John Monash

1865-1931

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Portrait de John Monash - 1918.
Source : Wikimedia Commons - libre de droits

 

Fils d'immigrés prussiens, John Monash est né à Melbourne, en Australie, le 27 juin 1865.

Après des études au Scotch College et à l'Université de Melbourne, il travaille comme ingénieur civil, notamment à la construction d'un pont sur la Yarra River.

Parallèlement, il intègre la compagnie universitaire du 4e bataillon de la milice Victoria, en 1884, puis la brigade métropolitaine d'artillerie en 1887, année où il devient lieutenant. Capitaine en 1895, major en 1897, il est, en 1906, lieutenant-colonel dans l'Intelligence corps. À la veille de la Première Guerre mondiale, promu colonel, il est à la tête de la 13e brigade d'infanterie. Il publie en 1913 100 hints for company commanders (100 conseils pour les commandants de compagnie), un manuel de formation militaire.

À la déclaration de guerre, il prend le commandement de la 4e brigade d'infanterie de l'AIF (Australian Imperial Force), une des composantes des troupes australo-néozélandaises de l'Anzac stationnées en Égypte. Après les durs combats de la campagne de Gallipoli où, d'avril à décembre 1915, les troupes de l'Anzac subissent de lourdes pertes, le major général Monash rejoint le front Ouest en juin 1916.

Prenant la tête de la 3e division, il mène ses hommes à la victoire lors de l'assaut pour la prise de la crête de Messines, en Belgique, le 7 juin 1917, puis lors des combats de la troisième bataille d'Ypres à Passchandaele (juillet-novembre). Lieutenant général, successeur de Birdwood au commandement du corps des troupes australiennes en mai 1918, il dirige l'offensive victorieuse de juillet pour s'emparer du Hamel puis est engagé dans les opérations sur la Somme, où les positions allemandes sont balayées, à Saint-Quentin, Péronne...

Après l'armistice, directeur général du rapatriement et de la démobilisation, il organise la démobilisation et le retour des troupes australiennes. Il rentre lui-même en Australie en 1919 et, retraité de l'armée, occupe différentes fonctions civiles dont celle de directeur général de la commission d'électricité de l'état de Victoria.

Il décède le 8 octobre 1931, à Melbourne.

Il a été fait chevalier de l'Ordre du Bain par le roi George V, le 12 août 1918.

 

Source : MINDEF/SGA/DMPA

Guillaume Apollinaire

1880-1918

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Apollinaire à l'hôpital italien. 1916. Source : Bibliothèque historique de la Ville de Paris

 

Né le 26 août 1880 à Rome, Wilhelm-Apollinaris de Kostrowitzky avait 18 ans quand il arriva dans la capitale française avant de voyager comme précepteur en Allemagne. Sous le nom de Guillaume Apollinaire (son prénom francisé), il prit rapidement part aux mouvements littéraires d'avant-garde. Après avoir collaboré à La Revue Blanche, il fonda en 1903 sa revue Le Festin d'Esope. Les cafés du boulevard Saint-Germain ou de Montparnasse, le cabaret du "Lapin Agile" ou l'atelier d'artistes du "Bateau-Lavoir" furent autant de lieux de rencontres avec Picasso, Alfred Jarry, Vlaminck, Max Jacob...

Entre des oeuvres érotiques et ses critiques d'art pour L'Intransigeant ou Le Mercure de France, Apollinaire suivit la poésie symbolique. Derain illustra son premier livre en prose, L'Enchanteur pourrissant. En 1912, il participa à la fondation de la revue Soirées de Paris. Sa rupture d'avec Marie Laurençin, sa compagne depuis 1909, lui inspira le célèbre Pont Mirabeau.

"Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Et nos amours

Faut-il qu 'il m'en souvienne

La joie venait toujours après la peine."

 

Mouvement primordial dans l'art contemporain, le cubisme et ses audaces séduisirent Apollinaire qui les défendit dans ses articles et chercha à les traduire en poésie, donnant à celle-ci une forme désarticulée. En 1913, après la sortie de livres sur cette école picturale, la publication d'Alcools, où n'existait aucun signe de ponctuation, le rendit célèbre.

En 1914, il partagea la vie cosmopolite de Montparnasse, séjourna en Normandie et sur la Côte d'Azur et rencontra Louise de Coligny-Chatillon, dite Lou, pour laquelle il écrira ses fameuses lettres. A la mobilisation, il demanda sa naturalisation et s'engagea le 6 décembre, à Nîmes, au 38e régiment d'artillerie de campagne. Muté sur le front en 1915, il combattit en Champagne où il deviendra maréchal-des-logis.

 

"Cette boue est atroce

aux chemins détrempés

Les yeux des fantassins ont des couleurs navrantes

Nous n 'irons plus au bois

les lauriers sont coupés

Les amants vont mourir

et mentent les amantes"

(Poèmes à Lou)

 

Sur le front, il correspondait avec Madeleine Pages, qui devint sa fiancée, et avec sa marraine de guerre, la poétesse languedocienne "Yves Blanc". Naturalisé en mars 1916, il passa dans l'infanterie comme sous-lieutenant au 96e R.I.

"Le ciel est plein ce soir

de sabres d'éperons

Les canonniers s'en vont

dans l'ombre lourds et prompts"

(Poèmes à Lou)

 

Le 17 mars, à La Ville-aux-Bois, dans l'Aisne, il fut grièvement blessé à la tête par un éclat d'obus, ce qui entraîna deux trépanations. Réformé, renonçant à se marier, Apollinaire continua d'écrire de nombreux poèmes - dont le poète assassiné - tout en se tournant vers le théâtre : le 18 mai 1917, a lieu la première de Parade, ballet de Diaghilev, auquel il collabora et pour lequel il inventa le terme "surréalisme". Le 24 juin, a lieu la première d'une pièce justement surréaliste, Les Mamelles de Tirésias. Parallèlement, il donna des conférences et travailla sur un scénario de cinéma. Le 1er janvier 1918, atteint d'une congestion pulmonaire, il fut conduit à l'hôpital. Rétabli, il épousa le 2 mai, Jacqueline Kohl, poursuivit sa collaboration au Temps, à Paris-Midi, commença l'écriture de deux pièces de théâtre et de Casanova, un opéra-bouffe. Calligrammes avait déjà été publié.

Le 9 novembre 1918, le poète, dont l'organisme avait été affaibli par sa blessure de guerre, mourut de la grippe espagnole. Son corps repose à Paris, dans le cimetière du Père Lachaise.

 
Source : MINDEF/SGA/DMPA

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Vidéo commémorative du 21 mai 2016 - ©Ministère de la défense - DMPA/SDMAE/BAPI

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Vidéo commémorative du 20 avril 2016 - ©Ministère de la défense - DMPA/SDMAE/BAPI

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