1943, reprendre l’offensive

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1943, reprendre l’offensive

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Sommaire

    En résumé

    DATE : 1943

    OBJET : Seconde Guerre mondiale

    LIEUX : Afrique, Europe, Pacifique

    ISSUE : Reprise des offensives alliées

    PRINCIPAUX ÉTATS IMPLIQUÉS : États-Unis, Grande-Bretagne, France, URSS, Italie, Allemagne, Japon...

    Si l’année 1942 marque le tournant de la Seconde Guerre mondiale, 1943 peut être qualifiée d’année de la guerre totale, mais aussi d’année où commence à se dessiner le monde de l’après-guerre voulu par les grands alliés. Pour la France, l’année 1943 est celle de l’unification de la Résistance et des premiers projets pour la France libérée.

    Le 24 janvier 1943, lors de la conférence de Casablanca, Roosevelt déclare en présence de Churchill : "Le monde ne peut retrouver la paix que par l’élimination totale de la puissance de guerre allemande et japonaise, ce qui permet de ramener les buts de la guerre à une formule très simple : la reddition inconditionnelle de l’Allemagne, de l’Italie et du Japon. La reddition inconditionnelle implique la ferme assurance de voir régner la paix dans le monde, pendant des générations. Elle n’implique pas la destruction du peuple allemand, pas plus que celle des peuples italien ou japonais ; mais elle implique la destruction en Allemagne, en Italie et au Japon d’une philosophie basée sur la conquête et l’asservissement des autres peuples."

    Cette déclaration intervient alors que la défaite finale des puissances de l’Axe devient le scénario le plus plausible, mais que nul ne sait encore combien de temps durera la guerre.

    La guerre contre le Japon

    Les Japonais ont atteint le maximum de leur expansion territoriale pendant l’année 1942. Leur empire va alors des Aléoutiennes – aux confins de l’Alaska – jusqu’à la Nouvelle-Guinée, proche de l’Australie. À l’Est, ils dominent une grande moitié de l’océan Pacifique et, à l’Ouest, contrôlent l’ensemble de la péninsule coréenne, ainsi qu’une grosse moitié de la Chine avec la totalité de son littoral. La ville de Chongqing, où s’est réfugié le gouvernement du Guomindang dirigé par Tchang Kaï-chek, est la seule grande ville chinoise à n’être pas occupée par les Japonais. En Asie du Sud-Est, ils ont imposé leur puissance sur l’Indonésie (Indes Néerlandaises), les Philippines et l’Indochine française. La Thaïlande est leur alliée et ils combattent les troupes de l’Empire britannique sur le front de Birmanie.

    L’année 1943 est pourtant marquée par le début de leur repli : au Sud de cet immense front maritime, ils doivent évacuer Guadalcanal le 7 février 1943, après six mois de combats acharnés qui leur coûtent près de 24 000 morts pour 36 000 soldats engagés (16 000 tués et 4 200 blessés sur les 60 000 Américains débarqués).

    En Chine, la bataille de Changde, en novembre-décembre 1943, oppose près de 200 000 soldats dont près de la moitié seront tués ou blessés avant que la ville soit finalement évacuée par les Japonais.

    En mer, les Américains étranglent le Japon avec une guerre sous-marine contre leur commerce et les affrontent directement dans de gigantesques batailles aéronavales comme la bataille des Aléoutiennes (24 mars-15 août 1943). À la fin de l’année 1943, l’offensive de MacArthur en direction de la Nouvelle-Guinée contraint l’armée nipponne au repli. Dans le Pacifique-Centre, la stratégie de l’amiral Nimitz est de conquérir progressivement des îles afin de s’approcher suffisamment du Japon pour commencer les bombardements aériens. Il compte, pour y parvenir, sur le tout nouveau B-29 conçu dans ce but et qui commence à sortir en série en juillet 1943 ; il pèse 61 tonnes et peut larguer 8 tonnes de bombes à 6 000 km de sa base, volant à 575 km/h et à 12 000 m d’altitude.

     

    Koursk

    Troupes soviétiques engagées dans la bataille de Koursk à l’été 1943. © akg-images/Sammlung Berliner Verlag/Archiv

     

    Le front de l’Est

    Les Soviétiques ne peuvent participer à cette offensive contre les forces japonaises, même si, le 31 octobre 1943, Staline s’engage à déclarer la guerre au Japon dès la capitulation de l’Allemagne acquise. Ils donnent en effet la priorité au front est-européen où la Wehrmacht a menacé directement Moscou et Leningrad en 1942. En 1943, l’Armée rouge continue d’assumer le poids le plus important de la guerre contre l’Allemagne nazie et poursuit sa contre-offensive entamée en juillet 1942. La poussée irrésistible des Soviétiques est symbolisée par la capitulation de la VIe armée allemande du général Von Paulus, à Stalingrad, le 2 février 1943 : 146 000 morts, 130 000 prisonniers. Stalingrad n’est toutefois que le début d’une série de reconquêtes : le Caucase, l’Ukraine et la Crimée sont repris dans la foulée. Le 25 septembre, les troupes soviétiques entrent dans Smolensk et, le 6 novembre, dans Kiev.

    À Koursk, en juillet, la Wehrmacht tente une dernière fois de retourner la situation en sa faveur en lançant une gigantesque offensive de blindés, mais les forces soviétiques, deux fois plus importantes, conduisent cette opération à l’échec. L’Armée rouge reprend ainsi peu à peu tous les territoires qu’elle a dû laisser à l’armée allemande depuis 1942 : Léningrad, qui a subi un siège de 900 jours, est dégagée.

    La bataille de l’Atlantique

    Pour aider les Soviétiques et le Royaume-Uni, l’acheminement du matériel du prêt-bail est indispensable. Les 48 milliards de dollars accordés aux pays alliés par Washington sous la forme de matériels militaires – Jeeps, tanks, avions, armes, vêtements… – impliquent le lancement d’une nouvelle génération de navires – le Liberty ship – mais cet acheminement se heurte aux attaques systématiques de la Kriegsmarine.

    De janvier à mars 1943 l’amiral Dönitz lance des attaques massives de sous-marins dans l’Atlantique-nord, coulant jusqu’à 590 234 tonneaux en mars 1943. Pourtant, dès le mois d’avril 1943, le tonnage détruit diminue de moitié tandis que 43 sous-marins allemands sont coulés. Les raisons de ce retournement sont à rechercher dans la supériorité technologique des Américains et des Anglais qui réussissent, en 1943, à casser les codes allemands de communication et accomplissent de grands progrès dans la détection des submersibles grâce à l’emploi du sonar. Le 25 mai, la Kriegsmarine doit se replier sur l’Atlantique-Sud. Plus grave encore, elle ne peut plus compter sur la maîtrise de la mer en Europe du Nord : la perte en septembre de deux de ses cuirassés : le Tirpitz et le Scharnhorst (le premier endommagé et le deuxième coulé), ouvre la route aux convois de la Royal Navy, qui peuvent acheminer, via Mourmansk, l’aide américaine du prêt-bail en limitant leurs pertes.

    Le rôle de l’innovation dans la victoire finale ne cesse de se renforcer. C’est en 1943 qu’Alan Turing conçoit le premier calculateur électronique "Colossus", destiné à décrypter les messages allemands codés sur la machine Enigma. En août de la même année, les Anglais et les Américains unissent leurs efforts dans le projet Manhattan, destiné à mettre au point une bombe atomique : 24 savants, appartenant à 13 nationalités différentes, sont alors impliqués dans le projet. La plupart sont des Juifs émigrés d’Europe.

    L’Allemagne sous les bombes

    1943 est l’année de la guerre totale en Allemagne. Au prix de pertes immenses, les bombardiers alliés larguent 135 000 tonnes de bombes sur Lubeck, Rostock, Brème, Stuttgart, Nuremberg, les agglomérations de la Ruhr, Hambourg et Berlin, bombardées à partir de novembre 1943. La production de guerre allemande ne diminue pourtant pas. Albert Speer, alors ministre de l’armement du Troisième Reich, pilote une économie de guerre où il utilise toute la main d’oeuvre disponible : partout dans l’Europe occupée, des travailleurs forcés doivent partir pour l’Allemagne. En avril 1943, 200 000 prisonniers français sont "transformés" en travailleurs civils avec l’accord du gouvernement de Vichy. 300 000 prisonniers russes – dont des francs-tireurs qui devaient être fusillés – sont envoyés dans les mines de charbon.

     

    deportation

    Déportation de Juifs après le soulèvement du ghetto de Varsovie, mai 1943. © akg-images

     

    La Shoah en 1943

    Les liquidations des grands ghettos et les rafles se poursuivent et alimentent cette machine de guerre : les déportés juifs aptes au travail sont utilisés pour l’économie de guerre, où ils gagnent un maigre sursis. À l’arrivée des trains de la mort d’Auchwitz-Birkenau, hommes et femmes valides sont séparés de leurs proches – enfants, malades ou personnes âgées qui prennent directement la direction des chambres à gaz – et sont affectés dans des usines ou des commandos. Les privations et le travail exténuant ne leur laissent le plus souvent que quelques mois de survie.

    Des révoltes ont lieu, dont la plus célèbre est celle du ghetto de Varsovie. Le 18 janvier 1943, deux organisations clandestines juives s’opposent par les armes aux déportations et celles-ci sont suspendues jusqu’à ce qu’Hitler décide la destruction totale du ghetto. Pendant un mois, du 19 avril au 16 mai 1943, 2 000 policiers et SS équipés de chars et de lance-flammes combattent la résistance armée. Un des chefs de l’insurrection dira : "Nous ne voulons pas sauver notre vie. Aucun de nous ne sortira vivant. Il s’agit simplement de sauver notre dignité d’hommes." Au terme de combats acharnés, le ghetto est détruit, les maisons incendiées et dynamitées avec les derniers résistants. C’est lors de ces événements qu’un policier nazi prend une photo, montrant un enfant les mains levées, et un groupe de femmes et enfants poussés hors de leur cachette. Cette photo, présentée au procès de Nuremberg, incarne l’horreur de la Shoah.

    La campagne de Tunisie et la libération de l’Afrique

    Cette mobilisation de toutes les forces du Reich n’empêche pas le recul inexorable de la puissance allemande et de leurs alliés italiens.

    La Tunisie, qui était sous l’autorité du gouvernement de Vichy, a été occupée par l’armée allemande après le débarquement anglo-américain de novembre 1942. Après avoir hésité, les troupes vichystes du général Barré, qui s’étaient portées sur la dorsale montagneuse tunisienne pour s’opposer aux troupes anglo-américaines, se sont finalement retournées contre l’Allemagne et le front s’est stabilisé pendant tout l’hiver le long de cette ligne. Dès le mois de janvier 1943, les Britanniques s’emparent de Tripoli en Libye et menacent les troupes germano-italiennes au Sud de la Tunisie. Les combats opposent les forces de l’Allemagne nazie (80 000 hommes) et de l’Italie fasciste (110 000 hommes) aux forces alliées composées de 130 000 soldats britanniques, de 95 000 soldats américains et d’environ 75 000 soldats de l’armée d’Afrique et des Forces françaises libres. La campagne débute par des succès des forces de l’Axe, mais la supériorité numérique et matérielle des Alliés s’impose au printemps. Le 13 mai 1943 les forces germano-italiennes de Tunisie capitulent, laissant 275 000 prisonniers de guerre.

     

    tirailleurs

    Tirailleurs dans la vallée de l’Oued-el-Kébir (secteur de Robaa ou du Djebel Mansour), mars 1943. © Auteur inconnu/ECPAD/Défense

     

    La guerre de Tunisie est le baptême du feu pour les troupes américaines dont Rommel avait constaté l’inexpérience – que Eisenhower confesse bien volontiers – mais aussi la puissance matérielle : pour leur attaque finale les Alliés disposent de 400 chars, les Italo-Allemands de 100 seulement. Ainsi l’Axe doit quitter l’Afrique. Mais la guerre a semé les graines de la future révolte contre le colonisateur : en janvier 1943, le leader du Néo-Destour, Habib Bourguiba, prend parti pour les troupes de l’Axe qui viennent d’occuper la Tunisie et déclare qu’il est du côté des puissances qui lui accorderont l’indépendance. Il est destitué et remplacé par le bey de Tunisie après la capitulation des troupes de l’Axe, mais son mouvement ne meurt pas, pas plus que le désir d’indépendance.

    La chute de Mussolini et le début de la campagne d’Italie

    La chute de la Tunisie rapproche la guerre de l’Italie : le 7 juillet, les Alliés débarquent en Sicile ; le 19 juillet, leur aviation bombarde Rome, ce qui pousse le roi à demander la formation d’un nouveau gouvernement. Dès le 25 juillet, le grand conseil fasciste démet Mussolini qui est arrêté. Le maréchal Badoglio devient chef du gouvernement italien et dissout le parti fasciste. Mais, en septembre, l’Allemagne réagit en occupant toute l’Italie (sauf le Sud de la Péninsule) et délivre Mussolini qui est proclamé chef d’une "République sociale italienne" totalement inféodée aux nazis.

    Pendant dix-huit mois, la guerre ravage l’Italie, opposant le Nord fasciste, et le Sud qui se rallie aux Alliés et acquiert le statut de cobelligérant. À l’automne, le front se stabilise au Sud de Rome, le long de la ligne Gustav qui a été fortifiée par l’organisation Todt. Plusieurs débarquements ont lieu et Naples est libérée le 1er octobre. Le 13, le nouveau gouvernement italien dirigé par Badoglio déclare la guerre à l’Allemagne.

    Les événements italiens montrant que Roosevelt est prêt à traiter avec des hommes issus du parti fasciste, Français libres et résistants peuvent craindre, lorsqu’il s’agira d’administrer la France libérée, que les Américains laissent en place des hommes de Vichy et marginalisent les forces qui ont lutté contre l’Allemagne. L’année 1943 est donc cruciale pour la France combattante : il s’agit d’unir ses forces pour préparer la Libération et permettre la création d’un gouvernement provisoire représentatif des hommes et des femmes, mais aussi de toutes les forces politiques qui ont combattu le nazisme.

    La France de Vichy sous le joug

    Dans la France métropolitaine, totalement occupée depuis novembre 1942, la zone italienne (Nice et le Sud-Est) est envahie par l’armée allemande le 8 septembre 1943, entraînant des rafles chez les Juifs qui y avaient trouvé refuge. Le gouvernement de Vichy doit par ailleurs se soumettre aux exigences croissantes d’une Allemagne qui pressure de plus en plus les territoires occupés. Sur l’ensemble de l’année 1943, les paiements représentent 36 % du revenu national et environ la moitié de la dépense publique française. Berlin exige aussi de Vichy que soient mobilisés les jeunes hommes des classes 40, 41, 42 qui doivent effectuer un service du travail obligatoire (STO) en Allemagne.

    Les Français, soumis aux répressions aveugles, au rationnement alimentaire et aux bombardements alliés, sont nombreux à s’opposer, plus ou moins ouvertement, à Vichy et au maréchal Pétain qui ne les a pas protégés. Le 6 janvier 1943, dans la gare de Montluçon, les communistes bloquent un convoi de requis en partance pour l’Allemagne. Les réfractaires au STO rejoignent les maquis. Les Résistants subissent toutefois une répression de plus en plus forte avec, le 30 janvier 1943, la création de la Milice par Joseph Darnand et la mise en place d’une justice d’exception. À la fin de l’année, Pétain accepte le contrôle allemand sur ses actes et le gouvernement de Vichy devient une simple marionnette dans les mains de l’Allemagne nazie.

     

    goumiers

    Après leur débarquement en Corse, les goumiers traversent la ville d’Ajaccio (1943). © FA/Roger-Viollet

     

    L’unification de la France combattante

    Non sans mal, la Résistance intérieure s’unifie et se coordonne avec la Résistance extérieure, elle-même divisée : le 13 janvier 1943, le général de Gaulle, chef de la "France combattante" (en juillet 1942, la France libre s’est donné le nouveau nom de "France combattante", marquant ainsi sa volonté d’unir l’ensemble de ceux qui, en France comme hors de France, continuent le combat contre l’ennemi) et le général Giraud, commandant en chef civil et militaire en Afrique du Nord, se rencontrent à Anfa. C’est le début d’un processus de rapprochement : le 30 mai, de Gaulle quitte Londres pour Alger où, le 3 juin, est formé un Comité français de libération nationale (CFLN) codirigé par de Gaulle et Giraud. Ce comité, embryon d’un gouvernement provisoire, est reconnu par les trois grands alliés le 3 août.

    Au CFLN, Giraud s’occupe des affaires militaires et négocie à Washington le rééquipement de l’armée d’Afrique et sa reprise du combat. De Gaulle en assume la direction politique et cherche à donner des gages de démocratie et de représentativité en y intégrant des hommes politiques venus d’horizons différents qui doivent s’appuyer sur une assemblée consultative provisoire, convoquée le 17 septembre 1943.

    Des événements de l’année 1943 comme la Libération de la Corse en septembre, avec l’accord de Giraud mais sans que de Gaulle ait été mis au courant, amènent une marginalisation de Giraud qui abandonne ses fonctions au sein du CFLN, le 27 septembre. L’intégration des troupes de la France libre et de celles de l’armée d’Afrique est entamée à partir de l’été 1943 et se traduit, le 20 novembre 1943, par la création à Alger de la direction générale des services secrets (DGSS), destinée à fusionner services secrets gaullistes et giraudistes.

     

    maquis

    Groupe du maquis de Vachères-en-Quint (Drôme), 1943/1944. Don de madame Poncet de Sainte Croix.
    © Service historique de la Défense, fonds du Comité d’histoire de la Seconde Guerre mondiale

     

    Jean Moulin et l’unification de la Résistance intérieure

    L’année 1943 marque aussi l’unification de la Résistance intérieure sous l’impulsion de Jean Moulin : retourné à Londres en février 1943, après avoir réalisé l’union, dans les mouvements unis de la Résistance (MUR), des mouvements non communistes de la zone Sud, il revient en France dès la fin du mois pour parachever l’unité en l’étendant à la zone Nord et à l’ensemble des organisations résistantes. Au même moment, deux autres émissaires de la "France combattante" sont parachutés en zone Nord : Passy-Dewavrin et Pierre Brossolette. Même si quelques chefs de mouvements de zone Sud, comme Henri Frenay, montrent des réticences envers de Gaulle, celui-ci est reconnu par un Conseil national de la Résistance (CNR) qui se réunit pour la première fois le 27 mai 1943 à Paris. Présidé par Jean Moulin, le CNR regroupe des représentants de tous les mouvements importants des deux zones, des partis politiques – communistes compris – et des deux centrales syndicales ouvrières.

    Ces manoeuvres d’unification n’ont pas échappé aux forces de répression et les arrestations se multiplient parmi les chefs des réseaux. N’ayant pas voulu se mettre en sécurité à Londres, Jean Moulin est arrêté le 21 juin 1943, à Caluire, par la Gestapo dont le chef à Lyon est Klaus Barbie. Longuement torturé, il garde le silence et meurt le 8 juillet 1943 dans le train qui le déporte en Allemagne. Sa mort est une tragédie pour la Résistance intérieure mais n’empêche pas les mouvements de continuer à se structurer avec la création, le 25 août, des délégués militaires régionaux qui doivent coordonner les actions militaires.

     

    casablanca

    De gauche à droite : le général français Henri Honoré Giraud, le président américain Franklin D. Roosevelt, Charles de Gaulle
    et le Premier ministre anglais Winston Churchill. Conférence de Casablanca, janvier 1943. © akg-images

     

    La conférence de Téhéran et ses ambigüités

    L’année 1943 entamée par la conférence d’Anfa, se clôt avec la conférence de Téhéran (entre le 28 novembre et 1er décembre 1943) où, pour la première fois, les trois "Grands", Churchill, Roosevelt et Staline, se rencontrent. Roosevelt s’engage à lancer un débarquement sur les côtes françaises en 1944 et cherche à faire accepter par l’URSS le principe d’une organisation des Nations Unies, avec un conseil de sécurité restreint, apte à maintenir la paix. Il accède donc, pour obtenir son accord, à certaines demandes de Staline : en Asie, octroi d’une base navale à l’Ouest de la Corée, annexion du Sud de Sakhaline et des îles Kouriles, en Europe, annexion de Königsberg et déplacement de la frontière polonaise vers l’Ouest.

    Les bases du monde de l’après-guerre – et de la guerre froide – sont désormais en place.

    Auteur

    Claude d’Abzac-Epezy - Historienne, chargée de mission au Service historique de la Défense

    L’Ordre de la Libération et la médaille de la Résistance

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    Façade de l’Ordre de la Libération et de son musée, Hôtel national des Invalides. © Ordre de la Libération

    Sylvie Zaidman

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    Sylvie Zaidman

    Foulard commémoratif de la 1ère division française libre (DFL)

    Musée de la Déportation et de la Résistance de Tarbes et des Hautes-Pyrénées

    Musée de la Déportation et de la Résistance de Tarbes et des Hautes-Pyrénées

     

    Le musée de la Déportation et de la Résistance présente une multitude de photographies, de coupures de presse, de reproductions d’affiches, de timbres, etc. relatifs à la Seconde Guerre mondiale. Les objets exposés sous vitrine (tenues de déportés, objets fabriqués dans les camps, armes, objets de la Résistance) sont tous des originaux, rapportés par les anciens déportés et résistants.

    Il permet d’aborder le plus largement possible le second conflit mondial et de découvrir les personnes et les événements de l’histoire haut-pyrénéenne des années 1930 et 1940.

     

    Source : musée de la Déportation et de la Résistance de Tarbes

    Musée de la Déportation et de la Résistance de Tarbes et des Hautes-Pyrénées

    Musée de la Déportation et de la Résistance de Tarbes et des Hautes-Pyrénées

    Le musée de la Déportation et de la Résistance présente une multitude de photographies, de coupures de presse, de reproductions d’affiches, de timbres, etc. relatifs à la Seconde Guerre mondiale. Les objets exposés sous vitrine (tenues de déportés, objets fabriqués dans les camps, armes, objets de la Résistance) sont tous des originaux, rapportés par les anciens déportés et résistants.

    Il permet d’aborder le plus largement possible le second conflit mondial et de découvrir les personnes et les événements de l’histoire haut-pyrénéenne des années 1930 et 1940.

     

    Source : musée de la Déportation et de la Résistance de Tarbes

    Le casque de Jacqueline Retourné porté lors des combats du Mont-Mouchet

    L'ancienne gare de Bobigny

    L’ancienne gare de déportation de Bobigny est la dernière vision que 22 500 hommes, femmes et enfants juifs, ont eu de la France avant d’être déportés vers Auschwitz pour être assassinés. De l’été 1943 à l’été 1944, elle est le site principal de la Déportation des Juifs de France organisée par l’Allemagne nazie avec la collaboration des autorités françaises. 21 convois sont constitués et, en 13 mois, un tiers des déportés Juifs de France sont embarqués de force dans des wagons à bestiaux et emmenés vers le centre de mise à mort.

    Les poupées de Denise et Micheline Levy, arrêtées à Gemeaux (21)

    Retrouvez les 290 nécropoles nationales

    Recensement par région et par département, accès au descriptif en ligne

    Retrouver les 290 nécropoles nationales

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    Recensement par région et par département, accès au descriptif en ligne

    Auvergne-Rhône-Alpes

    Drôme (26)

     

    vignette_Eygalayes  Eygalayes

     

    vignette Vassieux  Vassieux-en-Vercors

     

    Isère (38)

     

    vignette_saint_nizier  Saint Nizier du  Moucherotte

     

    Chichilianne / Le Pas de l'Aiguille

     

    Rhône (69)

     

    vignette_Tata  Chasselay / Le Tata sénégalais

    vignette_la_doua  Villeurbanne / la Doua

     

    Haute-Savoie (74)

     

    vignette_Thones  Thônes / Les Glières de Morette

     

    Bourgogne-Franche-Comté

    Doubs (25)

     

    vignette_Rougemont  Rougemont

     

    Territoire de Belfort (90)

     
     
     
    Bretagne

    Morbihan (56)

     

    vignette_Auray  Sainte-Anne-d'Auray

    Centre-Val de Loire
    Corse

    Corse du Sud (2A)

     

    Vignette_Corse  Bonifacio / Iles Lavezzi - Cimetières d'Acciarinio

     

    Bonifacio / Cimetière de Cala Furcone

     

    Haute-Corse (2B)

     

    vignette_Saint_Florent  Saint-Florent / Cimetière des Tabors

    Grand-Est

    Ardennes (08)

     

    Bazeilles

     

    vignette_Floing  Floing

     

    vignette_Noyers  Noyers-Pont-Maugis / La Marfée

     

    vignette_rethel  Rethel

     

    vignette_torcy  Sedan / Torcy

     

    vignette_semide  Semide / Orfeuil

     

    vignette_villy   Villy-La Ferté

     

    vignette_vouziers  Vouziers / Chestres

     

    Marne (51)

     

    vignette_auberive  Auberive / Le Bois du Puits

     

    vignette_bligny  Bligny / La Croix Ferlin

     

    vignette_chatillon  Châtillon-sur-Marne / Le Prieuré de Binson

     

    vignette_la_cheppe  Cheppe (La) / Le Mont Frenet

     

    vignette_cormicy  Cormicy / La Maison Bleue

     

    vignette_courgivaux  Courgivaux

     

    vignette_dormans  Dormans

     

    vignette_fere  Fère-Champenoise

     

    vignette_florent  Florent-en-Argonne

     

    vignette_jonchery  Jonchery-sur-Suippe

     

    vignette_maurupt  Maurupt-le-Montois

     

    vignette_minaucourt  Minaucourt-le-Mesnil-les-Hurlus / Le Pont du Marson

     

    vignette_Mourmelon_le_Grand  Mourmelon-le-Grand

     

    vignette_Mourmelon_le_Petit  Mourmelon-le-Petit

     

    vignette_pargny  Pargny-sur-Saulx

     

    vignette_saint_jean  Saint-Jean-sur-Tourbe

     

    vignette_saint_thomas  Saint-Thomas-en-Argonne

     

    vignette_sainte_menehould  Sainte-Ménehould

     

    vignette_sept_saulx  Sept-Saulx

     

    vignette_sillery  Sillery

     

    vignette_soizy  Soizy-aux-Bois

     

    vignette_tahure  Sommepy-Tahure

     

    vignette_somme_suippe  Somme-Suippe

     

    vignette_Navarin2  Souain-Perthes-Les-Hurlus / La Ferme de Navarin

     

    vignette_crouee  Souain-Perthes-les-Hurlus / La Crouée

     

    vignette_souain  Souain-Perthes-les-Hurlus / Cimetière de la Légion étrangère

     

    vignette_opera  Souain-Perthes-les-Hurlus / L'Opéra

     

    vignette_wacques  Souain-Perthes-les-Hurlus / Cimetière de la 28e brigade - Ferme des Wacques

     

    Suippes

     

    vignette_ferme_suippes  Suippes / La Ferme de Suippes

     

    vignette_gruerie  Vienne-le-Château / Ossuaire de la Gruerie

     

    vignette_harazee  Vienne-le-Château / La Harazée

     

    vignette_marmery  Villers-Marmery

     

    vignette_vitry  Vitry-le-François

     

    vignette_saint_hilaire  Saint-Hilaire-le-Grand

     

    Châlons-en-Champagne

     

    Puisieulx

     

    Meurthe-et-Moselle (54)

     

    vignette_badonviller  Badonviller

     

    vignette_baslieux  Baslieux

     

    vignette_bayon  Bayon

     

    vignette_champenoux  Champenoux

     

    vignette_choloy  Choloy-Menillot

     

    vignette_courbesseaux  Courbesseaux

     

    vignette_doncourt  Doncourt-lès-Longuyon / Le Bois de Tappe

     

    vignette_fillières  Fillières

     

    vignette_flirey  Flirey

     

    vignette_gerbeviller  Gerbéviller

     

    vignette_gorcy  Gorcy

     

    vignette_leintrey  Leintrey / Les Entonnoirs

     

    vignette_lexy  Lexy

     

    vignette_lironville  Lironville

     

    Longuyon / Fossieux

     

    Longuyon / Noers

     

    Mars-la-Tour / Les Ollieux

     

    vignette_Montauville  Montauville / Le Pétant

     

    vignette_noviant  Noviant-aux-Prés

     

    vignette_pierrepont  Pierrepont

     

    vignette_reillon  Reillon

     

    vignette_rozelieures  Rozelieures

     

    vignette_thil  Thil

     

    Valleroy

     

    vignette_villette  Villette

     

    vignette_houdlemont  Ville-Houdlémont

     

    vignette_vitrimont  Vitrimont / Friscati

     

    Meuse (55)

    vignette_ambly  Ambly-sur-Meuse / Les Quatre-Vents

     

    vignette_marbotte  Apremont-la-Forêt / Marbotte

     

    vignette_avocourt  Avocourt

     

    vignette_bar_le_duc  Bar-le-Duc

     

    Baumont-en-Verdunois / Haumont-près-Samogneux / Le Bois des Caures

     

    vignette_belleray  Belleray

     

    vignette_montvillers  Bonzée / Mont-Villers, Mont-sous-les-Côtes

     

    vignette_brandeville  Brandeville

     

    vignette_bras  Bras-sur-Meuse

     

    vignette_brieulles  Brieulles-sur-Meuse

     

    vignette_buzy  Buzy-Darmont / Buzy

     

    vignette_chattancourt  Chattancourt

     

    vignette_commercy  Commercy

     

    vignette_dieue  Dieue

     

    vignette_dombasle  Dombasle-en-Argonne / Le Bois de Béthelainville

     

    vignette_dugny  Dugny-sur-Meuse

     

    vignette_eparges  Eparges (Les) / Le Trottoir

     

    vignette_esnes  Esnes-en-Argonne

     

    vignette_douaumont  Fleury-devant-Douaumont / Douaumont, HLMN

     

    vignette_tranchee_des_baionnettes  Fleury-devant-Douaumont / La Tranchée des baïonnettes

     

    vignette_haudainville  Haudainville

     

    vignette_islettes  Islettes (Les)

     

    vignette_lachalade  Lachalade / La Forestière

     

    vignette_lacroix  Lacroix-sur-Meuse

     

    vignette_landrecourt  Landrecourt-Lempire / Landrecourt

     

    vignette_brocourt  Récicourt / Brocourt-en-Argonne

     

    vignette_rembercourt  Rembercourt-Sommaisne / Rembercourt-aux-Pots

     

    vignette_revigny  Revigny-sur-Ornain

     

    vignette_rupt  Rupt-en-Woëvre

     

    vignette_saint_mihiel  Saint-Mihiel / Vaux-Racine

     

    vignette_saint_remy  Saint-Rémy-la-Calonne

     

    vignette_senoncourt  Senoncourt-les-Maujouy / Les Quatre-vents

     

    vignette_sommedieue  Sommedieue

     

    vignette_souhesmes  Souhesmes-Rampont (Les) / Fontaine Routhon

     

    vignette_tresauvaux  Trésauvaux

     

    vignette_troyon  Troyon

     

    vignette_lemmes  Vadelaincourt / Lemmes

     

    vignette_vauquois  Vauquois

     

    vignette_bevaux  Verdun / Bévaux

     

    vignette_glorieux  Verdun / Glorieux

     

    vignette_faubourg_pave  Verdun / Le Faubourg Pavé

     

    vignette_Cousances  Ville-sur-Cousances

     

    Moselle (57)

     

    vignette_abreschviller  Abreschviller / La Valette

     

    vignette_bisping  Belles-Forêts / Bisping

     

    Bréhain

     

    vignette_brouderdorff  Brouderdorff

     

    Château-Bréhain

     

    vignette_chicourt  Chicourt

     

    vignette_conthil  Conthil

     

    vignette_cutting  Cutting / L'Espérance

     

    vignette_dieuze  Dieuze

     

    vignette_fremery  Frémery

     

    vignette_gosselming  Gosselming

     

    Gravelotte

     

    vignette_lagarde  Lagarde

     

    vignette_lidrezing  Lidrezing

     

    vignette_metz  Metz / Chambière

     

    vignette_walsch  Plaine-de-Walsch

     

    vignette_riche  Riche

     

    vignette_sarraltroff  Sarraltroff

     

    vignette_prisonniers  Sarrebourg / Cimetière des prisonniers de guerre

     

    vignette_marxberg  Sarrebourg / Buhl, le Marxberg

     

    vignette_thionville  Thionville

     

    vignette_vergaville  Vergaville

     

    vignette_walscheid  Walscheid

     

    Bas-Rhin (67)

     

    vignette_donon  Grandfontaine / Le Donon

     

    vignette_grendelbruch  Grendelbruch

     

    vignette_haguenau  Haguenau

     

    vignette_struthof  Natzwiller / Struthof, HLMN

     

    vignette_Plaine  Plaine

     

    vignette_ranrupt  Ranrupt

     

    vignette_Saales  Saales

     

    vignette_Strasbourg  Strasbourg / Cronenbourg

     

    vignette_ville  Villé

     

    vignette_wisches  Wisches

     

    vignette_wissembourg  Wissembourg / Weiler

     

    Haut-Rhin (68)

     

    vignette_altkirch  Altkirch

     

    vignette_cernay  Cernay

     

    vignette_colmar  Colmar

     

    vignette_dannemarie  Dannemarie

     

    Dessenheim

     

    vignette_waldmatt  Guebwiller / Waldmatt

     

    vignette_metzeral  Metzeral / Le Chêne Millet

     

    vignette_moosch  Moosch

     

    vignette_mulhouse  Mulhouse / Les Vallons, Tiefengraben

     

    vignette_orbey  Orbey / Carrefour Duchesne

     

    vignette_wettstein  Orbey / Le Wettstein
     

    vignette_sainte_croix  Sainte-Croix-aux-Mines

     

    vignette_sainte_marie  Sainte-Marie-aux-Mines / Le Col de Sainte-Marie

     

    vignette_sigolsheim  Sigolsheim

     

    vignette_sondernach  Sondernach / Le Bois de Maettle

     

    vignette_soultzmatth  Soultzmatt

    vignette_hwk  Wattwiller / Le Vieil-Armand, Hartmannswillerkopf, Silberloch


    Vosges (88)

     

    vignette_ban_de_sapt  Ban-de-Sapt / La Fontenelle

     

    vignette_bertrimoutier  Bertrimoutier

     

    vignette_epinal  Epinal

     

    vignette_menil  Ménil-sur-Belvitte

     

    vignette_neufchateau  Neufchâteau

     

    vignette_rambervillers  Rambervillers

     

    vignette_chipotte  Saint-Benoît-la-Chipotte

     

    vignette_les_tiges  Saint-Dié des Vosges / Les Tiges

     

    vignette_saulcy  Saulcy-sur-Meurthe

     

    vignette_senones  Senones / La Poterosse

     

    Hauts-de-France

    Aisne (02)

     

    vignette_ambleny  Ambleny / Le Bois Robert

     

    vignette_bernagousse  Barisis / Bernagousse

     

    vignette_berry  Berry-au-Bac

     

    vignette_braine  Braine

     

    vignette_cerny  Cerny-en-Laonnois

     

    vignette_champs  Champs

     

    vignette_chesneaux  Château-Thierry / Les Chesneaux

     

    vignette_chauny  Chauny

     

    vignette_craonnelle  Craonnelle

     

    vignette_crecy  Crécy-au-Mont

     

    vignette_crouy  Crouy

     

    vignette_effry  Effry

     

    vignette_guise  Guise / Flavigny-le-Petit, la Désolation

     

    vignette_leme  Lemé / Le Sourd

     

    vignette_loupeigne  Loupeigne

     

    vignette_ly_fontaine  Ly-Fontaine

     

    vignette_neuilly  Neuilly-Saint-Front

     

    vignette_oeuilly  Oeuilly

     

    vignette_origny  Origny Sainte-Benoîte

     

    vignette_pontavert  Pontavert

     

    vignette_saint_quentin  Saint-Quentin

     

    vignette_soupir  Soupir n° 1

     

    vignette_soupir_2  Soupir n° 2

     

    vignette_vailly  Vailly-sur-Aisne

     

    vignette_vauxaillon  Vauxaillon

     

    vignette_vauxbuin  Vauxbuin

     

    vignette_vic  Vic-sur-Aisne

     

    vignette_villers_coterets  Villers-Cotterêts

     

    Nord (59)

     

    vignette_assevent  Assevent

     

    vignette_dunkerque  Dunkerque

     

    vignette_haubourdin  Haubourdin

     

    vignette_leffrinckoucke  Leffrinckoucke / Le Fort des Dunes

     

    vignette_zuydcoote  Zuydcoote

     

    Oise (60)

     

    vignette_beauvais  Beauvais / Marissel

     

    vignette_betz  Betz / Le Bois de Montrolles

     

    vignette_cambronne  Cambronne-lès-Ribécourt

     

    vignette_catenoy  Catenoy

     

    vignette_Compiegne_Royallieu  Compiègne / Royallieu

     

    vignette_cuts  Cuts

     

    vignette_mery  Méry-la-Bataille

     

    Noyer-Saint-Martin

     

    vignette_noyon  Noyon

     

    Orry la Ville

     

    vignette_remy  Rémy

     

    vignette_senlis  Senlis

     

    vignette_tracy  Tracy-le-Mont

     

    vignette_verberie  Verberie

     

    vignette_vignemont  Vignemont

     

    Pas-de-Calais (62)

     

    vignette_lorette  Ablain-Saint-Nazaire / Notre-Dame-de-Lorette, HLMN

     

    vignette_barly  Barly

     

    vignette_courcelles  Courcelles-le-Comte

     

    vignette_maroeuil  Maroeuil

     

    vignette_neuville  Neuville-Saint-Vaast / La Targette

     

    vignette_nazdar  Neuville-Saint-Vaast / La Targette, le Nazdar

     

    vignette_saint_pol  Saint-Pol-sur-Ternoise

     

    Somme (80)

     

    vignette_albert  Albert

     

    vignette_acheul  Amiens / Saint-Acheul

     

    vignette_amiens  Amiens / Saint-Pierre

     

    vignette_hebuterne  Beaumont-Hamel / Serre-Hébuterne

     

    vignette_beuvraignes  Beuvraignes

     

    vignette_biaches  Biaches

     

    vignette_bray  Bray-sur-Somme

     

    vignette_cerisy  Cerisy

     

    vignette_clery  Cléry-sur-Somme / Le Bois des Ouvrages

     

    vignette_conde  Condé-Folie

     

    vignette_dompierre  Dompierre-Becquincourt

     

    vignette_etinhem  Etinehem

     

    vignette_hattencourt  Hattencourt

     

    vignette_lihons  Lihons

     

    vignette_marcelcave  Marcelcave / Les Buttes

     

    vignette_Maucourt  Maucourt

     

    vignette_maurepas  Maurepas

     

    vignette_moislains  Moislains / Le cimetière des Charentais

     

    vignette_montdidier  Montdidier

     

    vignette_montdidier_2  Montdidier / L'Égalité

     

    vignette_rancourt  Rancourt

     

    vignette_carbonnel  Villers-Carbonnel

     

    Île-de-France

    Seine-et-Marne (77)

     

    vignette_chambry  Chambry

     

    vignette_chauconin  Chauconin-Neufmontiers / La Grande Tombe de Villeroy

     

    vignette_etrepilly  Etrépilly

     

    vignette_montceaux  Montceaux-lès-Provins

     

    vignette_villiers  Villiers-Saint-Georges

     

    Hauts-de-Seine (92)

     

    vignette_MontValerien  Suresnes / Crypte du Mont-Valérien , HLMN

     

    Val-de-Marne (94)

     

    vignette_champigny  Champigny-sur-Marne

     

    Normandie

    Calvados (14)

     

    vignette_urville  Urville-Langannerie

     

    Orne (61)

     

    vignette_gateys  Saint-Nicolas-des-Bois / Les Gateys

     

    Nouvelle-Aquitaine

    Charente (16)

     

    vignette_chasseneuil  Chasseneuil-sur-Bonnieure / Chasseneuil

     

    Charente-Maritime (17)

     

    vignette_Retaud  Rétaud

     

    Gironde (33)

     

    vignette_teste  Teste-de-Buch (La) / Le camp du Courneau

     

    Deux-Sèvres (79)

     

    vignette_airvault  Airvault

     

    Retrouvez les 290 nécropoles nationales

    Recensement par région et par département et accès au descriptif en ligne