Le musée de la bataille de Fromelles

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©MEL MBF

Les 19 et 20 juillet 1916, la Bataille de Fromelles se déroule sur 4 kilomètres de front. Australiens et Britanniques déclenchent l’assaut contre les positions allemandes. Cette attaque provoque la mise hors de combat de près de 8 500 hommes toutes armées confondues (tués, blessés, prisonniers et portés disparus).

En 2009, une équipe d’archéologues met au jour les corps de 250 soldats australiens et britanniques disparus à Fromelles. Une campagne d’identification commence ; elle est toujours en cours. Avec chaque nouvelle identité, c’est l’histoire d’un soldat qui continue de s’écrire. Inauguré en 2014, le Musée métropolitain de la Bataille de Fromelles retrace ces évènements à travers une riche collection d’objets, notamment archéologiques et la mise en valeur des histoires de ces soldats qui font la grande Histoire.

Le Musée métropolitain de la Bataille de Fromelles propose des visites, des ateliers et des manifestations toute l’année, auprès de tous les publics (scolaires et grand public). Chaque année une à deux expositions temporaires sont présentées au public, auxquelles sont associées une programmation culturelle complète.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue de la basse ville 59249
Fromelles
03 59 61 15 14

Tarifs

Plein tarif : 5€ / Tarif réduit : 3€ (étudiants, demandeurs d’emploi, visiteurs de plus de 60 ans, famille nombreuses, anciens combattants, accompagnateur d’une personne présentant un handicap et détentrice d’une carte d’invalidité, tour opérateur, battefield tour) / Gratuité : moins de 18 ans, minima sociaux, invalides civils et militaires, détenteurs de la C’Art ou d’un City pass, détenteurs de la carte ICOM, guides, enseignants, journalistes, membres de l’association FWTM, chauffeur de bus

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture du 9h30 à 17h30 sans interruption / Fermeture de la billetterie à 17h / Fermé le mardi

Fermetures annuelles

Fermeture les dimanche et lundi de Pâques, le 1er mai, 1er novembre, 25 décembre et 1er janvier / Fermeture du Musée du 22 décembre 2023 au mardi 2 janvier 2024 inclus / Fermeture annuelle en février (de 4 à 5 semaines)

Une photographie signée par les plénipotentiaires de l’Armistice

"Après la bataille de Belfort", un tableau de Théodore Levigne

La nécropole nationale de Zuydcoote

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Nécropole nationale de Zuydcoote. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Zuydcoote

 

Créée en 1921 à proximité d'anciennes antennes médicales de campagne, la nécropole nationale de Zuydcoote regroupe initialement les soldats ayant succombé à leurs blessures dans différents hôpitaux de Dunkerque en 1914-1918, puis à partir de 1953 y sont réunis les corps des combattants morts pour la France en 1940 lors de l’opération Dynamo.

Aujourd’hui, ce cimetière national rassemble 2 053 corps de combattants français dont 2 037 en tombes individuelles. Une tombe collective rassemble les restes mortels de seize soldats. A leurs côtés reposent un Russe mais aussi 201 Allemands dont 31 reposent en ossuaire.

Cette nécropole est composée de trois carrés, le carré français 1914-1918, le carré français musulman 1914-1918 et le carré français 1939-1945 qui comprend 917 soldats et résistants du Nord, et 14 Espagnols affectés à des compagnies de travailleurs. Un cimetière militaire britannique regroupant 177 corps jouxte la nécropole de Zuydcoote.

En 1914, dès le début des opérations, les hôpitaux civils et militaires de Dunkerque et de la région accueillent de nombreux blessés venus du front de l’Yser. Très vite, ces structures sont saturées. Écoles, collèges, hospices ou bien encore, le sanatorium de Zuydcoote, ou les casinos de Malo et Malo-Terminus sont réquisitionnés pour recevoir un nombre croissant de blessés.

Les batailles de l’Yser, 1914-1918

Après l’abandon d’Anvers et la retraite des Flandres, les armées belges, françaises et britanniques, organisent une nouvelle ligne de front sur l’Yser, entre les rives de la mer du Nord et Dixmude. Long d'une quinzaine de kilomètres, ce secteur est âprement disputé. Pour endiguer les assauts répétés des Allemands, les Belges résistent vaillamment en utilisant tous les moyens possibles. Ainsi, à l'automne, les digues sont rompues, inondant le no man’s land et les tranchées ennemies. Depuis le 16 octobre, les fusiliers marins de la brigade du contre-amiral Ronarc’h défendent pied à pied Dixmude aux côtés du 4e bataillon du Maroc, du 1er bataillon d'Algérie et de l’armée Belge. Après 25 jours de combats ininterrompus, le 10 novembre, l'ennemi s'empare de Dixmude. Plus au sud, à Ypres, du 31 octobre au 2 novembre, l'ennemi lance de furieux assauts qui se brisent sur les lignes franco-britanniques. Aucun des adversaires n’a reculé. La première bataille d’Ypres s'achève sans réels résultats. La ville reste tout au long de la guerre au cœur des enjeux, notamment au printemps 1915 où une nouvelle arme est expérimentée : les gaz de combat.

Tout au long du conflit, de nouvelles opérations toujours plus meurtrières sont conduites dans ce secteur, notamment au printemps 1915 puis au cours de l'été 1917 où disparaissent 240 000 Britanniques.

La bataille de Dunkerque, 26 mai - 4 juin 1940

Le 10 mai 1940, les troupes allemandes se ruent sur les Pays-Bas, la Belgique et les Ardennes. Deux jours plus tard, le front cède à Sedan. Malgré une âpre résistance, les troupes françaises, submergées par les chars et l'aviation ennemie, abandonnent leurs lignes. La force blindée du général Guderian fonce vers la Mer du Nord pour couper les armées alliées dont une partie avait été engagée en Belgique. Le 20, l’estuaire de la Somme est atteint. Situés au nord, le Corps Expéditionnaire Britannique, la 1re armée française et l’armée belge se trouvent pris au piège et se replient dans le plus grand désordre dans un mince corridor entre Lille et Dunkerque. Le 24 mai, 400 000 soldats sont encerclés. Profitant d'un répit dans la progression, les Alliés organisent une impressionnante entreprise de sauvetage. Du 28 mai au 4 juin, se déroule l'opération Dynamo au cours de laquelle tous les navires disponibles, civils et militaires, sont réquisitionnés. Les bombardements de la Kriegsmarine et de la Luftwaffe ne peuvent interrompre les rotations entre Dunkerque et Douvres. Les pertes infligées sont importantes mais les ports et les plages se vident progressivement. Le 31 mai 1940, la garnison de Lille se rend. Quelques éléments français, notamment la 2e division d’infanterie nord africaine se dressent comme un ultime rempart. Les Français luttent à 1 contre 10 pour permettre, encore pour quelques heures, l'évacuation des plages. Ces unités payent un lourd tribut.

Le 4 juin 1940, les derniers défenseurs de Dunkerque cessent le combat. Près de 340 000 hommes dont un tiers de Français ont pu être évacués vers l'Angleterre mais l'opération Dynamo est un succès en demi teinte. Sur le plan humain, près de 20 000 hommes sont morts pendant les combats et l’évacuation, 35 000 sont faits prisonniers. Sur le plan matériel, nombre de véhicules et d'armes a été abandonné, détruit ou tombé aux mains de l'ennemi. Pour de longs mois, le corps expéditionnaire britannique perd ainsi sa capacité offensive.

 

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Infos pratiques

Adresse

59123
Zuydcoote

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Les combats de Chasselay

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Colonne de tirailleurs sénégalais, avril 1940. © ECPAD
Prisonniers en 1940. Source : German Federal Archive (Deutsches Bundesarchiv)

 

Le 3 septembre 1939, la France et l'Angleterre sont entrées en guerre contre l'Allemagne nazie. Après une période d'attente et de combats sporadiques dénommée "la drôle de guerre", le 10 mai 1940 voit lancer depuis les Ardennes l'offensive ennemie qui va s'étendre inexorablement pour s'achever le 22 juin par la signature de l'armistice.

Durant ces évènements, la défense de la région lyonnaise est indissociable de celle du front des Alpes que menacent les Italiens, en guerre contre la France depuis le 10 juin. Il s'agit en outre d'un carrefour stratégique sur la route suivie par les Allemands en direction du Sud.

Les combats de Saumur

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Dans l'île, vestiges de la Maison Victor Boret, où se trouvait le P.C. de De Buffévent.
Le pont Napoléon (ou Pont des Sept Voies), lieu des combats du lieutenant de Buffévent. Source : "L'Anjou", revue trimestrielle, septembre 1990

 

Le 10 mai 1940, à l'issue de la "drôle de guerre", l'Allemagne lance ses armées contre la France et la Belgique.

Après l'avoir emporté dans la Somme et dans l’Aisne, l’ennemi progresse vers la Seine. Le Général Weygand, commandant en chef des armées françaises depuis le 20 mai 1940, ordonne de mettre en défense toutes les rivières susceptibles de barrer vers le sud la route de l’invasion.

La bataille de Stonne-Oches

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Passage de la Meuse par des éléments de la 10ePanzer Division pendant la
Passage de la Meuse par des éléments de la 10ePanzer Division pendant la "campagne de France", 15 mai 1940-20 mai 1940. © ECPAD

 

Le XIXe corps blindé du général Guderian qui attaque sur Sedan comprend trois divisions : les Ie, IIe et Xe divisions blindées, soit un effectif de 1.000 chars environ. C'est la 2e armée du général Huntziger, dont le PC se situe à Senuc, qui lui fait face.

La bataille de Montcornet

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Le colonel Charles de Gaulle au côté du président de la République, Albert Lebrun, en visite à Goetzenbruck, le 23 octobre 1939.
Le colonel Charles de Gaulle au côté du président de la République, Albert Lebrun, en visite à Goetzenbruck, le 23 octobre 1939. © ECPAD

 

Ayant franchi les Ardennes, le XIXe corps blindé du général Guderian progresse vers le Nord-Ouest. Le 16 mai, les avant-gardes allemandes atteignent les environs de Saint-Quentin.

La 6e armée du général Touchon est chargée d'établir un front défensif sur l'Aisne. Pour permettre la mise en place de ce dispositif, des opérations de retardement sont nécessaires et diverses unités sont donc lancées en avant.

Mémorial 39-45

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© Mémorial 39-45

Créé en 1994 par la Ville de Saint-Malo pour le 50e anniversaire de la Libération, le Mémorial est installé dans un ensemble de bunkers bâtis par l’armée allemande, à partir de l’automne 1942, dans la cour de l’ancien fort de la Cité d’Alet (fort du XVIIIe siècle).

Le Mémorial 39-45 propose deux visites différentes, uniquement guidées et complémentaires l’une de l’autre. La visite « Histoire » se déroule dans l’ancien bunker de la défense antiaérienne (3 niveaux), elle retrace la période 1940-1944 dans la région malouine (1h/25 personnes maximum). A certains horaires, elle est accompagnée de la projection du film d’archives : « La bataille de Saint-Malo » (45mn).

La visite « Découverte des fortifications » est un parcours intérieur /extérieur qui permet de comprendre l’implantation et le rôle des fortifications sur la Cité d’Alet ainsi que la vie quotidienne des soldats. Elle permet d’accéder à un rare bunker pour mitrailleuse entièrement rééquipée et au poste directeur de tir de l’artillerie récemment restauré avec l’aide de la Mission Bern, de la Fondation du Patrimoine et la FDJ. (1h15/19 personnes maximum).

 


 

 
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Infos pratiques

Adresse

Allée Gaston Buy 35400
Saint-Malo
02 99 82 41 74

Tarifs

Pour 1 visite au choix = Adulte : 6,20€ - Étudiants, scolaires : 3,10 € - Famille (2 ad. + 2 enf. et plus) : 15,50 € / Pour les 2 visites = Adulte : 9,30€ - Étudiants, scolaires : 4,10 € - Famille (2 ad. + 2 enf. et plus) : 20,70 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert d’avril à octobre (Visite « Histoire » : H - Visite « Fortifications » : F) / Du 1 avril au 30 mai - Fermé le lundi - Visites à 14h30 (H), 15h15 (H), 16h30 (F) / Du 1er juin au 30 juin - Fermé le lundi - Visites à 10h30 (F) du jeudi au samedi et 14h30 (H), 15h15 (H), 16h30 (F) le reste de la semaine / Du 1er juillet au 31 août - Visites 10h15 (H), 11h (F), 14h (F), 15h (H), 16h (H), 17h (F) tous les jours / Du 1er septembre au 30 septembre - Fermé le lundi - Visites à 10h30 (F) du jeudi au samedi et 14h30 (H), 15h15 (H), 16h30 (F) le reste de la semaine / Du 1er octobre au 31 octobre - Fermé le lundi - Visites à 14h30 (H), 15h15 (H), 16h30 (F)

Fermetures annuelles

Fermé de novembre à mars

Mémoire du Maquis, accueil historique

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Le plateau des Glières est un lieu de mémoire lié à la Seconde Guerre mondiale. Du 31 janvier au 26 mars 1944, près de 500 hommes s’y regroupèrent, sous le commandement du lieutenant Tom Morel, puis du capitaine Maurice Anjot, pour réceptionner des armes. Au bout de 2 mois, ceux qui avaient choisi de « vivre libre ou mourir » firent face à l’attaque conjointe et massive des forces de Vichy et de la Wehrmacht. Plus de 140 maquisards y trouvèrent la mort.

A découvrir sur le plateau des Glières, lieu emblématique des valeurs de la Résistance :

L’accueil historique Mémoire du Maquis est ouvert au public environ 10 mois par an et des animations, des rencontres, des visites sont régulièrement organisées. Le Conseil Général de la Haute-Savoie vous y accueille dans un espace multimédia équipé de bornes interactives où il vous sera possible de consulter librement le CD-ROM La Résistance en Haute-Savoie, ainsi que le site Internet Mémoire des Alpes. Vous trouverez également une salle de projection où vous sera présentée une évocation historique des Glières, « Vivre Libre ou Mourir » (52 minutes) ou le documentaire « Août 1944 : la libération d’Annecy et de la Haute-Savoie » (25 minutes). Une boutique est également accessible au sein de cet accueil.

Le circuit de découverte historique : au centre du plateau, autour de la zone de parachutage, ce parcours balisé par des panneaux retrace l’organisation et la vie quotidienne du bataillon des Glières durant l’hiver 1944. D’une durée de deux heures, il est accessible à tous types de marcheurs. un questionnaire pédagogique est à disposition des enfants, qu’ils pourront remplir en s’aidant de la lecture des panneaux jalonnant le sentier.

Le Monument national à la Résistance : cette œuvre d’art moderne d’Emile Gilioli symbolise la Résistance et l’espoir. Elle a été construite en 1973 à l’initiative des Rescapés des Glières. L’intérieur du Monument renferme d’autres œuvres de l’artiste. Pour les personnes qui se rendent sur le Plateau des Glières, le Monument National à la Résistance apparaît posé sur l’herbe de ce vaste alpage, sa géométrie reprenant les formes des montagnes et notamment la montagne de Jalouvre qui lui sert de décor ultime. C’est une sculpture sans épaisseur, un bas-relief qui aurait été démesurément agrandi sur un fond de nature, se détachant par sa masse blanche sur le reste du paysage.

 

BÂTIMENT D’ACCUEIL MÉMOIRE DU MAQUIS

Informations pour la découverte des lieux emblématiques de la Résistance sur le plateau des Glières, exposition, projection du film « Vivre libre ou mourir ».

Point de départ des visites, circuits guidés et animations.

 

Plateau des Glières/Bâtiment d’accueil Mémoire du maquis

RD 55, plateau des Glières, Thorens-Glières, 74570 Fillière

T / 04 50 33 21 31

reservationsitesdesglieres@hautesavoie.fr

Sources : ©Mémoire du Maquis, accueil historique
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Infos pratiques

Adresse

Plateau des Glières 74570
Thorens-Glière
04 50 33 21 31

Tarifs

Plein tarif : 3 €. Tarif réduit : 2 €. Forfait famille. Et sur présentation d’un justificatif : - 25 ans, étudiants, bénéficiaires du RSA, demandeurs d’emploi, carte Cézam, carte Loisirs, groupes (minimum 10 personnes) Gratuit : 1er dimanche du mois, enfants -8 ans, personnes en situation de handicap et leurs accompagnateurs, groupes scolaires et universitaires, associations de mémoire, anciens combattants et militaires, personnels du 27ème BCA, enseignants et professeurs, journalistes, accompagnateurs de groupe, dans la limite de 1 pour 10 entrées payantes, membres de l’ICOM et de l’AGCCPF, professionnels du tourisme et guides-conférenciers. Week-end Famille Plus. Une entrée achetée sur l’un des deux sites des Glières donne droit à une gratuité sur l’autre site, valable 48h. Règlement : carte bleue, espèces (euros), chèques

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Horaires, programmes, tarifs sur experience.hautesavoie.fr (https://experience.hautesavoie.fr/decouvrir/patrimoine-departemental?saison=hiver#0) ou #hautesavoiExperience, l’appli mobile du Département.

Fermetures annuelles

Bâtiment d’accueil Mémoire du Maquis : fermé du 1er octobre au 28 février.

Site Web : hautesavoie.fr