 86 78 74 22

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Citadelle de Bitche

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Vue générale de la Citadelle de Bitche. Source : freizeit-saarmoselle.eu

En Lorraine, à l'extrême nord-est du département de la Moselle, la citadelle de Bitche se dresse sur son rocher de grès rose, au coeur de la ville.

Malgré de nombreuses restaurations, l'ancien château des comtes Deux-Ponts est en ruine lorsque Louis XIV s'empare de Bitche en 1680. Conscient de l'importance stratégique du piton rocheux qui domine la ville et ses alentours, Louis XIV décide de faire construire la première citadelle, en confiant la réalisation des travaux à Vauban, qui achève son oeuvre en 1683.

La citadelle est rasée par les troupes françaises dès 1697, lorsque le traité de Ryswick cède la Lorraine à Léopold 1er, duc de Lorraine. Louis XV prend possession de la Lorraine le 21 mars 1737, et ordonne la reconstruction de la citadelle, d'après les plans de l'ingénieur Cormontaigne, sur les bases de l'ouvrage de Vauban. La fin des travaux est marquée par l'apposition au-dessus de la porte d'entrée principale d'une plaque de marbre qu'on peut encore observer aujourd'hui : " Louis XV, Roy de France, auguste, victorieux et pacifique, en réédifiant cette forteresse de fond en comble, a voulu qu'elle fermât les Vosges et la Lorraine à ses ennemis, qu'elle défendit la frontière de l'Alsace et qu'au pied de ses murs les camps des armées françaises trouvassent une puissante protection. Année 1754". De 1846 à 1852, la citadelle est renforcée par la construction d'un mur d'enceinte fortifié, défendu au nord par le fort St Sébastien.

Lors de la guerre de 1870, les troupes allemandes assiègent Bitche, et effectuent des bombardements meurtriers qui visent la citadelle, puis la ville. La garnison de Bitche résiste glorieusement pendant six longs mois, avant d'ouvrir les portes de la forteresse le 27 mars 1871, non sans avoir obtenu les honneurs de la guerre. Désormais allemande, la citadelle est à nouveau réaménagée pour accueillir une garnison : les murs d'enceinte sont détruits, la chapelle est vouée au logement des troupes, et deux casernes sont construites. Au retour de l'Alsace-Lorraine à la France, la ville reçoit la légion d'honneur des mains du Président Poincaré, témoignage des souffrances endurées pendant le siège de la guerre de 1870-1871.

Lors du second conflit mondial, Bitche est le théâtre des combats qui se déroulent à partir de l'hiver 1944, pendant lesquels la population se réfugie dans les souterrains de la citadelle. Libérée par les troupes américaines, la ville reçoit la croix de guerre en 1949, et est citée à l'ordre de l'armée.

La citadelle conserve toujours aujourd'hui les stigmates de ses liens étroits avec l'histoire de France. Certains bâtiments du plateau central bastionné ont échappé par miracle aux nombreux bombardements qui ont tenté de vaincre la légendaire invulnérabilité de la forteresse. Ainsi, il est encore possible d'admirer la chapelle, seul vestige du château construit sous Vauban, l'ancienne boulangerie, et l'arsenal. La visite du site permet notamment d'apprécier les deux bastions placés aux extrémités de la citadelle protégeant la longue courtine sud, les murs de la Grosse Tête et de la Petite Tête qui défendent les courtines courtes, et la richesse du réseau souterrain de la forteresse construit par les ingénieurs de Louis XV. Un premier musée est installé sur deux niveaux au sein de la chapelle, et présente une collection d'armes, ainsi qu'un plan relief de la citadelle au XVIIIème siècle. Installé dans l'ancienne boulangerie, une seconde exposition permanente abrite un espace muséographique consacré à Bitche pendant le Second Empire.

La visite de la citadelle bénéficie d'une animation unique en son genre : des émetteurs à infrarouge placés le long du parcours délivrent des commentaires en plusieurs langues dans un casque audio, tandis que des effets olfactifs permettent au visiteur de revivre sous une forme réaliste la vie de la citadelle à travers les siècles.

 

Citadelle de Bitche

Tél. : 03 87 96 18 82

Fax : 03 87 06 11 78

 

Ouverture Le dernier samedi du mois de mars et fermeture le premier dimanche de novembre Tous les jours de 10H à 17H Tous les dimanches, jours fériés et les mois de Juillet et Août : 10h-18h.

Durée : 2H Visites de groupes sur rendez-vous

 

Accès Depuis Strasbourg (65 km) Prendre l'autoroute A4, dans le sens Strasbourg-Paris, sortie Haguenau Nord. Avant Haguenau, prendre la sortie Sarreguemines et suivre la direction Bitche. Depuis Metz (110 km ) Prendre l'autoroute A4, dans le sens Paris-Strasbourg, prendre la sortie Sarreguemines et suivre la direction Bitche.


http://www.siegebitche.com

Site de l'office de tourisme du pays de Bitche

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Rue Bombelle 57230
Bitche
Tél. : 03 87 96 18 82Fax : 03 87 06 11 78

Horaires d'ouverture hebdomadaires

D'avril à octobreTous les jours de 10H à 17HTous les dimanches, jours fériés et les mois de Juillet et Août : 10h-18h.Visites de groupes sur rendez-vous

Château d'If

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Le chateau d'If. Source : ECPAD

A vingt minutes de navigation au large de Marseille, sur la plus petite île de l'archipel du Frioul, l'île d'If dévoile ses trois hectares de rocher calcaire, non loin des îles de Pomègues et de Ratonneau.

Jusqu'au XVIème siècle, If est un îlot sauvage, refuge occasionnel pour les pirates et contrebandiers ou les pêcheurs surpris par les tempêtes.

En 1516, François Ier prend conscience de l'importance stratégique de l'endroit et décide d'y construire une forteresse, avant-poste de la ville, vouée à commander l'entrée dans le port phocéen. Débutés en 1524, les travaux sont achevés en 1531. Les fortifications comprennent une enceinte assise sur les rochers blancs, et un donjon flanqué de trois tours cylindriques, reliées entre elles par de hautes murailles, et aménagées pour accueillir une défense composée d'artillerie lourde.

L'ensemble possède encore le lourd aspect d'un château féodal, de facture prébastionnée, mais il s'agit bien d'une forteresse, notamment du fait de ses tours d'angle, plus trapues que les tours médiévales. Abritant des canons dont la portée ne dépasse pas les 150 mètres, le château d'If ne remplit pas sa vocation défensive lors du siège de Marseille en 1536 par les troupes de Charles Quint.

N'ayant jamais connu les combats, la forteresse est convertie en prison d'Etat à la fin du XVIIe siècle. À partir de 1689, de nombreux protestants périssent entre les murs humides de ses terribles cachots, tandis que des conditions de détention plus favorables sont offertes aux prisonniers de marque, femmes volages ou fils de famille indisciplinés comme le jeune Mirabeau.

Insurgés de 1848, communards : le château d'If accueille des prisonniers politiques, avant de perdre sa vocation carcérale en 1890, à la date de son ouverture au public.

À l'intérieur du mur d'enceinte, des plaques commémoratives rappellent encore aujourd'hui le souvenir de milliers de protestants, et celui des internés politiques de 1848. Contrairement à la légende, le Masque de Fer et le marquis de Sade n'ont jamais été incarcérés dans le château d'If. Entre mythe et réalité, le château d'If évoque également au visiteur les personnages du "comte de Monte-Cristo" d'Alexandre Dumas, même si José Custodio Faria et Edmond Dantès n'y ont vraisemblablement jamais séjourné.

Pendant la Première Guerre mondiale, des Allemands, puis des Français qui avaient tenté d'échapper à la mobilisation, y sont détenus. Classé monument historique en 1926, le château est investi par les troupes d'occupation allemandes pendant la Deuxième Guerre mondiale.

 

Château d'If

Ports Iles du Frioul

13000 Marseille

 

Traversée Embarquement : 1, quai de la Fraternité - Vieux Port - Marseille Vente de billets le jour même au guichet. Réservations pour les groupes par fax au 04.42.82.33.48.

Ouverture 1er mai au 31 août, tous les jours, 9h à 18h30 1er septembre au 31 mars, tous les jours sauf le lundi, 9h à 17h30 1er au 30 avril, tous les jours, 9h à 17h30 dernière visite en fonction des horaires de bateau

Fermeture : 25 décembre - 1er janvier

Plein tarif (adulte) : 5 € Tarif réduit (18 à 25 ans) : 3,50 € Tarif groupes (à partir de 20 adultes) : 4,20 € Gratuité jusqu'à 17 ans inclus

 

Office de tourisme de Marseille Tél. (33) 04 91 13 89 00 - fax (33) 04 91 13 89 20

 

E-mail : info@marseille-tourisme.com

Site Office du tourisme de Marseille

 

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Infos pratiques

Adresse

13001
Marseille
04 91 13 89 00

Tarifs

Plein tarif : 5,50 € Tarif réduit : 4 €Groupes adultes (+ de 20 personnes): 4,50 € Groupes scolaires (35 élèves maximum) : 20 € Gratuit : moins de 18 ans (hors groupes scolaires) 18-25 (ressortissants des 27 pays de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le territoire français)Personne handicapée et son accompagnateur Demandeur d’emploi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

15 mai au 20 septembre, tous les jours, 9h40 à 17h40. 21 septembre au 14 mai, tous les jours sauf le lundi, 9h30 à 17h30.

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et le 1° janvier

Citadelle de Besançon

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Vue générale de la citadelle. Source : http://www.besancon.fr

Chef d'oeuvre de Vauban, construite entre 1668 et 1711, la Citadelle de Besançon s'étend sur 11 hectares...

Elle surplombe de plus de 100 mètres la vieille ville enserrée dans une magnifique boucle formée par un méandre du Doubs. Forteresse remarquablement restaurée, la Citadelle est aujourd'hui un haut lieu culturel et touristique unique en son genre, qui vous convie à la rencontre de l'histoire et du vivant.

Le musée de la Résistance et de la Déportation, hébergé dans l'enceinte de la citadelle, propose un parcours historique organisé autour de 20 salles dont la moitié sont consacrées au nazisme, à la répression nazie, aux camps de concentration.

Il comporte également un centre de documentation et service éducatif. On peut enfin y découvrir une exposition des peintures réalisées sur des lambeaux de papier et conservées par des camarades survivants, de Jean DALIGAULT, déporté exécuté à Dachau en mars 1944, ainsi qu'une exposition des croquis pris sur le vif par Léon DELARBRE, résistant arrêté en 1944 et déporté à Auschwitz, Buchenwald, Dora et Bergen-Belsen.
 

Citadelle de Besançon

Infos tourisme : 03 81 87 83 33

email :sem.lacitadelle@besancon.com

 

Horaires d'ouverture : La citadelle est ouverte 7j/7 sauf les 25 décembre et 1er janvier : de 9 h à 19 h du 5 juillet au 30 août de 9 h à 18 h du 29 mars au 4 juillet et du 31 août 24 octobre de 10 h à 17 h en basse saison Horaires susceptibles d'être légèrement modifiés.

Durée de visite conseillée : Au moins une demi-journée sur place.

Musées fermés le mardi de la Toussaint à Pâques.

Les chiens ne sont pas admis.

Tarifs Adulte : 8.20 € Tarif réduit : 6.80 € Enfant (4 à 14 ans) : 4.60 € Enfant (- de 4 ans) Gratuit Des tarifs groupes et abonnement sont également disponibles.

 

Musée de la Résistance et de la Déportation

La Citadelle 25000 BESANÇON

Tél. : 03 81 83 37 14

Le site de la citadelle de Besançon

 

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Infos pratiques

Adresse

rue des fusillés de la résistance 25000
Besançon
03 81 87 83 33

Tarifs

Adulte: 8,20 €Tarif réduit: 6,80 €Enfant (4 à 14 ans): 4,60 € Gratuit : Enfant (- de 4 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 5 juillet au 30 août: de 9h à 19h Du 29 mars au 4 juillet et du 31 août 24 octobre: de 9h à 18h Basse saison: de 10h à 17h

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et le 1er janvier

Le fort du Réduit, Lille

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Fort et chapelle du Réduit, Lille vue depuis le beffroi de Lille. Source : ©VIGNERON - License Creative Commons - Libre de droit

Le Fort du Réduit anciennement Fort Saint-Sauveur fut construit par Vauban en 1671-1674 .

Il avait pour but de renforcer les fortifications au sud de la ville et de faire impression sur la population du quartier populaire et un peu agitée de Saint-Sauveur. Il servait à stocker des armes et contenait une petite garnison avec un commandant comme à la Citadelle.

Le Fort Saint-Sauveur fut déclassé en 1859 : il ne présente donc plus que quelques bâtiments et une chapelle de style classique datant de 1707, construite en pierres blanches de Lezennes. Seules quelques constructions annexes furent ajoutées depuis 1947.

Le Fort loge encore aujourd'hui les services du génie militaire.

 

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Infos pratiques

Adresse

42 rue du magasin 59800
Lille

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert uniquement lors des journées du patrimoine

Fort de Bourlémont

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L'entrée du fort. Source : http://fortdebourlemont.fr

Situé dans l'Ouest vosgien, à quelques km de la commune de Neufchâteau, le fort de Bourlémont est un fort d'arrêt isolé du modèle Séré de Rivières.

Situé sur la commune de Mont-lès-Neufchâteau, dans l'ouest vosgien, l'ouvrage de Bourlémont est un fort d'arrêt isolé du modèle Séré de Rivières qui prolongeait la place fortifiée de Toul.

Construit en maçonnerie de 1878 à 1881, il avait pour objectif de défendre et surveiller le noeud ferroviaire et routier de Neufchâteau et de ralentir la progression de l'ennemi contraint de s'engouffrer dans la trouée de Charmes. Considéré comme une position de deuxième ligne à la suite de la crise de l'obus-torpille, le fort de Bourlémont fut déclassé dés 1885.

L'ouvrage, dénommé fort Choiseul à partir de 1887, est donc resté dans son état architectural d'origine, à l'exception de quelques modifications allemandes survenues au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il présente ainsi une organisation militaire du XIXème siècle, avec son vaste casernement, ses poudrières et sa caponnière double remarquable.

Son plan parfaitement symétrique représente à lui seul l'harmonie et la rigueur de la construction à cette époque. Son style est aussi esthétique que stratégique . ses voûtes, orillons et abris-pièces sont aujourd'hui des chefs d'oeuvre architecturaux.

En 1996, la commune de Mont-lès-Neufchâteau acheta le fort puis en confia la sauvegarde et la gestion à l'association des Amis du Fort de Bourlémont (AAFB) créée l'année suivante. Cette structure organise aujourd'hui des visites guidées afin de faire découvrir aux visiteurs la vie d'un casernement de 1881 à 1914 (la garnison comptait 700 hommes et 19 officiers) et leur rappeler les tensions qui régnaient alors avec l'Allemagne.

On y apprend par exemple que l'ouvrage fut, lors de la Grande Guerre, terrain d'accueil pour les blessés de la bataille de Verdun . Bourlémont étant le seul ouvrage à avoir reçu, lors de sa construction, un ensemble de casemates destinées à servir d'infirmerie.

Pour les plus jeunes, des jeux de piste sont mis en place au cours desquels les enfants découvrent l'architecture de l'ouvrage et quelques éléments militaires parmi lesquels le télégraphe optique qui, utilisant l'alphabet morse, permettait aux forts de communiquer entre eux. Régulièrement, l'association organise des manifestations évènementielles.

 

Le fort de Bourlémont

Contacts : Asssociation des Amis du fort de Bourlémont (AAFB)

9 place de l'Eglise 88300 MONT LES NEUFCHATEAU 03 29 94 35 69

email :aafb@ifrance.fr

 

A votre disposition sur le site : Aire de pique-nique Arboretum Parking VL et autocars Sanitaires et WC pour personnes à mobilité réduite Buvette avec terrasse Magasin de souvenirs

 

Horaires d'ouverture : Ouverture de 14h30 à 17h00 (dernier départ des visites) Du 1er mai au 30 juin et du 1er au 30 septembre : les dimanches et jours fériés Du 1er juillet au 31 août : tous les jours, sauf le lundi Toute l'année, sur réservation uniquement Visites nocturnes, sur réservation uniquement du 1er au 22 août, les mardis et vendredis à partir de 21h30.

 

Tarifs : Individuel : 4 € Adolescents (10 à 18 ans) : 1 € Enfants de moins de 10 ans : gratuit Groupes : 3 €

 

Site du fort de Bourlemont (88)

 

 

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Infos pratiques

Adresse

88300
Mont-lès-Neufchâteau
03 29 94 35 69

Tarifs

Tarif Adulte : 7 €Tarif enfant de 5 à 18 ans :4€Enfants de – de 5 ans : gratuitTarif Passeport Ambassadeur de lorraine Adulte : 6 €Tarif Passeport Ambassadeur de lorraine Enfants de 5 à 18 ans : 3 €Tarif Groupe (à partir de 10 personnes) : les contacter

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert au public tous les jours de la semaine :du lundi au dimanche inclus de 10 heures à 18 heures.A partir du 1er mai jusqu'au 30 Septembre.

Courriel : aafb@ifrance.fr

Fort de Villey-le-Sec

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Site du fort de Villey-le-Sec. Source : http://www.villey-le-sec.com

Intégré à la place fortifié de Toul, Villey-Le-Sec est le seul exemple en France, de village à l'intérieur d'un fort en fortification française moderne.

Après la défaite de 1870 et l'annexion de l'Alsace-Moselle, la défense de la nouvelle frontière de l'Est fut organisée suivant des lignes de fort formant des rideaux défensifs, fruit des idées du général Séré de Rivières.

Deux lignes furent constituées dans l'Est : le rideau défensif des Hauts de Meuse (de Verdun à Toul) et celui de Haute Moselle (d'Epinal à Belfort). Deux trouées, dans lesquelles l'ennemi devait s'engouffrer, furent également prévues entre chaque : Stenay (Meuse) et Charmes (Vosges).

Toul avait l'avantage d'offrir une continuité géographique avec le rideau des Hauts de Meuse, de même qu'il constituait un point de passage important sur l'axe Paris - Strasbourg. La ville offrait en outre la présence d'une vieille enceinte bastionnée et pouvait de ce fait être rapidement mise en état de défense. Elle fermait également les débouchés de la forêt de Haye et de la plaine de la Woëvre.

Quatre forts furent prévus dans l'immédiat, délimitant les quatre angles de la place fortifiée de Toul : Ecrouves, Domgermain, St-Michel et Villey-Le-Sec. Le fort de Villey-Le-Sec était chargé de contrôler les débouchés de la forêt de Haye. Il occupait pour cela un site élevé en rive droite de la Moselle, à 345 m d'altitude, en bordure du ravin formé par cette rivière dans sa traversée du plateau de Haye.

L'ouvrage fut étudié à partir du 5 décembre 1873 et déjà le site présentait de grosses difficultés puisque le village occupait l'emplacement idéal pour l'implantation du fort. Si la solution de raser le village fut évoquée, le génie du se résoudre à utiliser le site au mieux face au caractère d'urgence des travaux : la démolition du village aurait retardé d'autant le délai d'édification de l'ouvrage et surtout le coût de celui-ci.

Le projet fut néanmoins lancé et les travaux commencèrent le 26 juillet 1875 avant même que la question des acquisitions ne fut totalement réglée. (Les terrains des batteries Nord et Sud ne seront acquis qu'en octobre). Il s'ensuivit une longue période de 4 ans de construction durant laquelle des centaines d'ouvriers travaillèrent avec hâte. Devant ces délais assez longs et suite à une crise précoce avec nos voisins allemands, il fut établi à la fin 1875 quatre redoutes à Toul, construites à la hâte sur des points pouvant servir à l'artillerie ennemie au bombardement du coeur de la place. Dans le secteur nous intéressant, les redoutes de Dommartin et de Chaudeney (à 1 Km en arrière du fort de Villey-Le-Sec) virent le jour en fortification de campagne.

Le fort de Villey-Le-Sec fut achevé dans son ensemble en 1879 . seule la tourelle Mougin dénommée « G », commandée le 14 août 1878 à la société des Forges de Chatillon-Commentry ne fut installée qu'en 1882. Elle nécessita la construction d'un plan incliné et d'une voie ferrée de 203 m. Le fort pouvait alors accueillir une garnison de 1301 hommes, composée de 37 officiers, 56 sous-officiers et 1208 soldats, nécessaires au service de 36 pièces de rempart, de 8 mortiers et de 24 pièces de flanquement. Villey-le-sec fut l'un des forts le plus cher du système fortifié. Mais, il forme également un ensemble exceptionnel et unique . l'impossibilité d'exécuter la construction à l'endroit souhaité, avait conduit à fortifier l'ensemble du village et à l'entourer d'une enceinte et de batteries.

C'est le seul exemple de village à l'intérieur d'un fort en fortification française moderne.

Le fort de Villey-Le-Sec est un fort à enveloppe formé d'un redan encadré par deux batteries fermées à la gorge et deux éléments d'enceinte de raccordement battus par des feux d'infanterie. L'ensemble est fermé par un réduit au plan carré, organisé en fort d'arrêt et à crête unique. Construit entièrement en maçonnerie, revêtu de terre, il résistait alors à l'artillerie en service. Toutefois, la carrière du fort comme celle de l'ensemble du système Séré de Rivières fut brutalement interrompue en 1885 avec la découverte de la mélinite et la création de nouveaux obus de forme cylindro-ogivale capables de détruire les forts en pierre. C'est ce qu'on appela la crise dite de « l'obus torpille ».

Une série d'expériences fut donc menée visant au renforcement des forts . l'ère du béton et des cuirassements venait de naître. En 1888, une instruction dicta les premières modifications à apporter aux ouvrages. Villey-le-Sec se vit ainsi adjoindre à partir du 3 juillet 1890 quatre casernes bétonnées en béton spécial : une au réduit, une dans chaque batterie et une au redan. Le tout pour une somme de 150.000 francs.

Mais ces premières transformations étaient insuffisantes. Aussi, sur proposition de la Haute Commission des Places Fortes (HCPL) créée en 1899, un ambitieux programme de modernisation du fort de Villey-Le-Sec fut entrepris. Les travaux débutèrent ainsi le 11 juillet 1903. L'ancienne entrée du réduit fut supprimée et remplacée par une caserne bétonnée neuve avec entrée au fond du fossé. A partir de l'hiver 1905, d'autres travaux, réalisés par l'entrepreneur Benoît Estrade, portèrent sur le remplacement des caponnières du réduit par des coffres, la réalisation de gaines bétonnées de communication et la construction d'observatoires cuirassés. Le 7 février, la tourelle de 75 du redan (numéro 10) fut réceptionnée.

En 1907, c'est au tour de la batterie Nord de se voir adjoindre une tourelle de 75 (numéro 13) et une tourelle de mitrailleuses (numéro 25) . le flanquement des fossés des batteries et du redan restant en l'état. Enfin, à partir de 1912, le fort devait être doté d'une batterie cuirassée pour deux tourelles de 155 Court.

Si l'ensemble des substructions fut réalisé, les tourelles ne furent jamais installées en raison de la déclaration de guerre. La batterie sud ne sera jamais modernisée et présente les traits caractéristiques des forts initiaux. Le fort de Villey-le-Sec forme un ensemble exceptionnel de part sa taille et l'originalité d'y avoir englobé un village.

Propriété du Conseil Général de la Meurthe-et-Moselle, ce site, entretenu avec beaucoup de professionnalisme par l'association La Citadelle pourrait devenir un important lieu touristique dans le cadre du schéma d'aménagement des Boucles de la Moselle. C'est pourquoi le département vient de lancer une étude de définition qui permettra d'élaborer un plan de développement du fort de Villey-Le-Sec. Le ministère de la défense soutient bien évidemment ce projet.

 

Le fort de Villey-le-Sec

Contacts : Monsieur Régis BERGER, Président Association La Citadelle

2 place de l'Eglise 54840 Villey-le-Sec

03.83.63.90.09

email :fort@villey-le-sec.com


Horaires d'ouverture : Ouvert chaque dimanche et jours fériés à 15 heures précise du 1er mai au 30 septembre

Tous les jours à 15h du 14 juillet au 15 août sauf lundi à 15 h. Accueil des groupes toute l'année sur Rendez-vous.

 

Tarifs : Adultes : 5 € Ambassadeur de Lorraine : 4 € Moins de 16 ans : 2,5 € Groupes (plus de 25 pers) : 4 €

 

Site du village fortifié de Villey le sec (54)

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

rue du Fort 54840
Villey-le-Sec
03 83 63 90 09

Tarifs

Plein tarif : 6 € Tarif réduit : 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er mai au 30 septembre chaque dimanche et jours fériés

Musée des Canonniers Sédentaires de Lille

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L'un des nombreux canons de la collection du Musée. Source : site museedescanonniers

Situé dans une aile l'ancien couvent des sœurs Urbanistes datant de 1720, le musée des Canonniers de Lille compte plus de 1500 pièces de collection évoquant cinq siècles d'histoire du Bataillon...

Situé au sein de l'ancien couvent des sœurs Urbanistes, dans une aile datant de 1720, le musée des Canonniers de Lille recèle plus de 1 500 pièces de collection évoquant cinq siècles d'histoire du Bataillon et, par-delà, de la ville.

Unique descendant, en France, des confréries militaires - et l'un des plus anciens corps d'artillerie d'Europe -, le bataillon des Canonniers Sédentaires de Lille a en effet été créé en 1483, sous le vocable de la Confrérie de Sainte-Barbe. En reconnaissance de la brillante conduite des Canonniers lors du siège de 1792 mené contre les Autrichiens, Napoléon Bonaparte réorganisa leur Bataillon en 1803, leur faisant don de cet ancien couvent afin qu'ils puissent le transformer en hôtel.

Le portique érigé en 1805 donne accès à la cour d'honneur. Outre un mortier autrichien éclaté en 1792, y prennent place deux obusiers - le 105 HM 2 et le 155 BF 50 - aux côtés du mythique canon de 75. Dans le hall d'entrée 11 plans de Brun - Lavainne dressés sous Louis-Philippe décrivent l'évolution de Lille de l'an mil à 1835. Le palier permet de découvrir des boulets datant du siège de 1792 ainsi que les portraits de deux personnages emblématiques de l'histoire du bataillon : le capitaine Ovigneur, héros de la Résistance face aux Autrichiens, et le général Négrier.

La salle de la Confrérie brosse les grands traits de l'Ancien Régime et de la Révolution à Lille. Particulièrement précieuses, les plus anciennes pièces de collection remontent au XVIème siècle. Sont naturellement évoqués les sièges de 1667 à 1708. La période contemporaine est retracée dans la salle Négrier. Exposés en son milieu, les deux canons Gribeauval de 4 constituent le plus beau fleuron des collections du musée. Donnés par le premier Consul en 1803, ils sont demeurés intacts et complets : de semblables pièces sont extrêmement rares en France et dans le monde.

Plusieurs vitrines présentent des maquettes, des médailles et des insignes, ainsi que nombre d'armes blanches. Le souvenir des grands conflits reste présent : en particulier la guerre de 1870 (illustrée en premier lieu par les souvenirs du général Faidherbe) et la Première Guerre Mondiale. Le souvenir du général Négrier et la vie quotidienne des canonniers au XIXème siècle sont également évoqués. La salle d'honneur comporte un mobilier de style flamand du XIXème siècle. On y remarque l'étendard du Bataillon bien que, fait rarissime, (on ne recense que trois cas semblables en France) celui-ci n'appartienne pas à l'armée d'active.
Les anciens étendards, ainsi que les drapeaux des amicales régimentaires dissoutes, ornent le balcon. Sa visite constitue, notamment grâce aux plans de Lille une bonne introduction à la visite pédestre des restes de l'enceinte urbaine. Portes de Roubaix et de Gand, toutes proches, puis cheminements vers la Citadelle de Vauban, le long de sentiers ouverts près des restes des anciens remparts Nord-Ouest et qui font l'objet de plans d'aménagement. Il faut ici passer par la plaine Winston-Churchill, le site de la Poterne et la Porte d'eau, l'écluse du Grand Carré et le Parc de la citadelle.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

44 rue des canonniers 59000
Lille
03 20 55 58 90

Tarifs

Normal : 5€ / Réduit : 4€ (militaires, étudiants, Amis des Musées) / Moins de 15 ans : gratuit si accompagné / Groupe (- 15 personnes) : 3€ par personne (+ guide 20€) / Groupe (+ 15 personnes) : 2€ par personne (+ guide 20€)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le samedi de 10h à 17h en basse saison et de 10h à 18h en haute saison / Visite possible en semaine pour les groupes, sur rendez-vous

Mémorial de la Résistance de Noble Tour

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Noble Tour abrite aujourd'hui le Mémorial de la Résistance. Source : © Office de Tourisme de Lille - Photo : © Damien - Zoom sur Lille

La Noble Tour abrite l'urne contenant les cendres et restes d'ossements calcinés des déportés des camps de la mort. Sur le couvercle de l'urne figure les noms de ces camps.

Construite dès le début du XVème siècle (en 1402), la Noble Tour fut terminée sous Philippe le Bon. Conçue avec des matériaux régionaux (pierre de Lezennes), elle est couverte de terre pour faire face au froid et au feu, faisant 14m de largeur avec des murs de 3m d'épaisseur. La maçonnerie et les moulures datent de l'époque bourguignonne. La "Noble Tour" a 6 siècles d'existence.

Détruite lors du siège de Louis XIV, elle fut remise en état par Vauban. Il lui manque, cependant, la partie supérieure et le rez-de-chaussée qui est enterré. A l'intérieur, on remarque la voûte gothique et on y trouve l'urne symbolisant le martyre des Déportés.

L'urne qui se trouve dans la Noble Tour contient des cendres et des restes d'ossements calcinés des déportés morts atrocement dans les camps de la mort. Le couvercle, en bronze, porte en relief, les noms de ces camps.

 

Mémorial départemental de la Résistance et de la Déportation

Rue des Déportés à Lille

 

Site accessible au public lors des manifestations du souvenir : c'est le cas du dernier dimanche d'avril, chaque année, lors de la Journée commémorative de la Déportation et des journées

Portes Ouvertes des Monuments Historiques en septembre.

 

Renseignements : pour visite de groupes, service Culturel au 03 20 49 52 81.

 

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

Site du comité départemental du tourisme du Nord

Site de l'office du tourisme de Lille

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

rue des déportés 59000
Lille
service Culturel au 03 20 49 52 81 Office du Tourisme de Lille Palais Rihour Place Rihour BP 20559002 LILLE Cedex Tél. depuis la France : 0891 56 2004

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite le dimanche de 15 h à 17 h, d'avril à novembre et sur rdv. Mémorial accessible au public le dernier dimanche d'avril, la Journée de la Déportation et les journées Portes Ouvertes des Monuments Historiques en septembre.Office du Tourisme de référence :Palais Rihour Place Rihour BP 205 59002 LILLE CedexTél. depuis la France : 0891 56 2004Tél. depuis l'étranger : +33 (0)359 579 400

Le Fort de Bertheaume

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© @SPIC de Bertheaume

Dressé sur un îlot rocheux, le Fort de Bertheaume domine l’entrée du goulet de Brest. Situé sur la rive nord, à proximité de la Pointe Saint Mathieu, cet ouvrage militaire fait face à la Presqu’île de Crozon. Accessible par une passerelle, le Fort de Bertheaume est ouvert au public durant les mois de juillet et d’août.

Sans remonter à des temps immémoriaux, on peut penser que dès le Mésolithique, entre 8000 et 5000 ans avant notre ère, les populations d’alors trouvaient ici refuge et nourriture. Les premières traces attestant d’une occupation humaine sur l’île, datent de l’âge de bronze, comme en témoignent des tombes à coffre, mises à jour en 1962.

De l’époques Gaulloise, il reste quelques fragments de poteries, une stèle funéraire, des débris de tuiles, et quelques tessons de poteries indiquent la présence d’un édifice gallo-romain construit entre le 2ème et 3ème siècle.

Au 17ème siècle, Brest connait un nouvel essor. Vauban est chargé de fortifier la cité et comme le château de Bertheaume fait partie du dispositif de protection de la rade de Brest, il devient alors un véritable Fort.

Après la guerre de 1870, le Fort de Bertheaume est transformé, l’îlot lui-même est abandonné. Il n’y reste qu’un observatoire d’artillerie. Les casernes sont rasées, une batterie plus puissante est installée en retrait du Fort sur la partie continentale.

Après la guerre 14-18, Bertheaume sera définitivement abandonné.

En 1940, la 5ème Panzer Division s’empare de Brest.

A partir de 1942, les allemands fortifient la côte et construisent sur l’île de Bertheaume une casemate et installent une batterie anti-aérienne et un canon de 75 mm.
Devenu la cible des chasseurs-bombardiers alliés, les allemands de la garnison de Bertheaume se rendent le 6 septembre 1944 aux troupes Américaines.

Entouré de grillages, interdit d’accès au public, le site de Bertheaume retombe à nouveau dans l’oubli.
En 1990, la commune de Plougonvelin achète le Fort à la Marine Nationale. Désaffecté depuis une quarantaine d’années, Bertheaume se trouvait alors dans un état d’abandon et de délabrement à certains endroits.

Lors du déminage du terrain, sur 700 munitions découvertes, 200 pièces actives ont dû être neutralisées.

Sur la partie continentale, différents travaux ont été entrepris : débroussailler les douves et l’accès aux différentes constructions, redresser les marches d’escaliers et les murs effondrés, retracer les voies. 7000 heures de travail ont été nécessaires et ont permis de découvrir un réseau souterrain insoupçonné.

Bertheaume a retrouvé ainsi une nouvelle vocation dans le cadre d’un projet de développement touristique visant à établir dans la simplicité un contact fort entre le visiteur et le monument.

Un théâtre de verdure parfaitement intégré au site permet d’organiser différents spectacles avec l’anse de Bertheaume pour toile de fond.

Un parcours accrorocher, des chasses au Trésor et des visites théâtrales animent le Fort chaque été.

 

 


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Infos pratiques

Adresse

Rue de Bertheaume 29217
Plougonvelin
02 98 38 03 81

Tarifs

Adultes : 3,50€ - Tarif réduit (enfant de 5 à 11 ans) : 2€ - Chasse au Trésor et accès à l’îlot fortifié : 5€ / personne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert en juillet et en août de 11h00 à 18h00 / Fermeture des caisses 1h avant la fermeture du site