Musée de l'Artillerie

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Créé sur le site de Draguignan en 1982, titulaire du label « Musée de France » depuis 2006 et totalement rénové en 2013, le Musée de l’artillerie a pour double mission de témoigner de la richesse du patrimoine historique, technique et humain de l’arme, tout en participant à la formation de la génération montante.

Un outil de formation à la citoyenneté

Actif au sein des Ecoles militaires de Draguignan, comme outil de formation des militaires et civils de la Défense, il est aussi tourné vers l’extérieur en accueillant un large public de touristes et de scolaires. Fort de plus de 21.000 visiteurs en 2014, dont 7.000 enfants et adolescents, le Musée de l’artillerie est donc une vraie ressource pédagogique pour les groupes scolaires comme pour les familles. Le Musée est aussi porteur d’expositions temporaires des plus variées.

Après « Soldats de plomb » en 2011, « Animaux dans la guerre » en 2012, « La Marne » en 2014 et « Coups de pinceaux » en 2015, l’exposition temporaire de l’année 2016 s’attache à témoigner des batailles de Verdun et de la Somme, paroxysmes militaires et humains de la violence de masse au cours de la Grande Guerre, devenus des symboles de paix et de réconciliation.

Un conservatoire du patrimoine de l’artillerie

S’appuyant sur une collection de près de 15.000 objets dont 2.000 d’intérêt majeur, le Musée de l’artillerie présente une collection unique dont les pièces les plus anciennes remontent au XIVe siècle. Tout particulièrement riches pour la période comprise entre 1870 et notre époque, les collections du musée font l’objet d’un chantier permanent de rénovation et de mise en valeur, notamment grâce au bénévolat de passionnés. La richesse de cette collection permet d’affirmer que le musée présente Sept cents ans d’histoire de France, vus à travers l’âme d’un canon (titre éponyme du livre de visite).

VERDUN-LA SOMME

Au milieu de la guerre, au bout de leurs forces

Du 21 mai au 20 novembre 2016, dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre, le Musée de l’artillerie de Draguignan organise une exposition consacrée aux deux batailles titanesques de Verdun et de La Somme. Du dimanche au mercredi inclus (et les jeudis sur rendez-vous), de 9h00 à midi et de 13h30 à 17h30, l’exposition intitulée VERDUN – LA SOMME, Au milieu de la guerre, au bout de leurs forces, réalisée en partenariat avec des collectionneurs privés, traite de ces deux batailles, véritables virages de la guerre où l’intensité des combats a dépassé tout ce que l’Homme avait connu auparavant. Par son discours pédagogique et la richesse de sa présentation, cette exposition est conçue pour tous les âges, des plus jeunes aux plus expérimentés. Exposition adaptée pour la visite par des classes du CM1 au Lycée, dans le cadre des cours d’histoire et d’éducation à la citoyenneté.

 

 

Sources : ©Musée de l'Artillerie
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Infos pratiques

Adresse

Quartier Bonaparte - Avenue de la Grande armée 83300
Draguignan
04 83 08 13 86

Tarifs

entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30, du dimanche au mercredi inclus(le jeudi et le vendredi, possibilité de visites de groupes sur rendez-vous)

Fermetures annuelles

Du 15 décembre au 15 janvier.Office du tourisme intercommunal de la Dracénie - Adresse : 2, avenue Carnot, 83300 DRAGUIGNAN - Tel : 04.98.10.51.05 - Site : www.tourisme-dracénie.com

Musées et Citadelle de Belfort

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© Philippe Martin

Dominant la trouée de Belfort en protégeant la « porte de l’Alsace », la Citadelle est le résultat de plusieurs siècles d’évolutions architecturales, du Moyen Âge au XIXe siècle. Symbole de la guerre de 1870 avec la construction du Lion de Bartholdi sur sa façade, elle témoigne du statut particulier de Belfort, l’un des derniers bastions de la résistance française lors de ce conflit.

La trouée de Belfort est située au centre d'une large dépression entre Vosges et Jura, lieu de passage privilégié entre l'Alsace, l'Allemagne et la Suisse vers la Franche-Comté et le sillon rhodanien.

  • L’enceinte urbaine et le Château

Au Moyen Âge, Belfort est une bourgade protégée par un mur de pierre et quelques tours, au pied du rocher sur lequel est bâti un château féodal attesté dès 1226. De 1637 à 1648, le comte de la Suze fait ajouter un front bastionné au château. Puis, à la demande du roi Louis XIV, Vauban étudie la modernisation de la place forte. Il fait ajouter au château un ouvrage à cornes ainsi qu'une caserne. Mais c'est dans la ville elle-même que les transformations sont les plus spectaculaires : l'ancienne enceinte urbaine est rasée et remplacée par une enceinte bastionnée pentagonale qui double la surface de la ville dans laquelle sont construits des casernes et des magasins.

De cette nouvelle enceinte subsiste d'importants éléments, en particulier trois tours bastionnées et la porte de Brisach avec son front bastionné complet. La valeur de ces fortifications est attestée particulièrement par le siège de 1815 qui laissa la place invaincue.

La Citadelle de Belfort présente à l’ennemi une succession de trois enceintes. D'abord l'enceinte extérieure, dans laquelle a été inclus l'ancien ouvrage à cornes de Vauban, puis l'enceinte intermédiaire qui comprend un groupe de casemates d'artillerie. Ces deux enceintes (construites entre 1820 et 1840) sont l'œuvre du général Haxo. Après l'enceinte intermédiaire, le couronné du comte de la Suze (1637-1648) offre aux regards sa masse imposante. Dominant ce couronné, un cavalier (terre-plein élevé au-dessus d'un autre ouvrage pour en doubler les feux) abrite des casemates d'artillerie (1819-1826) derrière lesquelles se trouvent la Cour d'honneur et la caserne de grès rose qui date de 1826. Du château fort médiéval, il ne reste aujourd'hui que le puits, le fossé (recouvert et transformé en caserne en 1749) et la tour des Bourgeois (XIIIe siècle).

  • La première ceinture de forts

À la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, les villes sont sous la menace des canons installés sur les collines les plus proches. Pour empêcher l'occupation de celles-ci, il faut y installer un ouvrage fortifié : c'est l'apparition des ceintures de forts autour des villes. Les premières modernisations de la place de Belfort après Vauban interviennent à partir de 1817 sous les ordres du général Haxo. Le château est complètement remanié et transformé en une forteresse moderne, l'enceinte urbaine est retouchée, tandis qu'au nord-est de la ville se construit le camp retranché du Vallon avec les forts de la Miotte et de la Justice. Puis en 1857, une enceinte des faubourgs est esquissée. L'accroissement de la portée des canons rend indispensables de nouveaux ouvrages à l'ouest (le fort des Barres, construit de 1865 à 1870) et au sud de la ville : en 1870, avec les redoutes terrassées des Perches et celles de Bellevue s'achèvent la première extension des défenses de la ville. Après la guerre, dans le cadre du programme "Séré de Rivières", les forts des Perches sont reconstruits et un mur d'enceinte des faubourgs édifié.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Citadelle, rue Xavier Bauer 90000
Belfort
03 84 54 25 51

Tarifs

L’accès à la Citadelle est gratuit / Tarifs pour l’ensemble des Musées de Belfort et le Lion : 10€ tarif plein, 7€ tarif réduit en saison haute (avril – septembre) - 7€ tarif plein, 5€ tarif réduit en saison basse (octobre – mars) - 1 € terrasse du Lion seule / Gratuit : ICOM, Museum Pass Musées, moins de 18 ans, handicapés et accompagnateurs, 1er dimanche du mois

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Citadelle : ouverte tous les jours de 8h à 18h (17h le mardi), juillet-août de 8h à 20h / Musée d’Histoire : du 1er octobre au 31 mars : 14h à 18h, fermé le mardi - Du 1er avril au 30 juin + septembre : 10h à 12h30 et 14h à 18h30, fermé le mardi - Juillet et août : ouvert tous les jours / Terrasse du Lion : tous les jours de 10h à 12h30 et de 14h à 18h

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er novembre, 25 décembre.

Site Web : musees.belfort.fr

Musée des Troupes de Marine

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©Musée des Troupes de Marine

Musée d’histoire, de sciences et techniques, d’arts et traditions militaires, mais aussi d’aventures humaines. En 2006, le Musée des Troupes de Marine a obtenu le label « musée de France ».

Le Musée des Troupes de Marine est une évocation illustrée aussi bien par ses collections très diversifiées, que par des archives et des documents iconographiques, des troupes coloniales de Richelieu à nos jours. L'une des missions du musée est de conserver la trace et les preuves du rôle pacificateur et civilisateur de la France dans son empire colonial.

Les collections sont constituées d'uniformes, d'insignes, d'armes, de coiffures et de décorations, affiches, dessins, documents photographiques, pièces d'archives, souvenirs de personnages, illustres ou non, etc. . soit environ 10.000 objets.

L'une des caractéristiques majeures des objets de cette collection est leur taille. Ils sont de dimensions modestes, mis à part la voiture de Gallieni et quelques pièces d'artillerie.

L'autre caractéristique est leur nombre : il s'agit de collections de grandes séries tels que 4.000 décorations, 700 fanions, 3.000 insignes métalliques et des dizaines de milliers d'images.

On estime qu'environ 50 % des objets proviennent de collections publiques (dépôts d'autres musées et récupération du patrimoine des salles d'honneur de régiments dissous à l'occasion de restructurations du ministère de la défense), l'autre moitié provenant des dons des particuliers.

Depuis 1993, le musée dispose d'un auditorium de 250 places où l'AAMTDM organise un cycle annuel de conférences.

À partir de l'an 2000, le musée organise, chaque année, une journée d'étude ou un colloque scientifique. Il présente chaque trimestre une nouvelle exposition temporaire et participe aux célébrations du ministère de la culture : Printemps des musées, Festival de la langue française, Nuit européenne des musées et Journées européennes du patrimoine. En 1996, l'ampleur de la documentation conservée au musée a motivé la création du Centre d'Histoire et d'Etudes des Troupes d'Outre-Mer (CHETOM), le centre de recherches du musée. Les chercheurs peuvent y consulter, sur rendez-vous, les archives, les fonds privés, les fonds cartographiques ou iconographiques et la bibliothèque spécialisée du musée forte de dix mille ouvrages.

À travers l'histoire des colonies, ce sont les principales étapes de l'Histoire de France qui sont présentées au Musée des Troupes de Marine. Le musée s'intègre dans un paysage culturel historique. En plus d'être la «maison mère» des Troupes de Marine, Fréjus a un patrimoine militaire particulièrement riche (notamment avec la présence d'une pagode bouddhique et d'une mosquée africaine sur sa commune). Il nous renvoie aussi au débarquement de Provence d'Août 1944.

Le rayonnement du musée est important, son expertise est reconnue et ses collections particulièrement sollicitées. Près de 480.000 visiteurs dont plus de 2.000 enfants et adolescents ont été accueillis dans le musée, très souvent dans le cadre de découverte du patrimoine. Le musée est également tourné vers les militaires, les jeunes engagés et les jeunes cadres viennent y trouver leurs racines . ces hommes et ces femmes qui entrent parmi le corps des soldats des Troupes de Marine ont une histoire à découvrir.

Sources : ©Musée des Troupes de Marine
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Infos pratiques

Adresse

Avenue du Musée des Troupes de Marine 83600
Fréjus
04 94 17 86 03

Tarifs

Entrée gratuite Salles climatisées

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h Visites guidées sur RDV (du lundi au vendredi) ; Scolaires, périscolaires, étudiants, situation de handicap…

Site Web : Site officiel
Courriel : museetdm@wanadoo.fr

Hôtel national des Invalides - Musée de l'Armée

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Le plus grand ensemble muséal d'histoire militaire de France.

 

- Vidéo : #350ansInvalides Les Invalides, 350 ans d'Histoire de France -

Consulter l'offre pédagogique du musée (Première Guerre mondiale) >>>  musée armée

Consulter l'offre pédagogique du musée (Seconde Guerre mondiale) >>>  musée armée


Né en 1905 de la fusion du musée de l'artillerie et du musée historique de l'armée, le musée de l'armée forme aujourd'hui le plus grand ensemble muséal d'histoire militaire de France et l'un des tout premiers au monde.

Implanté dans l'hôtel national des Invalides, prestigieux édifice du 17ème siècle qui fut fondé par le roi Louis XIV pour recueillir les soldats blessés, les convalescents et les invalides, le musée de l'armée rassemble de nombreux chefs-d'oeuvre de l'art militaire de la période médiévale à nos jours, notamment une collection d'armes et d'armures, des modèles réduits d'artillerie, un riche fonds de portraits et de scènes de batailles, ainsi que les souvenirs historiques et les uniformes des armées de l'ancien régime jusqu'aux deux conflits mondiaux du 20ème siècle.

Deux monuments religieux sont rattachés au musée de l'armée :

  • l'église Saint Louis des Invalides, dont la voûte est ornée des trophées militaires de la France,
  • l'église du dôme qui abrite le tombeau de l'empereur Napoléon Ier.

 

 

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire,
fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005. 

 

Musée de l'Armée

Hôtel national des Invalides

129, rue de Grenelle - 75007 Paris

Téléphone : 01.44.42.38.77

E-mail : accueil-ma@invalides.org

 

Entrées du musée


Côté Esplanade des Invalides, 129 rue de Grenelle

 

Côté Place Vauban

 

Les visiteurs en situation de handicap moteur sont invités par le 6 boulevard des Invalides.

 

 

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Infos pratiques

Adresse

129 rue de Grenelle - 75007
Paris
01.44.42.38.77

Tarifs

Tarif plein : 9,5 €Tarif réduit : 7,5 €Un billet Musée vous donne accès : aux collections permanentes du musée de l'Armée à l'Eglise du Dôme, tombeau de Napoléon Ier à l'Historial Charles de Gaulle au musée des Plans-Reliefs au musée de l'Ordre de la Libération(fermé pour travaux jusqu'en juin 2015)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 31 octobre : de 10h à 18hDu 1er novembre au 31 mars : de 10h à 17hClôture des caisses 30 mn avant la fermeture.

Fermetures annuelles

les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre

Site Web : www.musee-armee.fr

Musée Historique de Biarritz

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St Andrew's Church de Biarritz Historical Museum. Source : eurobishop.blogspot.fr

Situé depuis 1986 dans l'ancienne église anglicane désaffectée de Saint-Andrew.

L'association des Amis du Vieux Biarritz est à l'origine du musée historique de Biarritz.

Situé depuis 1986 dans l'ancienne église anglicane désaffectée de Saint-Andrew, construction néo-gothique de la fin du XIXe siècle, il rassemble des documents, des objets, des uniformes, des tableaux (E. King, A. Zo, Aubépine...), des affiches, des objets, du mobilier, des documents iconographiques, des portraits des personnalités, qui présentent les différentes époques de la vie de Biarritz, simple village de pêcheurs au Second Empire, puis de la guerre de 1870 à 1930.

Le porche rend hommage aux officiers anglais tombés lors des guerres napoléoniennes dont Biarritz et les environs furent le théâtre en 1814.

Dans le choeur sont rassemblés différents souvenirs du Second Empire, lorsque le couple impérial établit sa résidence d'été à Biarritz dans la Villa Eugénie. On y trouve également une maquette du train impérial, une tapisserie en soie ramenée lors de la campagne de Chine en 1860.

Les drapeaux du 40e bataillon de la Garde et un drapeau du Ier régiment de Grenadiers rappellent le courage des hommes qui les lacérèrent volontairement pour ne pas les livrer aux ennemis à Sedan. D'autres pièces sont exposées : un dessin et un gant du Prince impérial, une lettre manuscrite et un châle de l'Impératrice, un portrait de Napoléon III par Winterhalter, etc.

 

Musée Historique de Biarritz

St Andrew's - rue Broquedis (quartier des Halles)

Tel : +33 (0)5 59 24 86 28

museehistoriquebiarritz@orange.fr

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Infos pratiques

Adresse

Rue Broquelis - 64200
Biarritz
Tel : +33 (0)5 59 24 86 28

Tarifs

Plein tarif : 4 €Tarif étudiants et chômeurs : 2 €gratuit pour les moins de 10 ansGroupes (plus de 10 personnes) : 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au samedide 10h à 12h30 et de 14h à 18h30.Juillet et août de 10h30 à 13h00 et de 14h30 à 18h30

Fermetures annuelles

Fermé le dimanche, le lundi et jours fériés.

Monument de Champigny

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Ossuaire - Monument 1870. © Didier Rullier

Entre 1870 et 1918, Champigny-sur-Marne a été appelé communément « Champigny-la-Bataille » rappelant le combat le plus lourd rencontré lors du siège de Paris.

La paix revenue, une sépulture décente et définitive est donnée aux victimes de ce combat dans les cimetières communaux voisins de Champigny.

Mais, en souvenir des combattants français et allemands tombés dans la lutte et dont l'identification avait été impossible, le département de la Seine fit édifier, à Champigny même, un monument commémoratif autour duquel l'Etat fit construire une crypte. Après avoir été adversaires sur les lieux où ils sont tombés, plusieurs milliers de militaires des deux camps y reposent désormais dans la paix. L'architecte Rivière a conçu l'ensemble et dirigé l'exécution du projet.

Elevé sur un terrain d'une superficie de 925 m2 75, le monument extrêmement sobre, est une stèle en pierre de Lorraine à base carrée, de 5m75 de hauteur. Une pyramide peu élevée la surmonte, soutenue par quatre têtes formant avec des feuilles d'angle un couronnement complet. Sur la face qui regarde la rue, est sculpté un bouclier recouvrant une palme. Des couronnes d'immortelles en bas-reliefs ornent les trois autres faces. Sobre et concise, une seule inscription y figure : Monument élevé par l'Etat à la mémoire des soldats morts pendant le siège de Paris bataille de Champigny.

La crypte est une vaste galerie de plan rectangulaire qui entoure le monument. elle est large de 2m60. En arrière, sa base, parallèle à la route, mesure 30m5. Dans le sens de la largeur, les galeries qui y aboutissent sont longues de 19m5 chacune. Ces couloirs souterrains entourent 31 caveaux. Au centre, une grille de fer forgé permet de voir l'autel de pierre d'un petit oratoire. Des plaques de granit de Belgique portent les noms et numéros des divers corps engagés.

A l'extérieur, en bordure de la route, une grande grille en fer scellée dans des piliers en pierre, forme la clôture d'un espace isolant, sur lequel débouchent les deux portes donnant accès aux galeries intérieures. Le talus du terre-plein dans lequel est établie la crypte est revêtu d'un mur en meulière dans l'axe des galeries, et garni de deux escaliers en granit conduisant, à l'origine, à un jardin depuis transformé en terrasse aménagée au-dessus de la construction et autour de la stèle.

Sur le mur de façade de l'ossuaire et dans son axe principal, a été gravée sur une plaque en pierre une inscription en français et en allemand dont le libellé est le suivant : Des combattants français et allemands inconnus tombés au cours de la bataille de Champigny-sur-Marne pendant le siège de Paris 1870-1871 reposent en cet ossuaire

Aux quatre angles de la terrasse sont exposés quatre canons de l'époque. Deux autres semblables se trouvent aux deux extrémités de la cour d'entrée. L'ouvrage est entouré de trois côtés de fossés profonds avec glacis et banquette jusqu'aux clôtures. Sur la partie supérieure gauche a été aménagée une terrasse-jardin engazonnée et plantée d'arbres avec un mur de soutènement en façade de la route.

Cet édifice date de 1873. La crypte fut construite plus tard et inaugurée le 2 décembre 1878. Sa remise en état s'imposait en raison du temps écoulé. Pour ce motif, et afin de perpétuer la mémoire de leurs morts, les gouvernements de l'Allemagne Fédérale et de la République française l'ont fait restaurer en 1968-1969.

 

Monument commémoratif de la crypte de Champigny

47 rue du monument

94500 Champigny-sur-Marne

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Infos pratiques

Adresse

32 rue du monument 94500
Champigny-sur-Marne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Fort de Champigny-sur-Marne

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Le fort de Champigny-sur-Marne. Source : http://www.tourisme-valdemarne.com/

Construit après la guerre de 1870, le fort appartient à la première ceinture défensive de Paris. Son organisation est celle d'un fort type "Séré de Rivières".

Construit après la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le fort de Champigny-sur-Marne est destiné à la protection de la capitale. Il appartient au premier réseau défensif imaginé par Séré de Rivières. Il est construit entre 1878 et 1880 et occupe une surface de 4 hectares. Son emplacement est déterminé par en fonction des leçon de la guerre : les Prussiens avaient établi en décembre 1870 deux batteries juste à l'Ouest de ce site. Classé en 2e urgence par la loi de 1874, son rôle est d'interdire la voie ferrée vers Troyes et d'occuper le site des batteries prussiennes de 1870.

Ce fort à massif central se compose d'une face, deux flancs et une gorge. Le fossé limité par une contrescarpe et une escarpe semi-détachée, est battu par une caponnière double, une simple et une de gorge. La crête du rempart est coupée par 13 traverses dont 6 avec abri. L'une des traverses nord abrite le magasin à poudre (80 t de contenance). Un passage sous une des traverses sud a été construit de manière à servir de casemate pour le tir indirect. Le fossé se franchit sur un pont de bois, mais le couloir d'entrée est fermé par un pont escamotable et une porte blindée.

La caserne enferme une cour pavée. Sa moitié est abrite au rez-de-chaussée et à l'étage, les hommes et les sous-officiers, soit une capacité d'accueil de 388 hommes. Il faut y ajouter une citerne et différents magasins. Les corps de garde de l'entrée sont accolés à la partie ouest de la caserne qui loge les officiers. Les voûtes sont en maçonnerie de moellons. Les planchers entre les étages sont en briques. Le projet de 1911 prévoyait 4300 Euros de travaux de modernisation. On devait établir trois abris de rempart bétonnés, deux tourelles de mitrailleuses et des observatoires. En 1914, le fort ne contenait plus que 10 canons sur le rempart et 10 dans les caponnières.

Pendant la Première Guerre mondiale ses batteries armées de 10 pièces de 12 et 15 cm, ont tiré sur le plateau d'Avron. Les carrières ont été utilisées pour abriter des troupes, des approvisionnements et une ambulance. En 1939-1940, le fort est occupé par la défense anti-aérienne. La caserne est incendiée en juillet 1944. Le fort a été déclassé en 1965 et remis à l'administration des Domaines en 1974. Un arrêté minstériel du 16 mai 1979 l'a inscrit sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Depuis 1984, il est en restauration.

 

Fort de Champigny-sur-Marne

140 bis, rue Aristide-Briand 94430 Chennevières-sur-Marne

Tél.: 01.45.94.74.74

e-mail : communication@ville-chennevières.fr

 

Arrêt bus : "Fort de Champigny"

 

Le fort se visite lors des journées du patrimoine uniquement

 

Ville de Chennevieres

 

Quizz : Forts et citadelles



 

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Infos pratiques

Adresse

140 bis, rue Aristide-Briand 94430
Chennevières-sur-Marne
Tél.: 01.45.94.74.74

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le fort se visite lors des journées du patrimoine uniquement

Mémorial de l'Alsace Moselle, Schirmeck

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Mémorial de l'Alsace-Moselle (Bas-Rhin). Source : GNU Free Documentation License.

Le Mémorial d'Alsace Moselle transmet l'histoire d'une région ballotée d'un pays à l'autre au gré des guerres et présente les bases de la construction européenne.


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  Schirmeck


Schirmeck. Surplombant la vallée, dans son écrin de verdure, un vaste bâtiment à la façade de verre semble s'élancer fièrement vers le ciel. En son coeur, les méandres de l'Histoire, les souffrances et les abnégations de milliers d'hommes, de femmes, d'enfants, y sont racontés, expliqués, illustrés, mis en lumière.

Par une architecture et une scénographie exceptionnelles, le Mémorial d'Alsace-Moselle transmet l'histoire souvent mal connue, mal comprise, d'une région ballottée d'un pays à l'autre, au gré d'une frontière fluctuante. Sur 3000 m², ce musée ouvre les esprits sur cette période floue qui, de 1870 aux lendemains de la Seconde Guerre Mondiale, pèse encore sur l'identité de toute une région. Puis, parce que de la réconciliation franco-allemande a pu naître une Europe pacifiée, le Mémorial présente les bases de la construction européenne.

Quittant le vaste hall en verre blanc, on semble descendre dans les profondeurs de l'Histoire. Au pied des marches, sombres, on pénètre dans la première salle, aux dimensions de cathédrale ! De part et d'autres, sur des murs de 12 mètres de haut, 148 portraits, photographies d'Alsaciens et de Mosellans de tous âges, de toutes conditions, se découvrent avec étonnement. Les portraits sont nominatifs, et l'on se surprend à observer l'acuité d'un regard, le charme d'une coiffure, l'originalité d'un vêtement. Surtout, les récits des livres d'histoire prennent corps. Derrière les textes lus à l'école, ces anecdotes sur des populations anonymes, plutôt désincarnées, il y avait des enfants, des vieillards, des jeunes femmes... et ils sont là, si présents ! L'audio-guide restitue leurs voix . français, allemand et alsacien se mêlent pour raconter ces quelque 70 années également cacophoniques, à leurs façons.

Voix saccadée de Hitler. On pénètre dans une gare de village reconstituée. Au mur, des affiches touristiques, mais aussi des ordres d'évacuation. Le visiteur prend place dans un train emplis de valises en cartons et d'effets personnels. Sur le mur du compartiment, une projection présente en images l'évacuation de 430 000 Alsaciens et Mosellans vers le Sud-ouest de la France. De l'autre côté du train, un couloir mène au coeur d'un fort de la Ligne Maginot. Murs blancs sur lesquels courent les fils électriques, rails au sol, dortoirs, portes blindés... l'effet est saisissant ! La diffusion des consignes aux mobilisés, d'extraits de discours et d'images de combats fait percevoir l'atmosphère de cette « drôle de guerre ».

Après les documents présentant l'occupation et l'annexion de fait par le IIIème Reich, on pénètre dans un couloir arrondi. Au mur : des plaques de rues. En français d'abord, en allemand ensuite. Au plafond : des drapeaux, qui, l'un derrière l'autre, vont passer subrepticement des bandes tricolores à la croix gammée.

On arrive face à un bâtiment d'architecture germanique. Imposant, légèrement incliné vers l'avant, ce bâtiment que l'on ne peut éviter nous introduit dans un univers oppressant, mi-administratif, mi-carcéral. De part et d'autre, des bureaux illustrent les phases de la mise au pas des populations et l'incorporation de force avec, en perspective, le camp du Struthof, annonciateur d'horreurs.

Le parcours mène le visiteur vers l'univers concentrationnaire. Barbelés, baraquements, lumières blafardes, miradors... L'univers gris décrit également par le biais de photos, de documents et d'audiovisuel, la résistance et les passages vers la France.

On traverse cette salle immense du haut d'une passerelle, à 3m50 du sol. Les pins de la forêt vosgienne nous rappellent que la frontière se passe clandestinement sur les hauteurs avoisinantes "Sous nos pieds et autour de nous, nul doute : c'est la guerre. Le sol, rendu chaotique par les bombardements, est jonché de débris de toutes sortes, vélos, carcasses de voitures, bidons d'essence" Les bombardiers envahissent le ciel. Une maison s'écroule. Pourtant, des images projetées au mur évoquent la retraite allemande et le débarquement. La Libération, heureusement, est proche.

Les pas du visiteur le mènent vers une salle à l'ambiance apaisée. Le sol est plan. De grandes colonnes semblent marquer le retour de la justice et de la vérité. De fait, on débouche sur l'évocation du procès du massacre d'Oradour, à Bordeaux. Les murs rouges semblent tapissés de tiroirs suggérant les centaines de dossiers examinés. Un puit d'images présente le procès et l'épuration.

Blanche et lumineuse, l'avant-dernière salle est vécue comme une bouffée d'air pur. De multiples blocs lumineux présentent la réconciliation franco-allemande et la construction européenne. L'espace, apaisant et optimiste, mène vers la salle de projection présentant une production d'Alain Jérôme. Le visiteur rejoint alors le vaste hall tout en transparence et son esplanade, formidable belvédère sur le massif vosgien mais aussi juste en face, par-delà la vallée, sur l'ancien camp du Struthof et son Centre Européen du Résistant Déporté.
 

Dates et horaires d'ouverture : Le Mémorial d'Alsace-Moselle est ouvert toute l'année du mardi au dimanche, de 10h à 18h30 (fermeture des caisses à 17h) Ouvert les jours fériés sauf le 1e mai et le 26 décembre. Fermé en janvier Tarifs : Adulte : 10 € Tarif réduit : 8 € Pass Famille : 23 € Visite avec audioguide Accès handicapés Boutique Bar / Salon de thé Service pédagogique - Ateliers pédagogiques Les groupes scolaires seront pris en charge par le Service pédagogique, animé par un responsable pédagogique et un professeur détaché.

 

Site officiel du mémorial Alsace Moselle

Tourisme 67

 

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Infos pratiques

Adresse

Lieu dit Chauffour 67130
Schirmeck

Tarifs

Plein tarif: 10 €Tarif réduit: 8 €Pass famille: 23 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert toute l'année du mardi au dimanche, de 10h à 18h30

Fermetures annuelles

Fermé le lundi, le 1e mai, le 26 décembre et le mois de janvier

Musée des Beaux-Arts et d'Histoire Naturelle de Châteaudun

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Plaque de casque prussien en cuivre. XIXe siècle. ©Bénédicte Huart

Depuis 1890, le musée conserve un patrimoine riche et divers, une collection de choix sur la guerre de 1870.

Situé dans une ancienne école depuis 1890, l'actuel musée municipal de Châteaudun a été constitué en 1864 par la Société Dunoise d'Archéologie afin de conserver les objet archéologiques locaux. Au fil du temps lesfonds se sont enrichis d'objets égyptiens, africains et notamment de pièces relatives à l'histoire locale pendant la guerre de 1870.

Histoire du musée et des collections Le musée des Beaux-Arts et d'Histoire Naturelle de Châteaudun est en 1864 à l'initiative de la Société Dunoise d'Archéologie dans le but de préserver le patrimoine local. Dès la création du musée, la société savante reçoit de nombreux dons d'érudits, de collectionneurs et de scientifiques.

Parmi eux, l'archéologue Emile Amélineau (1850-1915), qui découvre les tombes royales d'Abydos en Haute-Egypte (1re et 2e dynasties thinites). L'archéologie et l'égyptologie
constituent donc les noyaux fondateurs des collections actuelles.

Au cours du XXe siècle, le musée de la Société dunoise s'enrichit de peintures, d'objets d'arts, ainsi que de collections d'oiseaux. Parallèlement, la ville de Châteaudun reçoit des dons et legs, ainsi que des dépôts d'Etat : collection Campana, peinture XIXe siècle, etc. Le premier musée, installé à l'Hôtel de Ville, est ensuite abrité un temps au château de Châteaudun. Le 19 août 1890, un accord entre la ville de Châteaudun et la Société Dunoise convient de l'installation du musée dans une ancienne école. En 1897, l'importance du legs du marquis Léonce de Tarragon à la Ville nécessite l'extension du bâtiment avec une galerie contenant les 3000 spécimens, oiseaux et mammifères qui font toujours la rareté et la qualité des collections d'Histoire Naturelle.

En 1952, la Société Dunoise d'Archéologie remet en dépôt à la municipalité, les collections dont elle est toujours propriétaire. Le musée devient alors municipal et contrôlé. Depuis lors, de nombreuses acquisitions sont venues compléter les fonds, notamment grâce à la donation Wahl-Offroy en 1971, d'objets d'art du Proche et Extrême-Orient : céramiques, miniatures, armes... Avec une salle consacrée à la guerre 1870 et la reconstitution d'un intérieur beauceron du début du XXe siècle, le musée municipal de Châteaudun présente une grande diversité d'objets à travers le goût des collectionneurs et des donateurs d'hier et d'aujourd'hui.

La salle de la guerre franco-prusienne de 1870 Située du côté de la rue Louis Baudet, la deuxième salle du musée commémore la résistance de Châteaudun lors de son siège par les Prussiens en 1870. Le 18 octobre en effet, la ville est attaquée par une division d'infanterie allemande (12000 hommes). Un groupe de 1500 francs-tireurs de Paris, gardes nationaux et pompiers la défendent avec courage. Le comte de Lipowski, saint-cyrien, décoré de la Légion d'Honneur, est à leur tête. Le lendemain les troupes du général Von Wittich, victorieuses, incendient la cité - sa devise devient : 'Extincta revivisco" (Je renais de mes cendres).

Peintures, gravures, objets, armes, coiffures présentent cette sombre page d'histoire locale et nationale. Les huiles et gouaches de Moullin, les gravures de Montarlot figurent les barricades, et complètent le lot de photographies montrant les destructions. La scénographie rend hommage aux principaux personnages : Laurentine Proust, le capitaine Ledeuil, le général Lipowski. Dans les vitrines, les objets militaires côtoient les souvenirs ramassés dans les décombres des maisons. On remarquera enfin, au fond de la salle, la cloche du beffroi de l'Hôtel de Ville, datée de 1588, brisée par un éclat d'obus.
 

Musée Municipal des Beaux-Arts et d'Histoire Naturelle

3, rue Toufaire 28200 Châteaudun Tél. : 02 37 45 55 36 Fax : 02 37 45 54 46 (mairie, préciser service musée)

e-mail : musee@mairie-chateaudun.fr

 

Horaires :

Ouverture tous les jours (sauf le mardi, les 25 décembre, 1er janvier et 1er mai) de 10 h à 12 h 30
et de 13 h 30 à 18 h 30 du 1er avril au 30 septembre de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h du 1er octobre
au 31 mars Ouverture du lundi au dimanche, journée continue de 10 h à 18 h 30 en juillet et en août.

Les réservations pour les groupes d'adultes et d'enfants sont à prendre au musée tous les
jours sauf le mardi.

Documentation pédagogique disponible sur demande.

 

Tarifs :

Visite individuelle adultes : 3,32 € Moins de 18 ans : gratuit Visite guidée (pour les groupes de
plus de 20 personnes uniquement) : 2,99 €. Scolaires Ecoles de Châteaudun : gratuit autres : 1,29 €

Cycle de 4 conférences thématiques : 43,85 €

Billet jumelé pour la visite : Musée/Château de Châteaudun : 7 €

 

Ville de Châteaudun

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Infos pratiques

Adresse

3, rue Toufaire - 28200
chateaudun
02 37 45 55 36

Tarifs

Plein tarif: 4 €Tarif réduit: 2,30 €Tarif groupe: 3,47 €Gratuit pour les moins de 18 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre :10h à 12h30 et de 13h30 à 18h30 Du 1er octobre au 31 mars :10h à 12h et de 14h à 17hEn juillet-août : 10h à 18h30

Fermetures annuelles

Le mardi, les 25 décembre, 1er janvier et 1er mai

Musée Militaire du Périgord

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©Musé Militaire du Perigord-JR-Courbin-2002

Musée centenaire fondé par les vétérans de 1870, présentant l’histoire militaire locale au sein de la grande région Aquitaine grâce à des collections exceptionnelles (plus de 13 000 objets exposés).

Ouvert depuis 1911, il est dédié à la mémoire des Périgourdins et de leurs familles qui y ont déposé, depuis cette époque, armes, uniformes et souvenirs de toutes sortes, en complément de dons de l’État et de dépôts d’autres musées. Les collections évoquent la mémoire des combattants de la région, à toutes les époques, dans leur vie quotidienne, leurs engagements, qu’ils aient été soldats de métier ou simplement appelés sous les drapeaux, en la situant dans le cadre global de l’histoire militaire de la France.

Du Moyen Age à l’époque actuelle, les objets et documents présentés sont le plus souvent rares, remarquables, émouvants ou simplement pittoresques et proviennent autant de personnages célèbres (Daumesnil, Bugeaud …) que de simples soldats. Vous trouverez au Musée Militaire du Périgord, plus de 15 000 objets militaires.
Les conflits de 1914/1918, 1939/1945, Indochine, Algérie ont apporté leur lot de souvenirs, parfois remis par l’Etat comme les canons et mitrailleuses, prises de guerre sur l‘ennemi d’alors, mais aussi et toujours par les combattants eux-mêmes ou leur famille.

Et le flot ne tarit pas puisque ces dernières années, des souvenirs d’ex Yougoslavie ou de la guerre Du Golfe ont été inscrits à l’inventaire du musée. La présentation permanente des collections au public, s’accompagne d’expositions annuelles consacrées à un thème historique, tout en accordant également une assistance à l’organisation de manifestations locales organisées par diverses collectivités par le biais d’un service de conseil et de prêts d’objets.

Un effort particulier est exercé dans le domaine de l’éducation par un accueil des classes gratuit et accompagné sur des thèmes choisis par les enseignants. L’établissement est, depuis sa création, toujours géré par les membres bénévoles de l’Association du Musée Militaire des Gloires et Souvenirs du Périgord qui ont en charge la présentation et l’entretien des collections, organisent les expositions et assurent les visites guidées.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

32 rue des Farges - 24000
Périgueux
05 53 53 47 36

Tarifs

Plein tarif : 5€ / Réduit : 3€ (groupe + 10 personnes, personnel du Ministère de l'Intérieur ou des Armées, adhérents Université du Temps Libre de Périgueux) / Gratuit pour les enfants de moins de 18 ans et les groupes scolaires

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au samedi de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Dimanches et jours fériés, sauf demande particulière pour les groupes